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Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-déli... - 0 views

  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
  • sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps
  • Ce haut lieu d’expérimentation sociale, qui a vu naître le théoricien anarchiste Proudhon et les coopératives ouvrières,
  • ...30 more annotations...
  • expérimente le pouvoir réel aux citoyens, la démocratie directe, depuis quarante ans, et ça marche
  • on est plus intelligents à plusieurs que seul
  • de retour de Madagascar,  et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres
  • on fonctionne au consensus, pas à la majorité, comme à « Mada »
  • Le village devient un village sans maire, sans hiérarchie, autonome. Démocratie directe va de pair avec autogestion et  contrôle populaire
  • Au fil du temps, les habitants ont dû apprendre beaucoup de choses
  • français et étrangers, peuvent participer dès l’âge de 15 ans
  • La démocratie communale, qui permet réellement aux citoyens d’exercer leur pouvoir, n’est-elle pas le meilleur moyen de dépasser l’impuissance caractérisée de nos sociétés ?
  • Ne pourrions nous imaginer la fin des régions, communautés, départements, et un unique échelon territorial, la commune
  • disposant de tous les pouvoirs et financements (éducation, formation, routes, etc.) des divers échelons actuels ?
  • Ne pourrions nous imaginer des banques municipales, où les habitants d’une même commune mettrait leur argent, qui pourrait servir directement sur le territoire de la commune, dotées ou pas de monnaies nouvelles et permettant une relocalisation de la production ?
  • Ne pourrions nous imaginer des coopératives communales pour sortir de la concurrence débile et mortifère ?
  • Utopisons plus loin encore : et si, pour les prochaines élections municipales, nous décidions, dans un premier temps, de créer 1 000 Vandoncourt
  • Un tel saut démocratique ne porte t-il pas en germe, appliqué de partout, la véritable solution aux problèmes majeurs de notre temps, puisque, par définition, le peuple ne peut agir contre lui même ? 
  • Le matériel municipal n’a d’autre vocation que de servir la vie locale
  • Pas besoin de quérir une autorisation pour utiliser photocopieuse, téléphone locaux, panneaux municipaux. Il y a parfois encombrement, pléthore d’informations, télescopage de convocations. C’est la rançon d’un système qui pousse très loin la liberté d’expression. A Vandoncourt au moins, le vocable de maison commune n’est pas usurpé.
  • Tu as envie, tu veux… fais-le ! Le village t’aideras!
  • vingt- cinq siècle après une définition de Périclès: la politique, gestion de la cité. Par tous,
  • C’est à Vandoncourt que fut créé le premier tri sélectif des déchets. Il y a 30 ans ! C’est à Vandoncourt que l’on s’opposa à l’enrésinement. La population empêcha l’office national des forêts de planter dix hectares d’épicéas qui auraient détruit une partie de la flore. C’est à Vandoncourt que l’on pris très tôt position dans les grandes luttes nationales
  • Au fil du temps, l’intelligence collective a mis en place des infrastructures comme le chauffage bois collectif
  • La fin est contenue dans les moyens, comme l’arbre dans la semence
  • A Vandoncourt, rarement la démocratie directe a été porté aussi loin. Mais à la différence de l’autre démocratie – formelle et déléguée -celle-ci est une lutte permanente contre l’autorité ; et plus encore contre le conditionnement de l’individu
  • Les structures de démocratie directe, participative ne sont pas seulement le remède aux maladies de carences, aux esclavages nouveaux engendrés par notre société, mais l’un des moyens pour un autre type de société.
  • En France, les structures de démocratie participative ont encore du mal, ne serait-ce que parce qu’elles progressent dans un environnement hostile (état centralisateur, notables, presse locale, mentalités d’assistés).
  • la possibilité de se réunir pour forger des outils, la capacité de prendre en charge son propre développement, de maîtriser sa propre évolution.
  • Un modèle exemplaire, un pilier de l’économie distributive
  • Et chaque fois, des personnes venues de tous horizons réussissent l’impossible : décider, organiser et bâtir ensemble une nouvelle société plus juste. La démocratie participative directe étant à la fois un des principaux piliers de l’économie distributive, mais aussi le pilier le plus complexe à mettre en place, nous avons là plusieurs exemples réussis pouvant inspirer un modèle de transition vers une société distributive.
  • Pourquoi le concept ne s’est pas exporté efficacement ?
  • C’est pas faute d’avoir essayé pour certains !… mais sans réussir à garder la dynamique plus d’un mandat électoral. A Vandoncourt, on vous dira que c’est sans doute parce que leur taille n’était pas idéale, ou qu’ils n’ont pas réussi à trouver comment gouverner ensemble, ou encore que le contexte porteur dont ils ont bénéficié n’y était pas, ne leur permettant pas de dépasser les difficultés qui sont bien réelles…
  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
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Une ville « connectée » à ses habitants - 0 views

  • Une ville « connectée » à ses habitants
  • Imaginez une ville où les services publics s’optimiseraient en temps réel afin d’offrir à ses habitants un confort de vie créateur de liens sociaux et plus respectueux de l’environnement.
  • - lancé en Février 2013, le projet « Spot Mairie ». Le principe ? Une mairie virtuelle, où les citoyens de Nice peuvent effectuer leurs démarches administratives depuis une cabine installée dans un centre commercial.
  • ...13 more annotations...
  • En premier temps, des services d’optimisation logistique qui permettent  à la mairie de Nice d’économiser de l’argent ou de générer du budget. Comme exemple, on peut citer le service d’optimisation de l’éclairage publique, la gestion du stationnement en temps réel ou du ramassage des ordures.
  • La dernière innovation
  • la ville est entièrement propriétaire de ses données
  • elle aura également beaucoup plus de facilités à ouvrir sa plate-forme de services numériques à d’autres citoyens-acteurs qui souhaiteraient apporter leur pierre à l’édifice.
  • Enfin, il faut trouver un modèle économique durable où des nouvelles applications vont générer des revenus ou des économies afin de grandement financer les autres applications socialement utiles et permettre d’inscrire le projet dans le temps.
  • . La ville connectée décloisonne les informations, casse les silos. Or les services municipaux fonctionnent la plupart du temps séparés les uns des autres et de nouveaux process doivent être redéfinis.
  • é une première application à visée socialisante du nom de Digital Graffiti.
  • histoire culturelle de la ville
  • se donner rendez-vous plus facilement
  • un fil d’actualité reliant l’ensemble des informations municipales de Nice (travaux, événements culturels, etc.)
  • les commerçants locaux auront la possibilité de faire la promotion du savoir-faire de leur enseigne
  • Une information rapide et participative permet une action efficace et adéquate, plus en lien avec les aspirations des protagonistes d’une ville : ses habitants.
  • Comment imaginez-vous la ville du futur ? J’imagine une ville qui favorise le contact humain tout en proposant à ses concitoyens des services performants tant du point de vue administratif, social, qu’écologique. En clair, une ville du bien vivre où la vie est « fluide », agréable et participative.
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    Exemple d'un déploiement d'un boulevard 3.0 à Nice. Il y a plein de points communs avec le PH...
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Ils liquident la démocratie, si nous la rendions liquide ? | Framablog - 1 views

