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Tibor Katelbach

LiquidFeedback - Interactive Democracy - 0 views

  • LiquidFeedback is an open-source software, powering internet platforms for proposition development and decision making.
  • direct referendum
  • Considering nobody has enough time and knowledge for every issue, votes can be delegated by topic
  • ...14 more annotations...
  • Delegated or Proxy Voting.
  • Proposition development process
  • Preferential voting
  • Interactive Democracy
  • communication between an initiative and the voters
  • Initiatives shall get an idea how successful a proposition is likely to be and what to change in order to gain more support.
  • Likewise voters can try to influence propositions by their feedback or instigate a new initiative with an own proposition if they so wish.
  • very advanced voting system based on Cloneproof Schwartz Sequential Dropping (CSSD) also known as the Schulze method
  • new communication channel between voters and representatives
  • Political parties | Along with associations this is the original purpose of LiquidFeedback
  • Associations/NGOs | LiquidFeedback allows all members to participate not only in voting but also in developing ideas while board members understand what the majority really want and can make responsible decisions based on the “popular vote“
  • Government/Civic Participation | LiquidFeedback is an offer to participate in any question of particular interest to the individual citizen. People will participate if they think it makes sense and representatives at least acknowledge the will of the participants.
  • Constituency/Electoral District | Representatives can use LiquidFeedback as a commitment to their constituency to fullfill the promise of a  government of the people, by the people, for the people.
  • Economy/Corporations | Visionary boards are interested in unleashing the creativity of their employees. This use case takes a special position as there we are not talking about democratic systems. The board will have the last word and reliability of results can be subject to a risk assessment.
Tibor Katelbach

Éthique et solidarité sur les réseaux sociaux numériques | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • engagement éthique et de solidarité.
  • tenté de mettre en évidence de façon concrète la façon dont les nouvelles technologies démultiplient l’impact que chacun peut avoir sur le monde
  • mouvement open source et évidemment de financement participatif
  • ...6 more annotations...
  • Les nouvelles technologies peuvent changer le monde grâce au collectif
  • ". Les initiatives de crowdfunding, crowdmapping, crowddigning, crowdsourcing nous montrent qu’en agissant chacun à notre niveau, nous pouvons participer au changement que nous voulons voir dans le monde".
  • à tout individu notamment aux personnes ayant des liens de sociabilité faible, l’opportunité de se connecter et de tisser des liens à distance en temps réel avec des personnes connues ou inconnues, et en favorisant l’émergence de nouvelles formes de sociabilité, ainsi que de nouvelles formes de mobilisation et d’action collective.
  • Le langage numérique est ainsi devenu l’une des productions les plus et les mieux partagées de la globalisation.
  • Les initiatives et actions de la solidarité numérique sont légion.
  • Les multiples initiatives relevant du mécénat de compétence les engagent sur des projets dans lesquels associations et salariés volontaires agissent ensemble pour faire progresser l’intérêt général
sylvainb

Une carte des bonnes initiatives | Pourparlers - 0 views

  • Une carte locale pour les bonnes initiatives et la consommation collaborative
  • En somme, un projet intéressant, ambitieux, qui nous concerne tous et qui nécessite beaucoup de discussions… Affaire à suivre.
  •  
    Projet open source, tout juste sorti du four, voir même pas assez cuit...
sylvainb

OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l'Open Data - Lagazette.fr - 2 views

  • OaklandOpenBudget ou quand les citoyens se saisissent de l’Open Data
  • Voici un exemple où la mise à disposition des données publiques permet à une communauté de se saisir du vivre ensemble.
  • Le prochain budget d’Oakland aura un parfum particulier. Les habitants de cette ville moyenne de Californie (400 000 habitants tout de même) auront eu, grâce à l’open data et l’initiative de quelques uns, une vue approfondie des dépenses et rentrée fiscale des années 2013 à 2015.
  • ...8 more annotations...
  • Mais avec Oakland, c’est la première fois que la démarche vient d’une initiative ascendante, des citoyens.
  • Nouvelles technologies au service de la cohésion sociale
  • Adam Stiles a compris que l’idée ne pouvait se résumer à l’utilisation d’un outil, mais devait partir des attentes des différentes communautés de la ville, puis de solliciter la ville pour obtenir les données nécessaires
  • Si la mairie n’a pas été motrice dans la démarche, « elle n’a rien fait pour l’empêcher »
  • rté d’actions aux citoyen
  • Liberté d’actions aux citoyens
  • parce qu’il comprenait la valeur ajoutée de ce que nous faisions
  • Malgré l’enthousiasme que cette démocratie locale 2.0 pourrait inspirer, Adam Stiles reste pragmatique : « Notre première ambition, c’est d’informer les citoyens, afin que chacun tire ses propres conclusions. Nous sommes encore au stade du prototype, et le défi sera de rendre l’outil réellement utile aux citoyens
  •  
    Quand le budget d'une ville est décidé en fonction des avis des citoyens.
Tibor Katelbach

