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Rss Feed Group items tagged

Aurialie Jublin

Des individus entrepreneurs pour l'entreprise numérique | Fondation Cigref - 0 views

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    Le besoin de compétences pour l'entreprise « se portera davantage vers des savoirs pointus ou de l'expertise, nécessaires pour gérer des projets stratégiques… Les différents acteurs fournissant des produits et services informatiques, l'esprit d'initiative et les capacités entrepreneuriales / intrapreneuriales sont d'ores et déjà un prérequis. Des entreprises comme Google ont bien compris le lien entre ces aptitudes et la capacité d'innovation de l'organisation, à tel point que leur gestion des ressources humaines prévoit des programmes pour développer ce type de profil et les conserver ».
Aurialie Jublin

Mini tablettes : sont-elles faites pour travailler ? - JDN Web & Tech - 0 views

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    iPad Mini, Google Nexus 7, Galaxy Note 2... Les tablettes de poche sont de sortie et explosent des records de ventes. Bien pratiques pour la consultation de contenus, elles révèlent toutefois leurs limites dans l'édition de documents.
Aurialie Jublin

Faut-il taxer l'exploitation des données personnelles ? - 0 views

  • la collecte de ces données relève d'une forme de "travail gratuit" des utilisateurs d'un service en ligne. De plus, le numérique a cette capacité de tout transformer, à commencer par la notion même d'entreprise, dont la valeur n'est plus uniquement produite par ses salariés et ses fournisseurs, mais aussi par ses utilisateurs. Pire, il se joue complètement des frontières et pénaliserait même les Etats.
  • Et ces fameuses données personnelles, plutôt que d'en taxer l'exploitation, ne pourrait-on pas en négocier un partage d'usage pour que l'Etat à son tour les utilisent pour développer des services à valeur ajoutée ? Le rapport aborde la question en évoquant l'initiative MesInfos (exploitation de infos gratuites si les données son restituées) à laquelle réfléchit la Fing et en cours d'implantation aux Royaume Uni. 
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    Imposer les bénéfices issus du "travail gratuit" des internautes, c'est la principale proposition du rapport Collin & Colin sur la fiscalité numérique : Objectif : capter un peu de la valeur réalisée par les Google, Facebook, Apple et autre Amazon, qui ne paient quasiment aucun impôt en France, ni ailleurs d'ailleurs, grâce à leur judicieux mécanisme d'optimisation fiscale via les paradis fiscaux.
Aurialie Jublin

affordance.info: Inverser la courbe du #DigitalLabor : pourquoi #Microsoft ra... - 0 views

  • Et d'autant que les données LinkedIn serviront, notamment, à améliorer les technos et applications "d'intelligence artificielle" (Deep Learning) de Microsoft. On peut donc aisément imaginer dans un futur proche des scénarios assez triviaux où le dialogue avec cette "IA" s'enrichira d'un nouvel horizon dialogique qui lui permettra de vous signaler différents événements professionnels et de vous faire toute une série de propositions de mutation, de nouveaux contacts, etc., mais également des scénarios plus "élaborés" dans lesquels ce même assistant intelligent piloté par une IA gèrera en temps-réel la totalité de votre "carrière"
  • Cerise sur la gâteau, en complément des avantages que confère de facto cette acquisition à Microsoft, elle est également le cheval de Troie idéal lui permettant d'établir un pont avec les politiques publiques (ou privées) de formation : la plupart des néo-inscrits sur LinkedIn le sont dès leurs études universitaires. Je vous laisse alors imaginer ce monde dans lequel, en plus des accords passés avec Cisco (et avec Microsoft) par le ministère de l'éducation nationale, le même Microsoft (et ses partenaires privés) auront alors la capacité de réguler les choix d'étude et de formation professionnelle de la plupart des futurs travailleurs.
  • La "valeur" de la base LinkedIn est liée à trois facteurs essentiels. D'abord sa volumétrie : il s'agit du site rassemblant le plus d'informations sur le plus grand nombre de travailleurs sur la planète (400 millions d'utilisateurs). Ensuite son positionnement : c'est le site leader sur le secteur de l'employabilité et de la mobilité professionnelle. Enfin sa dimension "relationnelle", au sens premier et informatique de ce que l'on appelle une "base de donnée relationnelle", c'est à dire la capacité d'offrir différents niveaux de navigation, de croisement et d'analyse parmi l'ensemble des données structurées présentes dans la base.
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    "A l'évidence, les algorithmes sont amenés à jouer très rapidement un rôle absolument crucial sur le marché du travail. A l'évidence il existe un certain nombre de problèmes (de formation, d'affectation, de suivi de carrière, de disponibilité) qu'un algorithme dans toute sa candeur statistique et sa robustesse mathématique est capable de traiter plus rapidement et plus efficacement que des opérateurs humains. Donc oui demain des algorithmes joueront le rôle de conseillers pôle-emploi. D'autant que ce rachat de LinkedIn par Microsoft va nécessairement et presque mécaniquement entraîner une réaction des autres GAFAM, notamment de Google."
Aurialie Jublin

