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Economie de surveillance - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün - 1 views

  • 1. L’économie souterraine du ciblage
  • Mais les logiciels espions ne s’en tiennent pas à des cookies et sont de plus en plus sophistiqués. Certains, par exemple, suivent ce que font les gens en temps réel, et évaluent instantanément le lieu, les revenus, les comportements d’achat et même les conditions médicales des personnes.
  • Les profils des individus ainsi recueillis, constamment actualisés, sont achetés et vendus sur une sorte de bourse qui a pris son envol dans les derniers 18 mois.
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  • Parmi celles-ci la société BlueKai surveille, par exemple, les visiteurs de eBay.com ou de Expedia.com en temps réel et ces données sont revendues sur son site. Plus de 50 millions d’informations sur les habitudes de navigation des internautes sont vendues chaque jour à 1/10 de centime de $ pièce.
  • l semble néanmoins que, naïfs, inconscients ou complices passifs, nombre de sites ne sont pas au courant des logiciels espions qu’ils transmettent et qui sont initiés par des entreprises-tiers d’un nouveau genre où règnent les statisticiens.
  • « Les annonceurs veulent accéder aux personnes, pas aux pages web » ; « Quand une publicité est correctement ciblée, elle cesse d’être une publicité pour devenir une importante information » ; « Nous dirigeons les gens vers différentes files de l’autoroute ».
  • 2. L’importance du navigateur et des choix techniques
  • D’une part, il illustre combien la logique économique du web est radicalement différente de celle de l’économie classique des logiciels, culture initial de MSN, et repose exclusivement sur la publicité ciblée.
  • 4. Anonymat et personnalisation
  • L’épisode peut aussi faire réfléchir à la stratégie de Mozilla avec Firefox, drapé dans la vertu du logiciel libre, mais ne défendant pas mieux les données privées..
  • 3. Cellulaire ou mobile
  • Une même technologie, un même service est désigné selon les continents par des qualificatifs opposés. Ici, je garderai « cellulaire », plus représentatif des propos du WSJ. Les compagnies de téléphone savent, en effet, où se trouvent leurs abonnés à trente mètres près.
  • En réalité, les enjeux me paraissent ailleurs : sur la surveillance policière ou le contrôle social d’un côté, la publicité contextualisée, de l’autre
  • il suffisait du numéro de cellulaire de la personne, d’un ordinateur, de quelques connaissances sur la technologie des cellulaires pour surveiller n’importe qui.
  • Pour les paranos ou les incrédules, toutes les explications du chercheur sont ici . Il y explique comment il est possible de savoir, pour quelques cents et, tout de même, avec quelques compétences informatiques : qui vous êtes, quels sont les membres de votre famille, vos amis, vos collègues, où vous êtes, où ils sont, ce que vous êtes probablement en train de faire, pourquoi.. et ce que vous allez probablement faire ensuite.
  • D’autre part, il montre le rôle essentiel dans cette économie du navigateur dont les choix techniques ne sont pas gravés dans le marbre.
  • Sans doute, il leur arrive de se tromper, mais leurs propositions sont suffisamment fiables pour qu’ils aient trouvé un marché auprès des vendeurs de cartes de crédit qui évaluent ainsi en temps réel la fiabilité de leurs nouveaux clients.
  • Comme le dit le journaliste : « en résumé, les sites web ont gagné la possibilité de décider si vous serez un bon consommateur ou non, avant même que vous ne leur disiez quoi que ce soit sur vous-même ».
  • Mais la préservation de l’anonymat est toute relative et, par ailleurs même si ces sociétés disent ne pas faire de discrimination selon les genres, les profils ethniques, les handicaps qui tombent sous le coup de la loi, de tels profilages peuvent conduire facilement à des dérives éthiques.
  • 5. Contextuel ou comportemental
  • La firme détient par son moteur la plus grosse base de données sur les intentions des internautes, mais a résisté jusqu'à présent à surveiller ces derniers sans leur consentement pour préserver son image.
  • Le savoir faire de Google est d'abord contextuel, une expertise de traitement des textes, aussi bien les requêtes des internautes que les documents publiés sur le web et non comportemental, une connaissance des réactions des personnes. Cette dernière expertise est celle de FaceBook ou des jeunes firmes présentés dans les autres articles de la série.
  • comment préserver la culture de l'entreprise tout en faisant face à la concurrence ?
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La valeur sociale de la vie privée | InternetActu.net - 3 views

