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Masculinités, colonialité et néolibéralisme. Entretien avec Raewyn Connell | ... - 0 views

  • J’ai toujours été très réticente vis-à-vis des théories fonctionnalistes et des théories de la reproduction sociale, qu’elles émanent de la droite comme de la gauche, et qu’elles concernent la classe ou le genre.
  • Lorsque ces théories sont le fait d’intellectuels conservateurs (comme Parsons ou Easton), elles deviennent partie prenante de l’ordre hégémonique. Et même lorsqu’elles émanent de penseurs plus progressistes (comme Althusser, Bourdieu ou Poulantzas), ces théories tendent à inhiber, plutôt qu’à augmenter, la capacité d’agir militante.
  • L’ironie du sort est que je me rends désormais compte que ce modèle initial partage en réalité beaucoup avec les systèmes théoriques clos que je m’efforçais par ailleurs de dépasser !
  • ...29 more annotations...
  • D’abord parce que les ordres du genre pré-coloniaux ne sont eux-mêmes pas statiques.
  • la colonisation détruit les structures sociales locales et les dynamiques qui leurs sont propres.
  • Par la suite, le colonialisme reconstruit – ou s’efforce de reconstruire – un ordre du genre reposant sur de nouvelles bases ; mais ce qui en résulte est une société aux tensions exacerbées et à la violence endémique.
  • Par rapport au modèle initial, je conçois aujourd’hui l’hégémonie comme une tentative de réalisation du pouvoir [achievement of power] davantage pétrie de contradictions, historiquement transitoire et plus directement liée à la violence.
  • Les masculinity studies sont avant tout un projet de production de connaissances : enquêter, théoriser, publier, diffuser.
  • Un corpus de connaissances solides et accessibles sur les enjeux relatifs aux masculinités est en soi une ressource sociale.
  • Une contribution importante des masculinity studies peut ici tout simplement consister en l’apport de la preuve – désormais très bien documentée – que les masculinités sont diverses et historiquement changeantes.
  • Il y a des niveaux de profit très différents et certains groupes d’hommes payent en réalité un prix fort (en pauvreté, en violence, en dépression) pour le maintien de l’ordre du genre en vigueur.
  • Je crois que mes recherches sur les masculinités, les rapports de classe et la colonialité du savoir partagent un même engagement critique envers le pouvoir, les inégalités sociales, l’institutionnalisation des privilèges et la justice sociale dans son sens le plus large.
  • l’entretien biographique et l’analyse par étude de cas sont les outils que j’ai le plus mobilisés.
  • Cette méthode force également les chercheur•e•s à interagir avec des personnes en chair et en os, que les routines scientifiques tendent à abstraire à travers leur lexique : « sujet », « acteur », « agent ».
  • Dans Southern Theory, vous proposez un récit alternatif de la production du savoir en sciences sociales.
  • En un mot, ce que nous entendons par gender theory est en fait une théorisation des rapports de genre issue de la métropole globale, c’est-à-dire de l’Europe et l’Amérique du Nord.
  • Il s’agit d’un modèle général, qui s’applique aux études de genre.
  • La production du savoir dans la périphérie est alors fortement subordonnée aux concepts, théories, méthodologies et paradigmes de la métropole.
  • Ces pays ont construit une économie globale du savoir dans laquelle la métropole est le lieu de la théorie et la périphérie (où vit la grande majorité de la population mondiale) est le lieu de la collecte des données.
  • Les sociétés colonisées se sont toutefois attachées à penser la colonisation indépendamment des colons.
  • Les sociétés de la périphérie continuent de produire un travail intellectuel à rebours de cette économie dominante du savoir.
  • C’est ce que j’appelle « la théorie du Sud » [southern theory], qui n’est pas un « savoir indigène » statique, mais une réponse intellectuelle à l’expérience sociale de la colonisation et aux sociétés postcoloniales d’aujourd’hui.
  • La production du savoir est un processus social – un processus social globalisé.
  • Cette production mobilise une force de travail différenciée qui, envisagée à l’échelle globale, représente une formation sociale importante.
  • Cette production requière des ressources sociales, elle a des conséquences complexes et elle est historiquement changeante.
  • Il est d’abord fondamental de reconnaître les positions différenciées des divers groupes impliqués dans ce qui est apparemment un champ académique unifié, en l’occurrence les masculinity studies. Quel type de travail obtient les ressources? Quel type de travail manque de ressources ?
  • Envisager les chercheur•e•s comme des travailleurs/euses revient à placer la focale sur les rapports concrets qu’ils et elles entretiennent les un•e•s avec les autres,
  • Cela place également la focale sur les formes de gouvernementalité et de contrôle qui en viennent à régir ce champ scientifique – à l’instar du tournant managérial dans la gestion des universités, de la part croissante des fonds privés dans le financement de la recherche, ou de la prédominance des ONG et des programmes d’aide dans le financement de la recherche sociale dans les pays pauvres.
  • Le modèle de l’ « acteur rationnel », autour duquel la théorie économique néolibérale s’est construite, est une figure masculine.
  • La marchandisation des sports de compétition masculins, de la Formule 1 à la Coupe du Monde de football, constitue un laboratoire fascinant pour l’étude du néolibéralisme et des dynamiques de masculinité.
  • La globalisation néolibérale produit de nouvelles institutions et de nouveaux espaces sociaux qui s’étendent à l’échelle globale – notamment à travers le world wide web,
  • La recherche sur les masculinités n’est bien sûr pas la seule clé de compréhension de l’ordre néolibéral mondial.
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FredCavazza.net > Comment les nouvelles règles de Facebook vont modifier le c... - 0 views

