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Evan Burman

Peut-on sortir les sans-abri de l'itinérance? | Michèle Ouimet | Montréal - 4 views

  • Publié le 27 janvier 2012 à 05h00
    • Evan Burman
       
      Cette article à été créée en 2012. L'information là-dedans n'est pas récent.
  • Michèle Ouimet
  • la Mission St.Michael, à deux pas du métro Place-des-Arts.
  • ...24 more annotations...
  • une centaine de personnes,
  • mangent
  • Les deux tiers souffrent de maladie mentale.
  • Francesco engloutit 300$ par mois dans les appareils de loterie vidéo. C'est le jeu qui l'a jeté dans la rue et a bousillé sa vie.
  • Francesco n'est qu'un des 20 000 sans-abri qui hantent les rues de Montréal. Vingt mille.
  • Vingt mille sans-abri. Une ville dans une ville: Rivière-du-Loup, Candiac, L'Assomption, Joliette, Varennes, Beloeil ont 20 000 habitants.
  • CHUM.
  • Il y aurait 30 000 sans-abri au Québec, 20 000 à Montréal. Parmi eux, le tiers souffrent de problèmes de santé mentale majeurs - schizophrénie, bipolarité -, et 80% ont des problèmes de drogue ou d'alcool.»
    • Evan Burman
       
      C.H.U.M. Centre Hospitalier de L'Université de Montréal => A une section dévoué à l'itinérance
  • CSSS Jeanne-Mance.
    • Evan Burman
       
      C.S.S.S. Centre de Santé et de Service Sociaux
  • «Souvent, les sans-abri n'ont plus de cartes d'identité. Il faut tout refaire: acte de naissance, assurance maladie, assurance sociale. C'est lourd et compliqué. Plus de 90% de nos itinérants ont aussi des problèmes de santé physique: diabète, arthrite, maladies du coeur.»
  • «Oui», répond Francine Côté, mais il faut investir du temps et des ressources. Et être patient, très patient.
  • programme fédéral Chez soi.
  • Le programme Chez soi est ambitieux. Il touche cinq villes canadiennes, dont Montréal. L'objectif: offrir un logement à un sans-abri qui souffre de maladie mentale.
  • Est-ce possible de retirer un sans-abri de la rue?
  • Chez soi existe depuis deux ans et les résultats sont bons, très bons. Près de 80% des bénéficiaires sont restés dans leur logement, même s'ils se sont heurtés à des écueils: isolement, perte des amis de la rue, absence de soutien familial. Les coûts, par contre, sont énormes: 18 000$ par an, par personne.
  • Le programme se termine en 2013.
  • «C'est très difficile de les sortir de la rue. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi complexe. Sans soutien, ils vont lâcher prise, je n'ai pas de doute là-dessus.»
  • «Les itinérants vieillissent, explique le Dr Olivier Farmer. Les baby-boomers sont surreprésentés. Ils ont 50 ou 60 ans, mais leur corps, lui, en a 70. On les voit aux urgences, ils ont des problèmes de personnes âgées - troubles de mémoire ou d'orientation, alzheimer...» Comme Richard, qui vit dans la rue depuis cinq ou six ans. Il a 57 ans et des ennuis de santé. Le 5 décembre, il s'est fait opérer: remplacement de la hanche. Onze jours plus tard, il est sorti de l'hôpital et s'est retrouvé de nouveau dans la rue.
  • Richard
  • Et sa famille? Il hausse les épaules. «J'ai demandé à mon frère de me donner un coup de main, mais ça lui entre par une oreille et ça lui sort par l'autre.»
  • Il se crispe quand je lui pose des questions sur son passé. Il était camionneur, mais il a tout lâché il y a cinq ans. «La société normale, c'est une jungle», dit-il.
  • Il aime vivre dans la rue, car personne ne le juge. Il jure que c'est son choix et non un sale tour du destin. Un jour, il aimerait travailler de nouveau. Et trouver un logement? Non, répond-il. C'est trop cher.
  • Il a choisi la rue et veut y rester.
  • LES SANS-ABRI EN CHIFFRES Nombre de sans-abri au Québec: 30 000 Nombre de sans-abri à Montréal: 20 000, soit l'équivalent des villes suivantes: Westmount, Kirkland, Varennes, Beloeil, Beaconsfield, Joliette, Mont-Royal, L'Assomption, Candiac, Rivière-du-Loup 35% des sans-abri ont des problèmes psychiatriques majeurs. C'est le cas de 3% à 5% des gens dans la population en général.
  •  
    Un article sur l'itinérance à Montréal: Leurs vies et les organisations qui les aident.
charles ghanem

