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Aurialie Jublin

Understanding Fair Labor Practices in a Networked Age - 0 views

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    Internet-enabled technologies allow people to connect in unprecedented ways. Although everyday social practices are widespread and well known, these same tools are reconfiguring key aspects of work. Crowdsourcing and distributed labor technologies increasingly allow companies to outsource everything from mundane tasks (e.g., Amazon Mechanical Turk) to professional services (e.g., oDesk). Sharing economy - or peer economy - tools (e.g., Airbnb) allow people to barter goods or services or get paid for these exchanges outside of the dominant business framework. These services have enabled new forms of contract or freelance labor and reduced risk for companies; however, there is often an increase in risk for the associated laborers. At the same time, divisions between what constitutes work, hobby, and volunteerism get blurred, especially as many organizations rely on volunteer labor under the assumption that it's mutually beneficial (e.g., blogs and journalistic enterprises that republish work or see the offer of a platform as valuable in and of itself). While all of these labor issues have unmediated precedents (e.g., free internships), technology magnifies the scale of these practices, minimizes the transactional friction, and increases the visibility of unpaid and freelance work. Collectively, this raises critical questions about what fair labor looks like in a networked world, where boundaries dissolve and existing mechanisms of labor protection do not address the varied work scenarios now available.
Aurialie Jublin

11 Things To Know About Abstract Labor - 0 views

  • Living labor can be understood as identity-making effort (in the absence of traditional prescriptions); it is the productivity of open-ended potentiality. You can be whatever you want (and you will have to work to become it!) Abstract labor is the quantification of that effort, conforming it to pre-existing measuring tools that allow for its commodification. It’s a matter of having oneself fitted to the yardstick. All the work of being someone can be converted to dollars.
  • A fundamental problem for capitalism: how to maintain a supply of workers who are (a) flexible, creative, and motivated to be social (work cooperatively with others to produce value) at the same time they are (b) manageable, controllable, and predictable. It must be able to extract “living labor” — the work of belonging socially — as “abstract labor” amenable to rationalization, measurement, and control and freely deployable on whatever opportunity will yield the most profit.
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    "To recap: Social media are ways to contain and recapture the productive and potentially disruptive energy of the cooperation engendered by the capitalist production process, which depends on bringing workers together, dividing labor among them, and generating/capturing the surplus that emerges from their effort to work together. Cooperative efforts - sociality - are captured by social media and made into data: that is, they are made fungible, abstract, countable. This data then sets cooperative workers back into competition with one another, now competing over and in terms of measurable influence, attention, contribution, network links and so on. The struggle comes to seem like the very struggle for personal identity, but it's just the opposite; it's the struggle to render what is personal about oneself into something that is generally exploitable to whatever company wants it."
Aurialie Jublin

[Slides] Qu'est-ce que le Digital Labor ? (séminaire 26 mars 2013) d'Antonio ... - 2 views

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    La parution récente de l'ouvrage 'Digital Labor. The Internet as playground and factory', dirigé par Trebor Scholz couronne plusieurs années de recherches et fait connaître au public international un domaine émergent de réflexion autour de l'économie de la contribution d'Internet. Face aux exaltations du « don et contre-don hi-tech » et du rôle des amateurs (qui avaient marqué les études des usages TIC respectivement de la première et de la deuxième partie des années 2000), les théoriciens du digital labor pointent l'apparition d'activités sur les réseaux socio-numériques lesquelles, en tant que productrices de valeur, peuvent s'assimiler à du travail. C'est un travail banal, non spécialisé et à faible valeur marginale, comme effectuer des recherches sur Google, poster un lien sur Twitter, évaluer un produit. Mais c'est bien l'activité qui permet la création d'énormes bases de données exploitables par les géants du Web comme Facebook, ou fait vivre des plateformes d'externalisation massive du travail (crowdsourcing) comme Amazon MTurk. A partir de ce constat, bien des questions se posent : comment ce « travail numérique » réinterroge la notion même du travail et de la (co)production de la valeur ? peut-on parler d'exploitation ? nos vieux cadres d'analyse, nous permettent-ils de penser ce qui se joue là, voire de définir les contours d'un « capitalisme cognitif » ?
Aurialie Jublin

