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Home/ Lecture et écriture du texte numérique/ Group items tagged publics

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N UGUEN

Notre cerveau à l'heure des nouvelles lectures « InternetActu.net - 0 views

  • “l’écrémage est la nouvelle normalité”, assène-t-elle. “Avec le numérique, on scanne, on navigue, on rebondit, on repère. Nous avons tendance à bouger, à cliquer et cela réduit notre attention profonde, notre capacité à avoir une lecture concentrée. Nous avons tendance à porter plus d’attention à l’image. Nous avons tendance à moins internaliser la connaissance et à plus dépendre de sources extérieures.”
  • Nous pouvons deviner que l’accès à l’information ne va cesser d’augmenter. Mais nous ne savons pas si l’accès immédiat à de vastes quantités d’informations va transformer la nature du processus de lecture interne, à savoir la compréhension profonde et l’internalisation de la connaissance.
  • Nous ne savons pas si l’accès immédiat à cette quantité croissante d’information externe va nous éloigner du processus de lecture profonde ou au contraire va nous inciter à explorer la signification des choses plus en profondeur, estime Wolf en reconnaissant tout de même, après bien des alertes, l’ignorance des neuroscientifiques en la matière. Bref, nous ne savons pas si les changements qui s’annoncent dans l’intériorisation des connaissances vont se traduire par une altération de nos capacités cognitives, ni dans quel sens ira cette altération.
  • ...5 more annotations...
  • Nos organes physiologiques n’évoluent pas indépendamment de nos organes techniques et sociaux”, rappelle Christian Fauré. Dans cette configuration entre 3 organes qui se surdéterminent les uns les autres, le processus d’hominisation semble de plus en plus porté, “transporté” par l’organe technique. Car dans un contexte d’innovation permanente, le processus d’hominisation, ce qui nous transforme en hommes, est de plus en plus indexé par l’évolution de nos organes techniques
  • L’écriture a longtemps été notre principal organe technique. Parce qu’elle est mnémotechnique, elle garde et conserve la mémoire. Par son statut, par les interfaces de publication, elle rend public pour nous-mêmes et les autres et distingue le domaine privé et le domaine public. Or l’évolution actuelle des interfaces d’écriture réagence sans arrêt la frontière entre le privé et le public. Avec le numérique, les interfaces de lecture et d’écriture ne cessent de générer de la confusion entre destinataire et destinateur, entre ce qui est privé et ce qui est public, une distinction qui est pourtant le fondement même de la démocratie, via l’écriture publique de la loi. Avec le numérique, on ne sait plus précisément qui voit ce que je publie… ni pourquoi on voit les messages d’autrui.
  • La question qui écrit à qui est devenue abyssale, car, avec le numérique, nous sommes passés de l’écriture avec les machines à l’écriture pour les machines. L’industrie numérique est devenue une industrie de la langue, comme le soulignait Frédéric Kaplan. Et cette industrialisation se fait non plus via des interfaces homme-machine mais via de nouvelles interfaces, produites par et pour les machines, dont la principale est l’API, l’interface de programmation, qui permet aux logiciels de s’interfacer avec d’autres logiciels.
  • Le monde industriel va déjà plus loin que le langage, rappelle Christian Fauré sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel. “Nous n’écrivons plus. Nous écrivons sans écrire, comme le montre Facebook qui informe nos profils et nos réseaux sociaux sans que nous n’ayons plus à écrire sur nos murs. Nos organes numériques nous permettent d’écrire automatiquement, sans nécessiter plus aucune compétence particulière. Et c’est encore plus vrai à l’heure de la captation de données comportementales et corporelles. Nos profils sont renseignés par des cookies que nos appareils techniques écrivent à notre place. Nous nous appareillons de capteurs et d’API “qui font parler nos organes”. Les interfaces digitales auxquelles nous nous connectons ne sont plus des claviers ou des écrans tactiles… mais des capteurs et des données.”
  • Google et Intel notamment investissent le champ des API neuronales et cherchent à créer un interfaçage direct entre le cerveau et le serveur. Le document n’est plus l’interface. Nous sommes l’interface ! “Que deviennent la démocratie et la Res Publica quand les données s’écrivent automatiquement, sans passer par le langage ? Quand la distinction entre le public et le privé disparaît ? Alors que jusqu’à présent, la compétence technique de la lecture et de l’écriture était la condition de la citoyenneté”, interroge Christian Fauré.
Jacques Kerneis