Silicon Valley Worries About Addiction to Devices - NYTimes.com - 0 views

  • Google has started a “mindfulness” movement at the company to teach employees self-awareness and to improve their ability to focus. Richard Fernandez, an executive coach at Google and one of the leaders of the mindfulness movement, said the risks of being overly engaged with devices were immense. “It’s nothing less than everything,” he said, adding that if people can find time to occasionally disconnect, “we can have more intimate and authentic relationships with ourselves and those we love in our communities.”
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    Témoignages de directeurs de la Silicon Valley sur la nécessité de déconnecter parfois
Aurialie Jublin

Trop de messages non lus? Il est temps de vous déclarer en faillite de l'emai... - 1 views

  • «“C’est le B.A-BA de l’économie comportementale” explique Clive Thompson [journaliste américain]. “Si vous rendez quelque chose facile à faire, les gens le feront davantage”.»
  • Rien d’étonnant donc à ce que la récente possibilité offerte aux membres de Google+ de contacter directement les utilisateurs de Gmail sans connaître leur adresse (on vous explique comment la désactiver ici) «ait envoyé des frissons dans l’échine de beaucoup de monde». Face à un tel raz-de-marée potentiel, «il y a toujours l’option extrême»: tout supprimer et déclarer faillite.
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    "«Quand les messages s'accumulent, sélectionnez tout, appuyez sur "Supprimer", et déclarez la faillite de l'email». C'est ce que recommande Nick Bilton, journaliste au New York Times, et c'est exactement ce qu'il a fait le 1er janvier dernier, en supprimant ses 46.315 messages non lus «sans en lire un seul». Et tant pis pour ceux qui les ont envoyés, après tout c'est un peu de leur faute, comme il l'explique dans un article du 19 janvier 2014."
Aurialie Jublin

Gandi laisse une semaine à ses salariés pour innover en toute liberté - 0 views

  • La Free Week est également l'occasion pour les salariés de mélanger les équipes et de faire appel à des compétences inhabituelles. «Cela permet de casser les carcans, insiste Aurélien. Nous comprenons mieux le travail de l'autre, nous partageons nos connaissances. L'essentiel reste de se faire plaisir.»
  • Pour déceler cette «valeur ajoutée» propre à chaque candidat et les aider à se familiariser avec la culture d'entreprise de Gandi, un test de compatibilité avec les équipes est disponible sur le site de l'entreprise. Le candidat doit ainsi préciser s'il préfère le ping-pong ou le babyfoot, le roller ou la trottinette… Au bout d'une dizaine de questions, un message affiche le pourcentage de «Gandiens» qui ont choisi les mêmes réponses que le candidat. Une étape de recrutement peu conventionnelle mais qui colle à l'esprit participatif de l'entreprise. «Il n'y a pas de case, pas de titre, très peu de hiérarchie, acquiesce Nicolas Lhuillery. Tous nos employés deviennent actionnaires au bout de six mois.»
  • La mobilité interne permet également à certaines recrues de changer rapidement de poste et de se découvrir des compétences dans des domaines insoupçonnés. «Un développeur peut se retrouver chef de projet s'il est plus à l'aise», glisse Nicolas Lhuillery dans un sourire. Parce qu'à Gandi, le bien-être d'un salarié témoigne de la santé de l'entreprise.
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  • Mise en place il y a trois ans, la Free Week est rapidement devenue un événement très attendu. Pendant que la direction prend des vacances, la centaine de salariés que compte la PME travaille parfois nuit et jour sur les projets de son choix.
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    "Inspirée du management de Google, la «Free Week» de la société française permet aux salariés d'exprimer leur créativité. L'entreprise fait du bien-être de ses employés un élément central de sa réussite."
Aurialie Jublin