  • Le point intéressant mis en évidence par le diagramme est bien évidemment le modèle de la démocratie liquide. Là, les électeurs peuvent voter directement sur certaines questions (comme les deux électeurs indépendants sur les bords droit et gauche), ou peuvent déléguer leur vote à des représentants qui ont plus de connaissances spécialisées sur la question, ou simplement plus de temps pour se tenir informés.
  • Une propriété importante de la démocratie liquide est la transitivité. La délégation peut ne pas avoir lieu en un seul saut, elle est parfaitement transitive. Cela signifie que les délégués peuvent déléguer à d’autres délégués pour qu’ils votent à leur place et à celle des électeurs précédents (qui avaient délégué leur vote) dans la chaîne
  • Les décisions à prendre seraient réparties entre ces quatre catégories. Les membres du parti politique pourraient soit voter directement pour ces décisions, soit déléguer leur droit de vote à des personnes possédant un savoir plus spécialisé nécessaire pour se forger une opinion éclairée.
  • ...19 more annotations...
  • La démocratie liquide leur fournit la liberté de décider de leur niveau d’engagement, tout en leur permettant de le moduler à tout moment.
  • Cela signifie que la prise de décision d’un pays est confiée directement à la population tout entière.
  • La démocratie liquide est véritablement démocratique
  • La démocratie liquide présente peu d’obstacles à la participation.
  • L’exigence minimale à satisfaire pour devenir délégué est d’obtenir la confiance d’une autre personne.
  • la compétence et les connaissances d’une personne sur un sujet suffisent à rallier des délégués
  • La démocratie liquide, c’est la coopération, pas la compétition.
  • Tout remporter et être élu, ou tout perdre. Voilà la devise de la démocratie de nos jours.
  • Il est impossible de tromper les électeurs (tout du moins pas à long terme) et le mérite, la volonté et la capacité à améliorer la situation du pays font toute la différence.
  • La démocratie liquide crée de la responsabilité.
  • ils sont plus enclins à agir de façon honnête et à voter dans l’intérêt des citoyens plutôt que dans le leur.
  • La démocratie liquide, c’est la représentation directe des minorités
  • Grâce à la quasi-absence d’obstacles à la participation, il est plus facile pour les minorités d’être représentées au sein du gouvernement.
  • En effet, la démocratie liquide constitue une représentation directe des différentes couches de la société et permet aux minorités et aux groupes ethniques, quelle que soit leur taille, de participer au processus de prise de décision et à la gouvernance du pays.
  • La démocratie liquide mène à de meilleures décisions.
  • En évoluant en un réseau d’échanges qui prennent des décisions éclairées dans des domaines spécifiques, la démocratie liquide mène à de meilleures décisions globales. La démocratie liquide finit par évoluer en une méritocratie où les électeurs les plus talentueux, expérimentés et les mieux informés prennent les décisions dans leur domaine d’expertise.
  • a démocratie liquide est évolutive. De nos jours, les gens disposent de trop peu de temps pour se tenir au courant en permanence de la manière dont l’État est gouverné. Les décisions qu’il est nécessaire de prendre sont en nombre croissant, tandis que le temps est si précieux que beaucoup ne veulent simplement plus le passer à prendre des décisions de gouvernance.
  • Du coup, au travers de la délégation, la prise de décision est placée entre les mains d’experts bien informés, dont le temps et les connaissances peuvent être dédiés à la meilleure gouvernance globale de l’État.
  • La démocratie liquide est le modèle démocratique qui correspond le mieux à notre société actuelle. La technologie est prête, le seul levier qui manque est l’effort dans l’implémentation concrète, tandis que la recherche dans ce domaine relève plus du détail. Plus important encore est le besoin de déterminer quels modèles sont applicables pour la gouvernance (exécutive ou administrative) concrète d’un pays.
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Le siècle des communs | Usbek & Rica - 1 views

  • une sorte de troisième voie économique entre l’État et le marché. Pas faux, mais un peu simpliste
  • « nouvelle manière de penser et de prendre soin des ressources qui n’appartiennent ni à un acteur privé, ni à un acteur public, et qui sont partagées et gérées par une communauté qui en définit les droits d’usage (accès, partage, circulation) »
  • Pour qu’il y ait commun, il faut une communauté qui décide de s’auto-organiser pour placer cette ressource en bien commun, en gérer les conditions d’accès et pour la protéger contre les différents risques qui la menacent, notamment son appropriation par des acteurs du secteur privé
  • ...68 more annotations...
  • Concrètement, un commun peut prendre la forme d’une ressource naturelle (forêt, pâturage), matérielle (voiture, musée) ou immatérielle (logiciel libre, article scientifique). Le plus célèbre d’entre tous, c’est bien sûr l’encyclopédie en ligne Wikipédia, aves ses milliers d’administrateurs et ses millions d’usagers. Très en vogue dans les grandes villes, les jardins partagés constituent une autre forme de commun populaire.
  • le commun propose une alternative à la propriété privée comme à la propriété étatique. Il tourne donc le dos au communisme et à toutes les formes d’étatisme qui ont envahi la pensée de la gauche 
  • leur valeur économique est souvent mise en doute
  • Participer à un commun, c’est expérimenter l’auto-organisation, c’est mettre en pratique sa responsabilité citoyenne dans une société qui a tendance à tout attendre des circuits d’autorité classiques
  • économie ouverte
  • une sorte d’invisibilité économique et donc politique 
  • photos libres de droits accessibles sur Wikipédia. Verdict : 246 à 270 millions de dollars par an
  • ils transcendent la logique hiérarchique propre au domaine public et aux entreprises, les communs apparaissent en effet comme des laboratoires de gouvernance démocratique, des leviers de renouvellement de l’imaginaire politique
  • Les communs reposent sur une logique d’externalités positives : leur existence génère autre chose qu’une simple valeur marchande
  • Il n’y a pas forcément d’incompatibilité entre les communs et le marché
  • La gestion des communs doit être décentralisée et relocalisée au maximum car la réappropriation de nos conditions de vie est un enjeu essentiel dans nos démocraties malades, même si ça peut nous paraître parfois insurmontable.
  • La propriété privée se définit par une logique d’exclusion. Les communs, au contraire, reposent sur un principe d’inclusion
  • Là où rien n’oblige le propriétaire à faire usage de sa propriété, l’usage d’un commun par ses usagers, les commoners, apparaît comme la condition essentielle de son succès.
  • distribuer équitablement entre tous les commoners
  • Non seulement on redistribue 100 % des droits de propriété aux usagers, mais on répartit aussi entre eux la nature de ces droits
  • la question centrale est alors : comment maintenir la valeur créée par un commun entre les commoners ?
  • Derrière les communs, il y a l’idée d’un exercice de démocratie directe, sans délégataire
  • qui peuvent concerner la gouvernance, l’aspect juridique, le modèle économique, etc. »
  • Les communaux ont impulsé la première pratique primitive de la prise de décision démocratique en Europe
  • Il s’agissait d’un système où la propriété n’était jamais possédée à titre exclusif, mais divisée en sphères de responsabilité
  • en France, avec l’instauration en 1804, par Napoléon Bonaparte, du Code civil : « Ce texte est une catastrophe : non seulement le droit communal n’est pas intégré mais seule compte alors la défense du droit de propriété individuel et exclusif. Depuis trois siècles, on vit encore avec cette idée que c’est le seul droit qui vaille 
  • Au début des années 1980, plusieurs centaines d’études pilotées par le NRC démontrent que la privatisation, dans les pays du Sud, de terres jusqu’alors cultivées en commun menace leur équilibre alimentaire. Parmi les économistes mobilisés, une certaine Elinor Ostrom, personnage clé de l’histoire des communs.
  • Le deuxième retour des communs s’opère au même moment, grâce à Internet. Le droit de propriété intellectuel étend alors ses frontières : même le brevetage des bactéries humaines et des semences agricoles devient légal. C’est dans ce moment de « pillage silencieux » (David Bollier) aux airs de « second mouvement des enclosures » (James Boyle) que naît le mouvement du logiciel libre. Sous l’impulsion notamment de Richard Stallman, il va permettre de constituer « un formidable ensemble d’innovations juridiques et institutionnelles conçues pour rompre avec l’exclusivisme des droits propriétaires »
  • L’idéologie propriétaire est allée au bout d’elle-même et a fini par exploser en vol
  • Le cycle néolibéral touche à sa fin, et autre chose est en train de se construire »
  • Plus la crise est aiguë et plus l’offensive propriétaire est violente et idéologiquement brutale. La défense de la propriété intellectuelle se radicalise
  • Les communs se développent tout en traversant un moment de fragilité extrême. »
  • Les commoners doivent donc veiller en permanence à préserver l’intégrité de leur commun : « Il faut être dans une logique de résistance. On est constamment vigilant sur l’émergence de possibles enclosures
  • plan de transition vers les communs
  • Lionel Maurel, qui souligne qu’un commun peut toujours « se corrompre à grande vitesse ».
  • L’État peut et doit jouer un rôle central dans l’émergence des communs.
  • Qui est capable de financer un projet qui ne présente pas forcément de retour financier à court terme ? C’est la puissance publique
  • Plus qu’un soutien financier direct, c’est l’établissement de « partenariats public-communs » qui semble une voie pertinente pour l’avenir
  • Il ne s’agit pas d’abolir l’État mais de le transformer et de le déborder par des créations institutionnelles et juridiques qui rendent aux acteurs leur capacité politique collective
  • Michel Bauwens
  •  les ONG sont une vraie clé d’action, à mi-chemin entre citoyens et politique
  • gare au common washing
  • Les écologistes sont les plus ouverts à la pensée des communs, parce qu’ils ont toujours été pour la décentralisation et contre les modèles propriétaires. Mais dans leur pratique du pouvoir, ils sont hors du coup. Après, quelqu’un comme Mélenchon est capable de se rendre compte que le thème des communs est porteur, mais sa pensée, c’est le Gosplan écologique
  • Les initiatives concrètes pourraient émerger d’acteurs coalisés en fédérations
  • d’aider les communs à se structurer au niveau territorial en créant des assemblées dédiées »
  • Penser les communs, ça oblige à chercher des voies nouvelles
  • Il faut regarder chaque espace du débat public et se demander : est-ce que sur cette question, les communs ont quelque chose à dire ou pas ?
  • Faut-il aller jusqu’à enseigner ce nouveau modèle à l’école, pour être certain de bien l’intégrer dans le logiciel des générations futures ?
  • « Nous avons un problème culturel : à l’école, on nous apprend à cacher notre copie. La logique républicaine repose sur la concurrence plutôt que sur le partage et la réutilisation. Dans le cadre du Conseil national du numérique, nous avons donc fait des recommandations “pour une école créative et ouverte”
  • Il faut apprendre aux plus jeunes à publier de façon libre. »
  • Dans le commoning, il y a l’idée qu’on participe à quelque chose qui nous dépasse
  • le discours spirituel sur la Terre mère dont on n’est jamais propriétaire est une réalité
  • À chaque individu son degré d’engagement.
  • Les acteurs des communs ne sont pas dans le sacrifice. Au contraire, le commun a plutôt une dimension libératoire : on est en train de recréer des espaces de liberté que la société marchande avait supprimés
  • Trop de gens pensent encore que commun rime forcément avec gratuit.
  • Développer une activité marchande autour d’un commun est nécessaire pour que celui-ci puisse se reproduire. Sinon, si ça reste un hobby, on est cuits !
  • C’est un fait : l’acteur des communs est un individu schizophrène, contraint d’avoir un pied dans la sphère marchande pour gagner sa vie et avoir le temps de se consacrer à sa passion. « Pour beaucoup de gens, c’est un déchirement. Ils prennent du temps sur leur vie personnelle et sur leur temps de sommeil. Les burn out dans l’action bénévole, c’est une réalité », révèle Lionel Maurel.
  • Le problème, c’est qu’il n’existe pas encore de modèle de rémunération pour les acteurs des communs. « On n’arrive pas encore à imaginer des modèles de rétribution collective »
  • cette culture de la contribution et de la validation a posteriori propre aux développeurs informatiques. On croit encore qu’il faut faire des assemblées générales et se mettre d’accord sur tout avant d’avancer…
  • Comme toujours quand on parle d’alternatives à la logique salariale, le débat sur la création d’un revenu universel et inconditionnel revient sur le tapis. La quasi-totalité des acteurs des communs y est évidemment favorable.
  • propose de créer un mécanisme de rétribution destiné aux individus qui s’engagent dans un commun
  • Michel Bauwens
  • Bernard Stiegler propose par exemple de généraliser le modèle de rémunération des intermittents du spectacle,
  • la productivité, la créativité, le désir ne sont pas forcément liés à l’appropriation privée
  • Pour Michel Bauwens, c’est certain, « le marché va finir par se soumettre à la logique des communs »
  • Ce désir mûrit lentement, se développe inégalement, mais peut éclore brutalement à l’occasion d’un événement soudain et imprévisible. Alors, rien de ce qui est fait aujourd’hui ne sera perdu. »
  • La promesse des communs, c’est d’abord de réintégrer de la qualité sociale et environnementale, et ensuite de créer la sphère d’échange non marchande dont Marx rêvait pour succéder à la dictature du prolétariat. C’est une révolution rampante
  • La logique des communs est évolutionnaire plus que révolutionnaire
  • La majorité des gens devenus adultes avant l’arrivée des réseaux sociaux ne cocrée rien, ne partage rien et n’expérimente rien
  • Plus que le communisme prolétarien et industriel qui a prospéré au siècle précédent, c’est le socialisme utopique de la fin du XIXe siècle que les communs peuvent incarner demain
  • es utopistes qui croyaient plus au pouvoir de transformation des communautés citoyennes qu’à la révolution politique
  • La thématique du commun correspond à un désir profond. Il ne suffit plus de contester par la mobilisation sociale et politique classique, il s’agit de faire et de vivre autre chose en construisant de nouveaux liens, en changeant la nature de l’activité, en modifiant le rapport à la propriété 
  • La jeune génération se prépare à s’expliquer avec elle-même sur le type d’avenir économique qu’elle veut.
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La démocratie participative locale : un outil précieux pour le « vivre ensemb... - 0 views

