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Aurialie Jublin

SMart : comment une coopérative d'artistes a séduit 35 000 travailleurs europ... - 0 views

  • SMart est l’acronyme de Société mutuelle pour artistes. Cette coopérative de travailleurs a en effet vu le jour il y a 20 ans, en Belgique, pour répondre aux besoins spécifiques des intermittents et des auteurs : travail irrégulier avec des clients multiples, importants délais de paiements, absence de contrat… Si elle a conservé son nom, elle rassemble cependant aujourd’hui des coopérateurs de tous les horizons : communication, mode, web, conseil…
  • Depuis, peu, certains membres de SMart bénéficient même d’un CDI, grâce à un mécanisme de lissage des rémunérations.
  • SMart fonctionne selon les principes du mutualisme : en mettant leur chiffre d’affaire en commun, les coopérateurs peuvent partager les risques et partager des outils auxquels ils n’auraient jamais eu accès en tant que particulier, où même dans une TPE (toute petite entreprise). La contrepartie ? « Nous prenons 8,5 % du chiffre d’affaire de tous nos coopérateurs, dont 2 % pour le fonds de garantie et 6,5 % pour nos services administratifs », explique Emily Lecourtois.
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    "Sur un modèle mutualiste, cette communauté offre à ses travailleurs de nombreux avantages tels qu'un fond de garantie pour les paiements et une assistance administrative. Compromis entre travail indépendant et salarié, la coopérative innove avec une gouvernance partagée et l'ouverture d'espaces de travail pour ses membres."
Aurialie Jublin

Salarié sans patron ou CDI communautaire, les communs du travail se cherchent... - 0 views

  • Un des buts premiers d’OxaMYNE est de favoriser, de développer ou d’inventer les formes de valorisation économiques les plus adaptées pour chaque activité en fonction des statuts des intervenants, voire l’absence de statut.
  • Ainsi, étant donné le caractère expérimental de l’expérience, les projets expérimentaux, de recherche et développement ou encore dits “risqués” ou non conventionnels seraient ceux visés par un portage via OxaMyne.
  • La notion de CDI communautaire illustre bien la tentative (sémantique pour l’instant) de sortir du schéma intégré de l’entreprise hiérarchique pour aller vers de nouvelles formes qui ne soient pas seulement de la mutualisation de projets d’entreprises individuelles, mais qui articulent un projet en communs. Au fond, les gens veulent à la fois être indépendants mais embarqués dans des collectifs dont ils définissent les règles. J’y vois un lien avec les logiques d’habitat partagé, ou il s’agit de trouver une granularité en communs sans pour autant supprimer toute indépendance. La tentative d’OxaMyne est passionnante et il sera intéressant de suivre les évolutions de ce projet.
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  • Plus largement, tout se passe comme s’il fallait que les communs devaient entrer par effraction dans un monde du travail qui leur est par nature étranger (y compris dans l’ESS). Mais est-ce que les communs peuvent exister dans des formes plus classiques de travail salarié ? Ou pour le dire autrement, est-ce que les communs sont condamnés à rester des expériences marginales et alternatives aux formes les plus massives de travail ? J’essaierai d’y répondre très bientôt.
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    "Il y a 3 ans dans mon précédent blog, interpellé par l'émergence de l'économie collaborative sauvage (Uber) et des alternatives à ce modèle, j'explorais la notion de « communs de l'emploi » à travers les CAE et je posais ces questions : Mais n'y-a-t-il pas une troisième voie à explorer qui permettrait de protéger les cumulards des revenus du travail issu des géants du partage tout en faisant de la valeur produite un commun protecteur au sens des mutuelles du travail? Ces entrepreneurs-salariés de l'économie collaborative ne pourraient-il pas, une fois regroupés en communautés actives constituer de puissants leviers de transformation des conditions imposées par les multinationales de l'économie collaborative? Ne nous faut-il pas penser et pratiquer les communs des savoirs et des données en les reliant aux communs de l'emploi?"
Aurialie Jublin

Et si le futur du travail était encore entre nos mains ? - Digital Society Forum - 1 views