Quand les algorithmes remplaceront les cadres... - L'Express avec L'Expansion - 2 views

  • Exemple, ces armées de juristes employés outre-Atlantique par les cabinets d'avocats pour la recherche documentaire, indispensable là-bas aux procédures judiciaires. "Bientôt, une seule personne fera le travail de 500", affirmait sans sourciller au New York Times un spécialiste du secteur. En France, c'est l'automatisation de la gestion des contrats et des brevets dans des bases de données qui offre des gains d'efficacité et de productivité aux directions juridiques des grands groupes.  
  • Même chose pour les services de lutte contre la fraude, au fisc, aux allocations familiales ou dans les assurances : "Avec le data mining (exploration de données, NDLR), le taux de fraudes détecté par enquêteur est multiplié par dix", assure Mouloud Dey, directeur solutions et marchés émergents à SAS France, un des leaders de la gestion de données.  Plus étonnant, le big data renforce même l'efficacité de la police, grâce à des technologies de "police prédictive" : "En analysant une masse d'événements passés, on peut repérer les zones et les heures à risques et organiser les patrouilles en fonction", ajoute Mouloud Dey. Aux Etats-Unis, ces techniques ont amélioré les performances des services de police malgré les réductions d'effectifs.  
  • Des gains de productivité, on en retrouve aussi à une échelle inédite dans la programmation informatique (les algorithmes détectent et réparent mieux les bugs), la pharmacie (les ordinateurs modélisent et testent plus vite les molécules) ou la traduction. Cette révolution est due à Google. Depuis 2007, la firme de Mountain View a emmagasiné des millions de textes déjà traduits, qui permettent aujourd'hui à "Google Translate" d'en traduire d'autres automatiquement.
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  • Même les médecins ne sont plus à l'abri du big data ! IBM a ouvert le bal en 2012 : son superordinateur Watson a été installé au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York, où les cancérologues lui apprennent à soigner les tumeurs du poumon. Il a ingéré des millions d'articles scientifiques et de cas de patients. En comparant les symptômes des nouveaux malades à ces informations, il peut proposer aux médecins des pistes de traitement.
  • "Je n'ai encore jamais vu un ordinateur innovant, créatif, bon négociateur ou bon leader, ou encore capable de rassurer une personne en détresse", répond Andrew McAfee. Et pourtant... La créativité n'échappe pas à la curiosité des spécialistes de l'intelligence artificielle : "Nous travaillons avec des designers et des compositeurs, pour voir comment mettre leurs méthodes de travail en équation et les améliorer", explique Marcin Detyniecki, chercheur CNRS à Paris VI.
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    "DRH, médecins, avocats, assureurs, enseignants, analystes financiers... Même les cols blancs sont menacés. La révolution du "big data" s'étend déjà à tous les métiers et à tous les secteurs. "
hubert guillaud

Les start-up lyonnaises qui vont changer le monde - Tribune de Lyon - 0 views

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    Caviskills, qui cherche à améliorer les chimiothérapies ; Bidulandco, qui propose une clef USB pour iPhone et iPad ; Digischool, le spécialiste de la révision scolaire ; StudioFly, qui propose de la prise d'image avec drones ; ReputationVIP qui propose de faire remonter les bons résultats de Google pour ses clients ; Simplifia, pour faciliter les démarches administratives lors d'un décès.
Aurialie Jublin

Nous sommes entrés dans l'économie des compétences ! | Jerome Introvigne | Li... - 0 views

