Travailleurs du cybersexe, par Olivier Aubert - Le Monde diplomatique - 0 views
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hubert guillaud on 08 Nov 11Comment fonctionne nos usines à sexe moderne, industries pornographiques connectées 24h/24. "Une connexion de dix minutes avec quatre clients simultanés ne rapporte, selon les sites, que de 5 à 10 euros. Comme il faut plusieurs heures pour attirer le chaland, cela ne permet de gagner, dans le meilleur des cas, que l'équivalent d'un SMIC mensuel pour une bonne dizaine d'heures par jour devant sa caméra - au pis, quelques dizaines d'euros." Olivier Auber de dénoncer une économie de la virtualité, "'acmé de la nouvelle économie dématérialisée". "La « production de contenus » rapporte moins que son organisation et sa promotion. Les gains des hébergeurs bénéficient d'une opacité totale."