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Les entreprises françaises ne font pas confiance aux jeunes pour manager - 1 views

  • Il faut dire que l'attitude des jeunes Français vis-à-vis du monde l'entreprise diffère de celle de leurs homologues européens sur plusieurs points. Certes, les jeunes Européens placent tous la vie de famille (86%) avant le travail (59%) dans la hiérarchie de ce qui est "important". Mais l'écart est encore plus fort pour les jeunes Français (90% contre 51%, le travail étant même précédé par les "amis", 55%). A la question "travailler répond à quels besoins", 83% des Européens répondent "avoir un revenu", pour 93% des Français. Quand 54% des Allemands répondent "développer ses connaissances/ses compétences", les Français sont seulement 40% à évoquer ce motif. "
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    Moins d'un quart (23%) des jeunes Français en emploi, contre 45% des jeunes Britanniques ou 40% des jeunes Allemands, encadrent un collaborateur ou une équipe de collaborateurs, indique une étude du cabinet de conseil et de formation Cegos publiée au début du mois
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Frustrée, la jeunesse française rêve d'en découdre - 1 views

  • « Les 18-25 ans qui ont participé font voler en éclats le mythe d'une société méritocratique » : voilà le second enseignement majeur de l'enquête, à entendre les deux sociologues. Près des trois quarts (70 %) d'entre eux ont le sentiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables. « C'est massif, et en forte progression. En 2006, ils étaient 53 % dans ce cas. »
  • D'autant que dans la sphère professionnelle non plus, les jeunes n'ont pas l'impression que leurs mérites et efforts soient récompensés. 60 % des répondants ne se croient pas payés, par exemple, à la hauteur de leurs qualifications.
  • Les jeunes valorisent d'autant plus le travail qu'il leur échappe, un quart d'entre eux connaissant le chômage. Seule une toute petite frange le rejette, envisageant de vivoter en marge du système. 81 % des répondants disent que le travail est important dans leur vie. Et pas seulement pour gagner de l'argent. La moitié déclare que travailler sert avant tout à s'épanouir. « Qu'ils soient soucieux de l'équilibre vie privée-vie professionnelle ne veut pas dire que la valeur travail se perd », commente Camille Peugny, pour qui rien n'est plus faux que les clichés sur une « génération feignasse » : « Impossible de faire une conférence sur les jeunes sans qu'un manager assure qu'à peine arrivés en entreprise, les jeunes ne s'intéressent qu'à leurs RTT. Platon déjà évoquait la décadence de la jeunesse, c'est un discours vieux comme le monde, lié au cycle de l'âge, à la difficulté à concevoir le changement apporté par les jeunes. »
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  • L'enquête Génération quoi ? fournit le plus grand échantillon d'intérimaires jamais réuni (8 000 répondants dans cette situation), et leur « souffrance » saute aux yeux des sociologues. « Il faut sortir du discours sur l'intérim choisi. Ces jeunes veulent travailler davantage, ils ont le sentiment insupportable que leur destin est aux mains des autres, que leur sort dépend d'un coup de téléphone, ce qui interdit toute projection dans l'avenir. »
  • Autre ambivalence, chez les jeunes cette fois : ils ne sont pas en conflit avec la génération parentale parce que les relations sont souples, les solidarités fortes. Mais cela ne les empêche pas d'en vouloir à leurs aînés de ne pas leur faire de place dans la société. Pour un jeune sur deux, les générations précédentes sont responsables de leurs difficultés. « C'est assez nouveau en France, et l'on peut penser que cela monte, surtout chez les étudiants, observe Cécile Van de Velde. Le problème d'équité entre générations se conscientise, sans doute du fait de la politique d'austérité, de la réforme des retraites et des débats sur le poids de la dette. Les jeunes pensent qu'ils font les frais de tout cela. »
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    "L'autoportrait est sombre. Amenés à définir leur génération, ce sont les mots « sacrifiée » ou « perdue » qui leur viennent le plus souvent à l'esprit. A l'automne 2013, les jeunes de 18 à 34 ans étaient conviés par France Télévisions à répondre à un long questionnaire en ligne sur eux-mêmes et leur génération. 210 000 se sont pris au jeu de cette opération « Génération quoi ? ». Leurs 21 millions de réponses fournissent un matériau de recherche exceptionnel pour les deux sociologues de la jeunesse Cécile Van de Velde et Camille Peugny, maîtres de conférences respectivement à l'EHESS et à l'université Paris-VIII, qui ont contribué à concevoir le questionnaire. Ils en tirent aujourd'hui pour Le Monde les principaux enseignements, en se focalisant sur la tranche d'âge des 18-25 ans, centrale pour l'analyse."
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Laisser les contenus des ados "privés" sur Facebook, ne les protégera pas - T... - 0 views

