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INJEP - Rapport - Education populaire à l'ère du numérique - 0 views

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    Ce rapport s'appuie sur une démarche de recherche documentaire, d'entretiens et d'observation. Il pose la première pierre d'un questionnement plus large sur les mutations des pratiques et du système d'acteurs de l'éducation populaire, en évoquant par touches successives quelques aspects de la relation entre éducation populaire et numérique (histoire, pratiques, acteurs, principes, etc.). La relation entre éducation populaire et numérique est complexe. Les pratiques numériques, quand bien même elles sont collectives, ne participent pas toutes de l'éducation populaire. Toutes les pratiques d'éducation populaire usant du numérique ne constituent pas plus une contribution à un projet d'émancipation systématique. L'idée défendue ici revient à dire qu'il existe néanmoins un continuum d'enjeux entre culture, émancipation et technique, dans certaines pratiques développées (hier et aujourd'hui) au sein des réseaux d'éducation populaire et dans certaines pratiques numériques poussées par des collectifs militants tournés vers l'action. Apprendre en faisant est à coup sûr une pratique commune aux acteurs de l'éducation aux médias, de la médiation numérique, de la culture scientifique et technique ou de l'animation socioculturelle. Mais ce sont aujourd'hui les référentiels, qui permettent de doter la pratique d'objectifs émancipateurs, qui semblent s'être transformés. Si les acteurs de l'éducation populaire dans leur ensemble font moins référence à des penseurs ou débats pédagogiques, ils multiplient en revanche les références à la société de la connaissance dans laquelle l'horizon des communs et les valeurs de la culture du Libre jouent un rôle important pour renforcer les liens entre l'action éducative et les grands enjeux politiques de la société numérique (données, partage, information, etc.). Cela incite à considérer le rapport entre éducation populaire et numériq
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INJEP - Goûts, pratiques et usage culturels des jeunes en milieu populaire - 0 views

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    Ce rapport de recherche vise à décrire, de manière résolument qualitative, les pratiques culturelles de jeunes de milieux populaires résidant dans les quartiers populaires de villes moyennes, aux abords de Paris et de Lyon - de la proche banlieue aux limites de l'agglomération. Dans les catégories analytiques et méthodologiques qu'elle convoque, elle emprunte à une riche tradition de recherche en sociologie de la culture, qu'il s'agisse des modes de réception de genres littéraires et cinématographiques ou de l'effet d'un capital culturel dans les usages et appropriations des loisirs, des années 1970 ) aux années 2010 et 2020, des travaux sur les pratiques de lecture des étudiant.e.s en école préparatoire littéraire, ou encore sur la réception des littératures de l'imaginaire (science-fiction et fantasy) parmi les jeunes adultes âgés de 20 à 30 ans. Il s'est donc agi de construire, à travers les monographies de trois quartiers de la politique de la ville (situés à Bourgoin-Jallieu, Villejuif et Dammarie-les-Lys), qui sont autant de « tableaux » des jeunesses populaires, une vue générale et non exhaustive des pratiques culturelles d'adolescent·e·s partageant des conditions sociales et territoriales proches, en privilégiant des comparaisons internes à ce groupe social. Pour documenter les pratiques de ces adolescent·e·s aussi précisément que possible, l'étude questionne le périmètre actuel d'une définition sociologique de la « culture » : saisir le rapport de ces jeunes aux institutions culturelles et scolaires ainsi qu'aux pratiques dites « légitimes » est nécessaire, mais finalement pas suffisant pour cartographier fidèlement la galaxie de leurs pratiques. Elle tente donc d'appréhender ces pratiques indépendamment des objectifs de démocratisation qui sous-tendent les politiques culturelles, sans se contenter d'une énumération déceptive de ce qu'elles ne sont pas. Cette recherche,
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Christophe Guilluy et la France périphérique - Telos - 0 views