L'Agence nationale des Usages des TICE - Le partage de signets pour la collaboration et... - 2 views

    • Jacques Kerneis
       
      Logique applicationniste ?
  • pour la
  • compétence essentielle pour appréhender les flux informationnels
  • ...44 more annotations...
  • invite
  • peut entraîner
  • catégorisation
  • peut en outre
  • faire une mobilisation collective
  • l’usager souhaite
  • bibliothèques de liens 
  • e commenter les liens sauvegardés, ce qui donne une valeur ajoutée à ces liens et contribue à les caractérise
  • catégories
  • stockage
  • Braga
  • devant utiliser une plateforme de partage de signets durant un semestre
  • devaient
  • voir où ils en sont de leurs recherches et incite à produire un travail régulier » ;
  • uisque chaque membre a envie d’être utile à l’équipe ».
  • onfère ainsi une dimension sociale à la recherche d’informations.
  • résultats similaires
  • devaient
  • sciences physiques
  • ont collecté un nombre plus important d’informations par rapport au groupe utilisant le moteur de recherche.
  • plus d’attention aux ressources associées à des commentaires déposés par les internautes et par leurs pairs.
  • (BTS) devaient
  • le suivi du travail des élèves par leur enseignante.
  • la pertinence d’une ressource,
  • pour évaluer la répartition des tâches dans l’équipe, le choix et la pertinence de certaines ressources ou la qualité des mots clés retenus.
  • ue lorsque les élèves ne travaillent qu’avec un moteur de recherche traditionnel.
  • ouvre également la porte
  • et de ses besoins
  • niveau équivalent à la première année d’IUFM
  • ur les connaissances et compétences acquises en cours.
  • ont dû
  • Un groupe contrôle
  • Les résultats montrent que
  • impact positif
  • se rappeler
  • apacité à les relier avec des connaissances en cours d’acquisition ou déjà stabilisées
  • oblige à un effort de catégorisation et de conceptualisation, et tend à induire une lecture plus approfondie de celles-ci.
  • e partage et l’indexation de signets sont intéressants également pour des élèves de première.
  • matérialise plusieurs étapes de la recherche d’informations dans un seul et même outil.
  • et l’accompagner via un suivi individualisé.
  • ontribue à responsabiliser et impliquer les élèves dans le travail de groupe.
  • au service d’une co-exploration de l’offre informationnelle.
  • et éviter ainsi que ces bibliothèques de signets ne soient que de simples réservoirs de liens.
  • en les raccrochan
  •  
    "Le partage de signets pour la collaboration et l'apprentissage Résumé : Organiser de façon structurée des ressources sélectionnées sur le Web est une compétence essentielle pour appréhender les flux informationnels. Des recherches ont souligné qu'un usage collaboratif du partage de signets invite à une co-exploration du Web, ce qui peut entraîner l'implication forte des membres d'un groupe et mettre en œuvre un processus d'intelligence collective. La catégorisation des ressources au sein des bibliothèques de signets en ligne, via l'indexation ou les commentaires, peut en outre, aider à la conceptualisation et à l'appropriation du contenu des ressources par les apprenants. Recommandations : Encourager les élèves à commenter les ressources mises à disposition en les raccrochant à un contexte pédagogique précis. Aider les élèves à choisir les mots clés :  éviter les synonymes (il peut être intéressant ici de faire une mobilisation collective des idées au préalable); associer plusieurs mots clés pour indexer plus précisément une ressource.  Voir aussi : Témoignage - recherche sur le romantisme Témoignage - centre multimédia Thèse de Michèle Drechsler (IEN) sur Eduscol Article de Michèle Dreschler - revue Les cahiers du numériques Usages pédagogiques du « social bookmarking » Travaux personnels encadrés Utilisation pédagogique du social bookmarking lors de la recherche d'informations Médias sociaux et éducation Article de Laurence Juin, documentaliste - « Un nouvel outil au service de ma pédagogie ! » par Florence Canet * Les signets, aussi appelés "favoris" ou "marques-pages", sont des pages Web enregistrées auxquelles l'usager souhaite avoir un accès ultérieur facilité. Le partage de signets en ligne (également connu sous le terme anglais de social bookmarking) est une pratique qui permet de sauvegarder, organiser et commenter des pages Web dans une bibliothèque virtuelle créée via un
Michel Roland-Guill

