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Grande diversité de métiers et forts besoins de recrutement : les métiers de la santé, du social et du médico-social cherchent des candidats. Malgré la baisse globale des recrutements, liée à la crise sanitaire, certains secteurs continuent à recruter et recherchent des candidats, notamment le secteur sanitaire et social. Dans une conférence en ligne, Défi métiers a réuni trois représentants des opérateurs de compétences (Opco) de ces secteurs. Objectif : présenter les nombreuses opportunités et les voies pour y accéder. Des besoins importants

Cette seconde synthèse de l'étude conduite par Défi métiers sur le secteur médico-social du handicap met en lumière les transformations du secteur et leurs conséquences sur les besoins en emploi et en compétences. Ces dynamiques en cours impactent le secteur et laissent envisager des besoins en recrutement importants sur les métiers de l'accompagnement et de la prise en charge des personnes handicapées à moyen terme

« Les métiers du sanitaire et social offrent de belles perspectives d'emploi et pourtant on constate une baisse d'attractivité des formations dans ce secteur,  » indiquait Farida Adlani, vice-présidente de la Région Île-de-France

Le secteur médico-social à destination des personnes âgées vit d'importants bouleversements. Vieillissement de la population, innovations technologiques et politiques de santé publique pèsent sur les besoins en emploi et en formation du secteur.

"A l'heure où la ministre de la Santé confie à Myriam El Khomri une mission sur les « métiers du Grand âge », pour faire suite à la concertation nationale « Grand âge et autonomie », Défi métiers publie un rapport sur les impacts du vieillissement de la population et du développement des gérontechnologies sur les professionnels franciliens. A la demande du Conseil régional d'Ile-de-France, Défi métiers a eu pour mission d'investiguer le secteur médico-social à destination des personnes âgées, ses mutations et leurs conséquences sur les besoins en emploi et en formation."

La direction générale de l'offre de soins (DGOS) conduit un travail de réflexion sur les métiers de la santé dans le cadre de la ré-ingénierie des diplômes des professionnels de santé. Plus particulièrement la sous direction des ressources humaines élabore des référentiels d'activités et de compétences pour chaque métier considéré avec l'ensemble des représentants des organisations professionnelles, des personnes qualifiées, des enseignants et des médecins afin d'élaborer un référentiel unique de formation. Celui-ci se décline en différents domaines de savoirs : fondamentaux, « cœurs de métiers » et méthodologiques. Les approches théorique, pratique et clinique sont introduites dans les processus d'enseignement/apprentissages.

L'attractivité des métiers et formations du sanitaire et social est au cœur des préoccupations des acteurs du champ. Défi métiers a contribué à la réflexion menée autour de cette thématique lors d'une journée organisée par l'ARS, la DRJSCS et la Région.

"Il y a les médecins, les chirurgiens, les dentistes... Et puis il y a tous les professionnels de la santé, encore plus nombreux, qui sont en contact avec les mêmes patients : infirmiers, techniciens de laboratoire d'analyse, aides-soignants... Des métiers où l'on recrute, et où les salaires moyens ont plutôt eu tendance à croître ces cinq dernières années, comme le montre une étude menée par Appel Médical, filiale du groupe Randstad spécialisée dans l'intérim en santé."

"La DREES publie l'édition 2016 du portrait des professionnels de santé dans lequel elle esquisse leur portrait et rend compte des chiffres clés liés à leur activité. En 2015, la France comptait près de deux millions de professionnels de santé. La Drees estime que les effectifs de médecins généralistes comme spécialistes vont diminuer dans les prochaines années."

Le Développement Professionnel Continu (DPC) est un dispositif de formation :  - créé par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) en 2009 ;  - effectif depuis le 1er janvier 2013 ;  - dédié aux professionnels de santé de France (au sens du Code de Santé Publique, chapitre IV).

État des lieux des besoins en recrutement de cadres dans le secteur et analyse des mobilités sectorielles.

État des lieux des besoins en recrutement de cadres dans le secteur et analyse des mobilités sectorielles.

Les professions du secteur médical, paramédical et pharmaceutique n'ont rien d'un paysage tranquille. La loi santé en cours de discussion au Parlement, qui a mobilisé contre elle les médecins libéraux lundi 5 octobre, introduit de nouveaux changements pour divers métiers déjà en évolution. Quant à l'idée reçue selon laquelle le vieillissement de la population assure le plein-emploi à l'ensemble de ces professions, elle mérite d'être corrigée : les jeunes ostéopathes et opticiens-lunettiers connaissent de grandes difficultés, et il est moins facile qu'avant de débuter comme infirmière ou pharmacien. Dans le même temps, le métier peu connu d'orthoptiste se développe, tout comme les missions des sages-femmes… Revue de détail de six métiers qui connaîtront peu le chômage dans les années à venir, et qui ne ressemblent déjà plus tout à fait à l'idée que l'on s'en fait.

