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"Un nouveau site d'information scientifique se trouve sur le Net pour informer les jeunes de 13 à 19 ans sur les addictions (alcool, tabac, drogues illicites…). Lancé par l'INSERM sous le nom de Maad digital, il utilise un langage et des supports adaptés aux jeunes."

"La Commission espère ramener les organisations de santé à la table de son forum sur l'alcool, après les récents rapports observant une baisse du nombre de mineurs consommant de l'alcool en Europe."

"Nous organisons une soirée le vendredi 21 mars de 18H30 à 22H30 à la Maison des Œuvres de Cholet pour réfléchir , débattre et échanger sur vos vécus face à l'alcool. Nous pensons que les jeunes boivent de plus en plus tôt et nous voulons comprendre les enjeux de tels comportements"

"L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a remis, le 5 février, à Mme Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), une expertise collective sur les conduites addictives à l'adolescence ainsi que des propositions."

"La génération des « digital natives » ne sait plus quoi inventer pour se mettre en scène. La neknomination, c'est la dernière trouvaille de ces biberonnées au numérique pour prouver qu'ils existent. De quoi s'agit-il ? La neknomination est la contraction de « neck your drink » qui signifie « cul sec »en français et de nomination. Tout l'esprit du jeu est là. Il s'agit de se filmer en direct sur Facebook ou Youtube en train de relever un défi aussi absurde que d'enfiler cul sec son verre de bière, ses shoots de vodka, whisky et tout autre breuvage alcoolisé, si possible mélangé avec une boisson énergisante, qu'il aura choisi pour se prendre une bonne cuite dans un temps record. Bref, la neknomination est une sorte de « binge drinking », une beuverie express, mais version 2.0. Et une fois que le candidat a sifflé ses verres, il nomme trois de ses amis pour qu'ils relèvent à leur tour ce « défi » en 24 heures chrono. Les nominés doivent se filmer et poster leur vidéo sur les réseaux sociaux puis citer à leur tour trois valeureux amis capables de faire pareil ou mieux. Et ainsi de suite, l'idée étant de ne pas briser la chaine des panurges ivres. Mais ce jeu atteint vite ses limites. Ce phénomène qui a débuté en Australie et en Nouvel-Zélande, et fait le buzz sur les réseaux sociaux depuis un mois en France a déjà fait cinq morts au Royaume-Uni."

"Les «soirées cartables» sont presque devenues une tradition dans plusieurs villes bretonnes. À la veille des vacances, les jeunes sillonnent les rues du centre-ville avec plusieurs bouteilles d'alcool dans leur sac à dos."

"Tu prétends être libre dans ta vie de junkie ? Quelle misère pitoyable ! Tu te donnes l'illusion d'exister parce que tu t'éclates et t'amuses sans te prendre la tête !!! ???"

Selon la dernière livraison des "Chiffres clés" de l'OFDT, la consommation de drogues par les jeunes est élevée et croissante en France. En ce qui concerne le tabac, un jeune garçon sur trois agé de 17 ans est un fumeur quotidien en France, ce qui nous met au dessus de la moyenne des pays développés. La consommation de tabac a nettement augmenté depuis 2008 chez les jeunes. La consommation de cannabis est elle aussi en hausse. La moitié des jeuens de 17 ans ont expérimenté le cannabis selon l'OFDT. 9% sont des consommateurs réguliers (contre 6% en 2011). Seule la consommation d'alcool semble reculer un peu. Mais 12% des 17 ans sont des consommateurs réguliers et la moitié a connu une alcoolisation ponctuelle importante au cours du dernier mois

Premier assureur préventeur engagé auprès des jeunes, la Macif a lancé avec Ipsos le 1er baromètre sur les addictions et leurs conséquences chez les jeunes. Cette étude annuelle permet d'étudier les consommations de substances addictives chez les 16-30 ans et les comportements à risques qu'elles engendrent afin de proposer des solutions de prévention adaptées. Les résultats du Baromètre 2021 mettent en avant : 1. Une consommation de substances inquiétante et une tendance forte à la multi-consommation 2. Une perception du risque minorée, particulièrement chez les consommateurs 3. Une fréquence de perte de contrôle de soi alarmante liée aux consommations 4. Des campagnes de prévention qui atteignent les jeunes mais dont l'impact est remis en question

L'enquête ESCAPAD a interrogé en mars 2022 un échantillon représentatif de 23 701 filles et garçons âgés de 17,4 ans en moyenne. Tous les niveaux d'usage de drogues ont baissé depuis 2017 Depuis la précédente enquête en 2017, tous les niveaux d'usage de drogues ont baissé, en particulier celui du tabagisme. Exception notable, l'usage de la cigarette électronique augmente fortement. Les résultats confirment la hausse continue de la part des adolescents de 17 ans qui n'ont jamais bu d'alcool, ainsi que la situation défavorable des jeunes en apprentissage ou de ceux sortis du système scolaire pour lesquels les niveaux d'usage sont toujours supérieurs à ceux des lycéens. Une dégradation de la santé mentale chez certains adolescents Si les tendances 2022 s'inscrivent dans la continuité du recul de la diffusion du tabac, de l'alcool et du cannabis observé depuis une dizaine d'années, il convient de rappeler que cette photographie intervient après deux années marquées par la crise sanitaire liée au Covid-19. Les quelques indicateurs de santé présents dans l'enquête décrivent une situation sanitaire nettement moins favorable, avec une dégradation de la santé mentale d'une partie de la population adolescente en 2022.

"Selon la dixième édition de l'enquête Escapad, publiée jeudi par l'OFDT, cette tendance, amorcée à partir de 2014, s'est accélérée entre 2017 et 2022."