  • L’idée était de porter devant la population rezéenne des questionnements qui se posent à la ville et de donner au citoyen un outil pour proposer des solutions
  • Composée à l’heure actuelle de 55 membres, le conseil est divisé en quatre collèges 
  • associatif, professionnel, habitants et syndical.
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  • Les membres se réunissent lors de séances plénières ou d’ateliers organisés par le conseil. Le choix des sujets abordés est fait sur des propositions des élus. Pour chaque atelier, il y a un animateur et un rapporteur pour réguler le débat et faire un compte-rendu. Les avis minoritaires sont également notés et transmis aux élus. Un atelier dure environ une année
  • des réponses sont formulées puis votées au cours d’une séance plénière rassemblant tout le CESC. Une fois validées, ces réponses sont transmises aux édiles sous la forme d’un avis, lequel sera lu en conseil municipal par le président du CESC
  • Les élus expriment alors leur sentiment à l’égard du texte, puis donnent la réponse de la ville en prenant un engagement à moyen-long terme lorsque l’avis est adopté.
  • Le conseil est un outil précieux de dialogue citoyen, de débat sur les problèmes qui se posent à la Ville. On a besoin de ces espaces de discussion, de la construction d’une parole collective et d’une confrontation des points de vue pour faire avancer les choses.
  • créer une maison de la démocratie qui serait un lieu de décentralisation de l’information
  • Le budget alloué chaque année pour garder le conseil fonctionnel ? Seulement 15 000€
  • permettant d’informer, de débattre et de consulter les initiatives de la ville.
  • les entrepreneurs sont contents d’apprendre l’existence du conseil, mais ils n’ont pas le temps ou pas la volonté de s’y impliquer. Le CESC mériterait pourtant d’être plus exploité par les entreprises
  • Il faut continuer la politique d’ouverture du conseil, permettre à toujours plus de personnes de nous rejoindre, afin d’améliorer la représentativité du CESC et l’assiduité des participants ».
  • Avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans, il devient en effet important de capter l’attention des jeunes en les encourageant à s’investir dans la vie politique locale.
  • Plusieurs membres du conseil ont déjà fait remarquer le temps parfois très long que prennent les élus pour exprimer leurs réponses.
  • aller plus loin sur des projets plus ambitieux, et notamment dans le domaine de l’économie. « Les membres du CESC n’osent pas parler d’économie. C’est pourtant un point crucial.
  • un vibrant appel à la population
  • « Engagez-vous ! Il y a des places à prendre : plus les gens seront nombreux, plus leur avis sera représentatif de la cité. Le renouvellement des membres est indispensable pour que le fonctionnement du CESC se perpétue ».
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Guide pratique de fonctionnement d'une assemblée locale - Acampada de Murcie,... - 0 views