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    La sociologue danah boyd qui publie "It's Complicated: The Social Lives of Networked Teens" réagit dans une tribune pour le Time a la volée de bois vert des associations de défense des enfants face à l'annonce que Facebook voulait introduire pour les jeunes de 13 à 17 ans la possibilité de partager des contenus avec tout le monde, publiquement, et pas seulement avec leurs amis. "Mais pourquoi les jeunes ne devraient-ils pas être autorisés à participer à la vie publique ?" questionne danah boyd. C'est justement l'un des enjeux de l'adolescence : apprendre à être confronté et à participer à la vie publique. Pour eux, Facebook n'est pas et n'a jamais été un lieu privé. La décision de Facebook ne vise pas à exposer les jeunes à danger supplémentaire, mais à leur faire prendre conscience que le site est un espace public comme un autre. Plutôt que de chercher à protéger les jeunes par devers eux, imaginons plutôt les moyens de les intégrer de manière plus constructive à la vie publique. Et pour y parvenir, la clé n'est pas de créer des technologies limitatives, mais de fournir aux parents et aux adolescents les informations et les mécanismes nécessaires pour prendre des décisions sains.
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Génération chomeurs | Slate - 2 views

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    Plus de 75 millions de jeunes sont sans travail dans le monde. On en compte 26 millions dans les pays développés, chiffre en hausse de 30% depuis le début de la crise, en 2007. Même en Asie orientale, région en plein essor, le taux de chômage des jeunes en 2011 était 2,8 fois plus élevé que celui des adultes. Le phénomène est mondial.
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Google concilie travail et intérêts personnels - 1 views

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    "Exit l'emploi du temps rigide. De plus en plus de jeunes diplômés plébiscitent en effet les entreprises où ils peuvent jongler entre leur travail et leur vie privée sans que cela soit mal vu. Google, Ubisoft, Canal+ et Electronic Arts les font rêver." Raison : possibilité d'intégrer intérêts personnels dans son emploi du temps grâce à la flexibilité, entreprises associées à la festivité et à la détente (Pernod Ricard, Heineken) Chez Google, 20% de temps dispo sur un projet personnel + repas gratuits, jeu, sport, ... Chez Décathlon a attiré les jeunes en développant récemment des "business games" pour se faire connaître des futurs diplômés. Ces jeux, qui consistent à mettre en compétition des équipes étudiantes autour d'une mission professionnelle fictive, semblent avoir atteint leur objectif.
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Emploi : les jeunes toujours inconscients de leur e-réputation - 1 views

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    Une récente enquête effectuée par l'institut américain On Device Research vient confirmer une nouvelle fois que les jeunes en âge de travailler (enquête sur les 16-34 ans) sont toujours aussi peu conscients de l'impact de l'image qu'ils donnent d'eux sur le net - spécialement sur les réseaux sociaux - c'est-à-dire de leur e-réputation, web-réputation, cyber-réputation ou réputation numérique, comme on voudra
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Guillaume Gibault (Le slip français) : «Je contourne le droit pour embaucher»... - 0 views

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    "Cette semaine, le jeune patron de la marque «Le slip français» dévoile son secret : le «démerde management». Très génération Y." Le «démerde management», c'est ce recours aux statuts spéciaux pour embaucher des jeunes gens à qui il promet une aventure, des responsabilités et une vraie expérience dans un délai rapide. Il y apprend d'ailleurs à diriger: imposer des horaires, faire vite et bien, ne pas se perdre dans le perfectionnisme, faire comme il dit «les choses dans le bon ordre». Sans faire de généralité, le fondateur de «Le slip français» et sa petite bande incarnent une partie non négligeable de cette génération Y: celle qui va éviter de finasser pour s'en sortir. Avec ou sans droit du travail.
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Recruteurs cherchent "gens bizarres", "procastinateurs" et "habitués à l'éche... - 0 views