Pour en finir avec l'itinérance | Katia Gagnon | Actualités - 5 views

  • Pendant deux ans, le programme Chez soi a logé et suivi 276 sans-abri montréalais, pariant sur le fait que donner rapidement accès à un logement pouvait les faire sortir plus efficacement de la rue.
  • Le pari est tenu
  • malgré leurs problèmes parfois lourds de santé mentale, plus de deux bénéficiaires sur trois ont réussi à demeurer en logement...
  • ...5 more annotations...
  • montrent que 60% des participants de Chez soi qui avaient des besoins élevés
  • étaient toujours en logement stable au cours des derniers mois du programme. C'était également le cas de 72% des participants à besoins modérés.
  • Un sans-abri à besoins élevés coûte près de 63 000$ par an à la société québécoise, en frais d'hospitalisation, en hébergement dans les refuges, en temps passé en prison.
  • «Quand on a les moyens d'aider ces gens-là, que les conditions sont favorables, ils peuvent retrouver leur dignité. C'était impressionnant», affirme l'infirmière Nancy Keays,
  • Conclusion: «On peut faire mieux que ce qu'on fait actuellement pour mettre fin à l'itinérance. C'est possible de sortir les gens de la rue, et c'est possible de le faire rapidement. On le sait, maintenant», dit Eric Latimer.
tinmouth

Des victimes contre la peine de mort - La Presse+ - 7 views

  • Sœur Prejean : pro-victimes et anti-peine de mort
    • tinmouth
       
      Soeur Prejean - Religieuse catholique americaine - Connue pour le combat qu'elle mene contre la peine de mort - Dedier sa vie au plus pauvre de la Nouvelle-Orleans - Ministre en prison (1981) - Elmer Patrick Sonnier: condamne a la mort pour le meutre de 2 adoslescents - Il a demande a Soeur Prejean de devenir son conseiller sprirituel - Elle l'a accompagne jusqu'aux derniers moments de sa vie  - Lui + 4 autres condamnes --> Ecrit un livre: La Derniere mMrche, pour temoigner et lutter contre la peine de mort aux Etats-Unis Livre: Best-seller mondiale, a donne lieu a un film du meme nom et un opera "Dead Man Walking"
  • Quand le New Jersey a aboli la peine de mort, en 2007, 62 familles de victimes ont témoigné pour dire : « Ne faites pas ça pour nous »
  • Que faire des familles des victimes qui se sentent trahies par les abolitionnistes – comme si le fait d’être anti-peine capitale signifiait qu’on est anti-victimes ?
  • ...5 more annotations...
  • tu dois être pour la peine de mort, sinon cela signifie que tu n’aimes pas cet enfant qui est mort."
  • Mais ces gens ne sont pas ceux qui peuvent prendre les meilleures décisions pour la société. Cela nous concerne nous. »
  • Rima Elkouri
  • La Presse
  • Vous devez donner la peine de mort parce que c’est ce qu’ils méritent. Vous devez le faire pour la famille des victimes."
Mike Schwartz

L'itinérance en prison : le cas de Montréal - Revue À bâbord ! - 7 views

    • Mike Schwartz
       
      L'article nous raconte comment la judiciarisation (acte d'une société qui utilise des procédures judiciaires pour regler leurs problèmes) devient de plus en plus la manière commune pour faire face a la population croissante des itinérants a Montreal.
  • Si depuis les années 90, la population itinérante semble s’être accrue et diversifiée à Montréal
  • réponses sociales développées à l’endroit du phénomène de l’itinérance
  • ...5 more annotations...
  • 22 685 constats d’infraction relatifs à 4036 personnes (3732 hommes et 303 femmes)
  • Il s’agit de l’ébriété publique, de la présence dans les rues et dans les parcs en dehors des heures d’ouverture, de la sollicitation dans les rues et aussi pour avoir pris le métro sans payer. Ce constat tend à montrer comment la visibilité de la pauvreté dans l’espace public constitue l’enjeu majeur de la judiciarisation.
  • 5 % des dossiers étaient clos par l’incarcération de la personne itinérante pour non-paiement d’amende, au terme d’un processus ayant duré en moyenne plus de 4 ans, et 15 % par l’imposition de travaux compensatoires.
  • Ainsi, les pratiques de judiciarisation, ancrées dans des stratégies de tolérance zéro, révèlent comment il est devenu légitime d’enfermer les plus pauvres au nom de la sécurité et de la qualité de vie de certains citoyens et pour rendre les rues du centre-ville plus propres et attrayantes.
  • Cacher la pauvreté en prison, telle est la réponse sociale de Montréal à l’itinérance et aux difficultés vécues par des individus
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