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    "Christophe Guilluy avait publié en 2014 un petit ouvrage, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, qui avait connu un certain retentissement. Il récidive avec un nouvel opus, Le Crépuscule de la France d'en haut. C'est l'occasion de faire le point sur sa thèse. Celle-ci peut se résumer assez simplement. Les classes populaires sont précarisées et reléguées, socialement et économiquement, et cette relégation sociale serait également une relégation territoriale. La montée des inégalités, le déclassement, la disparition de la classe moyenne, auraient une traduction territoriale clivant l'espace national entre la « France périphérique », une France populaire et socialement fragile, et la France des grandes métropoles urbaines concentrant toujours davantage les meilleurs emplois et les meilleurs revenus. Cette polarisation de l'espace serait le résultat de la mondialisation et opposerait ainsi les « gagnants de la mondialisation » des grands centres urbains aux perdants de la France périphérique. Cette thèse a également une dimension politique tout à fait explicite. Christophe Guilluy dénonce la trahison (il n'emploie pas ce terme mais c'est bien l'idée) du Parti Socialiste accusé d'avoir abandonné les classes populaires au profit (seulement apparent) des minorités - jeunes des quartiers, minorités ethniques notamment. Il ne donne pas quitus à la droite pour autant bien évidemment, mais ses attaques contre la gauche de gouvernement sont beaucoup plus nombreuses et virulentes. Une thématique néomarxiste, remise au goût du jour via la question des inégalités territoriales, parcourt tout l'ouvrage. Mais celui-ci emprunte aussi le ton de la dénonciation morale en dressant le portrait d'un acteur collectif - les « classes dominantes » - pourvu d'une intentionnalité mauvaise et hypocrite visant à exploiter le peuple tout en affichant un « faux altruisme ». Un derni
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Fondation Copernic - Surmortalité et répression en quartiers populaires : pou... - 0 views

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    "Par Christian de Montlibert / Traiter des quartiers populaires revient à traiter des transformations qu'a connues et subies la classe ouvrière. L'analyse historique s'impose. Très schématiquement sans doute on pourrait y voir les effets de deux conjonctures politiques : l'une dans laquelle une forte présence du parti communiste, après 1945, a permis de consolider et d'étendre les acquis des grèves de 1936 et de réaliser, partiellement,  le programme du Conseil National de la Resistance dont les effets positifs sur la vie quotidienne s'exerceront bien après le retournement libéral[1]. L'autre qui, depuis quarante ans environ, s'efforce de défaire les institutions de cet Etat social qui avaient permis d'améliorer la vie des salarié.e.s  et, ainsi,  n'hésite pas  à offrir au capitalisme « une armée de réserve industrielle » de chômeurs , chômeuses , qui contribue à la baisse des salaires. Comment expliquer la surmortalité et la répression en quartiers populaires durant la séquence Covid ? Se sont en fait conjuguées et renforcées alors, toutes les inégalités que ces quartiers subissent. Et elles sont innombrables."
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L'Aurore - Où sont-ils ? - 0 views

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    "Ils n'ont même plus de nom : autrefois on les appelait « les banlieusards », terme dont le suffixe péjoratif redoublait la relégation. Puis on s'est mis à parler des « habitants des quartiers populaires », pour progressivement ne plus les identifier que par le lieu : « les quartiers populaires », voire « les quartiers ». Les citoyens résidant dans les grands ensembles situés à la périphérie des grandes villes, dont la majorité, désormais, est issue de l'immigration, principalement maghrébine, sub-saharienne et turque, sont des intermittents de la scène politique et médiatique française. Ils y font des apparitions souvent courtes, presque toujours sous le couvert d'un « problème », d'un « malaise » ou d'une « crise ». En revanche, lorsqu'il s'agit d'événements qui concernent la nation tout entière, et à l'exception - mais quelle empreinte laissent-ils ? - des grands moments de communion sportive, « les quartiers » ont quitté la scène. Depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, nombre d'observateurs l'auront relevé : « ils » ne sont pas là. Des collectifs militants ont bien tenté de mobiliser, comme le Collectif Adama. Mais il n'y a guère que Le Média pour y avoir vu un « ralliement des quartiers populaires », en réalité sans troupes ni lendemain."
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Métropolitiques - Le covid-19, la guerre et les quartiers populaires - 0 views