  • Pour la sociologue Brené Brown, un “inconfortable sentiment de vulnérabilité” est aujourd’hui nécessaire pour faire du “bon travail”. Une vulnérabilité qui s’exprime parfois dans un trop-plein de perfectionnisme : la procrastination, tendance à tout remettre au lendemain, réaction d’auto-défense et d’inhibition face à la performance et la perspective de l’accomplissement d’une tâche.
  • Une autre raison, plus fondamentale, tiendrait à l’évolution même du monde du travail, de plus en plus “déstructuré“. Entendre, faisant de plus en plus appel à l’autonomie, entre un management plus horizontal, une entreprise appelée à être de plus en plus décloisonnée et la nature même des fonctions allant en se complexifiant et se recomposant en permanence. La “transformation numérique”,  enjeu d’actualité pour les entreprises qui sont en voie de répercuter les conséquences de la révolution numérique dans leurs business models et leurs organisations, nécessite ainsi la “remise en question permanente”
  • Notant qu’à Google, “la proportion de gens sans diplôme universitaire a augmenté avec le temps”, Laszlo Bock dessine un avenir du recrutement où, loin des algorithmes, les références et les qualifications ne sont pas gages de succès. L’entreprise dispose de trois critères-clés pour assurer un bon recrutement : Plus que le QI et même l’expertise, les capacités cognitives telles que la capacité à apprendre et la curiosité Le leadership, mais un leadership moderne, dit “leadership émergent”, qui correspond à la capacité critique à savoir “prendre le lead” mais aussi, lorsqu’il le faut, renoncer au pouvoir et L’humilité et la maîtrise de soi, notamment l’humilité intellectuelle et une attitude collective de “problem-solving”
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    "Google engage de moins en moins de jeunes diplômés sortis de grandes universités prestigieuses. Un signe pour l'avenir du recrutement ? La capacité à savoir échouer, nouvelle vertu cardinale dans la recherche d'emploi ? Alors que les jeunes entrepreneurs vont jusqu'à se rencontrer dans des Fuck Up Nights pour partager leurs échecs, les recruteurs semblent également de plus en plus se tourner vers ces profils aptes à "rater avec grâce"."
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Les jeunes face au travail: quatre portraits de groupe | Slate - 0 views

  • Ces quatre groupes diffèrent sur tant de points: potentialités de carrière, accès à l’emploi, statuts, univers culturel et politique, capacité de mobilité et horizon géographique…. Vivent-ils dans des bulles étanches l’une à l’autre? Pas si sûr, car ils ont vécu ensemble les profonds changements qui ont affecté les sociétés européennes ces vingt dernières années, et entre membres de cette génération existe une certaine solidarité.
  • Les nouvelles générations accordent presque plus d’importance à cette dimension de l’existence que les actifs plus âgés —contrairement à une idée qui leur impute un tropisme essentiellement hédoniste. Dans un contexte de pénurie, la valeur travail, en fait, s’est renchérie.
  • Si les aspects utilitaires comme le salaire et la sécurité sont d’abord recherchés (en moyenne) lors d’une première embauche, les jeunes valorisent aussi hautement ce qu’un emploi apporte au développement personnel et sont attentifs à la qualité des relations qui règnent dans l’entreprise. Ce dernier souci, par exemple, peut leur faire préférer un emploi qui a du sens à une stabilité de l’emploi. Enfin, contestant le spectre du travail comme horizon unique, ils s’attendent à ce que ses conditions d’exercice soient compatibles avec la vie personnelle.
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    "Diverse dans sa formation, son ambition, son intégration, la jeunesse française a pour point commun un rapport complexe et fort à la valeur travail, qui ne rend que plus visible l'année perdue par le nouveau gouvernement sur le sujet."
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Trop de bureau tue le boulot ? - Le Point - 1 views

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    "Il est temps de déconnecter la valeur du travail du temps passé sur son lieu de travail. Dans un certain nombre de domaines, la présence physique n'est absolument plus un élément déterminant. Pendant longtemps, le besoin de cette présence physique a pénalisé les femmes qui avaient des enfants jeunes, leur disponibilité au travail - en particulier pour les cadres- était moindre que celle des hommes du même âge. Désormais, avec Internet, la possibilité de travailler à la maison peut être valorisée, à condition d'identifier les tâches et leurs coûts. Signe qui ne trompe pas, ce sont de jeunes femmes médecins, avec des enfants en bas âge, qui, en travaillant de chez elles, sont à l'origine du plus grand succès de l'édition médicale de ces dernières années : le dictionnaire "UpToDate". Régulièrement actualisé, précisément tous les six mois en contactant les meilleurs experts mondiaux, il est devenu la référence mondiale dans le domaine. Le triomphe du travail à distance !"
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« Le numérique détruit de l'emploi... au sein du numérique » - Rue89 - 2 views