Concertation publique - Wikipédia - 1 views

  • Cette procédure de plus en plus utilisée s'inscrit dans une tradition démocratique. L'agora athénienne, la révolution communale à l'époque médiévale permet à la bourgeoisie naissante d'être associée à des prises de décision (fiscalité, travaux locaux...) puis les cahiers de doléances au XVIIIe siècle illustre cette démarche. Ces dernières années, la concertation publique s'est renforcée car, tout à la fois, elle légitime l'action publique, elle illustre la transparence de l'action des décideurs et maîtrise les oppositions frontales tout en adaptant le projet aux attentes des populations concernées.
  • La concertation doit commencer en amont du projet La concertation doit être aussi large que possible La concertation est mise en œuvre par les pouvoirs publics La concertation exige la transparence La concertation favorise la participation La concertation s'organise autour de temps forts La concertation nécessite la présence d'un garant La concertation fait l'objet de bilans
  • La concertation obligatoire. Il s'agit en premier lieu de la démarche classique de l'enquête publique à informer le public sur le projet, recueillir ses appréciations, suggestions ou contre-proposition avant que le projet ne soit définitivement arrêté. Cette loi a été complétée par d'autres dispositifs législatifs
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  • Le cadre législatif est aujourd'hui très ouvert. Il fixe des objectifs et laisse au maître d'ouvrage une grande liberté dans son application
  • Des initiatives publiques.
  • L'agenda 21, les référendums locaux, les conseils de quartier sont des exemples de dispositifs de concertation qui vont dans ce sens. Les organismes en charge d'une mission d'intérêt général peuvent également être invités à engager ce type de procédure
  • Des initiatives privées. De plus en plus souvent, les acteurs privés s'inscrivent dans ce type de procédure afin de favoriser un meilleur partage des projets et une compréhension mutuelle entre riverains, usagers, clients, salariés
  •  
    "La concertation publique est une démarche visant à associer la population à une prise de décision publique."
Tibor Katelbach

La démocratie participative 2.0, l'avenir ? | Europe Créative - 1 views

  • aller chercher l’information sur les projets du gouvernement est devenu une tâche particulièrement compliquée. Les citoyens seraient-ils plus intéressés par le buzz que la vie politique ?
  • L’histoire ne s’arrête pas là, chaque visiteur du site peut désormais s’abonner aux travaux de son député, ou à un sujet particulier pour obtenir les informations qui l’intéressent. L’objectif : devenir un outil de valorisation du travail parlementaire.
  • Nosdéputés.fr
  • ...6 more annotations...
  • TheyWorkForYou
  • Open Congress
  • L’Open des Législatives Data Conférence. Toutes ces communautés ont décidé de se rassembler autour de la déclaration pour l’ouverture et la transparence qui vise à être présentée à l’ensemble des Parlements représentés. Ce sont des revendications générales sur ce que devrait faire un Parlement à minima en termes de transparence et d’ouvertures pour redonner confiance aux citoyens et permettre à chacun de s’impliquer dans la vie parlementaire. Ce sont donc 44 points ralliés par 100 organisations à travers plus de 65 pays. Elle vient d’être présentée à l’Union interparlementaire lors de sa réunion annuelle au Québec. ».
  • 60% des personnes interrogées s’intéressent à la politique, toutefois un même pourcentage de gens pensent que la démocratie fonctionne plutôt mal. 83% pensaient alors que les responsables politiques ne se préoccupaient pas  ou peu de ce qui les préoccupaient. Pour Benjamin, « Il y a énormément de suspicion et de fantasmes qui alimentent les débats sur la vie politique aujourd’hui. Je pense notamment à la réserve parlementaire, qui est un sujet très fréquemment évoqué.», la transparence des données permet de rétablir une part de vérité entre les abus et des initiatives utiles.
  • Un sondage datant de 2011 et commandé par Sciences Po prouve que
  • Nous souhaiterions lever le flou qui entoure le vote parlementaire. Il y a peu de pays dans le monde où c’est le cas, en France nous n’avons pas accès aux détails individuels des votes de chaque parlementaire
  •  
    "aller chercher l'information sur les projets du gouvernement est devenu une tâche particulièrement compliquée. Les citoyens seraient-ils plus intéressés par le buzz que la vie politique"
stephanie Lorente

Agrilink - Le réseau communautaire du monde agricole - 0 views

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    Agrilink, le 1er réseau communautaire du monde agricole pour partager vos questions, idées, projets, événement et faire progresser tous les métiers de l'agriculture.
Tibor Katelbach