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    "Apple fait travailler des milliers et des milliers d'individus et d'entreprises, chaque jour, gratuitement, pour alimenter ses stores ; Facebook et Google se nourrissent du contenu créé par la foule, Amazon de milliers de vendeurs indépendants, et Tesla ouvre ses brevets dans l'espoir que d'autres s'en emparent pour les améliorer ! Ces entreprises seraient entrées dans l'économie du savoir ! Elles attirent les meilleurs talents et proposent des produits d'une qualité exceptionnelle à leur écosystème, souvent gratuitement ! On parle de Talent Management… Mais dans les faits, elles font du  skills-management ! Elles gèrent un écosystème de compétences dont elles repoussent sans cesse les limites !"
Aurialie Jublin

Avec Verse, IBM veut (aussi) réinventer l'e-mail via @01Business_fr - 0 views

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    Après Google et Microsoft, c'est au tour de Big Blue de vouloir changer notre façon de consulter notre messagerie. En intégrant une couche de médias sociaux et une autre d'analyse comportementale.
Chamila Puylaurent

Etude : 42 % des professionnels français pensent que le travail flexible prov... - 0 views

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    "S'inspirant des récentes initiatives mises en place par des entreprises comme Google et Dell3, Regus s'est penché sur les facteurs considérés comme essentiels par les cadres et dirigeants pour encourager l'innovation dans l'environnement de travail. "
Aurialie Jublin

The Laborers Who Keep Dick Pics and Beheadings Out of Your Facebook Feed | WIRED - 0 views

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    "So companies like Facebook and Twitter rely on an army of workers employed to soak up the worst of humanity in order to protect the rest of us. And there are legions of them-a vast, invisible pool of human labor. Hemanshu Nigam, the former chief security officer of MySpace who now runs online safety consultancy SSP Blue, estimates that the number of content moderators scrubbing the world's social media sites, mobile apps, and cloud storage services runs to "well over 100,000"-that is, about twice the total head count of Google and nearly 14 times that of Facebook."
Aurialie Jublin

Quand les grands groupes s'emparent des processus conçus pour les startups - ... - 0 views

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    "LEGO, SPOTIFY, AXA… qu'ont-ils en commun ? Un chiffre d'affaires de plusieurs milliards de dollars ? Une place parmi les plus innovantes entreprises au monde ? Oui… mais surtout toutes les trois partagent un processus d'innovation emprunté des startups. Et nul besoin d'aller dans la Silicon Valley pour l'essayer dans vos projets. Conçu à l'origine et popularisé par l'équipe de Google Ventures, le Design Sprint a commencé comme un programme de travail focalisé et intensif de cinq jours. Il avait pour objectif d'aider les startups accompagnées par le géant de la technologie à résoudre rapidement les gros problèmes. L'idée était de passer rapidement de la découverte du problème à l'hypothèse, au prototypage et aux tests en seulement cinq jours. Mais comme nous verrons par la suite, cette méthode ne se limite pas seulement aux startups."
Aurialie Jublin

Digital platform labor : transformations du travail et nouvelles inégalités p... - 0 views

