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Tibor Katelbach

Facebook va dire adieu à la démocratie participative - 1 views

  • Facebook va dire adieu à la démocratie participative
  • le seuil minimal pour rendre le résultat du vote obligatoire ne sera jamais atteint.
  • À l'heure où nous écrivons ces lignes, 572 252 membres du réseau social ont pris part au vote, qui a débuté le 3 décembre. 501 031 (environ 87,6 %) ont voté contre les nouvelles versions de la déclaration des droits et responsabilités et de la politique d'utilisation des données. Seule une petite part des votants, 71 221 (environ 12,4 %), s'est prononcée en faveur du changement des règles. Sauf coup de théâtre, ce vote sera probablement le dernier mis en place par Facebook. En effet, le site communautaire compte mettre un terme à son expérience de la démocratie participative en supprimant la possibilité offerte depuis 2009 aux usagers de peser sur la politique et les orientations du réseau social. Pour l'empêcher, il faudrait qu'au moins 30 % de la totalité des inscrits votent contre.
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  • Vu la participation actuelle, la mise à jour des documents régissant Facebook est acquise. Même si un demi-million d'internautes a dit non, cela ne représente que 0,05 % de l'ensemble des membres recensés sur le site, qui en compte plus d'un milliard. "Si la participation est inférieure à 30 %, le résultat du vote sera uniquement pour information", explique le site.
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    "Facebook va dire adieu à la démocratie participative"
Tibor Katelbach

VIe République : l'exemple de la démocratie athénienne - 0 views

  • Le système démocratique repose sur trois assemblées : les participants de « la Boulée » sont tirés au sort, l’Ecclésia et l’Héliée accueillant l’ensemble des citoyens males d’Athènes désireux d’y participer. Les « magistrats » formant l’exécutif sont tirés au sort chaque année, doivent subir un examen préalable de moralité et de probité et sont contrôlés au sens propre par les Assemblées populaires. Un habile mécanisme de pouvoir et contrepouvoir entre les différentes Assemblées équilibre la Démocratie athénienne qui durera 200 ans.
  • La fin de la République d’Athènes s’explique au moins partiellement par le déséquilibre d’une Démocratie ou le pouvoir du peuple était absolu, aucun contrepouvoir ne le contrebalançant.
  • Notre Démocratie représentative souffre d’un mal différent mais finalement similaire.
  • ...7 more annotations...
  • Les élus du peuple nous représentent et nous gouvernent en théorie pour le bien de tous. Comme nous le voyons tous, dans la réalité, ce mode de gouvernement ne favorise qu’une minorité de citoyens malgré les promesses renouvelées mais jamais tenues ; le creusement des inégalités et du chômage depuis 40 ans sont des faits, les discours tenus depuis 40 ans ne sont que des mots. Notre système de gouvernement profite à un cercle de plus en plus étroit, pour le bien de quelques-uns et non le bien commun : il tend vers un mode oligarchique.
  • Les hommes étant ce qu’ils sont, ils résistent rarement à la corrosion du pouvoir. Ce système centrifuge s’autodétruit, court à sa perte et entraine le pays sur une pente descendante. La clé de cet échec est un défaut évident des Institutions : l’absence de contrepouvoir des citoyens sur les élites politiques pendant leur mandat.
  • Aristote pensait que le meilleur système politique n’était ni la Démocratie absolue comme celle d’Athènes, ni la monarchie, ni l’Aristocratie mais la Politeia  : un système d’élus par la peuple, en situation de gouverner mais contrôlés au sens propre par le peuple. L’avenir de notre pays nécessite la création d’une Démocratie différente de celle que nous a léguée la Révolution Française. Un mélange de Démocratie représentative et de Démocratie directe permettrait d’équilibrer le pouvoir des élites et le pouvoir du peuple, créant une situation vertueuse.
  • Le Sénat aurait la charge : De définir les augmentations de salaires et les avantages des élus de la République,   De nommer les juges du Parquet ce qui mettrait fin au problème de l’indépendance de la justice,   De nommer ou de procéder au tirage au sort des experts aptes à diriger les agences du médicament (ce qui évitera de nouvelles affaires Médiator …), de l’alimentation, de la CNIL, et d’autres comités …    De faire les lois avec le Parlement comme le Sénat actuel.
  • On peut imaginer ainsi une VIème République très proche de la Vème avec une différence clé : un Sénat constitué de citoyens tirés au sort parmi les Français âgés de 25 à 65 ans n’ayant eu aucun problème avec la justice,  désignés pour une durée de 3 ans. Ce système fait sourire certains mais la République d’Athènes a duré 200 ans soit plus que notre République ! Et le niveau d’éducation y était moins bien partagée que de nos jours.
  • Des Referendum d’initiative populaire, comme la Suisse les pratique intelligemment, sortiront aussi le citoyen de l’ombre et lui donneront les moyens de peser sur la vie de la Cité.
  • Quoi de plus exaltant pour notre jeunesse que d’inventer la Démocratie du futur, avec toute la prudence qui s’impose cependant. La France a d’une certaine manière inventé la Démocratie moderne en 1789, notre pays saura-t-il réinventer la Démocratie ?
Tibor Katelbach

La démocratie participative locale : un outil précieux pour le « vivre ensemb... - 0 views