  • Pourquoi un tel jeunisme ? Les compétences évoluent à toute allure, tout le monde est vite dépassé ? En partie. Les employeurs affirment aussi chercher chez les jeunes un état d’esprit, plus de flexibilité, de mobilité. Autre tendance : la constitution d’équipes très homogènes pour éviter les conflits générationnels. Mais la principale raison, c’est les salaires : les jeunes coûtent moins cher.
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    "Il y a deux fois plus d'informaticiens au chômage qu'il y a cinq ans. Vous avez bien lu : des informaticiens. Des gens qui, plus jeunes, ont écouté le conseiller d'orientation, et ont suivi le parcours qui devait les préserver du chômage. Selon les méthodes de comptage, ils sont entre 45 000 et 55 000. Au même moment, des chefs d'entreprise affirment en chercher, des informaticiens, et avoir du mal à en trouver. Alors quoi ? Régis Granarolo, président du Munci, une association d'informaticiens qui dissèque chaque mois les statistiques du secteur, nous aide à y voir plus clair."
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Paul Duan : « Le solutionnisme technologique, ça ne marche pas » - 0 views

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    "Paul Duan, ça vous rappelle quelque chose ? Fin 2016, le jeune homme lançait Bob Emploi, une plateforme permettant selon lui un meilleur accompagnement des chômeurs. Avec sa promesse de faire baisser le chômage de 10 %, le jeune homme a attiré l'attention des médias. Un an et demi après son lancement, on en est encore loin. "
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Mathieu, 32 ans, devenu autoentrepreneur pour être professeur précaire à l'un... - 0 views

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    EXTRAIT : "Pour les chargés de cours, chaque heure de travaux dirigés est payée pas loin de 41 euros brut, 33 euros net, pour un maximum fixé à cent quatre-vingt-sept heures par an et par université. C'est certes « relativement confortable », comme le souligne lui-même le jeune enseignant, mais il faut ajouter « la préparation des cours, les corrections de copies, les surveillances de partiels, les oraux à faire passer ». Autant d'heures qui, elles, ne sont pas rémunérées. Il a fait le calcul : « En mettant à plat toutes ces tâches, je dois toucher entre 8 et 9 euros de l'heure, en net. » Une année, le jeune homme a accumulé quelque trois cent cinquante heures en travaillant dans deux établissements, à Toulouse et à Albi (Tarn). « J'étais alors monté à 12 000 euros, 1 000 euros net par mois », le tout « en faisant le travail de deux titulaires. En gros, on coûte quatre fois moins cher qu'un titulaire ». Les paiements, eux, ne se font que deux fois par an, en mars et en juillet. De ce fait, précise-t-il non sans un sourire, « c'est ma femme qui subvient aux besoins »."
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L'entreprise classique serait au bout du rouleau - France Info - 2 views

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    "Son organisation hiérarchique, le contrôle, la récompense individuelle : les jeunes ne voudraient plus de ce vieux modèle. C'est en tout cas la thèse d'un livre qui vient de sortir: "Partager le pouvoir, c'est possible", chez Albin Michel,"
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Insee - Travail-Emploi - Une photographie du marché du travail en 2011 - 0 views

  • n 2011, 25,8 millions de personnes ont un travail et 2,6 millions sont au chômage au sens du BIT. Sur dix personnes qui travaillent, on compte un non-salarié, cinq ouvriers ou employés et quatre cadres ou professions intermédiaires. 5,1 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Cette situation est plus courante parmi les jeunes, les employés et les femmes.
  • La proportion de personnes employées à temps partiel continue d’augmenter légèrement, passant de 16,8 % en 2008 à 17,9 % en 2011. En 2011, parmi ces temps partiels, près de trois sur dix (28,0 %) souhaiteraient travailler plus, dont les deux tiers dans le cadre de leur emploi actuel.
  • En 2011, en ajoutant au « halo » les 2,5 millions de chômeurs en recherche effective d’emploi, un peu plus de 3,3 millions de personnes sont sans emploi et souhaitent travailler
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    En 2011, 25,8 millions de personnes ont un travail et 2,6 millions sont au chômage au sens du BIT. Sur dix personnes qui travaillent, on compte un non-salarié, cinq ouvriers ou employés et quatre cadres ou professions intermédiaires. 5,1 % des personnes ayant un emploi sont en situation de sous-emploi. Cette situation est plus courante parmi les jeunes, les employés et les femmes.
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Les étudiants vont désormais pouvoir concilier études et création d'entreprise - 0 views