  • Ainsi, la SNCF ambitionne à monétiser les données de ses utilisateurs pour optimiser son réseau et pour faire évoluer son modèle d’affaires. Cet effort se manifeste par exemple par la création de TGVpop[5], un mix d’Uber, de Facebook et de la SNCF : certains trains ne circulent que s’ils affichent suffisamment de « likes ». Comme Laurent Gille l’évoque dans l’ouvrage Aux sources de la valeur –Des biens et des liens[6], ce sont ainsi les relations qui deviennent sources de valeur, et non plus des biens.
  • Dans ce contexte, les plateformes opèrent encore un autre changement, plus important pour notre propos : celui du ratio entre emploi formel – rémunéré par un salaire établi par contrat de travail – et travail implicite. Ce dernier apparaît lorsque les utilisateurs transmettent leurs données personnelles ou laissent connaître des comportements monétisables. La plateformisation transforme les entreprises en mécanismes de coordination d’acteurs sociaux qui opèrent une marginalisation – ou crowding out, c’est-à-dire éviction – de la force de travail. Un nombre de plus en plus réduit de personnes travaillent au sein de entreprises-plateformes (salariés formels) tandis que l’essentiel de l’activité est réalisé à ses alentours via des mécanismes d’externalisation (sous-traitance, offshoring, essaimage, etc.), où travaillent les communautés d’usagers.
  • Le service TxtEagle permet ainsi à des personnes vivant dans des zones rurales d’Afrique de réaliser des micro-tâches pour des micro-paies.
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  • Aujourd’hui, les plus grands réalisateurs de micro-taches se trouvent aux Philippines, au Pakistan, en Inde, au Népal, à Hong-Kong, en Ukraine et en Russie, et les plus grands acheteurs de leurs clics se situent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Les inégalités classiques Nord/Sud se reproduisent à une échelle considérable. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un travail résiduel mais d’un véritable marché du travail : UpWork compte 10 millions d’utilisateurs, Freelancers.com, 18 millions, etc.
  • Or, ce digital labor reste invisible et échappe aux statistiques et à l’encadrement classique du travail salarié. Cela pose des problèmes, d’une part, de protection des travailleurs et, d’autre part, de dissimulation du micro-travail dans n’importe quel usage numérique. Crowdsource, lancé récemment par Google, permet d’aider l’entreprise à améliorer ses services en traduisant des textes, en tagguant des images, en retranscrivant des phrases. C’est une version mobile d’Amazon Mechanical Turk. Mais depuis longtemps, chaque fois que Google Translate est utilisé l’amélioration du moteur de traduction est proposée à l’utilisateur. Il en va de même des re-captcha
  • Ainsi la plateforme américaine TSU[14] a développé un modèle d’affaires de rémunération de l’utilisateur : ce dernier crée un profil que TSU monétise en vendant les données à des régies publicitaires. L’entreprise captait donc 10 % sur chaque dollar perçu, l’usager 45 %, la personne qui a invité cet usager à créer un profil reçoit 30 %, et ainsi de suite. L’arrivée de chaque nouvel utilisateur donnerait lieu à une rémunération en cascade pour tous les membres du réseau. Même si personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec ces idées de rémunération « à la tâche » ou « à la donnée », ces nouveaux modèles peuvent être perçu comme une manière d’organiser une redistribution de la valeur et de reconnaître le fait que chaque clic constitue un travail dont bénéficient ces plateformes.
Aurialie Jublin