  • Guide pratique de l’asamblearismo – Acampada de Murcie
  • Nous allons lentement parce que nous allons loin
  • Ce «Guide pratique de l’assembléarisme » est un document de travail qui nous l’espérons sera utile pour tous ceux qui, dans leur ville, quartier, paroisse ou lieu de travail essaient de s’organiser pour changer le monde
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  • nous avons rendus publique notre indignation, avec le sentiment qu’avant chacun agissait dans son coin et que désormais, nous le faisions d’une manière collective et organisée.
  • réflexion qui montre que la diversité est enrichissante
  • contrairement à ce que postule la sur-spécialisation des fonctions à laquelle nous a condamné le système jusqu’à présent.
  • l’efficacité et le respect de l’horizontalité dans la prise des décisions
  • une structure organisationnelle originale, de manière spontanée et l’avons appelé « assembléarisme »
  • ce processus est basé sur la conviction que les dirigeants individuels sont dépassés.
  • Face à la supériorité de quelques-uns nous proposons l’horizontalité de beaucoup
  • Le modèle représentatif qui délègue à des professionnels de la politique déconnectés de la réalité n’apporte pas de solution au moment critique que nous vivons – quand les avancées d’une civilisation construite au cours des ciècles se voient menacés.
  • Le degré de développement de notre société est tel que le niveau de connaissance et de formation des citoyens a dépassé celui la classe politique.
  • Notre créativité a débordé le système. Il est de notre responsabilité de trouver les voies qui permettent le développement de notre ingéniosité. Pour cette raison l’assemblearisme suppose en dernière instance la reprise en main par les habitants/citoyens de la politique, jusque-là perçue comme lointaine et abstraite.
  • La citoyenneté est en train d’évoluer du rôle d’acteur passif à un rôle actif dans l’écriture de l’histoire.
  • Le principal inconvénient de l’assembléarisme est la lenteur dans la prise des décisions – qui peut conduire à l’inefficacité et à la cacophonie.
  • Deux nouveaux défis sont apparus à l’horizon: les assemblées de quartier et les nouveaux outils de communication en ligne. Mais peut-être, le défi le plus difficile qui nous reste à accomplir a trait à la révolution intérieure de chacun, continuer à apprendre pour apaiser les ego pou lutter et travailler ensemble de façon pacifique sur la base de la confiance et du respect.
  • être confiant dans le travail des participants
  • outil pour changer le monde de manière efficace
  • instrument
  • D’évitez
  • espaces de pouvoir parallèles.
  • D’éviter
  • la bureaucratie inerte semblable à celle que nous combattons
  • L’assembléarisme est une technique de prise de décision démocratique basée sur la participation et la délibération en groupe.
  • à plusieurs niveaux: dans les commissions, les plateformes, les réunions de coordination, les assemblées et les rencontres régionales des assemblée
  • transversalité et l’autonomie sont les moteurs
  • amélioration continue de la communication interne
  • entre les personnes afin de faciliter la coordination du mouvement de manière humaine et spontanée.
  • égalité des opinions et des votes de tous les membres du mouvement
  • autonomie n’est ni l’indépendance ni la fusion
  • Levez la main pour demander de prendre la parole
  • Pas de cris, insultes, ni d’attaques de participants
  • S’efforcer ne pas générer de sentiment d’affrontement personnel en utilisant un langage conciliant et respectueux.
  • Apprendre à vivre ensemble et à assumer des idées et sensibilités différentes
  • Veiller à ce que le débat ne devienne pas un exutoire émotionnel.
  • Respecter l’ordre du jour pour que la réunion soit fluide et non pesante.
  • Proposer des idées claires et concrètes.
  • Les prises de parole doivent être liées à l’objet concret qui est traité à ce moment, afin d’éviter la dispersion.
  • Si quelqu’un parle de quelque chose qui n’est pas liée à la question précise qui est traitée, et que le modérateur n’intervient pas, les articipants le lui indiquent par un signe de la main.
  • Chercher la solution, pas le problème
  • Se concentrer sur les besoins et non sur les intérêts
  • Éviter les conflits entre intérêts particuliers
  • Partager toutes les informations pertinentes
  • Respecter l’effort et le travail déjà accompli par les membres de la commission
  • Le consensus est un processus de prise de décision qui vise à régler pacifiquement les conflits et à élaborer de manière coopérative des décisions que tous peuvent peuvent soutenir.
  • L’objectif du consensus est l’unité, pas l’unanimité.
  • Quelqu’un s’oppose-t-il à la proposition
  • Si personne ne s’y oppose, la proposition est adoptée.
  • Opposition sans blocage ou abstention positive :
  • Opposition avec blocage :
  • A la majorité des voix à main levée, sans compter les abstentions.
  • La proposition qui aura ainsi été rejetée pourra être de nouveau présentée dans le futur.
  • Tempérer, ajuster, réparer quelque chose, éviter les excès. Modérer est faciliter.
  • Aider le groupe à accomplir ses objectifs, tâches ou actions sur le plan organisationnel.
  • Garantir la neutralité.
  • Promouvoir l’efficacité, la participation démocratique et les relations cordiales et coopératives.
  • Le modérateur a la responsabilité de donner la parole et aussi de l’interrompre
  • Faciliter l’efficacité:
  • Les assistants du modérateur l’aident quand quelqu’un sabote une réunion
  • Distribuer le temps de parole.
  • Veiller au respect de la durée prévue de la réunion.
  • Encourager les intervenants à se prononcer sur la pertinence de la proposition actuellement discutée.
  • Sur la base de l’esprit général du débat, le modérateur essaie de formuler une synthèse de la proposition afin de la soumettre au consensus.
  • Le secrétaire est la personne qui écrit le contenu des discussions et des décisions qui ont été prises lors d’une réunion.
  • Le Secrétaire
  • Le modérateur
  • Le procès-verbal servira de base de travail indispensable pour les futures réunions ou assemblées.
  • La tâche du secrétaire est essentielle parce qu’elle garantit que les décisions sont clairement enregistrées, afin d’éviter toute ambiguïté dans l’avenir.
  • Il doit être visible. Tous les participants doivent savoir à tout moment ce qui est en cours de discussion.
  • Propositions nouvelles à soumettre au consensus et le cas échéant au vote.
  • Propositions antérieures qui n’ont jamais été traitées faute de temps
  • La durée fixe de la réunion ou de l’assemblée.
  • Dans les réunions de coordination, tenir la liste des commissions présentes.
  • Les commissions sont des groupes de travail thématiques basée sur les connaissances spécifiques de ses membres.
  • Les commissions ont pour objectif de permettre que chaque personne puisse contribuer au mouvement en lui apportant ce qu’il sait faire de mieux.
  • Les réunions des commissions doivent être ouvertes afin d’assurer la transparence et afin que de nouvelles personnes y participent.
  • Néanmoins, la participation spontanée de personnes « qui passaient par là » doit rester raisonnable, de manière à respecter l’ordre du jour ; elles n’ont pas forcément le droit de vote.
  • nous avons remarqué la présence de «bloqueurs de décision anonymes » qui ont entravé le fonctionnement des commissions en prenant la parole pour susciter la controverse ou pour aborder des thèmes qui n’étaient pas à l’ordre du jour.
  • Chaque commission établit son propre système de communication interne.
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http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/04/tristan-harris-millions-dheures-sont-juste-volees... - 0 views

  • Le téléphone sera cette chose qui rentre en compétition avec la réalité, et gagne. C’est une sorte de drogue. Un peu comme les écrans de télévision, mais disponibles tout le temps et plus puissants.
  • Le problème, c’est que ça nous change à l’intérieur, on devient de moins en moins patient avec la réalité, surtout quand c’est ennuyeux ou inconfortable. Et parce que la réalité ne correspond pas toujours à nos désirs, on en revient à nos écrans, c’est un cercle vicieux.
  • Ce qui est mauvais, c’est que nos écrans, en nous « remplissant », tout en nous donnant faussement l’impression de choisir, menacent notre liberté fondamentale de vivre notre vie comme on l’entend, de dépenser notre temps comme on le veut. Et remplacent les choix que l’on aurait fait par les choix que ces entreprises veulent que l’on fasse.
  • ...3 more annotations...
  • C’est un peu tendu de dire ça, mais bon, c’est comme réveiller des gens qui sont dans une secte, qui croient en un système qui est vraiment puissant et fait vraiment des choses pour eux. Et c’est très inconfortable pour eux de voir la vérité en face, que ce système n’est pas totalement bon.
  • des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens, manipulés tous les jours de leur vie, et il n’y a pas un seul débat public là-dessus !
  • c’est tellement opposé aux intérêts économiques de l’industrie actuellement que ça me rend pessimiste.
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Démocratie: les villes au participe futur? | Slate - 1 views

  • Ce mode d'action publique favorise la mobilisation citoyenne, améliore les relations entre les habitants et les acteurs locaux
  • Mais cela n'est possible qu'à l'échelle d'un quartier ou d'une petite ville. Quand il s'agit de décider comment seront alloués les budgets à l'échelle d'une agglomération, des conseillers sont élus ou tirés au sort parmi les habitants pour participer à des comités de pilotage. Le CAS souligne:
  • Il s'agit pour les représentants des habitants, non seulement d'être associés à des réunions administratives traitant des questions budgétaires, mais aussi de prendre effectivement part à la décision, aux différents niveaux de conception et de mise en œuvre.
  • ...17 more annotations...
  • les modalités varient selon les villes et les quartiers, la participation des citoyens implique une délibération et une formation sur des sujets qui leur étaient jusque-là étrangers, comme la gestion d'un budget ou l'aménagement urbain
  • Néanmoins, pour que ces expériences aient un impact sur réel, il est essentiel que le budget alloué soit significatif et que les habitants possèdent un pouvoir de décision et une autonomie réelle.
  • Morsang-sur-Orge
  • une des rares villes françaises recourant au budget participatif
  • les habitants peuvent se prononcer sur 100% du budget de la ville lors de réunions thématiques,
  • mais les élus
  • dominent souvent très largement les débats, en dépit des bonnes intentions qui les animent
  • Le CAS suggère également l'usage du tirage au sort «qui aurait pour avantage de faire participer ceux qui ne le feraient pas spontanément, de faire émerger des points de vue, d'assurer une certaines impartialité à la décision et de stimuler la délibération démocratique
  • Cela s'explique d'abord par le fait que «la France fait reposer l'organisation de la société sur le consentement des institutions
  • les Français peinent à réaliser que leur rôle de citoyen peut dépasser le cadre d'un bulletin glissé dans l'urne tous les cinq ans.
  • Néanmoins, «quand on propose aux gens de participer, même dans les quartiers pauvres, ils viennent en courant
  • La démocratie participative fait peur aux élus
  • ls sont très attachés à leurs prérogatives et voient d'un mauvais œil toute atteinte à leur pouvoir. Ils ont l’impression qu'ils sont détenteurs de l'intérêt général de façon innée
  • les représentants ont tendance à croire que la participation des habitants ne leur apprendra rien qu'ils ne sachent déjà
  • Pourtant, une confrontation approfondie avec la population leur fait souvent prendre conscience d'une réalité difficile à appréhender depuis leur bureau.
  • En effet, dans son fief nantais, plusieurs organes de démocratie participative ont été mis en place. Mais ils restent globalement consultatifs et sans réel pouvoir de décision. Ce qui reflète bien l'attitude globale des élus, globalement favorables pour impliquer davantage les citoyens, mais réfractaires à les laisser peser de façon conséquente sur les orientations futures des politiques publiques.
  • Malgré les nombreux travaux plaidant en faveur d'une plus grande implication citoyenne, il faudra encore du temps pour que la démocratie participative soit acceptée par les élus et leurs administrés.
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Éthique et solidarité sur les réseaux sociaux numériques | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • engagement éthique et de solidarité.
  • tenté de mettre en évidence de façon concrète la façon dont les nouvelles technologies démultiplient l’impact que chacun peut avoir sur le monde
  • mouvement open source et évidemment de financement participatif
  • ...6 more annotations...
  • Les nouvelles technologies peuvent changer le monde grâce au collectif
  • ". Les initiatives de crowdfunding, crowdmapping, crowddigning, crowdsourcing nous montrent qu’en agissant chacun à notre niveau, nous pouvons participer au changement que nous voulons voir dans le monde".
  • à tout individu notamment aux personnes ayant des liens de sociabilité faible, l’opportunité de se connecter et de tisser des liens à distance en temps réel avec des personnes connues ou inconnues, et en favorisant l’émergence de nouvelles formes de sociabilité, ainsi que de nouvelles formes de mobilisation et d’action collective.
  • Le langage numérique est ainsi devenu l’une des productions les plus et les mieux partagées de la globalisation.
  • Les initiatives et actions de la solidarité numérique sont légion.
  • Les multiples initiatives relevant du mécénat de compétence les engagent sur des projets dans lesquels associations et salariés volontaires agissent ensemble pour faire progresser l’intérêt général
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L'idée du G1000 - 0 views

