Outre-Manche, où les “auto-emplois” représentent près de 15% du paysage de l’emploi, le débat actuel vise surtout à déterminer si ceux-ci sont voulus ou subis, du fait du manque d’alternatives concrètes. Et selon un récent sondage, 72% des personnes qui sont devenues auto-employées au cours de ces cinq dernières années sont satisfaites de leur situation, et la préfèrent à celle d’employé. Conséquence ? Depuis 2010, le nombre de personnes se déclarant indépendantes (freelances, sous-traitants, etc.) a ainsi augmenté de 10%, alors que les celles plus tournées vers l’entrepreneuriat a légèrement baissé. Plus qu’un esprit start-up se généralisant, la tendance révélerait plutôt des relations de travail plus atomisées.