Skip to main content

Home/ Numérique dans le domaine du livre/ Group items matching ""Fred Turner"" in title, tags, annotations or url

Group items matching
in title, tags, annotations or url

Sort By: Relevance | Date Filter: All | Bookmarks | Topics Simple Middle
antoinef

Fred Turner : Google, Uber et l'idéologie de la Silicon Valley en treize mots - Rue89 - L'Obs - 1 views

  •  
    "Minitel, Dieu, Google : nous avons soumis une liste de treize mots à Fred Turner, prof à l'université de Stanford. Pour lui, la Silicon Valley est héritière des rêves hippies de l'Amérique des années 60." Extraits : "Dans les années 60, les hippies avaient une vision écologique du monde, au sens où ils voyaient le monde comme un système interdépendant. Et se mettre à l'informatique s'intégrait dans cette vision, à travers l'idée fantasmatique que les ordinateurs n'ont pas de corps, que l'information évolue dans un espace invisible. C'est une vision erronée. Les ordinateurs ont des corps gigantesques. Ils ont des serveurs. Ils faut les refroidir. Ils consomment énormément d'énergie. Leurs batteries contiennent par exemple du coltan qu'il faut extraire du sous-sol africain dans des conditions très pénibles. Il faut des humains. Même les cuisines de Google ont besoin de travailleurs. Il y a donc toujours une infrastructure matérielle qui sous-tend l'informatique. Et ceci est ignoré. Le fantasme qu'on aide la nature en travaillant dans l'informatique est faux. C'est même le contraire. Et il y a l'autre versant, la géo-ingénierie, le fantasme d'un changement technologique global. L'idée que si on trouve la bonne technologie, on pourra régler les problèmes environnementaux. Ce fantasme est très présent dans la Silicon Valley. Il est possible que la géo-ingénierie connaisse un jour de vrais succès, et ce serait bien - je pense par exemple à la capture du carbone ou à la géothermie. Mais le fantasme qu'on peut maîtriser l'environnement par la technologie nous empêche de faire le travail politique nécessaire pour que ces changements adviennent. [...] Je suis partagé. D'un côté, je pense que l'exposition à Internet rend la concentration, et donc la lecture, plus difficile. Je pense que Nicholas Carr a raison quand il dit que nous perdons une aptitude à la lecture longue. Ce qui m
1 - 1 of 1
Showing 20 items per page