  • Laissons aussi les citoyens délibérer, et pas seulement les représentants du peuple. C’est l’appel que lance un groupe de penseurs et de gens d’action indépendants. Leur proposition : le G1000, un sommet à Bruxelles le 11 novembre de mille citoyens choisis au hasard qui délibèrent sans parti pris.
  • Si le peuple manque d’expertise, il a le privilège d’être libre.
  • nouvelle impulsion pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve ce pays depuis de nombreuses années : le G1000, une réunion au sommet de mille citoyens de ce pays, choisis au hasard.
  • ...39 more annotations...
  • Dans une démocratie, les citoyens choisissent de se gouverner eux-mêmes, soit par suffrage direct
  • soit par suffrage indirect
  • Étant donné que tout le monde ne peut ou ne veut s’occuper en permanence de la gestion d’un pays, les citoyens désignent à intervalles réguliers quelques individus pour le faire à leur place. Ce système s’appelle la démocratie représentative : la démocratie par délégation.
  • Néanmoins, deux siècles après, nous nous heurtons aux limites de cette formule.
  • Les partis ne rationalisent plus la société, mais se coincent mutuellement en permanence.
  • la fidélité au parti n’existe plus.
  • Les syndicats, les caisses d’assurance-maladie et les coopératives faisaient office de relais entre la masse et le pouvoir
  • Cette interface est moins évidente aujourd’hui.
  • avec l’arrivée d’un internet bien plus actif, appelé le web 2.0. Le citoyen
  • n’a jamais auparavant été aussi rapidement informé des développements politiques qu’aujourd’hui. On peut à chaque instant suivre et commenter les péripéties, mais on ne peut voter qu’une fois tous les quatre ans.
  • Pourquoi s’étonner dans ce cas que les forums en ligne de sites d’information débordent de glapissements frustrés ? Le citoyen n’a donc jamais été aussi émancipé et averti – et parallèlement aussi impuissant. Le politicien n’a jamais été aussi visible – et parallèlement aussi déphasé.
  • Le corps politique en l’an 2011 semble être une équipe méfiante de chirurgiens cardiaques qui doivent pratiquer une opération extrêmement compliquée, mais au milieu d’un stade de football dont les tribunes débordent de spectateurs. La foule hurle, les supporters ont envahi le terrain et à chaque geste de l’un des cardiologues, crient ce que les médecins doivent ou ne doivent pas faire,
  • Aucun des chirurgiens n’ose encore bouger. Tout le monde attend. Les heures s’écoulent, le sort du patient ne compte plus.
  • La démocratie s’est corrompue en une dictature des élections.
  • L’innovation est stimulée dans tous les domaines, sauf dans celui de la démocratie.
  • Les entreprises, les scientifiques, les sportifs et les artistes doivent innover, mais quand il s’agit d’organiser la société, nous faisons encore appel en 2011 aux schémas hérités de 1830.
  • les citoyens sont invités à prendre activement part aux délibérations portant sur l’avenir de leur société.
  • Des citoyens qui ont l’occasion de se concerter peuvent trouver des compromis rationnels à condition d’être renseignés et d’en recevoir le temps.
  • les représentants du peuple se sont trop occupés de la réforme de l’État pour prodiguer une attention sérieuse à la réforme de la démocratie.
  • La démocratie délibérative pourrait bien être la démocratie de l’avenir.
  • Est-ce comparable à un référendum ? Non. Dans un référendum, on ne fait que voter, dans la démocratie délibérative, il faut aussi parler et écouter.
  • G1000, le sommet des citoyens
  • réunir mille citoyens
  • tirés au sort
  • D’abord nous lancerons une enquête de grande envergure en ligne
  • Quelles sont les priorités.
  • un petit groupe de citoyens tirés au sort
  • approfondir et former concrètement les décisions du sommet
  • Un sommet des citoyens tel que le G1000 peut être comparé à un jury d’assises. Si des citoyens lambda sont en mesure de décider d’une vie humaine, ils sont en état de se faire une opinion nuancée et mûrement réfléchie sur certains aspects cruciaux de l’avenir d’une société.
  • Indépendance
  • Ouverture
  • Dignité
  • Optimisme
  • Complémentarité
  • Participation
  • Transparence
  • Diversité
  • Opportunité
  • Dynamique
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DOSSIER ÉCONOMIE ALTERNATIVE (I) : Salariat et impuissance VS petites entrepr... - 0 views

  • il n’y a plus vraiment de projet alternatif de société qui soit au devant de la scène, qui ait su convaincre et rassembler une part significative des citoyens. D’aucuns ont pu parler de « fin de l’histoire », de l’avènement universel et définitif de la démocratie de marché, en souscrivant à la formule de Churchill selon laquelle le système dans lequel nous sommes serait le moins mauvais.
  • Salariat et impuissance VS petites entreprises autonomes et solidarités locales : un projet de société non débattu
  • RETROUVER L’ESPOIR D’AMÉLIORER LA SOCIÉTÉ DE MANIÈRE PACIFIQUE, TRANQUILLE ET RATIONNELLE
  • ...15 more annotations...
  • Faute d’alternative, et par peur que toute tentative de changement radical de la société soit nous fasse perdre notre qualité de vie et nos avantages, soit, pire, conduise à un remède bien pire que le mal (fascisme, totalitarisme, destruction des libertés…) nous nous résignons à un a-politisme dégoûté
  • et passons notre temps à critiquer nos dirigeants, sans toutefois bien savoir ce qu’ils devraient faire.
  • Si nous envisageons l’histoire du développement économique dans sa globalité, il n’y a rien d’étonnant à conclure qu’il a partout été imposé par le haut.
  • L’imposition des dogmes, de la législation libérale et de la société de marché (tout est fait notamment pour que la terre et le travail, jusqu’alors considérés comme hors commerce, deviennent des marchandises comme les autres, soumises à la loi de l’offre et de la demande
  • Autonomies économiques et autonomies politiques sont indissociables.
  • C’est pourquoi, aux États-Unis par exemple, quand apparait le salariat, il est tout de suite perçu comme une nouvelle forme d’esclavage et considéré comme très très dangereux pour la société. « Les travaux historiques récents sont curieusement silencieux sur l’opposition largement répandue au travail salarié des XVIII et XIX siècles (…) Le malaise général lié à l’ordre nouveau économique trouvait pourtant son opposition la plus saisissante dans la condamnation presque universelle du travail salarié. Langton Byllesby, un imprimeur de Philadelphie, avançait en 1826 que le travail salarié, qui mettait fin au « choix de travailler ou non », était l’ « essence même de l’esclavage ».
  • out homme n’ayant comme moyen de subsistance que ce que lui rapporte son travail ne peut être un homme libre, dans le présent état de la société. Il se doit d’être un humble esclave du capital.
  • Un combat mettant en avant la tradition de Républicanisme participatif et de Démocratisme radical et le fait que tout être humain non seulement était compétent pour participer à la prise de décision politique, mais devait le faire, pour le bien de tous.
  • MARCHANDISATION DU MONDE ET DESTRUCTION DES PETITS PRODUCTEURS AU BÉNÉFICE DES GRANDES ENTREPRISES : UN MOUVEMENT IMPOSE PAR LE HAUT à RENVERSER PAR LE BAS
  • Une loi du marché qui conduit automatiquement aux concentrations et absorptions, et à la destruction des petites entités productives : une loi du marché, qui sous couvert de concurrence, détruit en réalité toute concurrence, ou plutôt impose une concurrence unique entre une poignée de grands géants économiques et financiers, aux dépens des milliards d’êtres humains qui ne comptent pas parmi leurs actionnaires.
  • Il ne s’agit pas de mettre fin au salariat. Il s’agit de mettre un terme à sa généralisation excessive, pour permettre au maximum de personnes d’être maîtresses d’elles-mêmes et de leur activité, de leurs moyens de production, de leur travail et de leur vie.
  • Enfin, nous ne ferions pas ce que le « marché » nous ordonne de faire, mais ce que nous voudrions faire au service de notre communauté.
  • Nous consacrerions nos vies et nos énergies à quelque chose dont nous pourrions être fiers.
  • La seule difficulté, au-delà du défaut de volonté politique, à une complète alternative sociale et économique de ce type, est la non-viabilité financière de ces petites entreprises artisanales, industrielles ou agricoles face à la concurrence des grands groupes, des multinationales et des produits importés d’Asie ou d’ailleurs et ne coûtant rien. De nombreux outils économiques existent qui nous permettraient de soutenir un tel changement de société. Mais nous ne pourrons sûrement pas faire l’impasse sur des mesures protectionnistes sectorielles
  • La seule solution pour faire face à la fois à nos problèmes de société et à la déliquescence de l’économie nationale et du système économique international est de recréer de vraies économies locales, basées sur nos besoins, nos désirs et nos aspirations, librement.
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Suède : La démocratie par le contrôle | Europe Créative - 0 views