- How We Will Read: Clay Shirky - 0 views

  • Publishing is not evolving. Publishing is going away. Because the word “publishing” means a cadre of professionals who are taking on the incredible difficulty and complexity and expense of making something public. That’s not a job anymore. That’s a button. There’s a button that says “publish,” and when you press it, it’s done.
  • The question is, what are the parent professions needed around writing? Publishing isn’t one of them. Editing, we need, desperately. Fact-checking, we need. For some kinds of long-form texts, we need designers.
  • for all that I didn’t like the original Kindle, one of its greatest features was that you couldn’t get your email on it
  • ...2 more annotations...
  • The endless gratification offered up by our devices means that the experience of reading in particular now becomes something we have to choose to do.
  • When people hear “social reading,” they think that it is proximate sociability on the device in real-time. But let’s not necessarily jam the social bit into the experience of reading. The explosion of conversation around those kinds of works is best done after the fact. The phrase “social reading” often causes people to misunderstand what it is.
Michel Roland-Guill

DOAB: Directory of Open Access Books - 0 views

  •  
    The primary aim of DOAB is to increase discoverability of Open Access books. Academic publishers are invited to provide metadata of their Open Access books to DOAB. Metadata will be harvestable in order to maximize dissemination, visibility and impact. Aggregators can integrate the records in their commercial services and libraries can integrate the directory into their online catalogues, helping scholars and students to discover the books. The directory will be open to all publishers who publish academic, peer reviewed books in Open Access and should contain as many books as possible, provided that these publications are in Open Access and meet academic standards.
Michel Roland-Guill

Larry Sanger Blog » On Robinson on Education - 0 views

  •  
    First, let me say, that the video design is very cool.  Moreover, Sir Ken Robinson is quite an excellent public speaker.  Finally, I agree with him entirely that standardization is the source of a lot of our educational difficulties.  But much of the rest of his message is irritatingly wrong.
Carole Grousset-Jeanjean

Le profil des consommateurs de livres numériques selon Chapitre.com | IDBOOX - 1 views

  • seuls 5,2% des sondés apprécient la possibilité de prendre des notes pendant la lecture et 9,6% le choix des livres proposés.
  • 99% ne jurent que par leur liseuse, tandis que ceux qui n’en sont pas encore équipés sont 77% à lire leurs ebooks sur une tablette multimédia. A noter que pour le moment, 62% des sondés préfèrent avoir recours à leur ordinateur pour lire en numérique.
Michel Roland-Guill

Lecture différée : comparatif d'Instapaper, Readability et Pocket - 1 views

  •  
    super; j'aimerais bien monter un petit atelier ici sur ce thème pour nos chercheurs, doctorants, mais pas seulement. beaucoup d'élèves utilisent Pocket visiblement; j'ai été assez surpris; ils en ont une utilisation qui pour eux s'apparente à du socialbookmarking (ou alors j'ai été très mauvais au moment de montrer delicious et diigo avant de leur demander s'ils utilisaient des services similaires); il y a quelque chose à creuser ici : quid de la métaveille pour ces publics ? ont-ils conscience de déconnecter bookmarking et recommandation ?
Michel Roland-Guill

Larry Sanger Blog » How not to use the Internet, part 2: the pernicious desig... - 0 views

  • The way that the Internet is designed—not graphic design, but overall habits and architecture—encourages the widespread distractability that I, at least, hate.
  • I learned it from Nicholas Carr
  • Interconnectivity: information that is of some inherent public interest is typically marinated in meta-information: (a) is bathed in (b). It is not enough to make the inherently interesting content instantly available and easy to find; it must also be surrounded by links, sidebars, menus, and other info, and promoted on social media via mail. This is deliberate, but it has gotten worse in the last ten years or so, with the advent of syndicated blog feeds (RSS), then various other social media feeds. This is, of course, supposed to be for the convenience and enlightenment of the user, and no doubt sometimes it is. But I think it usually doesn’t help anybody, except maybe people who are trying to build web traffic. Recency: the information to be most loudly announced online is not just recent, but the brand-spanking-newest, and what allegedly deserves our attention now is determined democratically, with special weight given to the opinions of people we know.
  • ...2 more annotations...
  • soon after we surf to a page of rich media, its interconnections lead us away from whatever led us to the page in the first place,
  • I think there is something really wrong with this design philosophy. We ought to try to change it, if we can.
Michel Roland-Guill

