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Home/ Lecture et écriture du texte numérique/ Group items tagged Sloterdijk

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Michel Roland-Guill

La culture en question / La place du livre et de la lecture dans notre sociét... - 0 views

  • Peter Sloterdijk fait remarquer que tout l’humanisme occidental consiste à avoir des adultes qui voudraient que leurs enfants lisent en silence sous une lampe. Et dès que les enfants commencent à s’agiter autrement, à s’agiter, à sortir, à éteindre la lampe et à bouger, les humanistes de la civilisation occidentale depuis son origine tremblent. Donc, je me permets de reprendre cette formule un peu cruelle de Sloterdijk pour dire que je voudrais que ces enfants sortent un peu du silence sous la lampe et qu’ils fassent autre chose qui est finalement bien intéressant
  • Le passage du caractère mobile au 0 et 1 de la numérisation va effectivement nous permettre de relire ce qu’a été cet amalgame provisoire qu’on a appelé l’objet livre en pelant en quelque sorte, comme un oignon, ces différentes fonctions que nous avons crues confondues.
Michel Roland-Guill

Plagiat universitaire : le pacte de non-lecture / Peter Sloterdijk - LeMonde.fr - 3 views

  • on peut faire apparaître dans chaque texte une complicité intime entre l'auteur et le lecteur hypothétique - une liaison activée par la lecture.
  • On devrait avoir à peu près rendu compte de la situation en partant de l'idée qu'entre 98 % et 99 % de toutes les productions de textes issues de l'université sont rédigées dans l'attente, si justifiée ou injustifiée soit-elle, d'une non-lecture partielle ou totale de ces textes. Il serait illusoire de croire que cela pourrait rester sans effet sur l'éthique de l'auteur.
  • La culture de la citation est la dernière ligne sur laquelle l'université défend son identité.
  • ...6 more annotations...
  • La culture avance sur ces petites pattes que sont les guillemets.
  • Nous devons menacer jusqu'au bout les textes écrits pour le non-lecteur implicite d'être exposés à la lecture réelle, quitte à courir le risque que les auteurs-pirates d'aujourd'hui nous tiennent pour les imposteurs d'hier qui brandissent la menace de quelque chose dont ils ne peuvent assurer la mise en oeuvre.
  • L'intéressant, ici, est le fait que ce que l'on appelle la lecture réelle ne peut avoir lieu, compte tenu des monstrueuses avalanches que constituent les productions universitaires écrites. Aujourd'hui, seules les machines à lire digitales et les programmes de recherche spécialisés sont en mesure de tenir le rôle de délégués du lecteur authentique et d'entrer en conversation ou en non-conversation avec un texte. Le lecteur humain - appelons-le le professeur - est en revanche défaillant. C'est aussi et précisément en tant qu'homme de l'université que le spécialiste est depuis longtemps condamné à être plus un non-lecteur qu'un lecteur.
  • Celui qui ne veut pas parler de discours ferait donc mieux de ne rien dire à propos des plagiats.
  • on ne peut pas démontrer qu'il existe une différence essentielle entre une compétence authentique et une vaste simulation de la même compétence.
  • Pour appréhender la différence spécifique entre le plagiat universitaire et tous les autres cas de mépris de la "propriété intellectuelle", il faut tenir compte de la spécificité inimitable des procédures académiques.
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