le noyau de cet esprit libertarien est de vouloir s’émanciper de l’Etat et des contraintes régulatrices qu’aiment tant la démocratie représentative, pour occuper un autre terrain, un espace que les individus pourraient définir à leur guise. Cet autre espace, certains le définissent comme “société civile” (”multitude”, “tiers secteur” que sais-je encore), d’autres comme “marché”. Mais c’est ne pas comprendre grand-chose à l’internet que de ne pas saisir cette volonté d’auto-organisation, cette méfiance vis-à-vis de la représentation, ce souci du collectif et du partage.