La mise à jour en temps réel d’articles multimédia construits “à plusieurs mains” rendra l’information liquide (c’est-à-dire inscrite dans un continuum de temps non-fini) et perméable aux inputs des individus connectés, qu’ils soient journalistes ou non, et à fortiori aux feedbacks des utilisateurs. Le résultat pourra bien sûr être publié en ligne, sur téléphone mobile mais aussi en télévision et, pourquoi pas, sur papier aussi, revalorisant par là-même l’une des dimensions essentielles de ce support, à savoir la prise de recul face aux flux d’informations et
leur instantanéité, comme l’explique Stephanie Hannon, en charge de ce projet chez Google.