  • la vie démocratique reste particulièrement performante comparée au reste de l’Europe. La raison ? Chaque suédois dispose du droit fondamental de regard dans les finances des politiques.
  • Les ministres ont l’obligation de publier leurs frais de déplacement sur internet, à disposition du peuple.
  • En Suède, on part du principe que tout pouvoir émane du peuple : c’est le fondement de la démocratie parlementaire suédoise. C’est ainsi que chacun peut librement contrôler l’exercice du pouvoir par les responsables politiques.
  • ...8 more annotations...
  • Ce système est l’émanation des premiers principes démocratiques européens.
  • Les grecs de l’Antiquité avaient compris que le pouvoir est éminemment corrupteur, et avaient mis en place l’isegoria. En Suède, c’est pareil, et celui qui dénonce est protégé.
  • chacun avait le droit de s’exprimer et de dénoncer des abus sans craindre de procès.
  • Il y a une sorte de manque de maturité, qui fait que le vote par internet pourrait être détourné par les lobbies.
  • Ils étudient le problème avant de participer à une réunion, tandis que dans le sud de l’Europe, on arrive davantage la fleur au fusil en demandant : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »
  • Environ 71% des Suédois sont syndicalisés, contre 8% en France.
  • La vie des affaires est par ailleurs beaucoup plus décontractée et égalitaire que chez les partenaires de la Suède. La hiérarchie est horizontale : le patron fait partie de l’équipe et les décisions sont prises par consensus. Les Suédois adorent les réunions, ils en font plein ! Ils sont toujours informés de ce qu’il se passe dans l’entreprise. A eux de s’organiser pour faire le travail dans le temps, malgré les réunions. Cela force à être productif : une personne qui reste au travail au-delà de 17 h est considérée comme étant mal organisée dans ses tâches.
  • Non, ils ne peuvent pas espérer bénéficier d’avantages financiers alléchants puisque les gens peuvent vérifier les dépenses faites avec l’argent du contribuable. Les politiques font ce travail davantage par soucis intellectuel que par intérêt financier. Le gouvernement ne peut de toutes façons pas garder des politiques qui se corrompent ou qui font trop d’écarts, puisqu’il en va de sa crédibilité. Ce pouvoir de contrôle des citoyens est une véritable barrière contre les abus, un refus de la corruption qui préserve en quelque sorte les politiques de ce que l’on pourrait appeler la « fascination du pouvoir ».
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Ce que l'internet n'a pas réussi (3/4) : distribuer l'autorité « InternetActu... - 0 views

  • 87 % des Français estiment qu’on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre
  • 86 % (toute tendance politique confondue) estiment que l’autorité est une valeur qui est souvent trop critiquée.
  • Ce sentiment que ce besoin d’autorité est partout plus présent : en politique bien sûr, où le système favorise la primauté des représentants au détriment de toute forme de démocratie participative, mais plus encore dans le monde du travail, où le système favorise toujours plus une organisation pyramidale fondée sur le contrôle.
  • ...37 more annotations...
  • l’internet ne nous annonçait-il pas une nouvelle remise en cause des autorités ? Ne nous promettait-il pas le règne des collectifs auto-organisés, l’innovation ouverte, l’organisation distribuée, libre et autonome ? Pourquoi l’intelligence collective, démultipliée par le réseau, n’est-elle pas parvenue à bouleverser les rapports d’autorité classiques ? On peut même se demander pourquoi elle semble même les avoir renforcés. Que s’est-il donc passé ?
  • De plus, nous avons tendance à élire comme chef des personnes égocentriques, narcissiques et qui ont une grande confiance en elles, des traits de personnalités qui seraient plus fréquents chez les hommes que les femmes.
  • Freud soulignait déjà combien les disciples remplacent leurs propres tendances narcissiques par celles de leurs chefs, de sorte que leur amour pour le leader est une forme déguisée de l’amour-propre, ou un substitut à leur incapacité à s’aimer eux-mêmes.
  • Quel que soit le domaine, les meilleurs leaders sont pourtant souvent des gens humbles… C’est ce qui explique que les incompétents soient plus souvent promus à des postes de management et de direction que des gens compétents.
  • Est-ce à dire que notre rapport à l’autorité en politique ou dans l’entreprise est lié au rapport que nous avons eu à l’autorité de nos propres parents ?
  • En France, comme dans les autres pays méditerranéens, la majorité des managers envisagent la direction, le management de manière coercitive, c’est-à-dire dans le but d’obtenir un acquiescement immédiat des salariés
  • Alors que dans d’autres pays, notamment ceux de l’Europe du Nord, le chef est là pour faire émerger la décision collectivement
  • les écoles de management ne forment pas à l’humain
  • Le but devient alors de viser un idéal commun et d’en tirer un plaisir maximal
  • L’intelligence connective
  • le désir de liberté et le désir de communauté.
  • Selon lui, la grande responsable est l’école, qui continue de faire de la sélection par l’obéissance inconditionnelle aux règles
  • On a longtemps pensé, suite aux pionniers que le renversement des structures sociales, politiques et hiérarchiques allait pouvoir se faire par la simple technique.
  • Peut-être que cela s’explique quand le processus prend le pas sur les hiérarchies, c’est-à-dire quand le respect des process devient la principale règle de fonctionnement des organisations. Si nous doutons des hiérarchies, les processus qui leur ont succédé nous proposent des modes d’organisation encore plus stricte, tout le contraire de ce qui favorise la coopération.
  • 30 à 50% du temps des managers est dévoué au contrôle des employés.
  • Reste que le simple fait que le contrôle soit potentiellement réalisable suffit à donner aux salariés le sentiment qu’il est effectif. La réalité du contrôle dépend donc avant tout de sa perception.
  • les entreprises aujourd’hui sont confrontées à trop de management et pas assez de leadership.
  • Le rapport à l’autorité n’est pas seulement fonction de ce que l’on juge légitime ou non, il est aussi lié au besoin de “croire”.
  • mesurer si, dans une compétition de code, les équipes auto-organisées en ligne étaient plus efficaces que les équipes coordonnées et organisées hiérarchiquement. Au final, estiment les chercheurs, les équipes auto-organisées en ligne fonctionnent mieux et se révèlent plus efficaces et plus performantes que celles auxquelles on assigne une procédure.
  • Les recherches sur la collaboration médiée par la technologie montrent que si les technologies sont utiles pour gérer les routines, les choses pratiques, les tâches de coordination impersonnelles, elles demeurent mal adaptées aux interactions complexes.
  • le terme d’intelligence collective pose deux problèmes : celui de l’intelligence et celui du collectif.
  • “Collectif suppose que ce soit massif. Or, si les usages d’internet sont massifs, la collaboration, elle, demeure limitée”
  • C’est pourquoi le chercheur préfère parler de “capacité distribuée” plutôt que d’intelligence collective
  • Ce n’est pas l’autorité qui disparait, mais sa légitimité, la façon dont elle est établie, construite. On n’est pas du tout dans la fin de l’autorité, mais dans une discussion sur la légitimité : qui est légitime à construire ou interdire quelque chose ?
  • “Du logiciel libre aux théories de l’intelligence collective“, a bien pointé la limite de faire du mouvement du logiciel libre un des laboratoires où se préparerait la société du futur.
  • société open source qu’ils décrivent dans Empire et Multitude.
  • A force d’exiger des salariés et des fonctionnaires de se conformer le plus strictement possible aux prescriptions de leur poste, on leur inculque un attachement viscéral aux règles, bien au-delà de la simple adhésion pragmatique.
  • C’est oublier bien vite combien cela est et demeure un objet de lutte social,
  • Si la réalité du logiciel libre met en pratique des idéaux de déhiérarchisation, l’horizontalité n’est jamais totale et prend des formes très diverses. Même dans le logiciel libre, il y a toujours des hiérarchies qui se recréent.
  • Dans le monde du logiciel libre, l’idéal méritocratique est très fort
  • Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de hiérarchies, mais que celles-ci se recréent sur les compétences et les mérites des contributeurs. Dans les rares grands projets collaboratifs qui marchent (et tous ne marchent pas), on a moins affaire à une destruction des formes hiérarchiques, qu’à la naissance de nouvelles hiérarchies, organisées sur de nouveaux critères, comme le mérite.”
  • La politique c’est le conflit, la mésentente disait Jacques Rancière
  • On ne fera jamais converger les intérêts de groupes sociaux très différents.”
  • “Internet devait abolir les distances, accroître la liberté d’expression, augmenter l’intelligence collective, promouvoir le potentiel de la gratuité, décentraliser le pouvoir et résister à tous ceux qui souhaiteraient en prendre le contrôle. Force est de constater que ces finalités touchent à présent à leur fin. Les frontières sont réintroduites. La liberté d’expression est de plus en plus encadrée. Les capacités restent très inégalement réparties. Le pouvoir est plus centralisé que jamais. C’est manifestement à la fin d’Internet que nous assistons. En changeant l’espace, Internet change l’organisation sociale de l’humanité ; et l’humanité, tellement plurielle, ne laissera pas Internet inchangé !
  • Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes
  • “L’appauvrissement des uns constitue la condition même de l’enrichissement des autres, les dirigeants n’ont pas simplement plus de pouvoir que les dirigés, ils existent de par leur dépossession : dans une entreprise, le manager ne peut se penser et se vivre comme tout-puissant que si l’équipier est pensé et vécu lui-même, parallèlement comme impuissant ; de même dans une collectivité, l’élu ne se vit comme tout-puissant que si l’électeur est pensé comme impuissant. Le pouvoir des uns a toujours pour corollaire l’impouvoir des autres.”
  • Certes, l’intelligence collective, réticulaire, rhizomique, acentrée, décentrée, distribuée… n’a pas encore fait toute la démonstration de sa puissance. Ce n’est pas pour autant que nous devons y renoncer. La confiance, la coopération, l’autonomie et la liberté sont les seuls remèdes à notre “impouvoir”.
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Concertation publique - Wikipédia - 1 views