  • Publier des profils et des informations personnelles n’est pas très choquant en soit (après tout c’est ce que font des millions de blogueurs et tweeteurs) mais ce qui est gênant c’est que le service s’est toujours vanté d’être respectueux de la confidentialité des données, et maintenant qu’il a constitué une base de données gigantesque de profils (avec moyens de contact, listes d’amis, photos, vidéos…) il nous informe que tout ceci est librement accessible à moins que vous ne changiez vos paramètres de confidentialité.
    • peir ric
       
      ce qui gonfle, c'est le changement unilatéral des règles du jeu
  • Tout ceci est d’autant plus regrettable que certaines règles de sécurité ne sont pas respectées (Pourquoi Facebook a crucifié la sécurité) et que de nombreuses irrégularités ont déjà été constatées (Why You Shouldn’t Trust Facebook with Your Data: An Employee’s Revelations).
  • la confidentialité est un élément moteur dans la dynamique communautaire, changez les règles et vous changez la façon dont les utilisateurs vont se comporter.
    • peir ric
       
      YES !
  • ...6 more annotations...
  • Même si la majorité des utilisateurs des médias sociaux est avant tout en recherche de visibilité (cf. La vie privée n’est pas ce que l’on croit et Ok You Luddites, Time To Chill Out On Facebook Over Privacy) ce n’est pas une raison pour forcer la publicité des données personnelles
  • Nous nous retrouvons donc avec une meta-plateforme de publication qui en voulant enterrer ses concurrents (MySpace, Twitter…) va accélérer un phénomène d’avatarisation des membres.
  • Toutes les informations publiées sont ainsi autant de moyen de façonner un personnage qui vous ressemble et qui va renvoyer l’image que vous avez choisi, une image valorisante et forcément légèrement déformée de la réalité.
  • Rien de très malsain dans cette attitude (nous cherchons tous à montrer la meilleur image de nous-même) mais problématique pour un service qui se vante d’avoir le meilleur système de ciblage comportemental.
  • Les mécanismes de ciblage comportemental fondés sur un cookie (Wunderloop) ou sur l’historique de recherche (Google) ne sont pas affectés par ce phénomène de “travestissement” car les internautes n’ont pas l’habitude de tricher dans une situation de surf ou de recherche. Par contre cela risque de nuire à la performance des campagnes ciblées sur Facebook.
  • L’impact du changement des règles de confidentialité va donc être majeur mais va surtout se faire sentir dans la durée avec une prise de conscience de la part des utilisateurs que les données personnelles sont un actif et que la confidentialité est un business.
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Généralités - Centre d'aide Comptes Google - 2 views

  •  
    les infos données par google sur la personnalisation de la recherche via l'historique web ou les cookies.
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Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
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Education aux médias en réseaux - fiches thématiques | CSEM - 2 views

  •  
    Fiches théoriques et pratiques sur les "enjeux en termes d'identité et de réputation, de relations sociales et affectives, de règles et de codes (juridiques ou socioculturels), d'évaluation et de recherche de l'information ou encore de production de contenus (qu'ils soient documentaires, artistiques ou autre)."
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RECHERCHE * Big Brother au service des sciences sociales | Courrier international - 0 views

  • “Nous avons découvert des régimes très distincts dans lesquels les comportements individuels ou collectifs dominent. Le passage de l’un à l’autre se fait de manière instantanée”
  • Les informations des réseaux sociaux permettraient également d’identifier des tendances sociales
  • Les résultats démontrent que le rythme auquel les utilisateurs postent des tweets au sujet d’un film peut permettre d’estimer avec une précision inégalée ses recettes au box-office.
  • ...6 more annotations...
  • à faire des prédictions dans bien d’autres domaines
  • véritable dispositif de localisation qui enregistre automatiquement chacun de nos déplacements. Le sociologue Albert-László Barabási et ses collègues de la Northeastern University, à Boston, ont ainsi utilisé ces données pour analyser les déplacements humains – au fil des heures, des jours, des semaines et des mois ; à pied, en voiture ou en transports en commun.
  • En fait, nos déplacements évoquent de manière frappante ceux d’autres organismes vivants. Selon M. Barabási, la plupart de nos actions sont dictées par des lois, des modèles et des mécanismes que l’on retrouve dans les sciences naturelles.
  • ais le simple fait d’accéder à ces données permet d’identifier les schémas existants et de démystifier l’univers des sciences sociales.
  • “Les individus impliqués dans ce type de recherches sont de plus en plus confrontés à un dilemme moral : ils se demandent comment éviter de contribuer à l’instauration d’un Etat policier.”
  • la capacité de prédire les comportements humains oblige les experts en sciences sociales à faire eux aussi des choix responsables.
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Facebook Apologizes for their Privacy screw-up… kind of! | Thoughtpick Blog - 0 views