La démocratie participative locale : un outil précieux pour le « vivre ensemb... - 0 views

  • L’idée était de porter devant la population rezéenne des questionnements qui se posent à la ville et de donner au citoyen un outil pour proposer des solutions
  • Composée à l’heure actuelle de 55 membres, le conseil est divisé en quatre collèges 
  • associatif, professionnel, habitants et syndical.
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  • Les membres se réunissent lors de séances plénières ou d’ateliers organisés par le conseil. Le choix des sujets abordés est fait sur des propositions des élus. Pour chaque atelier, il y a un animateur et un rapporteur pour réguler le débat et faire un compte-rendu. Les avis minoritaires sont également notés et transmis aux élus. Un atelier dure environ une année
  • des réponses sont formulées puis votées au cours d’une séance plénière rassemblant tout le CESC. Une fois validées, ces réponses sont transmises aux édiles sous la forme d’un avis, lequel sera lu en conseil municipal par le président du CESC
  • Les élus expriment alors leur sentiment à l’égard du texte, puis donnent la réponse de la ville en prenant un engagement à moyen-long terme lorsque l’avis est adopté.
  • Le conseil est un outil précieux de dialogue citoyen, de débat sur les problèmes qui se posent à la Ville. On a besoin de ces espaces de discussion, de la construction d’une parole collective et d’une confrontation des points de vue pour faire avancer les choses.
  • créer une maison de la démocratie qui serait un lieu de décentralisation de l’information
  • Le budget alloué chaque année pour garder le conseil fonctionnel ? Seulement 15 000€
  • permettant d’informer, de débattre et de consulter les initiatives de la ville.
  • les entrepreneurs sont contents d’apprendre l’existence du conseil, mais ils n’ont pas le temps ou pas la volonté de s’y impliquer. Le CESC mériterait pourtant d’être plus exploité par les entreprises
  • Il faut continuer la politique d’ouverture du conseil, permettre à toujours plus de personnes de nous rejoindre, afin d’améliorer la représentativité du CESC et l’assiduité des participants ».
  • Avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans, il devient en effet important de capter l’attention des jeunes en les encourageant à s’investir dans la vie politique locale.
  • Plusieurs membres du conseil ont déjà fait remarquer le temps parfois très long que prennent les élus pour exprimer leurs réponses.
  • aller plus loin sur des projets plus ambitieux, et notamment dans le domaine de l’économie. « Les membres du CESC n’osent pas parler d’économie. C’est pourtant un point crucial.
  • un vibrant appel à la population
  • « Engagez-vous ! Il y a des places à prendre : plus les gens seront nombreux, plus leur avis sera représentatif de la cité. Le renouvellement des membres est indispensable pour que le fonctionnement du CESC se perpétue ».
Tibor Katelbach

Feu vert pour l'initiative citoyenne européenne pour le revenu de base - Rése... - 0 views

  • Après un premier rejet et plusieurs mois d’attente, la Commission Européenne vient de donner son feu vert à la collecte des signatures pour demander aux institutions européennes d’étudier sérieusement l’option d’un revenu de base européen. Ainsi commence une campagne de 12 mois visant à récolter plus d’un million de signatures.
  • Si le nombre de signatures requis est atteint dans un an, alors la Commission Européenne accordera une audience aux promoteurs de l’ICE devant le Parlement européen.
  • lancer un signal à tous les citoyens européens : pour la première fois dans le monde, des organisations et citoyens de quatorze pays ont décidé d’unir leurs force pour promouvoir le revenu de base. Il est clair qu’il ne s’agit que d’une première étape dans la création d’un mouvement social d’ampleur européenne autour de cette idée.
  • ...1 more annotation...
  • Pour l’heure, le site permettant de soutenir l’initiative est encore en cours de préparation. Nous vous tiendrons bien sûr informés ici-même lorsque vous pourrez signer notre demande
sylvainb

13 idées pour convertir les politiques à la démocratie numérique sans les bra... - 1 views

  • Pas de grand soir pour une démocratie numérique, selon le think tank Renaissance numérique. C’est pas à pas qu’il faut changer le logiciel des démocraties. Son dernier livre blanc Démocratie Mise à Jour, propose 13 idées assez simples à mettre en œuvre, pour y arriver.
  • Les 13 Propositions concrètes : 
  • Créer des tiers-lieux créatifs dédiés à la vie politique : ouvrir des lieux à destination de tous (agents, citoyens, élus) qui permettront d’expérimenter des « bonnes idées » pour les transformer en innovations.
  • ...2 more annotations...
  • Créer un portail web unique pour réunir sur une même page et donner de la visibilité aux différents dispositifs citoyens et participatifs en place. Il proposerait une cartographie et un agenda interactif et participatif des initiatives citoyennes.
  • Mettre en place une plate-forme participative incluant à la fois des instances de proposition, de question-réponse aux politiques et de modération des idées présentées, et de suivi de la fabrique des lois.
  •  
    Résumer d'un think tank sur la démocratie numérique et la participation citoyenne
sylvainb