La fin de la librairie (2e partie) : Pourquoi nous sommes-nous détournés des ... - 0 views

  • rappeler que la crise actuelle de la librairie n'était pas due à l'internet, mais plutôt aux conditions commerciales imposées par la distribution
  • Le livre est devenu un produit de l'industrie culturelle comme les autres, que nous ne consommons plus de manière isolée - pour ceux qui le consomment encore.
  • La part des Français qui n'achètent pas de livres est de 48 %
  • ...9 more annotations...
  • ceux qui demeurent des gros lecteurs demeurent avant tout des gros acheteurs.
  • forte progression des ventes de livres dans les lieux de transits (gare et aéroports).
  • parmi ceux qui lisent le plus, il y a désormais deux profils de lecteurs. Ceux dont l'imprimé est et demeure le média central, mais aussi ceux qui cumulent les modes d'accès à la culture.
  • alors que les bibliothèques sont devenues des médiathèques pour répondre à la diversification des publics, de l'offre et des demandes, les librairies, elles, sont restées des librairies.
  • le choix et la diversité sont devenues des valeurs primordiales pour les hyperconsommateurs que nous sommes devenus.
  • La librairie subit (peut-être d'une manière un peu plus marquée ou forte) le même déclin que les autres petits commerces de proximité et en partie pour les mêmes raisons.
  • la proximité physique et le conseil, les deux vertus de la librairie ne sont plus de mises. Pire, elles me semblent être devenues des lapalissades, des mantras qu'assènent les libraires pour se convaincre de leur utilité.
  • Les gens sont derrière les écrans !
  • Ce qui va compter dans leur décision, c'est le résumé et la couverture du livre (pour 45 %), loin devant le conseil du libraire (13 % seulement).
Michel Roland-Guill

Nous sommes ce que nous lisons - Voix Haute - 1 views

  • Car l’opposition lecture segmentaire vs séquentielle a donné lieu à de nombreuses publications au cours des derniers mois, dans lesquelles des spécialistes s’alarmaient de ce que les outils numériques nous déshabituent de la lecture suivie, patiente, linéaire, qu’ils n’étaient pas loin de nous présenter comme définitoire de la culture livresque. Or, avec Darnton, nous découvrons—ou redécouvrons—que ce n’est pas le cas. Celui-ci nous explique que la pratique des recueils de citations « se répandit partout en Angleterre au début de l’ère moderne, chez les simples lecteurs, mais aussi chez les écrivains célèbres comme Francis Bacon, Ben Jonson, John Milton et John Locke. Elle impliquait un mode particulier d’appréhension du verbe imprimé. À la différence des lecteurs modernes, qui suivent le mouvement d’un récit du début à la fin (sauf s’ils sont “nés avec le numérique” et cliquent à travers les textes sur des machines), les Anglais à cette époque lisaient par à-coups et sautaient d’un livre à l’autre. »
  • « Ils avaient toutes sortes d’opinions et lisaient toutes sortes de livres ; mais ils lisaient de la même manière—de façon segmentaire, en se concentrant sur des petits bouts de texte et en sautant d’un livre à l’autre, plutôt que de façon séquentielle ainsi que le feraient les lecteurs un siècle plus tard lorsque l’essor du roman encouragea l’habitude de découvrir les livres de la première à la dernière page. La lecture segmentaire contraignit ses praticiens à lire de façon active et à imposer leur propre grille sur ce qu’ils lisaient » [3].
  • William Drake—« lecteur vorace et acteur de second rôle dans les conflits qui ébranlèrent l’Angleterre de 1640 à 1660 »—, à propos duquel il indique qu’il « comprenait la lecture comme une digestion, un processus pour extraire l’essence des livres et les incorporer en soi. Il préférait des morceaux de texte de la taille d’une bouchée et qui pouvaient être utiles dans leur application à la vie quotidienne. Car la lecture ne devait pas viser l’érudition ; elle devait aider l’homme à aller de l’avant dans la vie et ses morceaux les plus profitables prenaient la forme de proverbes, de fables et même de devises écrites dans des livres d’emblèmes » [4].
  • ...3 more annotations...
  • « Lorsque Hugues lit, il moissonne ; il cueille les grains dans les lignes. Il sait que Pline faisait remonter l’étymologie de pagina, page, à l’espalier. Les lignes de la page étaient les fils du treillage qui supporte le raisin. Quand il cueille le fruit des feuilles de parchemin, les voces paginarum lui sortent de la bouche, comme un léger murmure si elles sont destinées à son oreille, ou recto tono s’il s’adresse à la communauté des moines » [5].
  • Ce qui nous amène à concevoir une nouvelle opposition entre les lectures qui tendent à s’approprier certains fragments de texte pour s’en nourrir et s’en trouver plus fort, et, d’autre part, les pratiques de ceux qui ne souhaitent rien mieux que se voir embarquer, emporter par le texte, de préférence un roman, aussi loin que possible du monde qu’ils habitent et de la morale commune.
  • « Questo vecchio libro è un diario. L’autore non ha altra ambizione e crede che anche i grandi poeti non ne avessero altre, se non quella di lasciare una sua bella biografia. Le sue poesie rappresentano dunque i suoi tormenti formali, ma vorrebbe si riconoscesse una buona volta che la forma lo tormenta solo perché la esige aderente alle variazioni del suo animo, e, se qualche progresso ha fatto come artista, vorrebbe che indicasse anche qualche perfezione raggiunta come uomo » 
Michel Roland-Guill