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    "Accusés d'aggraver la pandémie en raison de leur supposée « incivilité », les habitants des quartiers populaires sont montrés du doigt par des discours réactivant le fantasme du ghetto urbain. De nombreuses inégalités - de logement, santé, travail et transport - rendent pourtant le confinement particulièrement difficile dans les cités HLM, et exposent davantage leurs habitants au coronavirus."
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Telos - France d'en haut, France d'en bas… - 0 views

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    "Les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle ont été interprétés dans les (...) L'interprétation la plus simple, et la plus souvent avancée, est que les catégories populaires sont les « victimes de la mondialisation ». Mais les commentateurs en restent là. Or on n'a pourtant pas beaucoup avancé dans l'analyse en disant cela. Essayons donc de creuser un peu la question. Une interprétation possible serait que les catégories populaires se sentiraient de plus en plus reléguées au bas de la hiérarchie sociale du fait de la montée des classes moyennes et supérieures, avec le passage progressif d'une société industrielle à une société tertiaire. Formulée de manière aussi simple, cette interprétation ne résiste pas vraiment aux faits, lorsqu'on examine, la façon dont les ouvriers s'auto-positionnent dans la hiérarchie sociale (d'après l'enquête Dynegal 2013 auprès d'un échantillon représentatif de 4000 individus)."
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Observatoire des inégalités - Prendre (enfin) en compte le malaise des classe... - 0 views

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    "Les partis politiques doivent d'urgence répondre au malaise des classes populaires et moyennes. En agissant sur deux grands leviers : réformer l'école et s'attaquer au poids des hiérarchies dans le monde du travail. Par Valérie Schneider de l'Observatoire des inégalités."
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Métropolitiques - Comment la rénovation urbaine transforme les classes popula... - 0 views

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    "En modifiant l'habitat et l'aménagement des cités HLM, la rénovation urbaine ébranle en profondeur les conditions d'existence et les trajectoires des habitants. Elle contribue ainsi à transformer les rapports au logement, au voisinage et à l'éducation des classes populaires contemporaines, et renforce leur fragmentation interne. "
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Métropolitiques - Grand débat, sourde oreille ? La parole déniée des quartier... - 0 views

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    "Lancé dans l'urgence face à la contestation sociale, le Grand débat tiendra-t-il ses promesses démocratiques ? Revenant sur l'échec des récentes expériences participatives dans les quartiers populaires, des membres du collectif Appuii appellent à sortir d'une logique d'instrumentalisation et de déni de la participation des habitants."
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Métropolitiques - Le Covid-19, la guerre et les quartiers populaires - 0 views

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    "Accusés d'aggraver la pandémie en raison de leur supposée « incivilité », les habitants des quartiers populaires sont montrés du doigt par des discours réactivant le fantasme du ghetto urbain. De nombreuses inégalités - de logement, santé, travail et transport - rendent pourtant le confinement particulièrement difficile dans les cités HLM, et exposent davantage leurs habitants au coronavirus."
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Institut Montaigne - Les quartiers à l'épreuve du Covid-19 - 0 views

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    "Depuis l'annonce du confinement par le président de la République le 16 mars dernier, de lourdes et fréquentes suspicions ont pesé quant à son respect par ce qu'il est convenu d'appeler dorénavant les populations des "quartiers populaires". Cette interrogation pouvait paraître légitime et pertinente, ces quartiers étant confrontés depuis des décennies aux violences urbaines. Nous avons donc pu lire dès les débuts du confinement des articles pointant la difficulté des "banlieusards" à rester confinés chez eux, face à des forces de l'ordre parfois dépassées, suspectées elles aussi de ne pas y relever et dresser de contraventions comme partout ailleurs sur le territoire national.  D'autres osaient mettre même en avant le discours de certains prédicateurs radicaux qui faisaient de l'épidémie de Covid-19 le juste châtiment d'une maladie divine qui frapperait les infidèles et les impies. Le nombre de malades plus élevé dans certains départements comme la Seine-Saint-Denis ou des villes comme Marseille ou Perpignan venait consolider les craintes alarmistes émises par les défenseurs ou les détracteurs des quartiers populaires. On pouvait spéculer objectivement sur la réponse "des quartiers" à cette situation nouvelle de confinement et remettre en cause le degré de civisme, de discipline et finalement de citoyenneté de ces Français de banlieue face à la brutale et virulente crise sanitaire.  Au-delà des fantasmes et des a priori sur ces territoires, qu'en est-il donc du respect du confinement et des gestes barrières par leurs habitants ? Y aurait-il une "exception banlieue" à observer dans la crise du Covid-19 ? Quelles leçons peut-on en tirer pour l'avenir ? "
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The Conversation - Dans les cités, le sentiment d'injustice s'intensifie avec... - 0 views