Derrière les promesses de l'intelligence artificielle, le cauchemar du "digit... - 0 views

  • « Ce ne sont pas les machines qui font le travail des hommes, mais les hommes qui sont poussés à réaliser un digital labor pour les machines en les accompagnant, en les invitant, en les entraînant », résume le chercheur. Les intelligences artificielles doivent toujours être paramétrées, entraînées et encore très largement supervisées par des humains, malgré les progrès des méthodes d’apprentissage non supervisés. Les progrès fulgurants des IA ces dernières années sont surtout dus à l’explosion des quantités de données d’entraînement : or celles-ci doivent être triées, annotées, préparées par des humains. Et enfin, ces programmes doivent être évalués et corrigés pour pouvoir s’améliorer. Ainsi, les utilisateurs vont utiliser pendant plusieurs années une version beta du service Gmail de Google, pour l’améliorer, ou tagger leurs amis sur des photos et contribuer ainsi sans nécessairement en avoir conscience à l’affinement du service de reconnaissance faciale de Facebook : « C’est un travail humble et discret, qui fait de nous, contemporains, à la fois les dresseurs, les manouvriers et les agents d’entretien de ces équipements. » La question que pose l’intelligence artificielle et l’automatisation, ce n’est donc pas celle de la menace sur l’emploi – mais celle de la transformation profonde du travail pour répondre aux besoins de la machine.
  • Cet imaginaire largement libertarien irrigue profondément la culture du web depuis ses débuts et s’incarne, par exemple, dans la figure du hacker ou de l’entrepreneur nomade, du passionné qui s’accomplit dans un « projet professionnel qui est aussi existentiel ». Mais Antonio Casilli note combien cette vision est élitiste et ne prend pas en compte l’asymétrie des forces dans un marché du travail en berne où le chômage est élevé et l’ascenseur social en panne,
  • En l’absence de régulation, le digital labor préfigure le pire du travail : un monde de travailleurs isolés, privés de droits sociaux et iolés les uns des autres, livrés aux conditions léonines des employeurs — et accomplissant des tâches standardisées, fragmentées, peu qualifiées et dépourvues de sens global. Ici et là, des tentatives de régulation ou de création de plateformes équitables sont en cours. Il est urgent de les soutenir, si l’on ne veut pas que le développement croissant de l’automatisation ne soit synonyme non d’une disparition du travail, mais de sa dégradation irrémédiable.
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    "Un spectre hante l'intelligence artificielle, c'est le digital labor. Le dernier livre du sociologue Antonio Casilli , spécialiste des réseaux sociaux et des mutations du travail à l'ère numérique, dresse un panorama sombre des nouvelles formes de travail déconsidéré ou invisible apparues avec l'essor des plateformes et de l'automatisation."
Aurialie Jublin

Digital labor : portrait de l'internaute en travailleur exploité - France Cul... - 4 views

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    Emission de Place de la Toile du 08/12/12
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    Notes sur l'émission : Digital labor, notion de la fin des années 2000 : participation en ligne, spontanée, de citoyens, d'"amateurs professionnels", logique de don. Mais quand notre participation est moins spontanée, plus dirigée → spectre de l'exploitation. La participation en ligne serait donc en fait un travail, et elle devrait être rémunérée. Activités concernées : blog, édition en ligne, … ex Huffington post ne rémunère pas car c'est considéré comme des tribunes Autres activités : recherches sur google, liker, … → être présent en ligne = production de valeur web 1.0 - économie du portail, le seul fait qu'il y avait trafic donnait de la valeur web 2.0 -développement de l'inter-relation et des moteurs de recherches Données sur les liaisons qui comptent, pas les données personnelles des gens Si on considère que le cœur de la valeur sont l'inter-relation, la capacité à contextualiser, d'avoir une activité intelligente (c'est à dire de s'être débarrassé des activités mécanisables des opérations mentales), l'attention, la capacité de tri sémantique, les capacités de s'adapter, d'innover (tout ce que YMB nomme les immatériels non codifiables), la captation de cela est de l'exploitation, mais elle est collective. Il y a peut être exploitation mais pas aliénation, ni sentiment d'exploitation, car pas de souffrance liée à cette exploitation. On retire de bénéfices de cette activité : connaissances, notoriété On veut que les gens restent actifs jusqu'au bout, qu'ils restent "vivant" face à la machine, tout au long du cycle, mais cela ne lui donne pas l'impression d'être aliéné intellectuellement -> capital intellectuel, il n'y a plus d'un côté le travail et de l'autre le capital. Théorie sur les 2 degrés d'exploitation (assez complexe, expliquée ici 140&dq=exploitation+au+deuxième+degré+cognitif&source=bl&ots=sxECUkbSsD&s
abrugiere