Les données sont-elles du capital ou du travail ? - 0 views

  • Naturellement, la majorité du peuple de la Silicon Valley ne voit rien de mal à ce contrat numérique implicite. Hal Varian, chef économiste chez Google, affirme que les consommateurs reçoivent en retour des services très populaires et très pratiques, et ce gratuitement. Les annonceurs bénéficient d’un moyen bon marché et efficace pour mieux cibler leur audience. Si les utilisateurs n’aiment pas l’offre de Google, ils peuvent facilement le quitter pour d’autres services. Les concurrents peuvent générer ou acheter leurs propres données, libres de droits. La concurrence est à portée de clic.
  • Mais une équipe de chercheurs universitaires et technologues, sous la direction de M. Lanier, a récemment publié une étude qui remet en cause ce point de vue. Ils affirment que les données devraient être vues comme le produit du travail, et non le sous-produit des loisirs.
  • L'économie des données s’est développée par accident, plus que volontairement. Elle est inefficace, injuste et contre-productive, et devrait être totalement repensée, soutiennent-ils. Ils font la différence entre d’un côté, le modèle existant de Data as Capital, ou “données comme capital” (DaC en anglais), qui traite les données comme les produits de combustion de notre mode de consommation, la matière première d’un capitalisme de surveillance ; et de l’autre, un modèle théorique de Data as Labour, (DaL) ou “données comme travail”, qui traite les données comme une propriété générée par les utilisateurs et qui devrait profiter en priorité à ces derniers. Ils lancent un appel aux économistes du travail et aux entrepreneurs pour créer un véritable marché des données des utilisateurs. Un tel marché rémunérerait les données, créant ainsi de nouveaux emplois, tout en nourrissant une culture de “dignité numérique” et en donnant un coup de pouce à la productivité de l’économie. Cette idée est développée dans ‘Radical Markets’ (Les marchés radicaux), un livre d’Eric Posner et Glen Weyl, à paraître prochainement, et qui présente à la fois une critique féroce du “techno-féodalisme” et un appel idéaliste au partage plus équitable des fruits de notre intelligence collective. Pour M. Weyl, “le modèle actuel de propriété des données n’est pas économiquement viable”.
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  • Pour aiguiller l'économie des données dans la bonne direction, ils proposent de renforcer trois contre-pouvoirs. Premièrement, plus de concurrence et d’innovation sont essentielles pour stimuler le marché des données. Les grands acteurs technologiques ne devraient pas pouvoir mettre des bâtons dans les roues des nouveaux arrivants. Et de fait, peut-être faudra-t-il qu’un des grands groupes technologiques sorte des rangs pour promouvoir une nouvelle économie des données, étant donné l’ampleur vertigineuse et décourageante des économies d’échelle à réaliser.
  • Deuxièmement, les gouvernements devraient mettre à jour et appliquer une politique de la concurrence, en encourageant la portabilité des données et la croissance de l’économie du DaL. Un régime de régulation plus strict, comme le Règlement général de la protection des données (RGPD) de l’Union européenne, qui entrera en vigueur en mai, serait d’une grande aide. Enfin, nous consommateurs devrons devenir plus matures quant à notre rôle de travailleurs numériques et – en terminologie marxiste – développer une conscience de classe. Des syndicats des données numériques devront naître afin de se battre pour nos droits collectifs. Historiquement, l’approche du travail pour faire plier le capital a été la grève. On saura que le mouvement DaL est pris au sérieux lorsque nous commencerons à planter des piquets de grève numériques sur les réseaux sociaux avec le slogan : “pas de posts sans salaire !”
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    "Si Platon était encore de ce monde, il verrait la majorité de nos activités professionnelles comme des loisirs, et une grande partie des loisirs dont nous profitons comme du travail. Ces patrons aux salaires extravagants que l'on croise à Davos et qui voyagent dans le monde entier en jet privé pour débattre des grands sujets du moment ne feraient en fait à ses yeux que se livrer à un tourbillon sans fin de conférences. Mais Platon regarderait probablement de travers ceux qui prennent plaisir à pêcher, à jardiner ou à cuisiner - des activités laborieuses. C'est la thèse développée récemment lors d'une conférence du Financial Times par le philosophe tchèque Tomas Sedlacek. Son argument était surtout (je crois) une provocation intellectuelle, destinée à révéler comment nos définitions du travail et des loisirs dépendent du contexte culturel bien plus que de lois sociales immuables. "
Aurialie Jublin