  • L’idée était de porter devant la population rezéenne des questionnements qui se posent à la ville et de donner au citoyen un outil pour proposer des solutions
  • Composée à l’heure actuelle de 55 membres, le conseil est divisé en quatre collèges 
  • associatif, professionnel, habitants et syndical.
  • ...14 more annotations...
  • Les membres se réunissent lors de séances plénières ou d’ateliers organisés par le conseil. Le choix des sujets abordés est fait sur des propositions des élus. Pour chaque atelier, il y a un animateur et un rapporteur pour réguler le débat et faire un compte-rendu. Les avis minoritaires sont également notés et transmis aux élus. Un atelier dure environ une année
  • des réponses sont formulées puis votées au cours d’une séance plénière rassemblant tout le CESC. Une fois validées, ces réponses sont transmises aux édiles sous la forme d’un avis, lequel sera lu en conseil municipal par le président du CESC
  • Les élus expriment alors leur sentiment à l’égard du texte, puis donnent la réponse de la ville en prenant un engagement à moyen-long terme lorsque l’avis est adopté.
  • Le conseil est un outil précieux de dialogue citoyen, de débat sur les problèmes qui se posent à la Ville. On a besoin de ces espaces de discussion, de la construction d’une parole collective et d’une confrontation des points de vue pour faire avancer les choses.
  • créer une maison de la démocratie qui serait un lieu de décentralisation de l’information
  • Le budget alloué chaque année pour garder le conseil fonctionnel ? Seulement 15 000€
  • permettant d’informer, de débattre et de consulter les initiatives de la ville.
  • les entrepreneurs sont contents d’apprendre l’existence du conseil, mais ils n’ont pas le temps ou pas la volonté de s’y impliquer. Le CESC mériterait pourtant d’être plus exploité par les entreprises
  • Il faut continuer la politique d’ouverture du conseil, permettre à toujours plus de personnes de nous rejoindre, afin d’améliorer la représentativité du CESC et l’assiduité des participants ».
  • Avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans, il devient en effet important de capter l’attention des jeunes en les encourageant à s’investir dans la vie politique locale.
  • Plusieurs membres du conseil ont déjà fait remarquer le temps parfois très long que prennent les élus pour exprimer leurs réponses.
  • aller plus loin sur des projets plus ambitieux, et notamment dans le domaine de l’économie. « Les membres du CESC n’osent pas parler d’économie. C’est pourtant un point crucial.
  • un vibrant appel à la population
  • « Engagez-vous ! Il y a des places à prendre : plus les gens seront nombreux, plus leur avis sera représentatif de la cité. Le renouvellement des membres est indispensable pour que le fonctionnement du CESC se perpétue ».
Tibor Katelbach

L'idée du G1000 - 0 views

  • Laissons aussi les citoyens délibérer, et pas seulement les représentants du peuple. C’est l’appel que lance un groupe de penseurs et de gens d’action indépendants. Leur proposition : le G1000, un sommet à Bruxelles le 11 novembre de mille citoyens choisis au hasard qui délibèrent sans parti pris.
  • Si le peuple manque d’expertise, il a le privilège d’être libre.
  • nouvelle impulsion pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve ce pays depuis de nombreuses années : le G1000, une réunion au sommet de mille citoyens de ce pays, choisis au hasard.
  • ...39 more annotations...
  • Dans une démocratie, les citoyens choisissent de se gouverner eux-mêmes, soit par suffrage direct
  • soit par suffrage indirect
  • Étant donné que tout le monde ne peut ou ne veut s’occuper en permanence de la gestion d’un pays, les citoyens désignent à intervalles réguliers quelques individus pour le faire à leur place. Ce système s’appelle la démocratie représentative : la démocratie par délégation.
  • Néanmoins, deux siècles après, nous nous heurtons aux limites de cette formule.
  • Les partis ne rationalisent plus la société, mais se coincent mutuellement en permanence.
  • la fidélité au parti n’existe plus.
  • Les syndicats, les caisses d’assurance-maladie et les coopératives faisaient office de relais entre la masse et le pouvoir
  • Cette interface est moins évidente aujourd’hui.
  • avec l’arrivée d’un internet bien plus actif, appelé le web 2.0. Le citoyen
  • n’a jamais auparavant été aussi rapidement informé des développements politiques qu’aujourd’hui. On peut à chaque instant suivre et commenter les péripéties, mais on ne peut voter qu’une fois tous les quatre ans.
  • Pourquoi s’étonner dans ce cas que les forums en ligne de sites d’information débordent de glapissements frustrés ? Le citoyen n’a donc jamais été aussi émancipé et averti – et parallèlement aussi impuissant. Le politicien n’a jamais été aussi visible – et parallèlement aussi déphasé.
  • Le corps politique en l’an 2011 semble être une équipe méfiante de chirurgiens cardiaques qui doivent pratiquer une opération extrêmement compliquée, mais au milieu d’un stade de football dont les tribunes débordent de spectateurs. La foule hurle, les supporters ont envahi le terrain et à chaque geste de l’un des cardiologues, crient ce que les médecins doivent ou ne doivent pas faire,
  • Aucun des chirurgiens n’ose encore bouger. Tout le monde attend. Les heures s’écoulent, le sort du patient ne compte plus.
  • La démocratie s’est corrompue en une dictature des élections.
  • L’innovation est stimulée dans tous les domaines, sauf dans celui de la démocratie.
  • Les entreprises, les scientifiques, les sportifs et les artistes doivent innover, mais quand il s’agit d’organiser la société, nous faisons encore appel en 2011 aux schémas hérités de 1830.
  • les citoyens sont invités à prendre activement part aux délibérations portant sur l’avenir de leur société.
  • Des citoyens qui ont l’occasion de se concerter peuvent trouver des compromis rationnels à condition d’être renseignés et d’en recevoir le temps.
  • les représentants du peuple se sont trop occupés de la réforme de l’État pour prodiguer une attention sérieuse à la réforme de la démocratie.
  • La démocratie délibérative pourrait bien être la démocratie de l’avenir.
  • Est-ce comparable à un référendum ? Non. Dans un référendum, on ne fait que voter, dans la démocratie délibérative, il faut aussi parler et écouter.
  • G1000, le sommet des citoyens
  • réunir mille citoyens
  • tirés au sort
  • D’abord nous lancerons une enquête de grande envergure en ligne
  • Quelles sont les priorités.
  • un petit groupe de citoyens tirés au sort
  • approfondir et former concrètement les décisions du sommet
  • Un sommet des citoyens tel que le G1000 peut être comparé à un jury d’assises. Si des citoyens lambda sont en mesure de décider d’une vie humaine, ils sont en état de se faire une opinion nuancée et mûrement réfléchie sur certains aspects cruciaux de l’avenir d’une société.
  • Indépendance
  • Ouverture
  • Dignité
  • Optimisme
  • Complémentarité
  • Participation
  • Transparence
  • Diversité
  • Opportunité
  • Dynamique
Tibor Katelbach

Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-déli... - 0 views

  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
  • sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps
  • Ce haut lieu d’expérimentation sociale, qui a vu naître le théoricien anarchiste Proudhon et les coopératives ouvrières,
  • ...30 more annotations...
  • expérimente le pouvoir réel aux citoyens, la démocratie directe, depuis quarante ans, et ça marche
  • on est plus intelligents à plusieurs que seul
  • de retour de Madagascar,  et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres
  • on fonctionne au consensus, pas à la majorité, comme à « Mada »
  • Le village devient un village sans maire, sans hiérarchie, autonome. Démocratie directe va de pair avec autogestion et  contrôle populaire
  • Au fil du temps, les habitants ont dû apprendre beaucoup de choses
  • français et étrangers, peuvent participer dès l’âge de 15 ans
  • La démocratie communale, qui permet réellement aux citoyens d’exercer leur pouvoir, n’est-elle pas le meilleur moyen de dépasser l’impuissance caractérisée de nos sociétés ?
  • Ne pourrions nous imaginer la fin des régions, communautés, départements, et un unique échelon territorial, la commune
  • disposant de tous les pouvoirs et financements (éducation, formation, routes, etc.) des divers échelons actuels ?
  • Ne pourrions nous imaginer des banques municipales, où les habitants d’une même commune mettrait leur argent, qui pourrait servir directement sur le territoire de la commune, dotées ou pas de monnaies nouvelles et permettant une relocalisation de la production ?
  • Ne pourrions nous imaginer des coopératives communales pour sortir de la concurrence débile et mortifère ?
  • Utopisons plus loin encore : et si, pour les prochaines élections municipales, nous décidions, dans un premier temps, de créer 1 000 Vandoncourt
  • Un tel saut démocratique ne porte t-il pas en germe, appliqué de partout, la véritable solution aux problèmes majeurs de notre temps, puisque, par définition, le peuple ne peut agir contre lui même ? 
  • Le matériel municipal n’a d’autre vocation que de servir la vie locale
  • Pas besoin de quérir une autorisation pour utiliser photocopieuse, téléphone locaux, panneaux municipaux. Il y a parfois encombrement, pléthore d’informations, télescopage de convocations. C’est la rançon d’un système qui pousse très loin la liberté d’expression. A Vandoncourt au moins, le vocable de maison commune n’est pas usurpé.
  • Tu as envie, tu veux… fais-le ! Le village t’aideras!
  • vingt- cinq siècle après une définition de Périclès: la politique, gestion de la cité. Par tous,
  • C’est à Vandoncourt que fut créé le premier tri sélectif des déchets. Il y a 30 ans ! C’est à Vandoncourt que l’on s’opposa à l’enrésinement. La population empêcha l’office national des forêts de planter dix hectares d’épicéas qui auraient détruit une partie de la flore. C’est à Vandoncourt que l’on pris très tôt position dans les grandes luttes nationales
  • Au fil du temps, l’intelligence collective a mis en place des infrastructures comme le chauffage bois collectif
  • La fin est contenue dans les moyens, comme l’arbre dans la semence
  • A Vandoncourt, rarement la démocratie directe a été porté aussi loin. Mais à la différence de l’autre démocratie – formelle et déléguée -celle-ci est une lutte permanente contre l’autorité ; et plus encore contre le conditionnement de l’individu
  • Les structures de démocratie directe, participative ne sont pas seulement le remède aux maladies de carences, aux esclavages nouveaux engendrés par notre société, mais l’un des moyens pour un autre type de société.
  • En France, les structures de démocratie participative ont encore du mal, ne serait-ce que parce qu’elles progressent dans un environnement hostile (état centralisateur, notables, presse locale, mentalités d’assistés).
  • la possibilité de se réunir pour forger des outils, la capacité de prendre en charge son propre développement, de maîtriser sa propre évolution.
  • Un modèle exemplaire, un pilier de l’économie distributive
  • Et chaque fois, des personnes venues de tous horizons réussissent l’impossible : décider, organiser et bâtir ensemble une nouvelle société plus juste. La démocratie participative directe étant à la fois un des principaux piliers de l’économie distributive, mais aussi le pilier le plus complexe à mettre en place, nous avons là plusieurs exemples réussis pouvant inspirer un modèle de transition vers une société distributive.
  • Pourquoi le concept ne s’est pas exporté efficacement ?
  • C’est pas faute d’avoir essayé pour certains !… mais sans réussir à garder la dynamique plus d’un mandat électoral. A Vandoncourt, on vous dira que c’est sans doute parce que leur taille n’était pas idéale, ou qu’ils n’ont pas réussi à trouver comment gouverner ensemble, ou encore que le contexte porteur dont ils ont bénéficié n’y était pas, ne leur permettant pas de dépasser les difficultés qui sont bien réelles…
  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
Tibor Katelbach