  • La fin de l’emploi, de sa durée légale et de son déroulement dans un temps « long » (plusieurs mois ou plusieurs années), s’il n’est pas accompagné d’une évolution de notre système de protection sociale et de soutien aux personnes, risque de faire de nous des individus morcelés incapables de se projeter, de se construire, d’évoluer.
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    "En prenant un peu de recul, la bousculade que vient de vivre la SNCF pourrait bien nous donner un aperçu du futur. En effet, le premier rôle dans cette histoire semble tenu par quelques dynamiques bien connues du monde numérique : la dimension participative (les clients ne sont plus de simples consommateurs passifs), la transparence (revendication d'une gouvernance plus partagée) et la montée des indépendants. En fait, cette mobilisation autour d'une offre commerciale donne un aperçu concret de cette société du pair-à-pair dont Michel Bauwens s'est fait le héraut : une société où les frontières entre producteurs et consommateurs s'effacent ; où les services et les produits deviennent des biens communs plutôt que des propriétés privées exclusives ; où les systèmes hiérarchiques s'aplatissent ; où la taille des entreprises se réduit, le travail s'effectuant en petits groupes mis en réseau ponctuellement, etc. Elle donne aussi un avant-goût de l'organisation des travailleurs et du dialogue social de demain. "
Aurialie Jublin

Libérer le travail de l'emprise du marché total | Témoignage Chrétien - 0 views

  • Prenons par exemple le modèle allemand : il valorise les communautés de travail, au niveau de l’entreprise comme à celui des branches professionnelles. À la différence de leurs homologues français, les dirigeants des grandes entreprises allemandes en ont souvent gravi les échelons. Ils ont la même culture professionnelle que les travailleurs, qui sont de leur côté associés au contrôle de la direction. En revanche, ce système accorde une moindre place aux droits des individus, ce qui explique que les réformes Hartz de 2004, créant des contrats de travail sous-payés pour une population sans emploi, n’ont pendant longtemps pas suscité de fortes réactions syndicales. Ce n’est que dix ans après, au regard de la forte croissance des inégalités qu’elles avaient générées, que le gouvernement allemand de coalition s’est résolu à instaurer le salaire minimum. 
  • Dans les conditions actuelles, il est rare qu’un autoentrepreneur puisse maintenir longtemps son activité sans s’insérer dans des réseaux de dépendance économique, soit qu’il doive diriger le travail d’autrui, soit que son travail soit dirigé par autrui. C’est l’une des leçons qui peut être tirée de la crise du modèle industriel que l’on a mis en oeuvre en agriculture dans les années 1960. La plupart des éleveurs ont été intégrés dans des liens de dépendance économique à l’égard des grandes firmes agroalimentaires, de l’Union européenne et des banques. Ils ont ainsi perdu tout contrôle sur ce qu’ils produisaient, sur la façon dont ils le produisaient et sur la fixation des prix de leurs produits. C’est particulièrement vrai des éleveurs «hors-sol» qui sont en fait des travailleurs subordonnés mais demeurent en droit des entrepreneurs indépendants.
  • Dans l’économie actuelle, beaucoup d’entreprises petites ou moyennes sont ainsi les maillons de chaînes de production où ce sont les entités les plus puissantes, celles qui contrôlent non pas les moyens de production mais les systèmes d’information, qui disposent du pouvoir et captent la majeure partie de la valeur ajoutée. Sans avoir à répondre de la sécurité économique des travailleurs. Un chauffeur remercié par Uber n’est pas licencié, il est « déconnecté ».
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  • La réalisation de la justice sociale ne dépend pas principalement du droit du travail, mais bien davantage des règles qui régissent la sphère monétaire, le commerce international et le fonctionnement des grandes entreprises. C’est là que se situent les vraies « réformes structurelles » dont nous avons besoin. Il faut sortir de la schizophrénie actuelle qui fait que d’un côté l’Europe oblige les pays les plus pauvres à démanteler leurs barrières douanières et que de l’autre elle déplore l’émigration en masse de leur jeunesse ; que d’un côté on autorise le rachat par les sociétés de leurs propres actions, c’est-à-dire l’enrichissement des actionnaires aux dépens des ressources vives de l’entreprise, et que de l’autre on déplore la chute de l’investissement ; que d’un côté on autorise le dumping social et fiscal en Europe, et que de l’autre on s’inquiète de l’endettement des États et du délabrement des services publics.
  • La mutation que vous évoquez est celle de l’ubérisation, du self-employment. Elle transforme des formes de la dépendance économique qui affecte aussi bien les salariés que les entrepreneurs. Le travail n’est plus organisé sur le modèle taylorien du travail à la chaîne, c’est-à-dire d’une obéissance mécanique aux ordres, mais sur celui de la direction par objectifs, de la programmation du travailleur. La subordination ne disparaît pas mais change de forme. Ce n’est plus le moindre de ses gestes qui est dicté et mesuré, mais sa « performance ». L’obéissance fait place à l’allégeance du travailleur à l’égard d’un donneur d’ordre qui lui assigne une tâche qu’il peut organiser avec une certaine marge d’autonomie, pourvu qu’il remplisse ses « objectifs ».
  • Le cercle vertueux de la libération dans le travail et de la créativité ne peut être tracé que si ceux qui le réalisent ne vivent pas dans la peur du chômage et peuvent peser collectivement sur son contenu et son organisation.
  • La logique des droits de tirage sociaux est d’assurer une solidarité dans l’exercice d’une liberté individuelle ; par exemple, prendre un congé sabbatique, prendre soin de ses parents malades, acquérir des connaissances ou une formation nouvelle, créer une entreprise, élever ses jeunes enfants, etc. La personne qui ferait ce choix bénéficierait de dispositifs finançant la rémunération de ces différentes activités.
  • Les droits de tirage sociaux donneraient à chacun la possibilité de combiner diverses formes de travail dans une vie et de passer de l’une à l’autre sans mettre en péril ses revenus et ses droits. Cette proposition complète la Sécurité sociale, qui assure une solidarité face aux risques indépendants de la volonté, comme la maladie, l’accident ou la vieillesse.
  • Sans réduction des inégalités, notamment entre les revenus du travail et ceux du capital, et sans interdiction du dumping social et fiscal, le « compte personnel d’activité » prévu dans la loi el-Khomri risque de devenir un moyen de renvoyer chacun à une épargne individuelle qui renforcera encore le poids de la « bancassurance ». C’est seulement sur la base d’une plus juste distribution des revenus et des charges que de nouveaux dispositifs de solidarité pourront voir le jour, qui mettront les progrès de la productivité au service du plus grand nombre et permettront à chacun de faire ainsi plus de place à des tâches librement choisies.
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    "La loi Travail de Myriam El Khomri soulève des débats passionnés. Professeur au Collège de France, Alain Supiot pose un regard aiguisé sur ce qu'ils révèlent."
Aurialie Jublin