Sébastien Broca - De l'open source au digital labour : deux critiques… - 0 views

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    Sébastien Broca - De l'open source au digital labour : deux critiques du capitalisme numérique Digital Labor 
Aurialie Jublin

The Digital Labor Landscape - MindMeister Mind Map - 0 views

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    Carte très riche sur les différentes formes du "digital labor"
Aurialie Jublin

Le digital labor, un amateurisme heureux ou un travail qui s'ignore ? | InaGlobal - 0 views

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    "En replaçant le débat sur le digital labor dans la perspective du travail des internautes capté par les monopoles et de la place du téléspectateur et de sa « part de cerveau » vendue aux annonceurs, le sociologue Patrice Flichy met l'accent sur la créativité et le plaisir des amateurs."
Aurialie Jublin

Amazon's Turkers Kick Off the First Crowdsourced Labor Guild - The Daily Beast - 0 views

  • “[On Mechanical Turk], there’s no way to take coordinated action, because there’s no core,” Bernstein told The Daily Beast. “The set of employees on Mechanical Turk changes day to day,” he explained, and so strikes and protests—which may work for other crowd labor platforms like Uber—fail.
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    "Crowd labor platforms like Amazon Mechanical Turk operate with few rules and little protection for workers. But a new movement might change the landscape."
Aurialie Jublin

Du digital labor à l'ubérisation du travail | InaGlobal - 0 views

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    "Ubérisation du travail, Mechanical Turk d'Amazon, digital labor : allons-nous vers un nouveau modèle de société ? Sommaire - La révolution sera ubérisée - L'État, les syndicats et le droit - La paye algorithmique - Lumpen-cognitariat et salariat algorithmique - Travailler 10 minutes par jour et 350 heures par an - Les GAFA à (la place de) Pôle emploi - Une nouvelle bulle de servitude : économie du partage ou partage de l'autonomie ? - Se poser la bonne question. Mais laquelle ? - Schizo-travail et maso-rémunération"
Aurialie Jublin

Digital platform labor : transformations du travail et nouvelles inégalités p... - 0 views

