Certaines associations pro-vélo, elles, mettent en avant des conclusions d’études contradictoires, et vont parfois jusqu’à affirmer que le «casque vélo ne protège quasiment de rien», voire serait contre-productif. L’un des arguments avancés par ceux qui défendent le droit de rouler tête nue : le fait que l’enfant casqué, se sentant protégé, risque d’être moins vigilant et d’avoir des comportements dangereux (une tendance à la prise de risque effectivement démontrée récemment par des chercheurs britanniques chez des adultes). Une expérience, menée en 2005 en Grande-Bretagne, a aussi montré même que les automobilistes avaient tendance à s’approcher davantage des cyclistes casqués que de ceux non casqués. La Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), qui défend la «liberté de choix» des usagers plutôt que l’obligation légale de port du casque, cite aussi sur son site web une enquête d’un institut français, l’IFSTTAR, menée dans le département du Rhône, selon laquelle les cyclistes accidentés seraient plus souvent atteints aux bras ou aux jambes qu’à la tête ou au visage.