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"Comment réagira le secteur de l'emploi associatif sanitaire et social après la crise économique ? C'est la question à laquelle tente de répondre l'Uniopss dans la dernière édition du bilan de l'emploi associatif et sanitaire en 2019, qu'elle a coproduit avec Recherches & Solidarités, indique un communiqué du 8 septembre 2020. Avec 1,128 million de salariés en 2019, le secteur enregistre une faible hausse d'emploi par rapport à 2018 (+0,1 %). Néanmoins, l'Uniopss alerte sur les possibles répercussions de la crise affirmant qu'un quart des responsables du secteur sanitaire et social craignent que leurs associations ne puissent pas garder leurs effectifs."

Grande diversité de métiers et forts besoins de recrutement : les métiers de la santé, du social et du médico-social cherchent des candidats. Malgré la baisse globale des recrutements, liée à la crise sanitaire, certains secteurs continuent à recruter et recherchent des candidats, notamment le secteur sanitaire et social. Dans une conférence en ligne, Défi métiers a réuni trois représentants des opérateurs de compétences (Opco) de ces secteurs. Objectif : présenter les nombreuses opportunités et les voies pour y accéder. Des besoins importants

L'Apec, en partenariat avec Unifaf et son observatoire, publie un référentiel des métiers cadres du sanitaire, social et médico-social, analysant 16 métiers à l'aune des enjeux de ces secteurs.

"Ce document présente les principaux acteurs du marché, les enjeux et les évolutions marquantes ainsi que des fiches-métiers regroupées en trois familles : les métiers du sanitaire, du social et médico-social et les métiers transversaux. Chacune décrit les activités principales, les évolutions et les profils recherchés par les entreprises (formations, compétences...). Figurent également dans le document une cartographie des métiers par famille, par public et selon l'expérience."

L'attractivité des métiers et formations du sanitaire et social est au cœur des préoccupations des acteurs du champ. Défi métiers a contribué à la réflexion menée autour de cette thématique lors d'une journée organisée par l'ARS, la DRJSCS et la Région.

« Les métiers du sanitaire et social offrent de belles perspectives d'emploi et pourtant on constate une baisse d'attractivité des formations dans ce secteur,  » indiquait Farida Adlani, vice-présidente de la Région Île-de-France

La Matinale de l'orientation et de l'emploi organisée le 15 octobre par la Région Ile-de-France, avec l'appui d'Unifaf et de Défi métiers, était consacrée aux métiers des secteurs sanitaire et social.

Le secteur médico-social à destination des personnes âgées vit d'importants bouleversements. Vieillissement de la population, innovations technologiques et politiques de santé publique pèsent sur les besoins en emploi et en formation du secteur.

"A l'heure où la ministre de la Santé confie à Myriam El Khomri une mission sur les « métiers du Grand âge », pour faire suite à la concertation nationale « Grand âge et autonomie », Défi métiers publie un rapport sur les impacts du vieillissement de la population et du développement des gérontechnologies sur les professionnels franciliens. A la demande du Conseil régional d'Ile-de-France, Défi métiers a eu pour mission d'investiguer le secteur médico-social à destination des personnes âgées, ses mutations et leurs conséquences sur les besoins en emploi et en formation."

Une hausse de 0,6 % du nombre de salariés dans le secteur est constatée dans le « Bilan 2017 de l'emploi associatif sanitaire et social » qui vient de paraître.

"Le référentiel des métiers cadres du secteur sanitaire, social et médico-social est paru, publié par Unifaf en partenariat avec l'APEC. Il propose une présentation didactique du secteur, son cadre institutionnel et ses acteurs : les types d'établissements et leur statut. "

"Vous êtes détenteur d'un diplôme dans le secteur sanitaire et social et vous souhaitez changer de métier tout en restant dans ce même secteur ? Des passerelles, prévues par les textes, permettent d'obtenir des dispenses et des allègements de formation pour préparer un autre diplôme du secteur."

En 2014, selon le numéro de Dares Résultats publié le 2 juin dernier, le nombre de certifications ministérielles obtenues par le biais de la validation des acquis d'expérience a passé la barre symbolique de 300 000 depuis 2002 et le lancement du dispositif. En 2014, 25 700 candidats ont obtenu une validation totale, 42 700 se sont présentés devant un jury et 62 300 dossiers ont été estimés recevables. Néanmoins, le nombre de candidats a baissé ces dernières années, ainsi en 2011, 65 048 dossiers avaient été jugés susceptibles de passer devant un jury et 51 739 avaient été présentés. les demandes sont très concentrées, voire ciblées sur le secteur sanitaire et social, avec cinq diplômes qui recoupent un tiers des candidats. Le plus populaire est celui qui permet de devenir aide-soignant, 9,8% des demandes, puis celui destiné aux auxiliaires de vie sociale, 8,7 %, ou encore celui d'éducateur spécialisé, 5,1 %. De son côté, le CAP petite enfance cumule 7,1% des dossiers déposés, la prédominance de ce secteur s'explique notamment par le fait que de nombreux postes exigent un diplôme d'Etat et qu'à ce titre, la branche s'est saisie très tôt de la VAE, car de nombreux salariés ne disposaient pas des qualifications correspondant à leur fiche de poste.