"Pharma War est un outil interactif à destination des jeunes ou des personnes en reconversion professionnelle. Gratuit, ce serious game a pour objectif de présenter les différentes étapes de la vie du médicament, de mettre en valeur les métiers dans le domaine pharmaceutique et favoriser les bonnes orientations vers ce secteur. Dans le scénario, le joueur faire face à un nouveau virus très dangereux qui menace l'avenir de l'humanité. Pour empêcher le désastre, il faut produire un médicament dans un délai imparti. Il faudra donc identifier les acteurs de la santé les mieux adaptés à cette mission en profitant des nombreuses fiches explicatives et interviews vidéo disponibles sur les métiers de la pharmacie, de la recherche à la distribution. Pharma War propose ainsi aux joueurs un tour d'horizon des différentes familles professionnelles de l'industrie pharmaceutique : recherche, développement, production et commercialisation. Ce serious game est actuellement en phase de test auprès de 40 étudiants et sera disponible courant janvier 2015."

"II va être compliqué de suivre la consigne ministérielle de stabilité des effectifs à l'hôpital en 2015-2017. Entre décembre et février, les agences régionales de santé ont reçu les instructions concernant le plan d'économies de 3 milliards d'euros à réaliser sur les établissements de santé en trois ans. Ces documents montrent que certaines régions vont devoir réduire fortement la croissance de leur masse salariale. La plus grosse région hospitalière, l'Ile-de-France, doit ainsi réduire le rythme de progression des coûts salariaux à + 0,80 % en 2017, presque moitié moins que la hausse estimée de 2014 (1,43 %)."

Le nombre de places d'apprentissage dans les métiers du soin ne sera plus contingenté par les agences régionales de santé et les Régions, a annoncé le Premier ministre Jean Castex. Une très bonne nouvelle pour les secteurs sanitaire et médicosocial.

"Peut exercer les professions de prothésiste ou d'orthésiste toute personne qui réalise, sur prescription médicale, l'appareillage nécessaire aux personnes handicapées et qui peut justifier d'une formation attestée par un diplôme, un titre ou un certificat ou disposer d'une expérience professionnelle et satisfaire à des règles de délivrance de l'appareillage. Les personnes non titulaires du diplôme, titre ou certificat nécessaire, peuvent exercer la profession d'oculariste (technicien qui réalise et pose des prothèses oculaires) si elles sont titulaires du diplôme universitaire de prothèse oculaire appliquée et si elles ont une expérience de 3 années d'exercice en continu chez un ou plusieurs ocularistes ou dans un ou des services d'établissement de santé dans lesquels sont conçues, fabriquées et adaptées ces prothèses, justifiée par une attestation du ou des employeurs."

Les concours d'entrée organisés par les Instituts de formation en soins infirmiers, qui recevaient chaque année quelque 180 000 candidatures (pour 31 000 places) vont être supprimés, à compter de 2019. L'annonce a été faite par les ministres de la santé et de l'enseignement supérieur, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, jeudi 5 juillet. Désormais, cette filière d'études effectuera son recrutement par une admission sur dossier, comme les autres formations universitaires, sur la plate-forme Parcoursup.

Maillon essentiel de l'industrie pharmaceutique, le délégué pharmaceutique a pour  mission de promouvoir et développer la vente des produits du laboratoire pour lequel il travaille. Vous aimez le challenge et la communication ? Vous êtes dotés de compétences pédagogiques et persuasives ? Votre sens de l'organisation et de l'autonomie est établi ? Vous êtes professionnel de santé en mutation ? Infirmier(e) en quête de nouvelle idée de carrière ? Le métier de délégué pharmaceutique colle à votre profil... Quelques pistes et témoignages pour y parvenir...

Le verdict est tombé : 20 écoles proposant une formation initiale en ostéopathie ont été agréées par le ministère de la Santé à partir de la rentrée 2015 pour 5 ans. Sept écoles agréées précédemment ne figurent pas dans la liste.

"Le Ministère de l'enseignement supérieur publie la liste des universités habilitées à délivrer des diplômes d'études spécialisées en odontologie à compter de l'année universitaire 2016-2017."

"La formation préparatoire au CAFERUIS est ouverte aux candidats qui justifient d'un diplôme de niveau II ou d'une certification de niveau III inscrite au RNCP et de 3 ans d'expérience. Désormais, ceux-ci doivent également justifier de 3 ans d'expérience professionnelle "dans des fonctions d'encadrement (hiérarchique ou fonctionnel) réalisée dans tout organisme public, privé, associatif du secteur social, médico-social, éducatif, santé ou de l'économie sociale et solidaire".