Villes en biens communs - 0 views

  • Villes en biens communs
  • Zones urbaines transformées en jardins partagés, savoirs partagés versés dans l’encyclopédie « Wikipedia », cartographie « open street map » nourries par les utilisateurs, logiciels libres, savoirs traditionnels, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaire, fours à pains partagés, système d’irrigation agricole partagé, semences libres, contenus éducatifs ouverts, réseaux d’échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes... les initiatives fleurissent.
sylvainb

"L'open data est un révélateur violent de l'inadaptation de l'administration"... - 1 views

  • L’Etat avance aussi vite qu’il le peut. Les initiatives d’Etalab (2) et du SGMAP pour libérer vont dans le bon sens…mais très lentement. On libère les fichiers un par un, on les arrache à l’administration, mais on reste dans un cycle très artisanal de fabrication de ces fichiers.
  • Dans ces conditions, l’open Data fait office de révélateur violent de cette situation et met en évidence l’approche morcelée et peu cohérente entre les systèmes d’informations des administrations.
  • D’un point de vue technique, l’Open data est la partie visible de l’iceberg, l’important se passe en amont. Nous sommes actuellement, et dans de nombreux pays, à un stade très artisanal de la diffusion des données produites par les administrations. A l’exception d’administrations telles que la DILA, l’IGN ou l’INSEE qui sont équipées nativement, pourrait-on dire, pour diffuser des données, les ministères ou les établissements publics peinent à diffuser. C’est tout à fait normal : tant qu’on cherchera à faire diffuser des données sans s’intéresser aux back-offices de production de ces données, aux logiciels aux normes et aux process, on ne réussira qu’à diffuser ponctuellement des fichiers extraits au forceps et, le plus souvent, manuellement.
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  • L’open data ce n’est pas cela. C’est un mode industriel et production et de diffusion de données organisé en conséquence.
  • Le soutien à l’innovation et à la réutilisation qu’effectue Etalab avec l’organisation des concours « Dataconnexions » méritent d’être salués car il faut du courage, de la persévérance…et du temps pour qu’un écosystème de réutilisateurs « jeunes pousses » se mette en place.
  • Je crois que la France, avec son administration très puissante et présente, a pris l’open data dans le mauvais sens. Ouvrir un robinet dont rien ne sort n’a pas de sens. Au-delà de la refonte nécessaire de notre politique numérique administrative qui prendra entre 3 et 10 ans, il faut convaincre, voire forcer, l’administration à diffuser ses données. Ce n’est possible que si on crée les conditions pour que l’administration devienne la première bénéficiaire de l’open data. Il faut que l’administration y trouve des avantages, son intérêt. Sinon les freins perdureront.
Tibor Katelbach