  • Pour lui, l’enjeu de la protection de la vie privée est plus complexe que ce que le “rien à cacher” ne le laisse entendre. L’argument du “je n’ai rien à cacher” signifie souvent “je me moque de ce qui arrive, tant que cela ne m’arrive pas à moi”.
  • La relation proposée dans l’argument du “je n’ai rien à cacher puisque je ne transgresse pas la règle” est toujours inégale, inéquitable.
  • Ce n’est donc pas seulement du gouvernement ou de l’administration que nous attendons le respect de notre vie privée, mais également de tous ceux qui ont un pouvoir sur nous
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  • Le danger n’est pas la surveillance généralisée, mais l’absurde d’une société oppressive
  • alors que la valeur de la vie privée est basse
  • celle de la sécurité est forte (
  • Dans cette balance les arguments n’ont pas le même poids.
  • Je suggère d’utiliser une autre métaphore pour comprendre ces problèmes : celle du Procès de Kafka,
  • décrit une bureaucratie aux objectifs confus qui utilise l’information sur les gens pour prendre des décisions à leur égard en niant leur capacité à comprendre comment leur information est utilisée.
  • Le problème que saisit la métaphore de Kafka est différent de celui que cause la surveillance. Il relève du processus de traitement de l’information (le stockage, l’utilisation ou l’analyse des données) plutôt que de sa collecte. Le problème ne réside pas tant dans la surveillance même des données, mais dans l’impuissance et la vulnérabilité créée par une utilisation de données qui exclut la personne concernée de la connaissance ou de la participation dans les processus qui le concernent.
  • Le résultat est ce que produisent les bureaucraties : indifférences, erreurs, abus, frustrations, manque de transparence et déresponsabilisation.
  • Autrement dit, l’argument du “rien à cacher” se fonde sur une conception de la vie privée comme un droit individuel qui interfère ou entre en conflit avec le bien commun ou d’autres types d’intérêts sociaux.
  • Les libertés civiles, la protection de l’individu, le respect de sa personne, forment les bases d’une certaine forme de lien social, d’un substrat de confiance qui permet à la société de fonctionner.
  • “La vie privée a une valeur sociale. Même quand elle protège l’individu, elle le fait pour le bien de la société.”
  • Solove en déduit une taxonomie de la vie privée comptant 4 catégories de problèmes. Ceux relatifs :
  • à la collecte des données (la surveillance, l’interrogation…),
  • aux processus d’exploitation des données (l’agrégation, l’identification, la possible insécurité engendrée par le processus, l’exclusion - c’est-à-dire l’impossibilité à avoir accès à l’usage qui est fait de ses données -…),
  • à la dissémination abusive des données (la distortion, la rupture de confidentialité…),
  • et à l’invasion délibérée de la vie privée (comme l’intrusion).
  • Comme l’illustre Kafka, le problème ne relève pas tant de la surveillance même des données, que de l’impuissance et de la vulnérabilité créée par cette exploitation qui exclue la personne concernée du processus qui la concerne au premier chef.
  • C’est donc bien dans une tension démocratique, dans un rapport de force mais aussi de confiance que se situent la confidentialité des données et le respect de la vie privée.
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    Merci pour cet article intéressant
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[LDH-Toulon] société de surveillance, vie privée et libertés - 0 views

  • l’« invention », deux siècles plus tard, des empreintes digitales... sous un régime républicain et démocratique
  • la surveillance universelle : l’idéologie du « risque zéro ».
  • C’est en s’appuyant sur ces fantasmes et sur ces angoisses que l’Etat instrumentalise politiquement la demande sécuritaire et développe des systèmes de surveillance de plus en plus sophistiqués et généralisés
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  • L’acceptation par les citoyens de l’utilisation systématique des technologies de l’information s’appuie sur les services qu’elle apporte dans la vie quotidienne comme pour l’exercice de la citoyenneté. Sa généralisation est perçue comme inévitable, et elle est souvent organisée, voire imposée, sur des lieux de travail ou de vie en commun. Dans la plupart des cas, le bénéfice immédiat qu’elle procure fait négliger les risques qu’elle comporte. Cette situation est inédite en termes de perception par la population d’un enjeu majeur pour les libertés publiques.
  • Utilisation croissante de la biométrie
  • Perfectionnement de la surveillance visuelle
  • Accroissement des contrôles sur les communications téléphoniques
  • Développement de l’informatique
  • Pistes de « traçage » ouvertes par le perfectionnement des puces permettant une identification à distance par radiofréquence (RFID) et par le développement des nanotechnologies
  • garanties substantielles
  • constitutionnalisation du principe de protection des données personnelles
  • principe de nécessité et de proportionnalité de la collecte de données personnelles
  • principe de spécialité des bases de données
  • garanties procédurales
  • Les libertés et la vie privée doivent être aussi protégées contre l’utilisation de ces mêmes outils intrusifs par des entreprises du secteur marchand, dont Google n’est que l’exemple le plus spectaculaire. Elles doivent même l’être contre les risques induits par le brouillage entre vie privée et vie publique en termes de communication « volontaire » mais éventuellement irréfléchie de données personnelles sur des « réseaux sociaux »
  • définition précise de l’« identité numérique »
  • « Pas de zéro de conduite pour les enfants de moins de trois ans » ; refus de l’utilisation du numéro de Sécurité sociale pour le dossier médical personnalisé ; mobilisations contre « Base élèves » et contre « EDVIGE ». Ces mouvements ont contribué à une prise de conscience des enjeux des technologies de l’information et de la communication en termes de protection de la vie privée et des libertés.
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Live Japon : soyez tranquille, on vous surveille - 0 views