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    "Grâce au statut d'étudiant-entrepreneur, qui va être mis en placedès la rentrée, le parcours des jeunes entrepreneurs va être facilité."
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Le travail : valeurs, attentes et frustrations - La Vie des idées - 0 views

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    "Peut-on se réaliser dans le travail ? Trois chercheurs conviés à débattre par la Vie des idées montrent que la mise en pratique de cette idée, pourtant omniprésente, est compromise par les crises, l'inaction des États et l'absence de normes internationales contraignantes."
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    Notre concept moderne de travail est en effet le résultat d'une histoire : c'est au XVIIIe siècle que le travail est conçu comme un facteur de production (un moyen au service d'une autre fin, la richesse), avant que le début du XIXe siècle ne le théorise comme « l'essence de l'homme », puis comme le pivot de la distribution des revenus, des droits et des protections. Ces trois dimensions coexistent aujourd'hui et sont contradictoires (Méda, 1995). C'est seulement au cours de la seconde moitié du XXe siècle que les conditions de possibilité de la société décrite par le jeune Marx, dans laquelle le travail serait enfin une œuvre, permettant à chacun d'exprimer sa singularité et son appartenance au genre humain, ont été réunies : les enquêtes européennes et françaises mettent en évidence le basculement d'une éthique du devoir vers une éthique de l'épanouissement (Lalive d'Epinay, 1998) et révèlent l'ampleur des attentes expressives et relationnelles dont le travail est l'objet, tout particulièrement en France (Davoine, Méda, 2008).
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Cyber-flânerie : j'avoue, je surfe perso au bureau | Rue89 Eco - 0 views

  • Au bureau, le travailleur américain moyen passe entre 60 et 80% de son temps en ligne à faire autre chose que travailler, selon une étude réalisée par des chercheurs universitaires américains. En France, ce serait autour de 60% également. Plus précisément, en moyenne, les salariés passent 1 heure 30 sur Internet chaque jour, dont 52 minutes pour un usage personnel, en 2011, selon l’une des seules études [PDF] sur la question.
  • Laurence a plus de 30 ans. Les chercheurs américains aurait pu le deviner : les étudiants et les plus jeunes salariés utilisent davantage les réseaux sociaux que leurs aînés et trouvent normal de le faire pendant leur temps de travail, même si cela n’a rien de professionnel, révèle l’étude. Les moins jeunes, en revanche, flânent plutôt utile : ils vont voir leur compte en banque, réservent des billets de train, règlent des problèmes administratifs, etc.
  • La plupart des très grandes entreprises et des administrations françaises font plus simple : elles filtrent. A l’échelon inférieur, 70% des entreprises de plus de 500 salariés ont mis en place une telle solution, et 30% des entreprises de 250 salariés, selon Olfeo. Pour limiter les flâneries et le risque juridique (pour le téléchargement par exemple).
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  • « Il faut voir que, dans les bureaux, les salariés passent 8 à 10 heures par jour devant leur écran. Ils n’ont plus besoin d’aller dans le bureau d’à côté chercher une réponse, ni un dossier, ils croisent donc moins de collègues. Ces temps sociaux et de respiration disparaissent. Ils les récupèrent sur l’ordinateur, en flânant. »
  • « Une partie de ce temps est nécessaire au repos, à l’échange, à la récupération, voire à la réflexion. Mieux vaut ne pas y toucher. Le salarié risquerait de moins bien travailler. »
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    "Voilà, j'ai cyber-flâné. Je ne suis pas la seule apparemment. Et les entreprises commencent à se pencher sur la question, plutôt pour s'en inquiéter, et pas toujours avec succès. Mais est-ce si grave, de divaguer sur le Net ?"
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