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    "Dans les nuits du 19 au 22 avril 2020, plusieurs affrontements ont eu lieu entre jeunes des quartiers populaires et policiers, à Saint-Denis, Aulnay-sous-Bois, Nanterre, Villeneuve-la-Garenne, Rillieux-la-Pape et Asnières. Ces faits révèlent aussi, parfois avec cruauté, les inégalités sociales qui existent, en fonction de la où nous vivons, de la taille de notre habitation et du nombre de personnes avec lesquelles nous sommes confinés. Dans les médias, ces inégalités sont exposées, avec d'un côté, la bourgeoisie parisienne pour qui cette épreuve est une expérience positive, un « retour à soi » bienvenu, et de l'autre, les « banlieues populaires », toujours réfractaires à l'ordre social, un sentiment d'injustice qui privent beaucoup de jeunes du peu de libertés dont ils disposent."
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Observatoire des inégalités - L'obésité chez les jeunes touche davantage les ... - 0 views

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    "L'obésité progresse chez les jeunes, mais davantage dans les milieux populaires. En classe de troisième, 7,5 % des enfants d'ouvriers sont considérés comme obèses, contre 2,7 % des enfants de cadres."
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Chronik - Soizic Bonvarlet : « Je ne pense pas que les habitants des quartier... - 0 views

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    "Journaliste à LCP et membre de Chronik, Soizic Bonvarlet signe un film-documentaire - coréalisé par Nathaël Rusch - sur les coulisses de la campagne municipale parisienne, en suivant les militants du 18e arrondissement et de son quartier emblématique « la Goutte d'Or ». Ce travail recèle un certain nombre d'enseignements sur la France des quartiers populaires et le rapport qu'entretiennent leurs habitants avec la politique et la Res publica."
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Loin des urnes. L'exclusion politique des classes populaires - Métropolitiques - 0 views

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    "À l'approche des scrutins présidentiels et parlementaires, la question de l'égalité d'accès au vote est de nouveau posée. En mesurant de façon exhaustive les différentes formes de non-participation électorale (nationalité, non-inscription et abstention), Camille Peugny met au jour l'ampleur de l'exclusion politique qui touche les classes populaires et souligne le rôle des collectifs de travail dans leur inégale politisation. "
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Sénat - Rapport d'information - Le Phénomène urbain : un atout pour le futur - 0 views

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    Longtemps, on a considéré les villes comme les réceptacles de tous les maux de la société : insécurité, pollution, hyperdensité, mal vivre, etc. Ce rapport a pour premier objet de montrer que les villes sont aussi sources d'innovation, de développement, d'art de vivre. En un mot, le phénomène urbain est aussi, et d'abord, un atout pour le futur. Le présent rapport restitue les contributions et débats qui ont eu lieu lors d'un colloque organisé sur ce thème par la délégation à la prospective du Sénat les 21 et 22 octobre 2016. Il s'inscrit dans le prolongement du rapport Demain, la ville, présenté par Jean-Pierre Sueur, en 1998, et du rapport qu'il a également réalisé sur le thème Villes du futur, futur des villes : quel avenir pour les villes du monde ?, en 2011, dans le cadre des travaux de la délégation à la prospective du Sénat. Ce rapport étudie l'impact des mutations en cours des les villes : métropoles ; villes en réseau ; réseaux de villes ; polycentralité ; sécurité ; nouvelles solidarités ; gouvernance et démocratie ; mixités sociale et fonctionnelle ; esthétique urbaine ; l'art dans la cité... Il s'agit de montrer combien les villes recèlent aujourd'hui de potentiels d'innovation et de créativité, et de rompre avec des oppositions devenues obsolètes entre ville et non-ville. Les métropoles, les espaces dits « rurbains », le monde rural, les petites et moyennes villes doivent désormais vivre et travailler ensemble. Plutôt que de se complaire dans des oppositions inopérantes, il est aujourd'hui nécessaire d'additionner et de conforter tous les dynamismes.
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Institut de l'entreprise - Nos quartiers ont du talent, la force du parrainage - 0 views