Vers des plateformes réellement coopératives « InternetActu.net - 1 views

  • La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par “l’ordre social en place” (entreprises, gouvernements et surtout investisseurs…) elles tendent à devenir des monopoles centralisés bien loin de leurs idéaux originels.
  • Malgré tous les discours sur le partage et la démocratisation, l’industrie de la technologie est devenue accro à un modèle d’investissement à la recherche de retour sur investissements massifs et à court terme.
  • “l’économie solidaire mérite un internet de la solidarité”.
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  • A l’inverse, l’économie sociale et solidaire, elle, est créative et énergique
  • où les gens peuvent cocréer des liens de solidarité et pas seulement accepter les modalités des services en ligne”.
  • Nous ne sommes pas les seuls à vouloir un internet dont les gens partagent la propriété collective
  • Si l’internet a répandu l’esprit du partage, il l’a pour l’instant trop peu étendu au partage de la propriété réelle des plateformes, estiment les chercheurs
  • rassembler le mouvement coopératif et la culture technique pour qu’ils trouvent ensemble leurs points communs et leurs modalités d’action
  • “Les entreprises coopératives exigent un autre type d’écosystème que celui qui alimente les monopoles d’aujourd’hui.”
  • Uber ou Airbnb, par leur idéologie de domination sont semblables à l’Etoile de la mort de la Guerre des étoiles : elles exploitent l’insécurité économique et le vide politique actuel de réponses autour des transformations qu’elles imposent. Leur modèle d’affaires repose sur le précariat
  • Elles se drapent dans le manteau du progrès, du libre marché et du bien commun pour asseoir leur domination.
  • leur développement nécessite néanmoins d’améliorer l’incubation des modèles coopératifs, d’améliorer les services comme le niveau de coopération (notamment au niveau de la gouvernance de ces structures), de créer un écosystème qui distribue la richesse plutôt que de la retenir et enfin de construire un mouvement de masse.
  • l’économie du partage n’est rien d’autre qu’un système de travail à la demande, où les plateformes sont avant tout des monopoles de la logistique qui restructurent le travail organisé comme les infrastructures mises en place pour le réguler en déplaçant les risques
  • sur les travailleurs eux-mêmes
  • Un travailleur américain sur trois est un entrepreneur indépendant rappelant quand ils sont sans emploi, ils ne sont que des travailleurs sans droits. Pour Scholz, les entreprises qui profitent de cet état de fait ne célèbrent ni l’innovation ni l’efficacité : elles favorisent l’érosion des droits, esquivent les régulations, contournent les lois du travail.
  • dépasser les constats pour imaginer des alternatives. Ce qui nécessite de réinventer la propriété, la gouvernance démocratique et la solidarité pour que chacun puisse récolter les fruits de son travail.
  • imaginer développer des services publics participatifs
  • Les plateformes coopératives ne sont pas une solution miracle pour la société”, conclut Trebor Schulz. “Mais elles sont un véhicule pour que les personnes qui ont des vues similaires puissent organiser et lutter pour les droits fondamentaux des travailleurs”.
  • Les démocratiser permettrait de dégrouper la relation de pouvoir entre le travailleur et ses supérieurs. Mais le principal défi consiste à convaincre les gens que les coopératives sont possibles et bénéfiques pour tous et qu’elles ne se résument pas à la dilution de la décision comme on l’entend trop souvent, mais de donner une voix à tous pour rééquilibrer les pratiques
  • les coopératives sont similaires à l’idéologie du logiciel libre”
  • Uber ne sait pas comment générer un revenu constant à ses auto-entrepreneurs.
  • Plutôt que de développer des applications en concurrence les unes des autres, il semble plus important de réfléchir à un écosystème pour créer des coopératives sous forme de bien commun ouvert, estime le chercheur.
  • WeAreDynamo, qui permet à tout utilisateur de la plateforme d’Amazon de dire et parler de ses griefs vis-à-vis des microtâches qui lui sont assignées
  • Turkopticon, créé par des chercheurs, était la seule solution pour noter les employeurs et les tâches proposées et répondre aux conditions de travail précaires établies par Amazon. Un moyen pour que la technologie rende des comptes. L’entraide mutuelle responsable est une réponse aux problèmes sociaux auxquels les gens sont confrontés en ligne, estime Nathan Matias, à l’image de Block Together ou du Block Bot pour aider les victimes de harcèlement sur Twitter à bloquer leurs harceleurs ou encore de Snuggle, un robot qui aide les Wikipédiens à distinguer les nouveaux éditeurs coopératifs des vandales pour rendre l’encyclopédie plus ouverte aux nouveaux arrivants. “Si le code est la loi en ligne et les concepteurs de plateformes ses législateurs, qui identifie les problèmes et définit les objectifs de ces lois ?”
  • Pour répondre à la montée des inégalités, il va y avoir besoin d’une diversité de stratégies, comme le montrent bien ces initiatives, conclut Yochai Benkler. Reste que l’enjeu n’est pas de contourner les Etats, mais à nous engager avec lui pour changer les institutions. Pas si simple. Comme le souligne encore Nathan Matias : l’entraide mutuelle responsable imaginée par ceux qui ont conçu le Turkopticon, il y a déjà 7 ans, n’a eu aucun impact sur la plateforme développée par Amazon. La surveillance citoyenne est efficace lorsqu’elle parvient à convaincre les puissants de la prendre au sérieux. Et pour cela, développer des plateformes, même “réellement coopératives”, ne suffit pas.
Tibor Katelbach

"Les collectivités peuvent être protecteurs des communs" - Valérie Peugeot - 0 views