  • Ainsi, la SNCF ambitionne à monétiser les données de ses utilisateurs pour optimiser son réseau et pour faire évoluer son modèle d’affaires. Cet effort se manifeste par exemple par la création de TGVpop[5], un mix d’Uber, de Facebook et de la SNCF : certains trains ne circulent que s’ils affichent suffisamment de « likes ». Comme Laurent Gille l’évoque dans l’ouvrage Aux sources de la valeur –Des biens et des liens[6], ce sont ainsi les relations qui deviennent sources de valeur, et non plus des biens.
  • Dans ce contexte, les plateformes opèrent encore un autre changement, plus important pour notre propos : celui du ratio entre emploi formel – rémunéré par un salaire établi par contrat de travail – et travail implicite. Ce dernier apparaît lorsque les utilisateurs transmettent leurs données personnelles ou laissent connaître des comportements monétisables. La plateformisation transforme les entreprises en mécanismes de coordination d’acteurs sociaux qui opèrent une marginalisation – ou crowding out, c’est-à-dire éviction – de la force de travail. Un nombre de plus en plus réduit de personnes travaillent au sein de entreprises-plateformes (salariés formels) tandis que l’essentiel de l’activité est réalisé à ses alentours via des mécanismes d’externalisation (sous-traitance, offshoring, essaimage, etc.), où travaillent les communautés d’usagers.
  • Le service TxtEagle permet ainsi à des personnes vivant dans des zones rurales d’Afrique de réaliser des micro-tâches pour des micro-paies.
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  • Aujourd’hui, les plus grands réalisateurs de micro-taches se trouvent aux Philippines, au Pakistan, en Inde, au Népal, à Hong-Kong, en Ukraine et en Russie, et les plus grands acheteurs de leurs clics se situent aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et au Royaume-Uni. Les inégalités classiques Nord/Sud se reproduisent à une échelle considérable. D’autant qu’il ne s’agit pas d’un travail résiduel mais d’un véritable marché du travail : UpWork compte 10 millions d’utilisateurs, Freelancers.com, 18 millions, etc.
  • Or, ce digital labor reste invisible et échappe aux statistiques et à l’encadrement classique du travail salarié. Cela pose des problèmes, d’une part, de protection des travailleurs et, d’autre part, de dissimulation du micro-travail dans n’importe quel usage numérique. Crowdsource, lancé récemment par Google, permet d’aider l’entreprise à améliorer ses services en traduisant des textes, en tagguant des images, en retranscrivant des phrases. C’est une version mobile d’Amazon Mechanical Turk. Mais depuis longtemps, chaque fois que Google Translate est utilisé l’amélioration du moteur de traduction est proposée à l’utilisateur. Il en va de même des re-captcha
  • Ainsi la plateforme américaine TSU[14] a développé un modèle d’affaires de rémunération de l’utilisateur : ce dernier crée un profil que TSU monétise en vendant les données à des régies publicitaires. L’entreprise captait donc 10 % sur chaque dollar perçu, l’usager 45 %, la personne qui a invité cet usager à créer un profil reçoit 30 %, et ainsi de suite. L’arrivée de chaque nouvel utilisateur donnerait lieu à une rémunération en cascade pour tous les membres du réseau. Même si personnellement je ne suis pas du tout d’accord avec ces idées de rémunération « à la tâche » ou « à la donnée », ces nouveaux modèles peuvent être perçu comme une manière d’organiser une redistribution de la valeur et de reconnaître le fait que chaque clic constitue un travail dont bénéficient ces plateformes.
Aurialie Jublin

Digital labor ou digital volunteer ? Marx à l'heure du web 2.0 | Communicatio... - 1 views

  • La création du Web 2.0 se place donc dans une problématique économique mais aussi essentiellement financière, car les acteurs financiers attendaient après l’éclatement de la bulle spéculative un nouveau cadre de confiance pour de nouveaux investissements et de nouveaux profits.
  • Mais ce mélange crée aussi une confusion entretenue par les éditeurs et les "vendeurs du web 2.0", qui consiste à faire croire que l’utilisateur bénéfice de facto de la visibilité de l’ensemble de la plateforme qui héberge son contenu.
  • puisque les utilisateurs créent des contenus la plupart du temps sans rétribution financière et que les éditeurs de plateformes réalisent du profit sur ces contenus par la publicité, comment ne pas penser à Marx et au concept d’exploitation ? Par ailleurs, tout comme le prolétaire, l’utilisateur du web 2.0 ne possède ni le capital, ni les moyens de production (les outils de publication, mais aussi les contenus qu’ils publient).
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  • La perte de sens, la déshumanisation, le morcellement de l’individu propres à l’aliénation chez Marx se retrouve-t-elle dans nos usage du web 2.0 ? Cette question est sans doute trop vaste pour pouvoir y répondre dans un billet de blog, mais le fait de se concentrer sur le "comment faire", de ne pas prendre de recul sur nos usages et de ne pas les comprendre pourrait constituer une forme d’aliénation.
  • Mais il ne s’agit que d’une promesse. Le travailleur reçoit un salaire, et donc une réelle contrepartie de son travail. L’utilisateur du web 2.0 n’a pas de contrepartie réelle à son activité, mais seulement une promesse (qui possède donc un caractère virtuel), celle d’améliorer sa vie.
  • Pourtant, lorsque Instagram a annoncé en décembre 2012 vouloir réaliser des profits directement sur les contenus des utilisateurs, une partie des utilisateurs s’est fortement opposé à cette évolution (5). Nous pourrions analyser cette expérience comme une révolte, qui plus est réussie puisque depuis Instagram a fait machine arrière sur cette évolution.
  • Alors, quel est le notre statut quand nous créons du contenu et que nous le publions sur le web 2.0 ? Nous sommes peut-être des bénévoles. Bénévoles, parce que même si nous sommes dans un certaine mesure exploités, peut-être parfois aliénés, nous ne sommes pas prisonniers comme le sont les esclaves, ni engagés et liés à un contrat comme les travailleurs. Bénévoles parce que nous avons le choix de publier ou pas, de choisir notre espace ou notre plateforme. Bénévoles parce que souvent nous n’avons pas de rétribution financière de notre activité de publication.
  • Pour Marx, les prolétaires sont ceux qui doivent vendre leur force de travail pour vivre. Les utilisateurs du web 2.0 sont peut-être ceux qui doivent donner de leur temps pour exister.
Aurialie Jublin

