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Aurialie Jublin

Modes de vie du futur : sobriété et coopération, seules issues soutenables - 1 views

  • identifie les variables clés de l'évolution des modes de vie en France, et leurs impacts sur les émissions de CO2 : émergence de nouveaux comportements à travers l'habitat groupé, les régimes alimentaires, les nouvelles pratiques de mobilité, la simplicité volontaire, mais aussi, plus généralement, l'évolution des représentations sociales, des modes d'habiter, de consommer, de travailler, dont les effets sont significatifs sur les consommations d'énergie.
  • Le premier scénario est celui de la continuation actuelle de la société du consumérisme vert, scénario tendanciel en regard des modes de vie en Europe. "Le maître mot : l'adaptation, au stress, à la pénurie de fonds publics, au changement climatique... doublée de demandes multiformes de sécurité. Les modes de vie sont conformistes et hiérarchisés. Le travail reste une valeur pivot. Les NTIC transforment les relations sociales entre les proches"
  • Un second scénario, celui de la "société de l'individu augmenté", célèbre l'arrachement au temps et à l'espace. Le nucléaire voit sa part croître dans le système énergétique, les investissements dans la fusion nucléaire se poursuivent, peaux photovoltaïques, smart grids, biocarburants artificiels et agrocarburants se répandent. Une élite de cyborgs bénéficiant de la convergence de technologies NBIC (nano-bio-info-cognitif) coexiste avec des tissus péri-urbains "paupérisés et bricolés". La dualisation sociale et environnementale bat son plein, "on vit dans des espaces sous bulle, l'extérieur étant dégradé par la crise climatique et écologique et marqué par la fin du tourisme".
  • ...3 more annotations...
  • Les trois autres sociétés du futur (S3-S4-S5) sont en partie porteuses d'espoir et d'utopies réalisées. Ainsi la "société duale de sobriété plurielle" voit les décroissants et créatifs culturels du XXème siècle ouvrir la voie. La sobriété est imposée par la précarité. Les valeurs cardinales sont la tolérance, le pluralisme, la diversité culturelle. C'est l' "âge de faire" et l'époque de l'exode urbain. 60% de la société du "premier monde" continue d'alimenter le système économique historique dans les métropoles, tandis que les 40% restant ont "décroché", créant de nouvelles formes d'organisation sociale. La montée en puissance du système D amplifie les alternatives. Une centrale nucléaire sur deux n'est pas remplacée car la demande énergétique du "second monde" a fortement baissé.
  • Quant à la "société de l'écocitoyenneté", elle voit la crise climatique induire des formes de pénurie en même temps qu'un système productif vertueux.
  • Enfin, la "société âge de la connaissance" se caractérise par le réinvestissement de l'espace public, le retour aux savoirs vivants, des voies nouvelles en agriculture, une descente énergétique, la régression de la consommation, la vigueur de l'autoproduction et une économie plurielle partagée entre travail salarié et bénévolat. Les "grands créatifs" sont les héros de la société.
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    "Comment penser les modes de vie en 2050 en France et leurs impacts sur les émissions de CO2 ? Un exercice collectif de la Mission prospective du ministère de l'Écologie propose des visions contrastées du futur."
Aurialie Jublin

Guillaume Gibault (Le slip français) : «Je contourne le droit pour embaucher»... - 0 views

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    "Cette semaine, le jeune patron de la marque «Le slip français» dévoile son secret : le «démerde management». Très génération Y." Le «démerde management», c'est ce recours aux statuts spéciaux pour embaucher des jeunes gens à qui il promet une aventure, des responsabilités et une vraie expérience dans un délai rapide. Il y apprend d'ailleurs à diriger: imposer des horaires, faire vite et bien, ne pas se perdre dans le perfectionnisme, faire comme il dit «les choses dans le bon ordre». Sans faire de généralité, le fondateur de «Le slip français» et sa petite bande incarnent une partie non négligeable de cette génération Y: celle qui va éviter de finasser pour s'en sortir. Avec ou sans droit du travail.
Aurialie Jublin

Livreurs à vélo : une coop pour en finir avec "l'ubérisation à la Germinal" -... - 2 views

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    "Les livreurs à vélo, qui dénoncent la précarité imposée par la plateforme de la foodtech, travaillent à un projet de coopérative avec la conseillère de Paris Danielle Simonnet. "
Aurialie Jublin