Comité interministériel des villes : 27 engagements pour le rétablissement de... - 1 views

  • L’enjeu de cette réforme c’est l’égalité républicaine, "nous avons donc fixé des objectifs précis pour renforcer les politiques de droit commun dans les quartiers populaires, et cela dans tous les domaines : emploi, développement économique, éducation, santé, affaires sociales, jeunesse et sports, sécurité, justice, culture, ou encore droits des femmes, et lutte contre toutes les formes de discrimination", a précisé le Premier ministre.
  • Les habitants, acteurs de la politique de la ville
Tibor Katelbach

Le citoyen ordinaire au pouvoir : la prise de décision politique par les asse... - 1 views

  • On oublie la pratique de l’assemblée locale d’habitants, comme pouvoir législatif local, qui, loin d’être un leurre ou quelque chose d’infaisable, fonctionne en Suisse dans les 4/5èmes des communes
  • Ainsi dans toute la Suisse, dans les communes et les cantons, ce sont les décisions les plus importantes qui sont décidées par l’ensemble de la population locale
  • les décisions sans importance ou administratives laissées entre les mains du pouvoir exécutif
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  • En France, de manière assez extraordinaire, c’est le contraire !
  • plus une question est « pointue » ou importante et plus le citoyen ordinaire est considéré comme incompétent pour décider des affaires qui le concernent.
  • Chez nous, il est considéré comme moderne et démocratique qu’un maire « demande leur avis » aux habitants sur un projet d’aménagement urbain : bonjour la « démocratie participative »
  • les décisions les plus importantes :
  • « le droit de référendum, défini comme la sanction populaire, exprimée par les urnes, d’un acte émanant d’une autre autorité ;
  • le droit d’initiative, compris comme le droit d’un ou plusieurs citoyens de proposer l’adoption d’un acte particulier à l’autorité compétente, sous réserve en principe d’un vote populaire »
  • le contre-projet (contre proposition), formé selon les cas par une autorité exécutive ou un certain nombre de citoyens, et soumis au vote populaire.
  • L’assemblée se réunit en principe deux fois l’an
  • un groupe de citoyen a toujours la possibilité d’exiger la convocation d’une assemblée extraordinaire.Les « citoyens réunis en assemblée ne se contentent pas de voter, mais prennent part activement aux décisions,
  • chacun d’entre eux puisse aussi disposer d’un droit de faire des propositions (droit de motion), soit devant l’assemblée, pour modifier l’ordre des débats ou leur contenu même
  • Dans le lieu des séances, les votants ne se groupent jamais selon leur parti ; les parents, les voisins, les amis se mettent souvent ensemble, mais aucune faction, aucun groupement partisan n’est décelable.
  • les communes suisses et leurs assemblées populaires disposent d’une autonomie très vaste, en rien comparable à celle des communes françaises.
Tibor Katelbach

Charte | Demospart - 0 views

  • La charte de la démocratie participative constitue le socle des valeurs communes que les collectivités territoriales
  • partagent et ambitionnent de promouvoir au sein d’un Réseau national de démocratie participative, dans le respect de leur libre administration et de l’autonomie politique de chaque collectivité territoriale.
  • Elle se décline autour de grands objectifs que les collectivités s’engagent à mettre en œuvre :
  • ...12 more annotations...
  • Partager le pouvoir avec les habitants
  • Défendre et étendre le champ du bien commun
  • impulsant la démocratie participative à tous les niveaux.
  • créer tous les espaces et outils nécessaires, donner les moyens de cette participation
  • Agir avec les citoyens, à tous les niveaux institutionnels
  • revalorisation du rôle des élus
  • création d’un statut de l’élu, le non-cumul des mandats, l’instauration de la proportionnelle aux élections, une réforme progressiste de la fiscalité locale, la coopération entre collectivités, une péréquation de l’Etat pour plus d’égalité entre les territoires.
  • Impulser les budgets participatifs dans toutes les politiques des collectivités en expérimentant des pratiques innovantes.
  • évaluation institutionnelle et évaluation citoyenne.
  • Rapprocher l’administration locale des habitants-usagers, renforcer la qualité du service public local, favoriser la formation des personnels aux démarches de DP, en interne pour la gestion des ressources humaines, en externe dans la relation avec les citoyens.
  • favoriser la e-Démocratie comme un des outils de la participation des citoyens. Appliquer de ce principe pour le fonctionnement de notre réseau
  • Développer des relations avec les acteurs d’expériences démocratiques et d’actions pour une mondialisation solidaire se déroulant à l’échelon européen ou planétaire.
Tibor Katelbach

