Digital Matatus Map : les vertus du transport informel de Nairobi | UrbaNews.fr - 0 views
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shared by [pop-up] urbain on 27 Feb 14
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le réseau marche très bien, et c’est d’ailleurs à travers ce modèle que l’on se déplace majoritairement dans le monde. D’un besoin spécifique naît une nouvelle ligne. A la débrouille. Du vrai bottom up
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il existe des lignes numérotées, des itinéraires précis et des arrêts très réguliers définis par les besoins propres à chaque habitué de la ligne.
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Jusqu’à aujourd’hui, les habitants se déplaçaient en se basant sur leur propre expérience ou celles de leurs connaissances, sans avoir réellement conscience du réseau dans sa globalité. Les chauffeurs mêmes des matatus n’empruntent qu’un seul et même itinéraire depuis 30 ans. Et plutôt que de modifier le trajet d’une ligne, une nouvelle est mise en place. Ainsi, au risque de se retrouver à l’autre bout de la ville, les habitants de Nairobi préfèrent encore garder leurs bonnes vielles habitudes, quitte à changer de temps en temps si le bouche à oreille passe par là.
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Récemment, des chercheurs et étudiants ont eu l’idée de cartographier ce réseau de matatus de Nairobi, à l’échelle entière de l’aire urbaine. C’est ainsi que naît le Digital Matatus Network, un projet collaboratif mené par l’Université de Nairobi, le Centre du Développement Urbain Durable de l’Université de Columbia et le Civic Data Design Lab du MIT. La cartographie, et les big data collectées pour la réaliser, avaient pour but de contribuer à l’optimisation des flux de cet incroyable réseau. Aujourd’hui, ce réseau multi-lignes détient enfin sa cartographie « scientifique »
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"Pour des millions d'habitants du continent africain, les minibus sont encore de loin le mode de déplacement privilégié le plus simple et surtout le moins onéreux. Au Kenya, on les appelle les « matatus« , système de transport pas tout-à-fait légal, entre le taxi informel et le bus public traditionnel. Si ces minibus ne sont ni à la charge ni au bénéfice de la ville, ils se sont très largement étendus ces trente dernières années. Dans la capitale du pays, à Nairobi, on compte en tout près de 130 lignes différentes."