  • Cette procédure de plus en plus utilisée s'inscrit dans une tradition démocratique. L'agora athénienne, la révolution communale à l'époque médiévale permet à la bourgeoisie naissante d'être associée à des prises de décision (fiscalité, travaux locaux...) puis les cahiers de doléances au XVIIIe siècle illustre cette démarche. Ces dernières années, la concertation publique s'est renforcée car, tout à la fois, elle légitime l'action publique, elle illustre la transparence de l'action des décideurs et maîtrise les oppositions frontales tout en adaptant le projet aux attentes des populations concernées.
  • La concertation doit commencer en amont du projet La concertation doit être aussi large que possible La concertation est mise en œuvre par les pouvoirs publics La concertation exige la transparence La concertation favorise la participation La concertation s'organise autour de temps forts La concertation nécessite la présence d'un garant La concertation fait l'objet de bilans
  • La concertation obligatoire. Il s'agit en premier lieu de la démarche classique de l'enquête publique à informer le public sur le projet, recueillir ses appréciations, suggestions ou contre-proposition avant que le projet ne soit définitivement arrêté. Cette loi a été complétée par d'autres dispositifs législatifs
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  • Le cadre législatif est aujourd'hui très ouvert. Il fixe des objectifs et laisse au maître d'ouvrage une grande liberté dans son application
  • Des initiatives publiques.
  • L'agenda 21, les référendums locaux, les conseils de quartier sont des exemples de dispositifs de concertation qui vont dans ce sens. Les organismes en charge d'une mission d'intérêt général peuvent également être invités à engager ce type de procédure
  • Des initiatives privées. De plus en plus souvent, les acteurs privés s'inscrivent dans ce type de procédure afin de favoriser un meilleur partage des projets et une compréhension mutuelle entre riverains, usagers, clients, salariés
  •  
    "La concertation publique est une démarche visant à associer la population à une prise de décision publique."
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Bitcoin libérera-t-il la monnaie à l'échelle d'Internet ? - Framablog - 0 views

  • Une solution idéale serait de proposer un système d’échange monétaire libre et décentralisé. Un tel système existe et a un nom : Bitcoin. Techniquement, le fonctionnement de Bitcoin est relativement complexe, se basant sur des algorithmes cryptographiques et le peer-to-peer. Le gros problème d’une monnaie virtuelle est d’éviter la « double dépense ». Par essence, une information virtuelle peut être répliquée à l’infini, problème qui tracasse l’industrie musicale depuis plusieurs années. Bitcoin résout ce problème en utilisant le peer-to-peer. Lorsque Alice donne un bitcoin à Bob, elle rend la transaction publique. Les participants au réseau bitcoin (les « mineurs ») vérifient que la transaction est légitime en s’assurant que, dans leur historique des transactions, Alice est bien la dernière personne à avoir reçu ce bitcoin précis, chaque bitcoin étant unique. Les « mineurs » annoncent sur le réseau que la transaction est confirmée. Quand suffisamment de « mineurs » ont confirmé la transaction, Bob peut considérer que Alice ne pourra plus dépenser son bitcoin et qu’il en est donc le propriétaire. Si Alice tente de redépenser son bitcoin, les « mineurs » refuseront la transaction, arguant que, d’après l’historique, Bob est le légitime propriétaire du bitcoin. Pour encourager les « mineurs » à faire ce travail de vérification, le réseau gratifie le premier mineur à vérifier chaque bloc de transactions d’un bonus. Ce bonus, qui est pour le moment de 50 bitcoins, décroît avec le temps et a pour conséquence de distribuer la monnaie graduellement à travers le réseau.
  • Le nombre de bitcoins ainsi générés étant une fonction décroissante, on a pu calculer que le nombre total de bitcoins ne dépasserait jamais 21 millions. Intrinsèquement, le bitcoin n’a aucune valeur. C’est juste la preuve qu’un échange a été fait. Mais n’en est-il pas de même pour n’importe quelle monnaie ?
  • Une véritable économie parallèle s’est développée, principalement basée sur la spéculation. La valeur du bitcoin est passée de 0,01€ en novembre 2010 à 25€ en mai 2011, avant de redescendre aux alentours de 10€ en juin 2011.
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  • Beaucoup s’étonnent notamment au fait d’attacher de la valeur à quelque chose qui n’en a pas. À ce sujet, le bitcoin ne diffère pas d’un bout de papier ou même d’un morceau de métal jaune brillant. La valeur attachée à un objet est en effet liée à la confiance que le possesseur a de pouvoir échanger cet objet. Mais entre accorder sa confiance à un gouvernement et l’accorder à un réseau P2P décentralisé, il y a un pas que beaucoup hésitent à franchir.
  • Bitcoin peut être considéré comme un gigantesque SEL à l’échelle d’Internet.
  • Le bitcoin n’est-il pas une gigantesque pyramide de Ponzi ?
  • Si elle n’est pas exempte de critiques, Bitcoin semble à ce jour la seule alternative libre et décentralisée utilisable.
  • mon plus grand cauchemar est de me réveiller un matin avec une petite tête blonde me demandant auprès de mon lit: « Papa, tu faisais quoi quand les crédits Facebook sont devenus l’unique moyen de paiement sur internet ? »
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Open data : Rendre ses données accessible au public, et après? - News Genève:... - 0 views

shared by sylvainb on 29 Nov 13 - No Cached
  • Rendre ses données accessible au public, et après?
  • «Une fois ouvertes, ces informations sont peu utilisées sans motivations»
  • . Le spécialiste conseille la mise en place d’un concours adressé au développeurs d’applications et de site Internet.
  • ...2 more annotations...
  • La SNCF a, par exemple, demandé à ses usagers de lui faire part de ses propositions d’applications pour améliorer le service des trains de banlieue. Parmi les vainqueurs se trouve un programme donnant le taux de remplissage des rames de trains.
  • En Suisse, les Transports publics genevois ont été les premiers à ouvrir leur base de données contenant les horaires en temps réels. Un concours a été lancé et cent demandes de fichiers ont été faites, se félicite Antoine Stroh, son responsable de l’Open data
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À propos : Reflets - 0 views