"Le gouvernement a lancé le 27 mars 2014 un Plan pour les métiers de l'autonomie qui prévoit notamment de développer la qualification des professionnels de l'accompagnement des personnes et d'élargir leurs compétences. Il y est question de réformer l'architecture et le contenu des diplômes des métiers de l'accompagnement (Action 12). Ainsi, en 2015, les diplômes DEAVS et DEAMP fusionneront dans le cadre de la création d'un nouveau métier de l'accompagnement plus polyvalent. Le nouveau diplôme de niveau V commun aux auxiliaires de vie, aux aides médico-psychologiques et aux auxiliaires de vie scolaire devrait comporter un tronc commun et 3 spécialisations. Cela permettrait de faire reconnaître le métier d'auxiliaire de vie scolaire et de créer plus de mobilités professionnelles pour les salariés. Dans le même temps, un nouveau diplôme de niveau IV dans le secteur sanitaire serait aussi créé, orienté vers le soin en collaboration avec les auxiliaires médicaux."

"Unifaf, l'OPCA de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale privée à but non lucratif (BASS), a rendu publics le 14 février 2013 les principaux résultats et enseignements de son enquête emploi, réalisée tous les cinq ans, et qui révèle notamment que les créations d'emplois dans la branche marquent le pas depuis 2011, à l'exception du secteur médico-social où la dynamique d'emploi tient tout d'abord au vieillissement global de la population."

"Unifaf et l'observatoire prospectif des métiers et des qualifications de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale, privée à but non lucratif, ont publié les résultats de leur enquête Emploi 2017. Au plan national, le secteur compte plus 785 000 salariés (+12% des effectifs salariés en cinq ans). Le secteur se compose d'associations, de fondations, de mutuelles et de congrégations, soit 7 200 structures employeurs regroupant 22 000 établissements. 150 000 départs potentiels à la retraite sont attendus à l'horizon 2025. 39 % des employeurs du secteur déclarent avoir un projet de création de service(s) ou d'établissement(s) en 2017. Plus d'un salarié sur 10 exerce le métier d'aide-soignant."

Selon les données d'HelloWork, recueillies par le biais de MaFormation.fr, sa plateforme de mise en relation entre candidats et organismes de formation, la crise sanitaire a dopé l'envie des actifs de se reconvertir.

Pour l'année scolaire et universitaire 2020-2021, les stages ou les périodes de formation en milieu professionnel effectués par les candidats aux diplômes du travail social (sauf les diplômes d'Etat d'ingénierie sociale et d'assistant familial) sont validés lorsqu'ils n'ont pas pu être effectués en raison de mesures de confinement, de restriction de déplacement ou de limitation d'activités prises pour lutter contre la crise sanitaire.

La situation des salariés est elle préoccupante. Féminines dans leur immense majorité, exercées fréquemment à temps partiel et sans qualification dans le secteur sanitaire ou social, les professions de l'aide à domicile souffrent d'un manque de reconnaissance sociale. Si des efforts de formation importants ont été engagés, le secteur peine à proposer des évolutions de carrière stimulantes. Les conditions de travail parfois dégradées et l'exposition à des facteurs de pénibilité peuvent en outre conduire à des situations d'épuisement et d'usure prématurée des salariés.

Paris-VII Denis Diderot, l'Unesco et des associations d'usagers s'unissent pour lancer un diplôme universitaire « Personne experte en situation de handicap ». Ce nouveau venu dans la galaxie des DU accueillera principalement des personnes en formation continue. Objectif : en faire des personnes expertes de la situation de handicap. Les cours de la première promotion débutent le 14 décembre et les inscriptions sont encore ouvertes ! Ce diplôme s'adresse en premier lieu à des personnes handicapées, mais ouvre aussi ses portes aux accompagnants, aux professionnels des secteurs médico-social, sanitaire, social ou de l'éducation. « Le baccalauréat n'est pas exigé, donc nous aurons des profils très variés », prévoit Ingrid Geray, avocate, et directrice de ce DU. Les premières personnes inscrites confirment cette prédiction. On y retrouve des personnes handicapées en reconversion professionnelle, aussi bien que des éducateurs ou des professionnels de l'accompagnement.

"L'Observatoire prospectif des métiers et qualifications de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale privée, souhaitant rendre compte des changements de trajectoires professionnelles dans la branche, publie une étude de cas montrant notamment les logiques de parcours ainsi que les mécanismes et facteurs de mobilité."