Why On-Demand Shipping Service Shyp Is Turning Its Couriers Into Employees | Fast Compa... - 0 views

  • Shyp involves multiple layers of complexity—once it picks up an item, it takes it to a warehouse, packs it up, then hands it off to a major courier such as UPS for delivery—but it's the couriers who define the face-to-face experience for customers. "Our service has so many touch points—showing up at your home and shipping anything anywhere in the world," says CEO and cofounder Kevin Gibbon. "It could be really expensive, like a painting or something like that. We felt that given how complicated the actual job is, the best course is to transition these folks."
  • Still, by moving away from the contractor model, the company gains the ability to exert more control over the Shyp experience without fear of legal repercussions. It can get more involved in training and coaching couriers, managing the hours they work, and generally treating them like full-blown team members rather than freelancers. It will also begin to pay workers' compensation, unemployment, and Social Security taxes for couriers. They'll continue to use their own vehicles, but Shyp will cover costs such as fuel.
  • Aren't employees more expensive than contractors? Sure, which is one big reason why on-demand startups have shied away from hiring them. But Gibbon says that Shyp's satellite drivers and warehouse workers are already employees, so hiring couriers isn't a dramatic departure. And its profit margins are such that there's room for the extra cost. "We felt that with everything we can bring operationally, it'll be a net positive," he told me. "If someone has a better experience, they're much more likely to tell someone else about it."
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    "But that's about to change. Shyp is shifting from signing up couriers as contractors to hiring them as staffers, with the closer ties and legal obligations that such a relationship carries. The new approach will start in the next city Shyp enters: Chicago, where it plans to be up and running this summer. Couriers in the company's current markets-Los Angeles, Miami, New York City, and San Francisco-will transition from contractor status to employees on January 1, 2016."
Aurialie Jublin

Comment les auto-entrepreneurs sont bien souvent devenus le nouveau visage de... - 0 views

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    L'Acoss a annoncé que le chiffre de un million d'auto-entrepreneurs était presque atteint. Si il correspond bien à une volonté des actifs français de créer une activité indépendante, ce résultat cache également la difficulté pour les salariés à trouver du travail et un besoin de trouver des revenus annexes.
Aurialie Jublin

La France du Bon Coin : le micro-entreprenariat à l'épreuve de l'économie col... - 0 views

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    Un nombre croissant de personnes, tous statuts et niveaux de qualification confondus, optent pour le micro-entrepreneuriat. Trois évolutions expliquent ce phénomène (qui dépasse le cadre hexagonal) : le contexte économique dégradé, dans lequel il est parfois plus simple de créer son emploi que de le trouver, le développement des places de marché digitales facilitant un large accès au marché et la flexibilité introduite par le statut d'auto-entrepreneur.
Aurialie Jublin

Cut-Throat Capitalism: Welcome To the Gig Economy | Alternet - 0 views

  • “For one month, I became the ‘micro-entrepreneur’ touted by companies like TaskRabbit, Postmates, and Airbnb. Instead of the labor revolution I had been promised, all I found was hard work, low pay, and a system that puts workers at a disadvantage.”
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    "Economist Gerald Friedman warns that the much-hyped gig economy is a road to ruin for workers"
Aurialie Jublin

Et si les auto-entrepreneurs devenaient des créateurs d'emplois ? - La Tribune - 0 views

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    Selon une enquête publiée par Opinion Way pour l'Union des auto-entrepreneurs (UAE) et la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, autoriser les auto-entrepreneurs à travailler en réseau permettrait de créer des milliers d'emplois.
Aurialie Jublin

Le Uber de la restauration débarque à Toulouse. L'indépendance, c'est l'escla... - 0 views