  • Le reflet n’existe pas sans le modèle originel. Reflets.info fait le pari de devenir le reflet d’une société, des individus qui la composent. De leurs interrogations, de leurs inquiétudes, mais surtout, de leurs espoirs.
  • Des espoirs de démocratie, de partage, de solidarité, de bien-être et de tant d’autres choses. Reflets.info est le point de rencontre entre des journalistes, des hackers et ceux qui se sentiront concernés par notre démarche.
  • Le site est né d’un constat. Celui d’une presse qui s’auto-détruit. Dans une course effrénée à l’immédiateté, les journaux négligent la réflexion, ne prennent plus le temps d’analyser les faits, d’en tirer des enseignements, encore moins de faire de la prospective. Il faut être le premier à répercuter une information. Quitte à la développer au fil de la journée. Cette démarche pose un petit problème : une information chasse l’autre en permanence. In fine, rien n’est approfondi. Quant au droit de suite, il est marginal, peut-être même inexistant.
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  • Notre ambition est de rendre sa valeur à l’information. Nous voulons l’analyser, la mettre en perspective, la remettre dans un contexte et pouvoir faire de la prospective. Fournir ce genre de contenus, c’est avant tout vous respecter, vous, les lecteurs
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"L'open data est un révélateur violent de l'inadaptation de l'administration"... - 1 views

  • L’Etat avance aussi vite qu’il le peut. Les initiatives d’Etalab (2) et du SGMAP pour libérer vont dans le bon sens…mais très lentement. On libère les fichiers un par un, on les arrache à l’administration, mais on reste dans un cycle très artisanal de fabrication de ces fichiers.
  • Dans ces conditions, l’open Data fait office de révélateur violent de cette situation et met en évidence l’approche morcelée et peu cohérente entre les systèmes d’informations des administrations.
  • D’un point de vue technique, l’Open data est la partie visible de l’iceberg, l’important se passe en amont. Nous sommes actuellement, et dans de nombreux pays, à un stade très artisanal de la diffusion des données produites par les administrations. A l’exception d’administrations telles que la DILA, l’IGN ou l’INSEE qui sont équipées nativement, pourrait-on dire, pour diffuser des données, les ministères ou les établissements publics peinent à diffuser. C’est tout à fait normal : tant qu’on cherchera à faire diffuser des données sans s’intéresser aux back-offices de production de ces données, aux logiciels aux normes et aux process, on ne réussira qu’à diffuser ponctuellement des fichiers extraits au forceps et, le plus souvent, manuellement.
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  • L’open data ce n’est pas cela. C’est un mode industriel et production et de diffusion de données organisé en conséquence.
  • Le soutien à l’innovation et à la réutilisation qu’effectue Etalab avec l’organisation des concours « Dataconnexions » méritent d’être salués car il faut du courage, de la persévérance…et du temps pour qu’un écosystème de réutilisateurs « jeunes pousses » se mette en place.
  • Je crois que la France, avec son administration très puissante et présente, a pris l’open data dans le mauvais sens. Ouvrir un robinet dont rien ne sort n’a pas de sens. Au-delà de la refonte nécessaire de notre politique numérique administrative qui prendra entre 3 et 10 ans, il faut convaincre, voire forcer, l’administration à diffuser ses données. Ce n’est possible que si on crée les conditions pour que l’administration devienne la première bénéficiaire de l’open data. Il faut que l’administration y trouve des avantages, son intérêt. Sinon les freins perdureront.
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La ville intelligente, l'Iconomie et l'évolution nécessaire du mananagement p... - 0 views

  • il y a là des enjeux stratégiques qui ne peuvent se contenter de mots-valises qui consisterait à « mettre du rouge à lèvre à un bull-dog »
  • C’est là l’oubli que la ville est historiquement le cœur de la création de richesse, s’inscrit dans une histoire, une culture et une philosophie des institutions.
  • asabiyya – la vertu de la cohésion sociale du groupe
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  • proverbe allemand du XV° siècle « l’air de la ville rend libre
  • la ville est un écosystème stable basé sur la cohérence politique – la poursuite du Bien commun comme finalité politique, « la grandeur de la Cité, c’est le Bien commun » (Machiavel)
  • une ville peut croître à l’infini, ainsi que ses externalités négatives et positives, à la différence d
  • econde révolution industrielle et le développement des télécommunications, la distance structurait la ville et sa périphérie et sa mesure était la vitesse de propagation de l’informatio
  • La II° révolution industrielle permet un première « mort de la distance »
  • une entreprise qui ne pourra maintenir une cohérence interne au-delà d’une certaine taille et qui verra sa productivité par travailleur décroître avec leur nombre.
  • la fin du XIX° siècle, la croissance de la ville devient guidée principalement par la recherche de rendements d’échelles, aux dépens des solidarités sociales et de la vie civique
  • la nature est parvenue à concevoir des systèmes aussi résilients que complexes basés sur une énergie renouvelable : le soleil.
  • le coût pour corriger une ville conçue de manière dysfonctionnelle (par exemple, les villes américaines conçues pour l’automobile) est de loin supérieur aux coûts à investir en amont pour construire une ville durable
  • modéliser les villes comme systèmes de systèmes[4] (SoS)
  • l’acteur public est le mieux placé – pour autant qu’il comprenne ce rôle et développe les compétences appropriées – pour jouer le rôle de pivot et d’intégrateur pour lequel une firme, quelles que soient la culture et la pratique de la « coopétition » qu’elle ait développée, n’est pas la mieux placée pour incarner ce qui est le bien commun du système
  • Là où les rétroactions entre causes et effets, à la base de l’apprentissage, prenaient a minima une génération, elles peuvent être désormais de l’ordre de la milliseconde.
  • « Qui va réguler les régulateurs ? ».
  • La stratégie urbaine chinoise reconnaît aujourd’hui l’erreur d’avoir imité l’Occident alors que Singapour est une réussite qui se conçoit comme un tout, une nation intelligente plus qu’une ville intelligente[6], et fait aujourd’hui référence pour le développement urbain.
  • La ville n’est pas intelligente parce qu’elle est numérique : la connexion de tout avec tout, la capacité intrusive du traitement de masse des données et la menace sur leur confidentialité des données peut vite faire dériver la ville vers le panoptique de Jérémie Bentham
  • La conception d’écosystèmes complexes ne peut être assurée par des démarches de planification descendantes d’autorité publique qui définit des « master plans »
  • voyait les germes d’un ordre totalitaire incapable d’évolution organique.
  • Les nouvelles approches de l’innovation basées sur les systèmes complexes (Von Hippel, 1986) soulignent la nécessité d’intégrer l’utilisateur final, l’habitant, qui sera non seulement un utilisateur mais également un producteur d’information, que la littérature désigne désormais sous le terme de « prod-user »
  • au lieu de consommer encore plus d’énergie pour refroidir ces machines, il s’agit d’utiliser leur puissance de calcul pour optimiser leur approvisionnement en différentes sources d’énergies et d’intégrer leur production d’énergie dans la conception de la ville.
  • la base de tout système vivant, et les dynamiques de réseaux virtuels offertes au territoire et à la ville connectée comme source de l’innovation territoriale.
  • « dynamiques territoriales de connaissances »
  • dont la conception et l’animation repose sur l’existence d’un acteur pivot. En l’absence d’un
  • Ainsi, même si une ville peut paraitre « verte » dans son périmètre administratif, l’évaluation de son écosystème doit intégrer les externalités des activités délocalisées. Par exemple, le bilan carbone d’une « ville verte » doit intégrer le CO2 importé : la ville peut être verte mais l’écosystème gris foncé.
  • a ville intelligente ne peut pas être une collection de « smarties », un empilement de « smart services » : smart grids, smart buildings, smart mobility, smart IT
  • mais un écosystème vivant dont l’intelligence provient du comportement des habitants faisant de la technologie un levier endogène de développement de la vie civique en devenant en même temps producteurs et utilisateurs de l’information, dans la logique du web 2.0.
  • L’ère du bureaucrate wébérien axé sur la procédure et sur la tâche laissera donc la place aux systémiers en charge de penser l’intégration des sous-systèmes que constituent les fonctions urbaines, et considérant la dépense publique plus comme un investissement qu’un coût par l’intégration des externalités positives et négatives.
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Stig - Proposer, voter, améliorer. - 0 views

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