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En 2013, l'économie sociale et solidaire qui repose sur des principes de non-lucrativité et d'utilité sociale compte 393 000 salariés en Ile-de-France, soit 7 % des salariés de la région. Aux services des populations au niveau local (action sociale, culture, sport), elle est considérée comme une économie territoriale de proximité. Cette économie tient une place plus importante à Paris du fait d'un champ d'activités et de métiers plus diversiés. Sa présence est moins visible dans les communes peu denses et très peu denses. Toutefois, elle y propose des services pour les plus fragiles en investissant pour l'essentiel les secteurs de l'action sociale qui représentent six emplois sur dix. Le vieillissement des salariés est plus prononcé dans l'économie sociale que dans le reste de l'économie, le renouvellement par des jeunes constitue donc un des enjeux importants dans les prochaines années.

D'une expérience de serious game "est venue l'idée d'utiliser les données des apprenants comme l'élément clé de la formation, en essayant d'inverser la logique pour parler d'expérience apprenante", témoigne Nicolas Rolland, directeur innovation, culture et formation chez Axa France, le 15 juin 2016 lors du congrès LTD organisé par Arcaneo (1) à Paris. "Notre métier n'est plus de calculer le nombre d'heures passées en formation mais la progression de chacun", souligne-t-il. Pour Fatiha Banna, de l'éditeur Gamelearn à l'origine de ce jeu sérieux, il s'agit aussi d'éviter le taux d'abandon des dispositifs d'e-learning classique, de l'ordre de 75 %. Une préoccupation également pour Bouygues Telecom qui a souhaité, avec ce produit, "faire preuve de rupture dans les plans de formation, dans une optique de réduction des coûts", signale Clément Scheebeli, chef de projet e-learning

De son côté, le site CareerBuilder.com, après avoir réalisé les Top 10 des secteurs et des régions qui créent le plus d'emplois en France, a décidé de réaliser un focus resserré sur l'Île-de-France. Par l'intermédiaire de son baromètre mensuel des mutations du marché de l'emploi, le site, qui se présente comme le leader mondial des solutions globales de recrutement, s'est intéressé aux secteurs et aux métiers qui offrent le plus d'opportunités et qui ont créé le plus d'emplois depuis 2009.

En 2012, selon le panorama de l'Observatoire régional de l'ESS, l'économie sociale et solidaire regroupe plus de 26 000 entreprises en Ile-de-France (soit 6,8 % des entreprises franciliennes) et plus de 388 000 salariés (soit 7,2 % des salariés de la région), qui interviennent dans l'ensemble des secteurs d'activités de l'économie (action sociale, santé, sport et loisirs, enseignement, etc.).  Les associations sont les principaux employeurs de l'économie sociale et solidaire dans la région, regroupant plus de 90 % des établissements employeurs et 78 % des effectifs. Les autres établissements employeurs franciliens sont des coopératives ou des mutuelles (qui regroupent une majorité des emplois dans les activités financières et d'assurance), ainsi que des fondations.

Défi-Métiers, le CARIF-OREF francilien, a publié « La VAE en 2012 en Ile-de-France : photographie ». Le document constitue une synthèse des données 2012 sur la validation des acquis de l'expérience en Ile-de-France à partir des chiffres fournis par les antennes VAE et les certificateurs publics.

Alors que l'étude 2017 de l'Observatoire de la production audiovisuelle et cinématographique annonçait une reprise de l'activité en Île-de-France, celle de 2018, publiée ce 2 mai par la Commission du film d'Île-de-France et le groupe Audiens, confirme la forte croissance du secteur en Île-de-France.

"Le bâtiment de la formation continue, financé par la Région Ile-de-France, a vocation à regrouper les principaux acteurs de la formation continue : le service de la formation continue, le service universitaire de formation des maîtres, l'enseignement du DAEU et l'équipe de chercheurs « Apprenance » portée par Philippe Carré. Le bâtiment accueillera prochainement le Learning Lab financé dans le cadre de l'AMI Transformation pédagogique. Il s'agit d'une salle d'innovation pédagogique et de créativité qui utilise des outils numériques (îlots de créativité, écrans multiples, systèmes de brainstorming électronique) et des techniques d'innovation (comme le design thinking et les processus d'idéation pour créer rapidement un nouveau prototype, une idée de nouveau service, de nouveau produit)."

"La première génération des outils de e-learning et des Moocs a été un échec. Il n'y a pas eu de révolution pédagogique", déclare Yves Barou, président de l'Afpa. Il s'exprime le 23 novembre 2016 lors d'une table ronde sur le devenir de l'acte de formation à l'horizon 2030, organisée dans le cadre du congrès Nouvelle vie professionnelle (1). "Il nous faut inventer la pédagogie multimodale de demain. Et la France n'est pas si mal positionnée en la matière", assure-t-il.

Vendredi 15 juin 2018, l'ANDRH et l'Apec dévoilent, à l'occasion de l'Université de l'ANDRH, la nouvelle édition de l'enquête sur l'évolution, les perspectives de recrutement et les pratiques de sourcing des cadres RH depuis la reprise de la croissance. Il en ressort que 64 % des embauches de cadres RH sont réalisées dans des établissements de moins de 100 salariés, 37 % en Île-de-France, et 74 % dans les services. Le marché de l'emploi cadre de la fonction RH est plutôt transparent, avec un marché caché ne représentant que 5 %.