Reading in a Whole New Way | 40th Anniversary | Smithsonian Magazine - 0 views

  • America was founded on the written word.
  • the Constitution, the Declaration of Independence and, indirectly, the Bible
  • Being able to read silently to yourself was considered an amazing talent. Writing was an even rarer skill. In 15th-century Europe only one in 20 adult males could write.
    • Michel Roland-Guill
       
      Vision technicisée et progressiste des pratiques de l'écriture, où il est assez naturel de retrouver relayé le mythe de la rareté de la lecture silencieuse dans l'Antiquité. Je crois avoir lu quelque part, et même en plusieurs endroits, que la connaissance et la pratique au moins rudimentaire de l'écriture était très répandue dans l'antiquité classique (grecque et romaine) au rebours de ce que soutient Kelly ici. Mais il s'appuie vraisemblablement sur des études sérieuses valant pour le 15e s. et dans sa vision linéaire d'un progrès fondé sur la succession des innovations techniques cela implique qu'on ne savait généralement pas écrire dans l'antiquité.Il n'est pas difficile de deviner combien une vision aussi simpliste, aussi simplement orientée de l'évolution des pratiques de la lettre est aujourd'hui, au moment où il nous faut évaluer une révolution nouvelle de ces pratiques est sinon nuisible au moins handicapante.
  • ...28 more annotations...
  • But reading and writing, like all technologies, are dynamic.
  • the romance novel was invented in 1740
  • In time, the power of authors birthed the idea of authority and bred a culture of expertise. Perfection was achieved “by the book.”
  • a people of the book.
    • Michel Roland-Guill
       
      Intéressant comme est ici condensé un imaginaire américain de la lettre. A remarquer que cet attachement au livre et à la chose écrite ne se double d'aucun intellectualisme, au contraire. La situation française est bien différentes et à plusieurs égards opposée. Au point qu'on peut se demander si la crise de la culture française ne s'explique pas, en partie et à ce niveau, par une contradiction entre ses éléments structurants et ceux de la culture américaine telle qu'elle est transmise par les médias de la culture populaire, cinéma et télévision au premier chef.
  • By 1910 three-quarters of the towns in America with more than 2,500 residents had a public library.
  • Today some 4.5 billion digital screens illuminate our lives.
  • This new platform is very visual, and it is gradually merging words with moving images
    • Michel Roland-Guill
       
      Gros enjeu là, voir billet de F. Kaplan sur epub.
  • The amount of time people spend reading has almost tripled since 1980
  • But it is not book reading
  • It is screen reading
  • it seemed weird five centuries ago to see someone read silently
    • Michel Roland-Guill
       
      !!! (voir Gavrilov & Burnyeat)
  • dog-ear
  • a contemplative mind
  • a reflex to do something
  • utilitarian thinking
  • We review a movie while we watch it,
  • Wikipedia
  • Propaganda is less effective in a world of screens, because while misinformation travels fast, corrections do, too.
    • Michel Roland-Guill
       