  • Non, Take Eat Easy ne recourt pas à des auto-entrepreneurs.ses pour contourner le droit du travail. Quelle mauvaise langue faut-il être... S’il ne salarie pas ses coursierEs, c’est simplement parce que « 70% [d’entre elleux] sont étudiants ou ont déjà un job à côté » ! Moi qui pensais que l’on pouvait avoir un contrat de travail tout en suivant des études... Mais si la start-up ne fait appel qu’à des prestataires, c’est surtout, surtout par amour de la liberté. « Les coursiers travaillent quand ils veulent, ils apprécient cette flexibilité » C’est beau, la flexibilité... Ça sonne quand-même mieux que « précarité », qui peut prétendre le contraire ? « Et en plus, ils sont payés pour faire leur passion !  » (sic).
  • Il n’est pas obligé d’observer un jour de repos par semaine, de s’ennuyer en congés payés, de cotiser à des mutuelles obligatoires… Bref, il est in-dé-pen-dant. Il s’est renseigné, il peut même crever librement ! Le journal La Tribune a posé la question au CEO. « Qu’avez-vous prévu si [l’unE de vos coursierEs] se retourne contre vous en cas d’accident ? – Nous avons étudié cette question avec nos conseillers juridiques. Normalement, les coursiers ne pourraient pas se retourner contre nous, l’assurance est à leur charge et nous vérifions qu’ils en ont une. »
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    Une autre vision des livreurs de plats, notamment sur la question l'auto-entrepreneur, un salarié déguisé : "Rien de plus simple (pour prouver le fameux lien de subordination). La jurisprudence a reconnu quelques éléments permettant de déceler les abus :   - Mise à disposition du matériel (Take Eat Easy fournit à Jordan un smartphone, une tenue estampillée du logo de l'entreprise, un sac de livraison et éventuellement un porte bagage) ;   - Instructions spécifiques pour l'exercice d'une activité (Jordan est obligé de livrer en vélo, alors qu'unE clientE ne peut exiger qu'un résultat, et non une méthode pour y parvenir) ;   - Travail au sein d'un service organisé (Jordan s'intègre à une organisation du travail entièrement pensée hors de lui) ;   - Existence d'un système de sanction (les strikes) ;   - Comptes-rendus périodiques (le tracking GPS) ;   - Le fait de n'avoir qu'un seul client ;   - Le fait pour le prestataire de n'avoir ni carte de visite ni adresse email professionnelle ;   - …"
Aurialie Jublin

Les mirages de l'auto-entrepreneuriat | AlterEco Alterecoplus - 1 views

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    Etrange croisement entre ambition sociale et philosophie libérale, proposant un soutien aux plus modestes sur fond de critique de « l'assistanat », l'auto-entrepreneuriat se révèle être, derrière la valorisation de « l'individu-entrepreneur » et l'encouragement à la petite propriété, un outil d'(auto-)gestion des failles de la condition salariale, en particulier à ses marges. Répondant, selon Sarah Abdelnour, « à la résignation quant aux chances d'accès à l'emploi salarié et au refus du contrôle et du stigmate liés au chômage », il contribue avant tout à brouiller les frontières entre salariat et indépendance, entre chômage et inactivité. Il participe de ce fait au mouvement plus vaste « de privatisation des mécanismes d'assurance à l'œuvre dans la société française contemporaine ».
Aurialie Jublin

Jérôme, 49 ans, ancien livreur de repas à vélo : «Il y a dans l'ubérisation u... - 0 views

  • «Je ne me bats pas contre le statut d’autoentrepreneur, mais c’est un cheval de Troie. Il y a dans l’ubérisation une forme d’occupation idéologique et politique où l’on valorise surtout le pouvoir d’achat», analyse-t-il. Autre motif d’espoir : son collectif, le Clap, a rencontré d’autres associations de livreurs à Bruxelles en octobre. Avec pour but de porter collectivement leurs revendications sociales.
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    "Pourtant, lorsqu'il s'inscrit en tant que livreur sur la plateforme Tok Tok Tok en 2014 (fermée depuis), Jérôme n'est pas un militant. Après une longue période de chômage, cet ex-animateur périscolaire voit dans la livraison de repas à domicile un bon moyen de se remettre en activité. «Quand j'ai entendu parler de ça, je me suis dit que c'était comme être serveur dans tout Paris et à vélo. Je trouvais ça génial !» se souvient-il. Comme d'autres, il crée un statut d'autoentrepreneur et signe un contrat d'intermédiation avec la société. «Très vite, je m'aperçois que ce n'est pas aussi fun que ça. Quand je signe mon contrat, je suis payé à la course. Au bout d'un mois, je perds 10 kilos et je suis fatigué», décrit-il. Lorsqu'il se blesse dans un accident en pleine livraison, son congé n'est pas pris en charge. Un proche lui conseille de parler de sa situation avec un juriste. Comme les autres livreurs, il porte une tenue de l'entreprise, a un téléphone et une carte bancaire de la boîte. «Je lui ai envoyé 30 pages, il a halluciné, il m'a dit "formellement, t'es salarié"», se souvient Jérôme. Il découvre aussi qu'une clause dans son contrat l'empêche de travailler pour une autre entreprise de livraison pendant deux ans. «Là, le juriste m'explique ce qu'est la subordination et je tombe des nues.»"
Aurialie Jublin