  • d’abord la formation d’une communauté, qui se mobilise autour d’une ressource… Cette ressource est gérée selon des logiques de partage qui ne sont ni celles de la propriété publique, ni celles de la propriété privée. Des bouquets de droits d’usage viennent se substituer à la propriété. Le troisième élément, c’est une gouvernance, mise en place par cette communauté, pour protéger la ressource, en organiser la gestion, la faire grandir
  • un bien commun, c’est une communauté, une ressource, et sa gouvernance.
  • En France, le code civil évoque les biens communaux, à l’article 542, ou encore à l’article 714
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  • XIIIe siècle, siècle de la première consécration juridique des communs,
  • es idées, les faits, méthodes… – soit des ressources
  • Wikipedia
  • Open Street Map
  • Open Food Fact
  • Cela signifie-t-il qu’il n’y pas un modèle unique ?
  • qui a le droit d’utiliser la ressource ? A quelles conditions ? Comment sont gérés les conflits si quelqu’un abuse de la ressource ? Est-ce qu’il y a des relations avec la puissance publique qui va être garante, ou pas, de la protection de cette ressource ?
  • La pensée marxiste
  • monopole public des moyens de production
  • libéral affirme que c’est le marché qui va tout régler
  • C’est ce que les communs tentent de faire, non pas contre le marché ou l’Etat, mais à côté, avec des porosités possibles entre les 3 sphères.
  • réintroduire de la diversité dans notre pensée politique
  • Pourquoi ce concept, très ancien, semble particulièrement pertinent aujourd’hui, et ce dans le monde entier ?
  • Internet et le web ont été construits
  • comme des communs.
  • Aujourd’hui nous sommes entrés dans un temps historique du web qui tend à se refermer en silos autour de grands acteurs monopolistiques ou oligopolistiques, ce qui est nuisible à notre capacité créative collective.
  • Elles peuvent circuler quasi instantanément via les réseaux pour un cout marginal qui tend vers zéro
  • cela en fait des candidats potentiels à des régimes de partage, et non pas de propriété.
  • communautés de logiciel libre
  • ont été les premières à mettre en place un dispositif que je qualifie de droit ascendant, c’est-à-dire du droit créé par les communautés en dehors du législateur ou de la jurisprudence
  • Y’a-t-il d’autres raisons, hors du numérique, qui expliquent l’efficacité du concept de commun ?
  • défenseurs en expliquant que ces derniers sont partisans du « tout gratuit », contre le marché
  • marché et communs peuvent cohabiter
  • multiplication des enclosures, c’est-à-dire des phénomènes d’appropriation, de privatisation de communs existants.
  • Aujourd’hui, des pays africains vendent des milliers d’hectares de ces terres à des acteurs étrangers en faisant fi de tous les droits d’usage qui reviennent aux habitants.
  • Selon moi, le marché, dans sa fonction première, ne pose aucun problème ; par contre, lorsqu’il devient un marché spéculatif qui ne répond plus aux besoins des humains. Il faut alors imaginer d’autres manières de faire. Les communs ouvrent des pistes.
  • Les communs sont-ils en concurrence avec le service public ?
  • Quand on est face à un commun qui revendique de participer de l’intérêt général, notamment dans le cas de commun universel, la question peut effectivement se poser.
  • les collectivités peuvent jouer plusieurs rôles. Elles peuvent être protecteur des communs, pour éviter des enclosures, elles peuvent être producteurs de communs – c’est le cas avec les données mises en open data. Enfin, la puissance publique peut encourager des communautés qui produisent des communs, en mettant par exemple du foncier à disposition.
  • Selon votre expérience, quelle est la perception des communs par les élus locaux ?
  • Pour certains élus, les communs peuvent apparaître comme des communautés qui veulent faire à leur place.
  • Les communs ambitionnent d’aller un cran plus loin, par des processus ascendants d’innovation sociale. Il s’agit alors de co organiser, et dialoguer avec ces communautés qui ne se contentent pas de l’espace délégatif mais qui passent à l’action.
  • Le rôle de l’élu peut alors être de repérer ces initiatives, et de les soutenir, d’imaginer comment leur permettre d’essaimer ailleurs dans le territoire. L’acteur public devient un catalyseur. Cela modifie sa posture qui à côté de sa culture du faire, doit porter une culture de l’accompagnement des innovations ascendantes et sociales.
Tibor Katelbach