[Revue de presse] Démocratie participative: "Les entreprises disposent d'une ... - 0 views

  • "Open Source Démocratie", c'est le thème de la 12e édition des Up conférences qui se tiendra ce jeudi soir à partir de 19 heures à Paris
  •  
    "Open Source Démocratie", c'est le thème de la 12e édition des Up conférences qui se tiendra ce jeudi soir à partir de 19 heures à Paris"
MathieuCoste

Refonder une citoyenneté active - Lagazette.fr - 0 views

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    Face à la « démocratie-régime » en crise, il nous faut mettre en route une « démocratie-construction ». Lente, édifiante, interactive, elle s'épanouit dans l'intervalle des élections, associe les citoyens et suscite leur pouvoir d'agir. Vouloir réduire la démocratie à un bulletin de vote une fois tous les cinq ou six ans, c'est fatalement l'exposer à l'échec et à la dérive vers une « démocratie providentielle », qui positionne l'élu dans la promesse et l'habitant dans l'attente. Ce petit jeu nourrit la vague déferlante de la frustration et du soupçon généralisé à l'égard de la politique et de ses représentants.
Tibor Katelbach

La ville intelligente, l'Iconomie et l'évolution nécessaire du mananagement p... - 0 views

  • il y a là des enjeux stratégiques qui ne peuvent se contenter de mots-valises qui consisterait à « mettre du rouge à lèvre à un bull-dog »
  • C’est là l’oubli que la ville est historiquement le cœur de la création de richesse, s’inscrit dans une histoire, une culture et une philosophie des institutions.
  • asabiyya – la vertu de la cohésion sociale du groupe
  • ...26 more annotations...
  • proverbe allemand du XV° siècle « l’air de la ville rend libre
  • la ville est un écosystème stable basé sur la cohérence politique – la poursuite du Bien commun comme finalité politique, « la grandeur de la Cité, c’est le Bien commun » (Machiavel)
  • une ville peut croître à l’infini, ainsi que ses externalités négatives et positives, à la différence d
  • econde révolution industrielle et le développement des télécommunications, la distance structurait la ville et sa périphérie et sa mesure était la vitesse de propagation de l’informatio
  • La II° révolution industrielle permet un première « mort de la distance »
  • une entreprise qui ne pourra maintenir une cohérence interne au-delà d’une certaine taille et qui verra sa productivité par travailleur décroître avec leur nombre.
  • la fin du XIX° siècle, la croissance de la ville devient guidée principalement par la recherche de rendements d’échelles, aux dépens des solidarités sociales et de la vie civique
  • la nature est parvenue à concevoir des systèmes aussi résilients que complexes basés sur une énergie renouvelable : le soleil.
  • le coût pour corriger une ville conçue de manière dysfonctionnelle (par exemple, les villes américaines conçues pour l’automobile) est de loin supérieur aux coûts à investir en amont pour construire une ville durable
  • modéliser les villes comme systèmes de systèmes[4] (SoS)
  • l’acteur public est le mieux placé – pour autant qu’il comprenne ce rôle et développe les compétences appropriées – pour jouer le rôle de pivot et d’intégrateur pour lequel une firme, quelles que soient la culture et la pratique de la « coopétition » qu’elle ait développée, n’est pas la mieux placée pour incarner ce qui est le bien commun du système
  • Là où les rétroactions entre causes et effets, à la base de l’apprentissage, prenaient a minima une génération, elles peuvent être désormais de l’ordre de la milliseconde.
  • « Qui va réguler les régulateurs ? ».
  • La stratégie urbaine chinoise reconnaît aujourd’hui l’erreur d’avoir imité l’Occident alors que Singapour est une réussite qui se conçoit comme un tout, une nation intelligente plus qu’une ville intelligente[6], et fait aujourd’hui référence pour le développement urbain.
  • La ville n’est pas intelligente parce qu’elle est numérique : la connexion de tout avec tout, la capacité intrusive du traitement de masse des données et la menace sur leur confidentialité des données peut vite faire dériver la ville vers le panoptique de Jérémie Bentham
  • La conception d’écosystèmes complexes ne peut être assurée par des démarches de planification descendantes d’autorité publique qui définit des « master plans »
  • voyait les germes d’un ordre totalitaire incapable d’évolution organique.
  • Les nouvelles approches de l’innovation basées sur les systèmes complexes (Von Hippel, 1986) soulignent la nécessité d’intégrer l’utilisateur final, l’habitant, qui sera non seulement un utilisateur mais également un producteur d’information, que la littérature désigne désormais sous le terme de « prod-user »
  • au lieu de consommer encore plus d’énergie pour refroidir ces machines, il s’agit d’utiliser leur puissance de calcul pour optimiser leur approvisionnement en différentes sources d’énergies et d’intégrer leur production d’énergie dans la conception de la ville.
  • la base de tout système vivant, et les dynamiques de réseaux virtuels offertes au territoire et à la ville connectée comme source de l’innovation territoriale.
  • « dynamiques territoriales de connaissances »
  • dont la conception et l’animation repose sur l’existence d’un acteur pivot. En l’absence d’un
  • Ainsi, même si une ville peut paraitre « verte » dans son périmètre administratif, l’évaluation de son écosystème doit intégrer les externalités des activités délocalisées. Par exemple, le bilan carbone d’une « ville verte » doit intégrer le CO2 importé : la ville peut être verte mais l’écosystème gris foncé.
  • a ville intelligente ne peut pas être une collection de « smarties », un empilement de « smart services » : smart grids, smart buildings, smart mobility, smart IT
  • mais un écosystème vivant dont l’intelligence provient du comportement des habitants faisant de la technologie un levier endogène de développement de la vie civique en devenant en même temps producteurs et utilisateurs de l’information, dans la logique du web 2.0.
  • L’ère du bureaucrate wébérien axé sur la procédure et sur la tâche laissera donc la place aux systémiers en charge de penser l’intégration des sous-systèmes que constituent les fonctions urbaines, et considérant la dépense publique plus comme un investissement qu’un coût par l’intégration des externalités positives et négatives.
sylvainb