Exploite-toi toi-même - La Vie des idées - 0 views

  • l’ambivalence du dispositif, pris entre entrepreneuriat et workfare, entre « patronat et économie de survie », est bien mise en évidence. « Politique d’insertion » pour la gauche, politique de soutien à l’indépendance pour la droite, la construction du régime de l’auto-entrepreneur s’opère grâce à ces alliances improbables dont le néolibéralisme a le secret, de la droite libérale aux associations d’insertion par l’activité économique.
  • Pour l’essentiel issus du salariat, ces « néo-indépendants » se démarquent largement de la population des indépendants par leur absence de capital initial et de transmission familiale. Mais là aussi l’ambivalence est de mise. L’auteure observe en effet dès le départ une pluralité des usages de ce régime, caractérisée par une « bipolarisation entre une minorité d’usages de type bonus, et une majorité de situations précaires, voire de mobilité sociale descendante »
  • En testant l’hypothèse d’une « libéralisation de la société par le bas » et en observant au plus près le quotidien des auto-entrepreneurs et de leurs pratiques, elle s’intéresse in fine à la manière dont ce régime participe plus largement d’un nouveau mode de gouvernement des conduites, un mode néolibéral au sens de Foucault. Sarah Abdelnour reprend à son compte ce passage des cours au Collège de France où ce dernier suggère que c’est « la vie même de l’individu – avec par exemple son rapport à sa propriété privée, son rapport à sa famille, à son ménage, son rapport à ses assurances, son rapport à sa retraite » qui ferait de lui « comme une sorte d’entreprise permanente et d’entreprise multiple ». Foucault se joint donc à Bashung pour éclairer le titre du livre…
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  • Cette offensive contre le salariat, les concepteurs même du régime de l’auto-entrepreneur ne s’en sont d’ailleurs jamais cachés, comme le souligne à plusieurs reprises Sarah Abdelnour. « Cela abolit d’une certaine manière la lutte des classes », écrivaient ainsi Hervé Novelli et Arnaud Floch en 2009 : « Il n’y a plus d’“exploiteurs” et d’“exploités”. Seulement des entrepreneurs : Marx doit s’en retourner dans sa tombe. » 
  • L’analyse de l’acceptabilité, voire de la désirabilité d’une condition, au bout du compte, plutôt précaire, conduit la sociologue à des réflexions intéressantes sur la « double vérité du travail » et sur l’auto-exploitation qui mobilisent Bourdieu, Gramsci et Burawoy, et plus largement sur le statut de la parole des enquêtés dans l’analyse sociologique.
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    "Au prisme de l'auto-entreprise, la sociologue Sarah Abdelnour révèle les dynamiques de fragilisation du salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu'aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons."
Aurialie Jublin

Mathieu, 32 ans, devenu autoentrepreneur pour être professeur précaire à l'un... - 0 views

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    EXTRAIT : "Pour les chargés de cours, chaque heure de travaux dirigés est payée pas loin de 41 euros brut, 33 euros net, pour un maximum fixé à cent quatre-vingt-sept heures par an et par université. C'est certes « relativement confortable », comme le souligne lui-même le jeune enseignant, mais il faut ajouter « la préparation des cours, les corrections de copies, les surveillances de partiels, les oraux à faire passer ». Autant d'heures qui, elles, ne sont pas rémunérées. Il a fait le calcul : « En mettant à plat toutes ces tâches, je dois toucher entre 8 et 9 euros de l'heure, en net. » Une année, le jeune homme a accumulé quelque trois cent cinquante heures en travaillant dans deux établissements, à Toulouse et à Albi (Tarn). « J'étais alors monté à 12 000 euros, 1 000 euros net par mois », le tout « en faisant le travail de deux titulaires. En gros, on coûte quatre fois moins cher qu'un titulaire ». Les paiements, eux, ne se font que deux fois par an, en mars et en juillet. De ce fait, précise-t-il non sans un sourire, « c'est ma femme qui subvient aux besoins »."
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