Le siècle des communs | Usbek & Rica - 1 views

  • une sorte de troisième voie économique entre l’État et le marché. Pas faux, mais un peu simpliste
  • « nouvelle manière de penser et de prendre soin des ressources qui n’appartiennent ni à un acteur privé, ni à un acteur public, et qui sont partagées et gérées par une communauté qui en définit les droits d’usage (accès, partage, circulation) »
  • Pour qu’il y ait commun, il faut une communauté qui décide de s’auto-organiser pour placer cette ressource en bien commun, en gérer les conditions d’accès et pour la protéger contre les différents risques qui la menacent, notamment son appropriation par des acteurs du secteur privé
  • ...68 more annotations...
  • Concrètement, un commun peut prendre la forme d’une ressource naturelle (forêt, pâturage), matérielle (voiture, musée) ou immatérielle (logiciel libre, article scientifique). Le plus célèbre d’entre tous, c’est bien sûr l’encyclopédie en ligne Wikipédia, aves ses milliers d’administrateurs et ses millions d’usagers. Très en vogue dans les grandes villes, les jardins partagés constituent une autre forme de commun populaire.
  • le commun propose une alternative à la propriété privée comme à la propriété étatique. Il tourne donc le dos au communisme et à toutes les formes d’étatisme qui ont envahi la pensée de la gauche 
  • leur valeur économique est souvent mise en doute
  • Participer à un commun, c’est expérimenter l’auto-organisation, c’est mettre en pratique sa responsabilité citoyenne dans une société qui a tendance à tout attendre des circuits d’autorité classiques
  • économie ouverte
  • une sorte d’invisibilité économique et donc politique 
  • photos libres de droits accessibles sur Wikipédia. Verdict : 246 à 270 millions de dollars par an
  • ils transcendent la logique hiérarchique propre au domaine public et aux entreprises, les communs apparaissent en effet comme des laboratoires de gouvernance démocratique, des leviers de renouvellement de l’imaginaire politique
  • Les communs reposent sur une logique d’externalités positives : leur existence génère autre chose qu’une simple valeur marchande
  • Il n’y a pas forcément d’incompatibilité entre les communs et le marché
  • La gestion des communs doit être décentralisée et relocalisée au maximum car la réappropriation de nos conditions de vie est un enjeu essentiel dans nos démocraties malades, même si ça peut nous paraître parfois insurmontable.
  • La propriété privée se définit par une logique d’exclusion. Les communs, au contraire, reposent sur un principe d’inclusion
  • Là où rien n’oblige le propriétaire à faire usage de sa propriété, l’usage d’un commun par ses usagers, les commoners, apparaît comme la condition essentielle de son succès.
  • distribuer équitablement entre tous les commoners
  • Non seulement on redistribue 100 % des droits de propriété aux usagers, mais on répartit aussi entre eux la nature de ces droits
  • la question centrale est alors : comment maintenir la valeur créée par un commun entre les commoners ?
  • Derrière les communs, il y a l’idée d’un exercice de démocratie directe, sans délégataire
  • qui peuvent concerner la gouvernance, l’aspect juridique, le modèle économique, etc. »
  • Les communaux ont impulsé la première pratique primitive de la prise de décision démocratique en Europe
  • Il s’agissait d’un système où la propriété n’était jamais possédée à titre exclusif, mais divisée en sphères de responsabilité
  • en France, avec l’instauration en 1804, par Napoléon Bonaparte, du Code civil : « Ce texte est une catastrophe : non seulement le droit communal n’est pas intégré mais seule compte alors la défense du droit de propriété individuel et exclusif. Depuis trois siècles, on vit encore avec cette idée que c’est le seul droit qui vaille 
  • Au début des années 1980, plusieurs centaines d’études pilotées par le NRC démontrent que la privatisation, dans les pays du Sud, de terres jusqu’alors cultivées en commun menace leur équilibre alimentaire. Parmi les économistes mobilisés, une certaine Elinor Ostrom, personnage clé de l’histoire des communs.
  • Le deuxième retour des communs s’opère au même moment, grâce à Internet. Le droit de propriété intellectuel étend alors ses frontières : même le brevetage des bactéries humaines et des semences agricoles devient légal. C’est dans ce moment de « pillage silencieux » (David Bollier) aux airs de « second mouvement des enclosures » (James Boyle) que naît le mouvement du logiciel libre. Sous l’impulsion notamment de Richard Stallman, il va permettre de constituer « un formidable ensemble d’innovations juridiques et institutionnelles conçues pour rompre avec l’exclusivisme des droits propriétaires »
  • L’idéologie propriétaire est allée au bout d’elle-même et a fini par exploser en vol
  • Le cycle néolibéral touche à sa fin, et autre chose est en train de se construire »
  • Plus la crise est aiguë et plus l’offensive propriétaire est violente et idéologiquement brutale. La défense de la propriété intellectuelle se radicalise
  • Les communs se développent tout en traversant un moment de fragilité extrême. »
  • Les commoners doivent donc veiller en permanence à préserver l’intégrité de leur commun : « Il faut être dans une logique de résistance. On est constamment vigilant sur l’émergence de possibles enclosures
  • plan de transition vers les communs
  • Lionel Maurel, qui souligne qu’un commun peut toujours « se corrompre à grande vitesse ».