Stig - Proposer, voter, améliorer. - 0 views

  • AMÉLIOREZ L'objectif de Stig est de créer la première vision en temps réel de la volonté générale. Inscrivez-vous pour participer !
  • VOTEZ Chaque utilisateur peut déposer sur Stig des propositions qui seront votées et améliorées par les autres membres.
  • PROPOSEZ Stig est une application mobile gratuite de partage d'idées, dédiée à la politique nationale et à la politique locale.
Tibor Katelbach

Ce que l'internet n'a pas réussi (2/4) : renverser les inégalités « InternetA... - 1 views

  • Jusqu’à présent, ces protestations se sont surtout attaqué aux Bus Google, des bus privés de luxe qui transportent matins et soirs les travailleurs riches, jeunes et éduqués de San Francisco jusqu’à la Silicon Valley
  • symbole de la discorde
  • ces autobus empruntent les lignes de bus publiques, qu’ils s’arrêtent aux mêmes arrêts ce qui a des effets d’engorgement sur le reste du réseau) comme s’ils étaient le signe avant-coureur du risque de sa privatisation. Sont-ils un bouc-émissaire commode ou la cause de l’embourgeoisement des quartiers,
  • ...3 more annotations...
  • Le mythe de la méritocratie
  • “Quand les financiers affirment qu’ils font le travail de Dieu en fournissant un crédit bon marché et que les pétroliers se disent des patriotes qui permettent l’indépendance énergétique du pays, personne ne les prend au sérieux : c’est une chose acquise que leur motivation est avant tout le profit. Mais quand les entrepreneurs de la technologie décrivent leurs nobles objectifs il n’y a aucun sourire ou clin d’oeil amusé.” Pour l’instant. Ce qui arrive aux bus de Google montre bien combien, contrairement aux rêves de ceux qui prétendent changer le monde, la Valley n’a pas renversé les inégalités. Au contraire. Elle les a renforcés. Sous couvert de technologie et de mérite, d’”innovation”, elle a favorisé les intérêts de certains au détriment de ceux de la société. Comme le dit Evgeny Morozov (toujours lui), “lorsque l’internet est partout, la politique n’est nulle part”. “Ce qui est à l’oeuvre, ce n’est pas une révolution technologique, mais les effets d’une politique néolibérale”
  • Les rêves des pionniers sont bien morts.
Tibor Katelbach

Prospective utopiste sur base de biens communs « biens communs - 0 views

  • Un des enjeux de l’écologie, un de nos défis, c’est de la recitoyennisation de la cité, la reprise en mains par les habitants de ce qui leur appartient.
  • Nous devons démarchandiser ce qui nous appartient, car tout appartient à tous, reprendre le contrôle de la finance, réinventer les modèles de décision.
  • Réappropriation citoyenne. Mais cela ne peut se faire que si le citoyen qui s’implique voit que son avis est pris en compte, qu’il est capable de peser réellement sur les choix qui sont offerts. C’est à peu près l’antithèse de ce qui se pratique aujourd’hui : des choix issus des services ou des décisions unilatérales des politiques, et un habillage de participation dénommé démocratie participative qui n’est ni démocratique ni participatif car en cas de désaccord, le citoyen perd toujours. Le système doit donc être profondément modifié
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  • Certains diront que la participation est un leurre. Mais comme le modèle délégatif est un échec, avons nous mieux ? Oui, répond Elinor Ostrom. Un modèle sur 3 axes : permettre, exiger, interdire.
  • nous pouvons travailler ensemble à la reconstruction d’un modèle, le déléguer partiellement aves des contrôles stricts, et soyons clairs exclure immédiatement tous les passagers clandestins, tous ceux qui essaient de venir tirer profit individuel au détriment du collectif
Tibor Katelbach