The Laborers Who Keep Dick Pics and Beheadings Out of Your Facebook Feed | WIRED - 0 views

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    "So companies like Facebook and Twitter rely on an army of workers employed to soak up the worst of humanity in order to protect the rest of us. And there are legions of them-a vast, invisible pool of human labor. Hemanshu Nigam, the former chief security officer of MySpace who now runs online safety consultancy SSP Blue, estimates that the number of content moderators scrubbing the world's social media sites, mobile apps, and cloud storage services runs to "well over 100,000"-that is, about twice the total head count of Google and nearly 14 times that of Facebook."
Aurialie Jublin

Microsoft Bug Testers Unionized. Then They Were Dismissed - Bloomberg - 0 views

  • In California, Uber, Lyft, TaskRabbit, and a half-dozen other companies are lobbying to defang a court ruling that could make it difficult to avoid reclassifying such workers as employees. And in Washington, the Republican-dominated National Labor Relations Board has made moves to undo an Obama-era precedent that could make big employers legally liable for contract workers even if they have only indirect control over them.The GOP takeover in Washington is one reason the Temporary Workers of America, a union of bug testers for Microsoft Corp., gave up on what had been, for people in the software world, an almost unheard of unionization victory, says the group’s founder, Philippe Boucher.
  • Boucher and his ex-colleagues are among a growing population of tech workers, including many Uber drivers, Amazon.com warehouse loaders, and Google software engineers, who lack the rights and perks of those companies’ full-fledged employees.
  • Google parent Alphabet Inc. now has fewer direct employees than it does contract workers, some of whom write code and test self-driving cars.
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  • “Companies are deciding they don’t want to make long-term commitments to people, and they’re using a variety of devices to shift that work out,” says David Weil, dean of Brandeis University’s social policy and management school who oversaw federal wage-and-hour enforcement during the Obama presidency.
  • To help demonstrate that Microsoft was a joint employer, the union provided documents such as an email appearing to show a Lionbridge manager sharing performance metrics with Microsoft counterparts and a list of Microsoft managers who worked in the same office and oversaw Lionbridge employees’ work—at least one of whom listed his management of contractors on his LinkedIn résumé.
Aurialie Jublin

Google et Facebook "sont des engins dont le carburant sont les données person... - 0 views

  • Ces activités produisent une ressource qui est par la suite commercialisée. C’est de l’exploitation au sens économique classique comme production de valeur, mais nous sommes aussi face à de l’exploitation au sens marxiste du terme, parce qu’on est dans de la création de plus-value appropriée par les propriétaires des plateformes et réinvestie dans un cycle productif. On ne peut toutefois pleinement comparer Google aux usines du 19ème siècle, parce qu’on est dans ce qu’on appelle un marché biface. Un marché biface, c’est aussi par exemple la télé : un marché où on a l’annonceur d’un côté et les utilisateurs de l’autre. Le public est à la fois client et travailleur. Plus il est nombreux, plus il crée de la valeur, du côté de l’annonceur.
  • La première logique de résistance, c’est introduire du conflit, casser la logique irénique de l’amitié à tout prix sur le Web social. Il faut reconnaître les éléments conflictuels, ne pas les gommer au prétexte de garantir une soit-disante civilisation de l’Internet.
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    "Entretien avec Antonio Casilli sur le Digital Labor, travail invisible que l'on produit à notre insu pour les géants du Web comme Google et Facebook. Une interview qui vient en complément des pages Travail publiées ce lundi dans l'Humanité."
abrugiere