Avec le «co-living», vous pourrez bientôt vivre sur votre lieu de travail (ou... - 0 views

  • Ce promoteur immobilier d’un nouveau genre proposera dans ces résidences un mode de vie hybride, réalisant la jonction parfaite entre travail, loisirs et vie privée. Il s’agit d’immeubles réhabilités et dont l’intérieur est réagencé pour permettre aux travailleurs indépendants de disposer d’un micro-appartement et d’espaces de travail et de vie commune. Le ménage, l’entretien et même les courses sont réalisés par le personnel, de sorte que les co-livants peuvent se concentrer exclusivement sur leur travail.
  • WeWork s’adresse aux travailleurs indépendants des secteurs créatifs et numériques ainsi qu’aux professions libérales (avocats, comptables, consultants), la «WeGeneration», qui adhèrent sans réserve au mythe high-tech californien: s’enrichir en poursuivant sa passion et en se réalisant totalement dans son travail, perçu comme une «mission» pour «changer le monde» ou à tout le moins l’améliorer.
  • Alors que la force de travail intellectuelle aux États-Unis a grossi les bataillons des travailleurs freelance, WeWork proposait non seulement le «gîte» à ces travailleurs atomisés, mais également de l’accompagnement et un sens de la communauté pour lutter contre la solitude. Les tarifs démarrent démarrent à 45 dollars par mois pour l'accès «flexible» aux espaces de travail communs, et à 450 dollars pour une utilisation à plein temps.
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  • Son modèle de location (WeWork n’achète jamais ses immeubles) le rapproche de leaders de l’économie de plateforme et de mise en relation comme les célèbres Uber et Airbnb, ayant en commun de ne pas investir en priorité dans le capital matériel.
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    "Le mode de vie des habitants des résidences WeLive réalisera la jonction parfaite entre travail, loisirs et vie privée. Il fallait bien que ça arrive un jour. Le dernier avatar de l'idéologie californienne, selon laquelle chacun doit se réaliser par son engagement monacal dans le travail, tout en évoluant dans des environnements sociaux à cheval entre le camp de vacances scout et l'open space, se nomme le co-living, et il est malheureusement déjà plus qu'une tendance abstraite ou qu'un hashtag creux."
Aurialie Jublin