Démocratie: les villes au participe futur? | Slate - 1 views

  • Ce mode d'action publique favorise la mobilisation citoyenne, améliore les relations entre les habitants et les acteurs locaux
  • Mais cela n'est possible qu'à l'échelle d'un quartier ou d'une petite ville. Quand il s'agit de décider comment seront alloués les budgets à l'échelle d'une agglomération, des conseillers sont élus ou tirés au sort parmi les habitants pour participer à des comités de pilotage. Le CAS souligne:
  • Il s'agit pour les représentants des habitants, non seulement d'être associés à des réunions administratives traitant des questions budgétaires, mais aussi de prendre effectivement part à la décision, aux différents niveaux de conception et de mise en œuvre.
  • ...17 more annotations...
  • les modalités varient selon les villes et les quartiers, la participation des citoyens implique une délibération et une formation sur des sujets qui leur étaient jusque-là étrangers, comme la gestion d'un budget ou l'aménagement urbain
  • Néanmoins, pour que ces expériences aient un impact sur réel, il est essentiel que le budget alloué soit significatif et que les habitants possèdent un pouvoir de décision et une autonomie réelle.
  • Morsang-sur-Orge
  • une des rares villes françaises recourant au budget participatif
  • les habitants peuvent se prononcer sur 100% du budget de la ville lors de réunions thématiques,
  • mais les élus
  • dominent souvent très largement les débats, en dépit des bonnes intentions qui les animent
  • Le CAS suggère également l'usage du tirage au sort «qui aurait pour avantage de faire participer ceux qui ne le feraient pas spontanément, de faire émerger des points de vue, d'assurer une certaines impartialité à la décision et de stimuler la délibération démocratique
  • Cela s'explique d'abord par le fait que «la France fait reposer l'organisation de la société sur le consentement des institutions
  • les Français peinent à réaliser que leur rôle de citoyen peut dépasser le cadre d'un bulletin glissé dans l'urne tous les cinq ans.
  • Néanmoins, «quand on propose aux gens de participer, même dans les quartiers pauvres, ils viennent en courant
  • La démocratie participative fait peur aux élus
  • ls sont très attachés à leurs prérogatives et voient d'un mauvais œil toute atteinte à leur pouvoir. Ils ont l’impression qu'ils sont détenteurs de l'intérêt général de façon innée
  • les représentants ont tendance à croire que la participation des habitants ne leur apprendra rien qu'ils ne sachent déjà
  • Pourtant, une confrontation approfondie avec la population leur fait souvent prendre conscience d'une réalité difficile à appréhender depuis leur bureau.
  • En effet, dans son fief nantais, plusieurs organes de démocratie participative ont été mis en place. Mais ils restent globalement consultatifs et sans réel pouvoir de décision. Ce qui reflète bien l'attitude globale des élus, globalement favorables pour impliquer davantage les citoyens, mais réfractaires à les laisser peser de façon conséquente sur les orientations futures des politiques publiques.
  • Malgré les nombreux travaux plaidant en faveur d'une plus grande implication citoyenne, il faudra encore du temps pour que la démocratie participative soit acceptée par les élus et leurs administrés.
Tibor Katelbach

Paris, une métropole au défi de l'intelligence collective - Métropolitiques - 1 views

  • Dans aucune métropole du monde, des décisions venues d’en haut n’ont produit d’effet positif. Les modèles innovants sont toujours coopératifs et souples. Leur émergence « par le bas » est une condition de leur efficacité. Mais toutes les coopérations métropolitaines ont dû trancher entre garder un caractère informel et prendre le risque de l’essoufflement, ou au contraire approfondir l’intégration opérationnelle et institutionnelle.
  • Il faut se prémunir de la superposition de structures incontrôlables et garantir le contrôle des citoyens sur le gouvernement métropolitain. C’est à la fois un moyen d’assurer la cohérence des politiques et d’éviter les dérives technocratiques. L’institutionnalisation du gouvernement métropolitain nous semble ainsi aujourd’hui nécessaire pour construire une démocratie métropolitaine.
  • La proposition de réunir tous les niveaux de collectivités de l’agglomération parisienne au sein d’un pôle métropolitain est à même de consacrer la construction d’un véritable espace public métropolitain mais aussi de nous préserver, grâce à l’association des départements de la grande couronne et de la Région, d’une nouvelle opposition entre la métropole et son extériorité.
Tibor Katelbach

e-Révolutions et Révolutions | Démocratie & Participation - 0 views

  • Les mobilisations matérialisées à travers l’utilisation des réseaux numériques produisent-elles de nouvelles pratiques de politisations ? Représentent-elles des mécanismes d’adaptation de pratiques de participation politiques plus traditionnelles déployées via de nouveaux outils ? Au-delà de l’expression d’une classe générationnelle, s’agit-il d’une réelle transformation des objectifs institutionnels, d’une refondation des pouvoirs et d’une mutation des normes fondamentales ?
  • la révolution Web 2.0 a-t-elle véritablement eu lieu ?
  • en Tunisie, il y avait 1,5 million de personnes connectées simultanément à Facebook dans un pays de 11 millions d’habitants. En Egypte, l’appel à manifester le 25 janvier 2011 lancé sur Facebook par le site «  a été vu par plus de 500 000 personnes
  • ...5 more annotations...
  • a brutalement révélé l’absence de cette « e-génération
  • Le résultat des élections constituantes, législatives, présidentielles, qui a traduit un retour des des rapports de forces classiques
  • les animateurs web de ces révolutions, n’ont-ils été que les « idiots utiles » d’une révolution manipulée par d’autres plus au contact d’une réalité qui leur échappait ?
  • Y a-t-il eu substitution des enjeux ? A-t-elle été confisquée ? Que reste-t-il de cette « e-révolution » et que sont devenus ceux qui ont eu le courage de s’y lancer ?
  • ce colloque a été organisé. Son objet ne peut être encore de prétendre à l’explication. Il importe pour autant de tenter d’en dissiper certaines zones d’ombre, d’en définir le véritable contour et d’essayer, en croisant les points de vue, les angles et les genres, de saisir un évènement dont la projection dans le futur peut être polymorphe
Tibor Katelbach