Révolution numérique : les 12 travaux des syndicats - Rue89 - L'Obs - 1 views

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    "Droit à la déconnexion, ambiance faussement cool et incitations aux heures sup', pressions discrètes, robots, risques de flicage : ce que les syndicats ont à dire sur le numérique."
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    - les entrepôts à pénétrer  - les relations sociales façon "on est tous potes"  - déconnexion  - digital labor  - destruction d'emploi  - traçabilité des données  - defiscalisation des entreprises   - individualisme  - entreprise étendue et salarié volant  - robots et automatisation  - la start-up et le manque de prise en compte des droits  - - le télétravail 
Aurialie Jublin

affordance.info: Du droit à l'oubli au capitalisme de la surveillance. - 0 views

  • Nous avons donc, d'un côté, les actuels GAFAM qui, pour mieux asseoir leur contrôle sur notre activité de consommation, opèrent une redistribution des règles de la privacy à leur seule convenance, avec le risque déjà palpable de la mise en oeuvre d'une société du contrôle Orwellienne, et fondent ce nouveau capitalisme de la surveillance. D'un autre côté, le High-Frequency Trading est le modèle déjà constitué et opératoire de régulation des marchés grâce à une analyse temps-réel dont sont seuls capables les algorithmes dédiés et la puissance de calcul associée, risquant à tout moment de nous plonger dans une nouvelle crise spéculative. En parallèle, est en train d'émerger, dans le sillage d'Airbn'B et d'Uber notamment, un nouveau modèle de salariat algorithmique, dont l'enjeu est de proposer un nouveau cadre de régulation de ce qui restera du travail ou des activités humaines non-automatisables, modèle qui en externalisant presque totalement les charges incombant jusqu'ici à l'employeur et en précarisant les travailleurs, renforce le risque d'une fin du modèle social compensatoire que nous connaissions jusqu'ici (et dans lequel les employeurs payaient des charges qui elles-mêmes permettaient de financer des politiques publiques, dans lequel un modèle de protection sociale était fondé sur l'impôt, etc ...).
  • Ceux qui supportent ces changements, c'est à dire ... nous, ont vaguement fait le deuil du rêve d'intelligence collective (trop rarement réactivé par exemple lors des négociations collectives autour de la privacy) qui avait présidé à l'émergence d'internet et se sont constitués en une nouvelle classe, un "cognitariat" jusqu'ici presque uniforme mais qui commence, du fait de la pression du salariat algorithmique et de la portion congrue des activités échappant encore au seul traitement calculatoire, un cognitariat disais-je, qui commence à voir émerger un sous-cognitariat. C'est ce cognitariat qui supporte des bouleversements dont l'enjeu d'est rien d'autre que la régulation des comportements sociaux (la régulation des comportements socio-culturels étant déjà opératoire au travers de la théorie de la bulle de filtre d'Eli Pariser notamment), régulation qui se fait notamment au travers de l'analyse prédictive permise par le traitement des "Big Data", et qui comporte également de nombreux risques liés à une essentialisation de l'humain ainsi qu'à une "biologisation" déjà à l'oeuvre au travers de l'essor de la génomique personnelle et de l'internet du génome.
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    "Fin du travail, plein d'amis mais sans famille, apatrides du numérique. Le "Digital Labor" sera à n'en pas douter la problématique politique et économique des 50 prochaines années. Il amènera des changements et des disruptions profondes dont nous peinons encore aujourd'hui à mesurer l'ampleur. Ces bouleversements se structureront autour de 3 grands axes en revanche déjà identifiables : celui de ce capitalisme de la surveillance et du rôle des GAFAM celui du salariat algorithmique cette fois préempté par le modèle d'une partie des NATU (AirB'B et Uber donc) et celui, enfin, d'une nouvelle classe 'trans-' ou 'hyper-'sociale, le cognitariat, et sa version sombre, le lumpen-cognitariat dont je vous parlais dans mon billet sur "les coolies de la pop économie"."
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