A quoi ressemblera le travail dans 60 ans? - L'EXPRESS - 0 views

  • Autre formule: le portage salarial, qui concilie l'indépendance du statut de consultant avec la sécurité du salariat. Les groupements d'employeurs ont le vent en poupe: ils permettent de créer des emplois à temps plein à partir de besoins à temps partiel de plusieurs entreprises. "Mais, attention, il s'agit pour l'heure de très petits volumes"
  • les groupements de coopération sanitaire (GCS), via lesquels des établissements de santé privés et publics se regroupent et se prêtent du personnel. 
  • C'est le cas aussi dans l'industrie pharmaceutique, où la recherche et développement implique de lourds investissements. Des partenariats "open" sont accessibles à des communautés de chercheurs. L'entreprise ouvre ainsi le plus largement possible le champ de ses ressources. Et des individus ou des équipes talentueux peuvent se faire remarquer, voire décrocher un contrat si la coopération aboutit. 
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  • Pour Philippe Durance, le succès des coopératives auprès des cadres quinquas s'explique par la recherche de sens et d'engagement. "Les gens veulent être indépendants et autonomes, mais pas tout seuls."
  • Demain, les actifs vont vendre, non plus leur diplôme, mais leur réseau. Plus les réseaux seront larges, nombreux et bien entretenus, et plus les gens seront efficaces. "De nombreuses formes de travail vont coexister, estime Sandra Enlart. Micro-entreprises, temps partiels de toutes sortes, contrats sur objectifs, contrats multi-employeurs, contrats multisalariat (plein-temps occupés par plusieurs personnes qui s'entendent entre elles en amont). Et la fluidité entre les différents statuts deviendra incontournable." 
  • Les entreprises auront un noyau dur de compétences et entretiendront des rapports marchands, plus souples, avec d'autres profils de travailleurs. "Chacun va devoir créer son propre emploi", explique, quant à lui, Philippe Achalme, qui plaide pour la pluriactivité, "gage de sécurité". Quant au télétravail, il sera devenu banal à un horizon relativement proche.
  • dans une dizaine d'années, le DRH n'aura plus du tout le même rôle. "Il devra gérer des communautés dans des systèmes ouverts. Dans ce contexte, l'idée du DRH qui contrôle tout avec des systèmes internes sera totalement révolue. D'autre part, il devra être capable non pas d'organiser la rétention des salariés, mais leur employabilité." 
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    "Des formes d'emploi plus souples se multiplient, davantage en phase avec les demandes des entreprises et avec la quête de sens et d'autonomie de chacun."
hubert guillaud

Révolution numérique et coworking : Vers une ville vaporeuse? - DNArchi - 2 views

  • Ce que j’appelle des “espace vaporeux”, des espaces hybrides aux fonctions indéfinies dont l’identité n’est pas conçu a priori mais se construit au fur à mesure par leurs transformations comme c’est le cas pour tous les systèmes naturels émergeants.
  • Les différents points abordés ci-dessus, bien que très divers, ont tous un point en commun : ils décrivent une nouvelle conception de l’espace qui ne serait plus caractérisée par ses aspects fonctionnels (maison, bureau, etc…) ou par les objets qu’il contient (comme par exemple les outils de travail dans les anciens bureaux) mais plutôt par ses aspects intangibles, comme les relations entre ses occupants ou, plus en général, son ambiance et aussi leur position relative dans la ville.
  • D’un coté, Superbelleville propose un espace vide comme plateforme de travail, de partage, d’échange, de création et d’expérimentation qui est ouverte et accessible aux travailleurs indépendants, aux chercheurs et aux artistes. Sous cet aspect il se configure comme un espace non défini, capable de recevoir et produire de l’inattendu. De l’autre, il encourage la création d’une communauté d’intérêts autour du design paramétrique, soit un ensemble d’outils et de savoir-faire qui permettent de songer à une architecture libérée de la production standardisée.
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    "Dans cet article, Francesco Cingolani, architecte/blogueur/chercheur, interroge la notion de coworking, et en particulier, expose les potentialités et les apports de cette pratique de l'espace pour la conception architecturale numérique. Il questionne l'évolution de nos espaces physiques de travail à l'ère de la dématérialisation de nos supports de représentation, d'interactions sociales comme d'information. Francesco Cingolani s'engage ici pour le coworking qu'il met en œuvre dans son espace SuperBelleville"
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    "La crainte des années 90 qui préfigurait un monde ou l'Internet aurait tué la ville ou les relations humaines n'est désormais plus qu'une dystopie datée et irréaliste. L'explosion du phénomène du coworking en est une preuve évidente", estime l'architecte Francesco Cingolani qui revient sur ce que transforment les tiers lieux. Pourquoi dans le coworking cherche-t-on à séparer espace domestique et espace de travail, alors qu'en même temps on cherche dans ces lieux un confort domestique près à nous offrir un changement de perspective sur le travail. L'espace du tiers lieux se définit non plus par ses aspects fonctionnels ou par ses objets, mais par ses aspects intangibles : les relations entre ses occupants, l'ambiance, etc.
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