Marinaleda - Wikipédia - 0 views

  • Marinaleda fonctionne en démocratie directe
  • Tous les aspects de la vie sociale, politique et économique de la commune y sont discutés et mis en œuvre collectivement par les citoyens.
  • Il n'y a pas de police à Marinaleda
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  • maire de Marinaleda, est un militant de la gauche anticapitaliste régulièrement réélu depuis plus de 30 ans
  • Toutes les questions concernant la communauté
  • sont soumises à la concertation et au vote populaire au cours de la centaine d'assemblées générales qui se tiennent chaque année.
  • L'économie locale est principalement d'origine agricole
  • La collectivisation des terres, la présence d'une coopérative agricole populaire et d'une usine en sont des atouts majeurs.
  • Les bénéfices produits par la communauté ne sont pas distribués, mais réinvestis pour financer la création de nouveaux emplois ainsi que divers services et équipements municipaux
  • L'état a acheté les terres à la Duchesse et les a données à la municipalité et la terre ainsi récupérée a été partagée également entre tous
  • La somme à acquitter pour un logement se monte au final à 15,52 euros par mois.
  • À tout fils ou à toute fille d'habitant qui a besoin d'une maison, la mairie fournit le terrain, le matériel et l'architecte gratuitement, à condition que le futur habitant de la dite maison participe à la construction
  • Les ouvriers qui édifient la structure sont des professionnels de la construction, des maçons sous contrat de la mairie, qui viennent en renfort pour diriger les « autoconstructeurs » et pallier le manque de savoir-faire des habitants. Les futurs voisins d'un même quartier se mettent à travailler ensemble sur le groupe de maisons à construire
Tibor Katelbach

La Dotation Inconditionnelle d'Autonomie (DIA), un outil pour l'égalité et la... - 0 views

  • La DIA est un biais afin de sortir de la société croissanciste, productiviste et consumériste qui guide nos vies, nos besoins et nos espérances. C’est une condition obligatoire pour amorcer le virage vers une société de Décroissance. Cependant, la DIA ne sera efficace que si et seulement si cette dotation ouvre la possibilité d’un autre choix de société qui n’est pas celui de vivre pour consommer. Proposer la DIA, c’est remettre en cause fondamentalement la logique capitaliste et chercher un autre mode d’organisation sociale qui va plus loin que de secourir les plus démunis ou corriger le système à la marge, mais bien le renverser car il est dans une impasse.
  • Le but du capitalisme est de tout faire rentrer dans son domaine marchand. Une sortie douce du capitalisme est le chemin inverse. Pour cela, cette dotation doit s’inscrire dans l’extension des sphères de la gratuité car tout ce qui est gratuit, dont la propriété est collective et dont nous partageons l’usage, s’intègre de facto à la DIA pour se libérer des forces du marché. Cette gratuité se justifie pour le bon usage et s’équilibre par le renchérissement du mésusage. Cela nécessitera de débattre collectivement des besoins et des champs d’intervention des services publics, sensés fournir ces biens et services essentiels, du rôle et de la place de l’économie mais aussi des limites à s’imposer. C’est une gratuité socialement et démocratiquement organisée et acceptée.
  • La DIA ne sera pas que monétaire mais devra également être la mise à disposition de services et de matériels pour bien vivre. Cela suppose que les collectivités reprennent à nouveau certains services publics comme l’eau, le gaz, l’électricité ou les transports afin d’étendre la sphère de gratuité.
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  • La DIA peut dès lors contribuer à une repolitisation de la société et à une resocialisation de la politique en impliquant les citoyens. Ainsi, la manière dont la DIA sera versée doit être décidée démocratiquement et, au moins pour une partie, localement : quelle quantité d’eau, de nourriture, d’énergie est considérée comme un droit et à partir de quel niveau elle devient un produit marchand taxé. De même, la répartition des tâches difficiles et l’organisation de la réalisation de celles-ci devront être discutées et décidées collectivement.
Tibor Katelbach

En Islande, les ressources naturelles sont maintenant « détenues par le peupl... - 1 views

  • La nouvelle Constitution islandaise, choisie par référendum, prévoit que les ressources naturelles soient « détenues par le peuple islandais ».
  • nationalisation des ressources naturelles
  • Quelques grosses entreprises concentrent presque l’ensemble des quotas de pêche. Cette nationalisation permettrait de renégocier les quotas vers une redistribution plus favorable à l’ensemble de la population.
  • ...1 more annotation...
  • les Etats avaient pourtant utilisé ces droits pour privatiser les ressources, sous la pression du FMI et de la Banque mondiale. Depuis le début des années 2000, le Venezuela, la Bolivie et l’Equateur ont entamé ou renforcé la nationalisation de leurs ressources naturelles, notamment du pétrole mais pas seulement. En Bolivie, la nationalisation de l’eau a permis à l’Etat de reprendre la main sur ce secteur contre Suez. A Québec, les partis politiques nationalistes réclament régulièrement la souveraineté sur les ressources naturelles. Mais un effet pervers de ce genre de nationalisation est le risque de corruption, car les gouvernants deviennent les gestionnaires exclusifs de ces richesses. Il faut donc impérativement accroître la participation du public dans la prise de décision en matière de gestion des ressources naturelles et renforcer les garanties de transparence de l’action publique.
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