      Angélisme. Cf. article à retrouver: endogamie des échanges sur les blogues et les forums
  • Screens provoke action instead of persuasion.
  • On networked screens everything is linked to everything else.
    • Michel Roland-Guill
       
      Ici le coeur de la contradiction chez Kelly: la révolution numérique est appréhendée depuis le paradigme américain pré-révolution numérique qui oppose autorité et individualisme. Or la RN redistribue ici (peut-être plus qu'ailleurs) les cartes en contestant, en même temps que le rôle de l'autorité, l'individualisme libéral dont les historiens de la lecture ont montré qu'il s'est construit, depuis Augustin mais particulièrement à la Renaissance par le commerce singulier avec le livre.
  • the degree to which it is linked to the rest of the world.
    • Michel Roland-Guill
       
      Page Rank
  • In books we find a revealed truth; on the screen we assemble our own truth from pieces
    • Michel Roland-Guill
       
      Tradition vs. Individualisme.
  • the inner nature of things
  • informational layer
    • Michel Roland-Guill
       
      Bande de Möbius.
    • Michel Roland-Guill
       
      contradiction apparente: the inner nature = informationnal layer. cf. Derrida.
  • to “read” everything, not just text
  • Not to see our face, but our status
  • lifelogging
  • memory
Michel Roland-Guill

Histoire du livre: Qu'est-ce qu'une bibliothèque? - 0 views

  • depuis toujours, on conserve dans les bibliothèques toutes sortes d’objets qui ne sont pas des livres, ni même parfois des documents écrits, du document d’archives aux objets de curiosités, aux peintures, bustes et sculptures, aux collections de numismatique, sans parler des nouveaux supports (DVD, etc.) et des nouveaux médias
  • Selon le sens littéral (…), ce mot signifie un lieu destiné pour y mettre des livres. Une bibliothèque est un lieu plus ou moins vaste, avec des tablettes ou des armoires, où les livres sont rangés sous différentes classes: nous parlerons de cet ordre à l’article CATALOGUE.
  • Dans sa définition implicite, la bibliothèque fonctionne ainsi comme une structure de rassemblement, d’organisation et de mise à disposition du savoir. C’est la double articulation, de l’espace physique et du contenu abstrait qui caractérise la bibliothèque moderne.
  • ...2 more annotations...
  • Une bibliothèque (…) est une organisation du savoir qui fonctionne comme un bassin de décantation où la plus extrême diversité des publications se trouve passée au crible d’une superposition de filtres (…): l’agencement des salles, le classement en rayons, les fichiers, les thesauri, etc. À la surface: les ouvrages de référence, synthétiques, consensuels et pérennes; dans les tréfonds: les productions les plus singulières, les moins orthodoxes, les plus difficiles à trouver et à obtenir aussi; entre les niveaux extrêmes: un étagement et une répartition des connaissances sous-tendus par une conception encyclopédique du monde.
  • Le glissement vers le contenu des livres est devenu plus rare, mais il est apparemment plus ancien
Michel Roland-Guill

Why Abundance is Good: A Reply to Nick Carr | Britannica Blog - 0 views

  • I think Carr’s premises are correct:  the mechanisms of media affect the nature of thought.
  • there are a host of people, from mathematicians to jazz musicians, who practice kinds of deep thought that are perfectly distinguishable from deep reading.
  • in either the availability or comprehension of material on scientific or technical subjects
  • ...7 more annotations...
  • it’s not just Carr’s friend, and it’s not just because of the web—no one reads War and Peace. It’s too long, and not so interesting.
  • The reading public has increasingly decided that Tolstoy‘s sacred work isn’t actually worth the time it takes to read it, but that process started long before the internet became mainstream.
  • we continued to  reassure one another that War and Peace or À La Recherche du Temps Perdu were Very Important in some vague way.  (This tension has produced an entire literature about the value of reading Proust that is now more widely read than Proust‘s actual oeuvre.)
  • because the return of reading has not brought about the return of the cultural icons we’d been emptily praising all these years, the enormity of the historical shift away from literary culture is now becoming clear.
  • William Sayoran once remarked, “Everybody has got to die … but I have always believed an exception would be made in my case.” Luddism is a social version of that, where people are encouraged to believe that change is inevitable, except, perhaps, this time.
  • Luddism is bad for society because it misdirects people’s energy and wastes their time.
  • our older habits of consumption weren’t virtuous, they were just a side-effect of living in an environment of impoverished access.
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