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    "L'association NQT est née en 2006 dans le prolongement de l'opération "Nos quartiers ont du talent". Sous l'égide du MEDEF de Seine-Saint-Denis, cette opération avait remporté un franc succès en permettant le recrutement de 200 jeunes diplômés des quartiers proches du Stade de France au sein d'entreprises. Depuis sa création, NQT a accompagné vers l'emploi plus de 35 000 jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la Ville et/ou de milieu modeste. Elle affiche un taux d'insertion de 70% des jeunes diplômés (au moins bac +3). L'association propose à chaque jeune diplômé d'être accompagné dans la recherche d'emploi par un parrain ou marraine - cadre ou cadre dirigeant(e) d'une grande entreprise ou d'une PME. Le rôle du professionnel est d'aider le jeune à décoder le monde de l'entreprise qui ne lui est pas familier. L'enjeu est d'accélérer son insertion ou son intégration dans le monde du travail. Laurence Estival nous emmène à la découverte d'un système qui, visiblement, produit des résultats. "
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Revue Projet » FN : pourquoi il séduit en banlieue - 1 views

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    "La France se porterait-elle mieux avec le Front national au pouvoir ? Cette question, Benjamin et Malik se la posent depuis un bon moment. Pourtant, le vote frontiste reste assez discret dans les quartiers populaires, notamment en banlieue où peu le déclarent ouvertement."
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UNICEF - Grandir en France, un défi pour les 6-18 ans des quartiers prioritaires - 0 views

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    22 000 enfants de 6 à 18 ans ont donné leur avis sur leur vie. Pour la première fois, l'analyse permet de différencier les réponses selon le lieu d'habitation. Les résultats sont à la fois étonnants et dramatiques. Ils doivent faire réagir les candidats à la présidence de la République ! Paris, le 29 novembre 2016 - L'UNICEF France publie aujourd'hui les résultats exceptionnels de sa 3e consultation nationale. Exceptionnels parce qu'ils sont le fruit de la plus vaste enquête significative dont les réponses sont apportées par les enfants eux-mêmes : près de 22 000 enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans ont donné, entre octobre 2015 et juin 2016, leur avis sur leur vie. Exceptionnels parce que pour la première fois, les résultats permettent de différencier la perception des enfants selon leur lieu d'habitation et de recueillir des données rarement collectées. Quelles sont les différences de perception des enfants en matière d'éducation, d'accès aux activités et aux savoirs, de respect de leurs droits, mais aussi en termes d'amitié et de soutien parental, selon qu'ils habitent en centre-ville, en quartier populaire ou en quartier prioritaire ? Les réponses aux 163 questions, analysées par le sociologue Serge Paugam et le regard d'haptothérapeute de Catherine Dolto, ont permis d'explorer l'ensemble de ces thématiques. Des conclusions étonnantes, loin des clichés Les enfants des quartiers prioritaires désinvestis de leur scolarité ? Plus de 60 % se disent angoissés de ne pas réussir à l'école marquant ainsi leur intérêt pour l'éducation et leur préoccupation pour l'avenir. Isolés, avec des entourages en faillite et dépassés ? Ils sont plus de 67 % à déclarer pouvoir trouver de l'aide en cas de besoin dans leur quartier et près de 42 % à affirmer avoir une famille à proximité. 71 % s'entendent bien avec leurs voisins et 44 % estiment être valorisés par leurs amis. Enfi
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