Si on le fait, en comptant qui se retrouve dans les refuges au 1er juin, date du recensement quinquennal, on arrive avec un portrait très partiel. C'est cette donnée, 1 000 sans abri à Montréal, que les médias ont reproduit récemment en parlant d'une étude sur la santé mentale et l'itinérance tirée du recensement de 2001. Une autre étude, qui date aussi, avait dénombré 12 666 personnes différentes à Montréal qui avaient utilisé les ressources d'hébergement d'urgence en 1998. Un portrait qui exclut les personnes qui ne fréquentent pas les refuges.