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    JAPON>Le rapport à l'intimité n'est pas le même au Japon qu'en Occident, peut-on lire dans cet article d'une expat'. Ainsi, le développement des technologies de surveillance (biométrie, RFID, analyse de comportement, etc.) est largement apprécié, aussi bi
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Lettre au maire - Le fil rouge romanais - 0 views

  • Vous n’ignorez pas que Michel Foucault a dégagé en 1975, le concept de « Panoptisme » dans son célèbre ouvrage « Surveiller et punir » à partir du modèle de prison imaginé au XIXème siècle par Jérémy Bentham. Le principe du « Panoptique » est de voir sans jamais être vu au point de donner aux détenus l’illusion d’une surveillance permanente et totale. Ainsi, le « panoptisme » vise à observer, tout en se protégeant totalement des personnes épiées. Bentham a jeté les fondements d’une société libérale où tout le monde pourrait surveiller tout le monde, y compris dans les moindres plis et replis de la vie de chacun. George Orwell s’est largement inspiré des ses conceptions pour écrire son fameux roman d’anticipation, « 1984 ». La société qu’il décrit est effrayante car « l’œil du pouvoir » (Foucault) omniprésent conduit à la déshumanisation dans le sens où chacun, privé de la capacité à exercer sa liberté, est réduit à un statut d’objet. A bas bruit, chaque citoyen est actuellement plus ou moins enserré dans un maillage qui permet d’établir sa « traçabilité », un autre concept cher à Bentham et aux modèles libéraux. C’est le « Big Brother », apanage de nos sociétés modernes. Il permet de collecter un nombre impressionnant de renseignements sur chacun à travers notamment les téléphones portables, les cartes de crédit, les ordinateurs, la biométrie … Et les caméras de vidéo surveillance.
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Une manifestation pour la vie privée tourne à la bavure en Allemagne - Numerama - 0 views

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    Quid custodiet ipsos custodies ? Qui gardera les gardiens ? Boucle sans fin de la surveillance
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Les appels au boycott de Nokia se multiplient | ReadWriteWeb France - 0 views

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    Nokia+Siemens ont vendu à l'Iran le système de surveillance (politique) des conversations sur cellulaires et des publications sur le web et les réseaux sociaux.
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Another day, another 'intelligent' surveillance system… « notes from the ubiq... - 2 views

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    Système de reconnaissance des trajectoires et comportements anormaux des véhicules à proximité des passages piétons (en test en Espagne).
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Technologies de libération et de surveillance - 0 views

  • C'est sur ce schéma -capacité expressive plus capacité connective - que repose l'idée maintenant répandue depuis presque une vingtaine d'années que les technologies numériques sont intrinsèquement libératrices.
  • Face à la vision dite cyberoptimiste d'un forum planétaire incontrôlable où tout finit par se savoir et où la parole circulera forcément, s'oppose la crainte des technologies de contrôle. Celles-ci doivent forcément s'orienter dans deux directions : repérer et interrompre.
  • Le duel activistes contre autorité est donc à l'origine de nouvelles techniques que l'on a déjà baptisé "de libération" : utilisation des TIC pour surmonter l'obstacle d'une censure ou d'un repérage.
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  • puis il faut que ce collectif prenne courage, se ressasse ses raisons d'être en colère et envisage de témoigner ou de faire.
  • La dimension de l'organisation et de la représentation ne sont pas moins importantes que celle de la communication pure.
  • Avant la révolte, il faut des communautés où chacun découvre qu'il n'est pas seul et que d'autres pensent comme lui
  • L'idée que "les technologie de libération offrent des possibilités de s'exprimer en dépit de la censure" est d'ailleurs réductrice.
  • Il faut enfin que les réseaux sociaux aident à passer dans la vraie vie et à en finir avec la schizophrénie entre le virtuel (où tout est possible) et le réel (où l'on courbe la tête et où l'on n'ose parler à personne de peur de la police).
  • En d'autres termes la lutte entre technologie de contrôle et de libération porte non seulement sur la capacité de mettre en ligne certains messages (ou d'y accéder) mais aussi sur la structure des réseaux qui encouragent certaines formes de participation et de coordination au sein d'une communauté.
  • Retenons globalement que les technologies de libération sont destinées à contourner une censure et d'échapper à une force de contrôle préexistante (sinon, il s'agirait d'une simple technique d'expression).
  • Et qu'elles visent assez logiquement à rendre des messages incompréhensibles ou intraçables pour une service de police, mais aussi à établir ou rétablir des capacités de connexions entre tous les activistes et à leur permettre d'avoir des échanges intenses (et en termes d'information et au sens psychologique).
  • Assez logiquement les technologies de libération vont prendre plusieurs directions : donner des outils de journalisme au simple citoyen, crypter ou anonymiser des contenus pour que l'État ne puisse pas savoir ce que vous dites et qui vous êtes, rétablir des réseaux secondaires, au cas où l'État voudrait couper les tuyaux.
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