  • L’État peut et doit jouer un rôle central dans l’émergence des communs.
  • Qui est capable de financer un projet qui ne présente pas forcément de retour financier à court terme ? C’est la puissance publique
  • Plus qu’un soutien financier direct, c’est l’établissement de « partenariats public-communs » qui semble une voie pertinente pour l’avenir
  • Il ne s’agit pas d’abolir l’État mais de le transformer et de le déborder par des créations institutionnelles et juridiques qui rendent aux acteurs leur capacité politique collective
  • Michel Bauwens
  •  les ONG sont une vraie clé d’action, à mi-chemin entre citoyens et politique
  • gare au common washing
  • Les écologistes sont les plus ouverts à la pensée des communs, parce qu’ils ont toujours été pour la décentralisation et contre les modèles propriétaires. Mais dans leur pratique du pouvoir, ils sont hors du coup. Après, quelqu’un comme Mélenchon est capable de se rendre compte que le thème des communs est porteur, mais sa pensée, c’est le Gosplan écologique
  • Les initiatives concrètes pourraient émerger d’acteurs coalisés en fédérations
  • d’aider les communs à se structurer au niveau territorial en créant des assemblées dédiées »
  • Penser les communs, ça oblige à chercher des voies nouvelles
  • Il faut regarder chaque espace du débat public et se demander : est-ce que sur cette question, les communs ont quelque chose à dire ou pas ?
  • Faut-il aller jusqu’à enseigner ce nouveau modèle à l’école, pour être certain de bien l’intégrer dans le logiciel des générations futures ?
  • « Nous avons un problème culturel : à l’école, on nous apprend à cacher notre copie. La logique républicaine repose sur la concurrence plutôt que sur le partage et la réutilisation. Dans le cadre du Conseil national du numérique, nous avons donc fait des recommandations “pour une école créative et ouverte”
  • Il faut apprendre aux plus jeunes à publier de façon libre. »
  • Dans le commoning, il y a l’idée qu’on participe à quelque chose qui nous dépasse
  • le discours spirituel sur la Terre mère dont on n’est jamais propriétaire est une réalité
  • À chaque individu son degré d’engagement.
  • Les acteurs des communs ne sont pas dans le sacrifice. Au contraire, le commun a plutôt une dimension libératoire : on est en train de recréer des espaces de liberté que la société marchande avait supprimés
  • Trop de gens pensent encore que commun rime forcément avec gratuit.
  • Développer une activité marchande autour d’un commun est nécessaire pour que celui-ci puisse se reproduire. Sinon, si ça reste un hobby, on est cuits !
  • C’est un fait : l’acteur des communs est un individu schizophrène, contraint d’avoir un pied dans la sphère marchande pour gagner sa vie et avoir le temps de se consacrer à sa passion. « Pour beaucoup de gens, c’est un déchirement. Ils prennent du temps sur leur vie personnelle et sur leur temps de sommeil. Les burn out dans l’action bénévole, c’est une réalité », révèle Lionel Maurel.
  • Le problème, c’est qu’il n’existe pas encore de modèle de rémunération pour les acteurs des communs. « On n’arrive pas encore à imaginer des modèles de rétribution collective »
  • cette culture de la contribution et de la validation a posteriori propre aux développeurs informatiques. On croit encore qu’il faut faire des assemblées générales et se mettre d’accord sur tout avant d’avancer…
  • Comme toujours quand on parle d’alternatives à la logique salariale, le débat sur la création d’un revenu universel et inconditionnel revient sur le tapis. La quasi-totalité des acteurs des communs y est évidemment favorable.
  • propose de créer un mécanisme de rétribution destiné aux individus qui s’engagent dans un commun
  • Michel Bauwens
  • Bernard Stiegler propose par exemple de généraliser le modèle de rémunération des intermittents du spectacle,
  • la productivité, la créativité, le désir ne sont pas forcément liés à l’appropriation privée
  • Pour Michel Bauwens, c’est certain, « le marché va finir par se soumettre à la logique des communs »
  • Ce désir mûrit lentement, se développe inégalement, mais peut éclore brutalement à l’occasion d’un événement soudain et imprévisible. Alors, rien de ce qui est fait aujourd’hui ne sera perdu. »
  • La promesse des communs, c’est d’abord de réintégrer de la qualité sociale et environnementale, et ensuite de créer la sphère d’échange non marchande dont Marx rêvait pour succéder à la dictature du prolétariat. C’est une révolution rampante
  • La logique des communs est évolutionnaire plus que révolutionnaire
  • La majorité des gens devenus adultes avant l’arrivée des réseaux sociaux ne cocrée rien, ne partage rien et n’expérimente rien
  • Plus que le communisme prolétarien et industriel qui a prospéré au siècle précédent, c’est le socialisme utopique de la fin du XIXe siècle que les communs peuvent incarner demain
  • es utopistes qui croyaient plus au pouvoir de transformation des communautés citoyennes qu’à la révolution politique
  • La thématique du commun correspond à un désir profond. Il ne suffit plus de contester par la mobilisation sociale et politique classique, il s’agit de faire et de vivre autre chose en construisant de nouveaux liens, en changeant la nature de l’activité, en modifiant le rapport à la propriété 
  • La jeune génération se prépare à s’expliquer avec elle-même sur le type d’avenir économique qu’elle veut.
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