23% des établissements de la région Ile de France prévoient de recruter en 2020. La propension à recruter évolue de +0,6 points après une légère diminution en 2019 (-0,2 points). Les établissements de 10 à 99 salariés, ne suivent pas cette tendance, avec une propension en baisse (-1,2 à -4,4 points selon les tranches de taille). Les employeurs de la région Ile de France projettent 528 594 recrutements en 2020, soit une progression de 7% par rapport à 2019 (492 777 projets).

Comment se porte la conjoncture économique en Ile-de-France ? Mickaël Le Priol est économiste au CROCIS (centre régional d'observation du commerce, des industries et des services) à la CCI de Paris. Celui qui est l'un des spécialistes de la conjoncture économique d'Ile-de-France revient avec nous sur la conjoncture de l'emploi.

Ils sont médecins, infirmiers, kinésithérapeutes ou ambulanciers. Ils ont fait le choix, comme environ un million de personnes en France, d'exercer un métier au service de la santé. Malgré la répartition très inégale de ces professionnels sur le territoire, le vieillissement de la population assure pour les prochaines années de nombreuses embauches et une activité. Ils témoignent, sur Lemonde.fr, de leur enthousiasme d'être au service des autres ou des déceptions que leur apporte l'évolution de leur métier.

Le Conseil régional d'Ile-de-France a adopté le 25 septembre une charte commune du service public francilien de l'orientation Fruit d'une réflexion menée depuis plusieurs mois au sein du CCREFP (Comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle), cette charte doit permettre d'améliorer la lisibilité de l'offre de services en Ile-de-France en matière d'orientation tout au long de la vie.

La stratégie régionale fixe une dizaine de secteurs prioritaires pour l'Ile-de-France, qui devront faire l'objet d'un accompagnement à la structuration et au développement de l'emploi de la part des acteurs de l'emploi, de l'orientation et de la formation. Parmi ces secteurs : les industries créatives et de la santé, les TIC, l'aéronautique - automobile, le BTP, le transport logistique, ou encore le secteur plus « transversal » de l'économie sociale et solidaire.

O'Défi entend réunir « l'ensemble des informations indispensables pour réussir son orientation ou sa réorientation professionnelle en Ile-de-France, quels que soient son profil et son projet ». Quatre rubriques sont ainsi proposées à l'internaute : Découvrir les métiers propose des infographies pour découvrir chaque métier en six points clés et un accès direct aux parcours de formation et aux offres d'emploi ; Trouver une formation permet d'accéder à l'offre de formation professionnelle continue référencée sur la base régionale Dokelio Ile-de-France ; Se repérer sur le marché de l'emploi, qui permet d'identifier pour chacun des départements franciliens les vingt familles professionnelles qui recrutent le plus ; Contacter un conseiller, pour retrouver les coordonnées des structures de l'accueil-information- orientation les plus proches.

"Selon les professions, l'intensité du lien entre le métier exercé et la formation reçue diffère. En Ile-de-France, cinq groupes de familles professionnelles se distinguent à l'aune de ce critère. Pour la moitié des emplois, ce lien est plutôt faible alors qu'il est naturellement fort pour les professions réglementées. Il varie aussi en fonction des caractéristiques de la population et de celles du tissu économique. Bien que le niveau de diplôme des Franciliens soit en général plus élevé comparé à la province, ce constat s'inverse pour les métiers recrutant le plus de jeunes peu ou pas qualifiés. Pour ces métiers, le lien avec la spécialité de formation est par ailleurs plus faible dans la région."

On manque d'éducateurs sportifs en France. Deux raisons à cela : d'abord les nouveaux rythmes scolaires ont créé des besoins. Et puis en France, toutes les activités physiques de loisir doivent être encadrées par un éducateur diplômé. Pour assurer la sécurité, pour porter secours en cas de besoin, pour donner des leçons collectives ou particulières. Les employeurs sont des associations, des clubs sportifs, des collectivités locales. On est alors fonctionnaire territorial. Il y a aussi les clubs de vacances type Club Med. Parmi ces animateurs sportifs, 40% sont en contrats saisonniers, ce qui en laisse quand même 60% qui travaillent en CDI. Parmi les besoins les plus criants, on manque de maîtres-nageurs : il faut recruter 5.000 permanents et 15.000 saisonniers.

L'emploi dans les services à la personne (SAP) recouvre une vingtaine d'activité réalisées au domicile des particuliers et classées entre les activités de services à destination des « publics fragiles » (garde d'enfants de moins de trois ans, assistance aux personnes âgées, aux personnes handicapées ou ayant besoin d'une aide personnelle…) et les autres services tels que les activités de ménage, de bricolage-jardinage, de soutien scolaire et de cours à domicile... En Île-de-France, en 2013, ce secteur représente 4 % de l'emploi salarié, soit 213 000 salariés. Ces métiers peinent à progresser, et restent fortement féminisés et vieillissants. Les entreprises privées sont de plus en plus nombreuses parmi les organismes des services à la personne, contrairement aux associations et aux structures publiques.

En Ile-de-France, l'adoption des 24 bassins d'emplois comme zonage partagé « Etat-Région » a nécessité la construction d'une connaissance commune et partagée à cette nouvelle échelle d'analyse territoriale. Pour répondre à cet objectif, un nouvel outil a été créé par Défi métiers : l'outil « Bassins d'emploi en Ile-de-France »..

"Afin de renforcer le dispositif des Emplois d'Avenir et assurer l'embauche d'un nombre croissant de jeunes, Jean Daubigny, Préfet de la Région d'Ile-de-France, Préfet de Paris a donné son feu vert à l'ouverture de ces contrats à tous les secteurs marchands."