Exploring portable ratings for gig workers - Doteveryone - Medium - 0 views

  • Unlike the traditional economy, the gig economy doesn’t rely on CVs or letters of recommendation. You build your reputation on one platform at a time — and your reputation is often the route to higher earnings (A service user is more likely to choose someone with 100 five-star ratings than just one or two). Platforms don’t want people to leave, so they don’t let workers have ownership over their own ratings. Leaving a service means starting over.
  • More recently, we’ve been exploring the “how” of ratings portability: what technology, data, user experience and investment might be needed to make this real.Our design team, along with our policy intern and developer James Darling, have been conducting user research and prototyping possible technical solutions for ratings portability. Here’s where we’ve got to so far.
  • “Cab” drivers didn’t have visible habits around their ratings, weren’t checking them frequently and when we spoke about them, they told us that this wasn’t something they’d considered before or something they were particularly concerned about. They were confident in their skills and ability to find work outside of their platforms, and viewed ratings more as performance indicators for their platform owners — the main fear being a drop below 3.5 stars, where they might be dropped from the platform completely.
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  • This “performance indicator over ratings” feeling was even stronger with food delivery workers. They expressed even less concern about the issue, focussing more on their delivery metrics such as attendance and cancellations. The rider app screens we were shown support this.
  • This makes sense for both food delivery and transit: the customer has little to no ability to use workers’ reputation data to inform their purchase decision. (When we press a button to order a cab or for food to be delivered, speed is the primary factor and platforms emphasise that in their design.)
  • It was a radically different story for tradespeople. Their reputation data feels important to them, and they prefer to keep control over it. They preferred word of mouth reputation and recommendations, as there was no middleman who could take that away from them. Online platforms were seen as something to graduate away from once you had a sufficient “real world” presence.
  • Alongside our user research, James Darling looked at the technical possibilities, drawing on the Resolution Trust’s initial work and the research that our policy intern did. They came up with five possible solutions and gave them names and some logos. They are in increasing order of complexity.
  • Personal referenceThis is the status quo: when approaching a new employer, workers create their own CVs, loosely standardised by convention.
  • Publicly hosted reputationsWhat feels like a technical quick win is to ensure that a platform hosts a publicly accessible web archive of all worker reputation data, including for profiles which have been disabled. This would allow workers to provide a URL to anyone they wish to provide their reputation data. How would this be encouraged/enforced?
  • Profile verificationHow does a worker prove that they are the owner of a publicly hosted reputation profile? There are a few technical solutions that could be explored here, like a public/private key verification or explorations around OAuth. Is it possible to create something that is secure, but also usable?
  • Decentralised open data standardA data standard for reputation data could be created, allowing automated transfer and use of reputation data by competing platforms or external services. Creating the standard would be the trickiest part here: is it possible to translate between both technical differences of different platforms (eg 5 stars versus 80%), but also the values inherent in them.
  • Centralised data holderPerhaps one way to help standardise and enforce this easy transfer of reputation data is to create some sort of legal entity responsible for holding and transferring this reputation data. A lot of discussion would have to be had about the legal framework for this: is it a government department, a charity, a de facto monopoly?
  • We also thought about ways to verify identity (by including an RSA public key), what a best practice data standard might look like (here’s an example in JSON), and what the import process might look like (via a mock competitor site). The code for all this is on Github, and everything above is available in a slide deck here.
  • I worry that the concept of “owning” people’s ratings reflects some deeper, more systemic issues around who “owns” things more generally in society. In the coming months, we’d like to keep working with like minded organisations to explore that idea more, as well as how the cumulative effects of those systems affect us all.
Aurialie Jublin

À la rencontre des « raters », petites mains des « big data » - 0 views

  • Il y a aussi le « Google Now », ça c’est ce qu’ils appellent les « device actions ». Attention, là on rentre dans le genre de truc qui fait flipper les gens quand je leur dis. C’est quand tu notes la pertinence d’une action que le téléphone a faite quand une personne lui a demandé, à son téléphone, de faire quelque chose. Typiquement : « Envoie un message à Sarah, dis-lui que j’arrive dans 15 minutes. »
  • Quand ils ont fait leur moteur de recherche, ils se sont pas dit : « On va faire un annuaire de sites rempli à la main. » Avant ça existait, les annuaires de sites avec des gens qui remplissaient les rubriques, qui notaient les pages, etc. C’était avant le PageRank, qui fait ça automatiquement. Avec l’algorithme, c’est du passage à la chaîne. Moi, je suis le dernier ouvrier de la chaîne, qui est encore là parce qu’il y a encore un dernier truc qu’on ne sait pas faire faire à une machine.
  • Cette matière première issue de l’activité humaine est souvent considérée comme du « travail », au sens où elle participe de la création de valeur pour les entreprises du numérique, n’est pas le propos qui nous intéresse ici. Il est plutôt de souligner que même les univers les plus algorithmés sont consommateurs de main d’œuvre. Irréductible travail humain ?
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    "Mon taf, il existe parce que, aujourd'hui, on n'est pas capables de faire des machines aptes à comprendre le contexte des choses, d'aller plus loin que les instructions qui leur ont été données, et donc on est obligés de faire appel à de l'intelligence humaine pour faire le boulot que je fais. Si tu me demandes ce que c'est mon boulot et ce que j'en pense, je dirais que c'est une des étapes nécessaires dans le chemin vers l'intelligence artificielle."
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