  •  
    Sortie en même temps : ouverture des profils de Facebook par opt-out et moteur de recherche photo par reconnaissance faciale (Google Goggles). Une coïncidence ?
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Dossier société numérique et citoyenneté - 1 views

  • En 2009, ils ne sont plus que 45 % à consulter des blogs et 32 % à en animer (contre 72 % et 37 % en 2007).
  • les adolescents cherchent essentiellement à avoir des contacts avec des gens qu'ils connaissent et qui ont leur âge.
  • Dans le même esprit, les informations que les jeunes laissent peuvent se retourner contre eux (utilisation possible des réseaux sociaux par la police, par les employeurs...). 45 % des employeurs déclarent, en effet, faire des recherches Internet après la lecture d'un CV.
  • ...23 more annotations...
  • Par exemple, peu d'utilisateurs de Facebook savent que lorsqu'ils créent un album photo sur leur profil, par défaut il est ouvert au public, et n'est donc pas limité aux seuls « amis » consentis.
  •  Le vrai risque politique actuel, ce sont les fichiers mis en place par l'État et les administrations, leur interconnexion, les types de données - notamment biométriques - qui y sont intégrés, le refus du droit à l'oubli, l'inscription de données concernant les jeunes, à des âges de plus en plus précoces, et surtout l'usage qui en est fait à des fins prédictives des comportements.
  • avec la  généralisation des réseaux sociaux, les gens renoncent à protéger leur vie et leurs opinions privées et un glissement s'opère vers une moindre sensibilité au fichage en général.
  • Il faut que les institutions soient transparentes et les individus opaques !
  • Les pratiques numériques ont mis en évidence plusieurs lignes d'évolution.
  • Celle qui vient en priorité est la mutation du rapport à l'espace. Virtuellement, nous pouvons être, à tout moment, positionnés à un endroit du globe.
    • peir ric
       
      ubiquité
  • Vient ensuite une deuxième ligne de mutation : la mutation des rapports au temps. Internet et les outils nomades permettent de s'émanciper des contraintes d'organisation du temps collectif (programmation audiovisuelle, radiophonique, des institutions culturelles...).
  • Le rapport au temps est désormais largement individualisé, ce qui corrélativement transforme la notion de public ou de « collectif ».
  • Le collectif existe toujours, bien sûr, mais il n'est plus fondé sur le fait d'être au même moment, dans le même lieu en train de faire la même chose, mais de faire à des moments différents, dans des lieux différents, une chose semblable.
  • La troisième ligne d'évolution est celle du rapport aux objets culturels et à la définition de ce qu'est un contenu culturel.
  • en effet, le Web n'est pas synonyme de jeu, il y a au contraire de nombreux usages du Web qui sont possibles et notamment des usages culturels : on peut y lire la presse et des livres...
  • Cela correspond également à un basculement d'une logique du savoir - indexé sur le diplôme et pérenne - à une logique de compétence - qui a la durée du projet.
  • La lecture, par exemple, a été l'étalon de mesure de l'accès à la culture, la porte d'entrée à la citoyenneté. Les caractéristiques intrinsèques de cette pratique - recueillie, solitaire et linéaire - sont opposées à celles de la plupart des pratiques numériques qui, elles, sont collectives, non linéaires et cumulatives.
  • Les jeunes d'aujourd'hui vont plutôt bien, ils entretiennent de bons rapports avec leurs parents, des valeurs « classiques » (dans une récente enquête réalisée par le MCC et portant sur les 11-17 ans, il apparaît que ce qu'ils désirent le plus, c'est occuper un métier intéressant, être heureux en amour, avoir des enfants et des amis !)... Ils ne semblent pas plus en danger qu'hier.
  • Or aujourd'hui, lorsque les élèves doivent faire un exposé à plusieurs, ils n'ont pas de lieu dans l'établissement pour travailler ensemble.
  • Il me semble que ce qu'on attend de l'école pour ces apprentissages, ce n'est pas forcément d'aller chercher ailleurs des quantités de documents, mais plutôt d'acquérir une méthode de recherche pour savoir puiser intelligemment dans l'internet.
  • L'école n'a pas à être transparente : les enfants vivent dans la classe, et nous, parents, nous n'avons pas à savoir exactement ce qui s'y passe, c'est important que ce soit leur lieu.
  • on nous donne la visioconférence comme solution magique et on oublie que la présence d'un adulte est indispensable.
  • Le B2i n'aborde pas du tout les usages du web.2.0 qui modifient de façon importante l'usage du Net en permettant à chacun de contribuer au contenu partagé par les internautes ; or, ces nouveaux usages créent de nouveaux risques. On parle peut-être ici ou là des problèmes liés aux photos de la personne photographiée mais globalement l'impact de ces nouveaux usages sur la vie privée est minoré par les adolescents mais peut-être par les adultes aussi.
  • Quand sur le support numérique il est possible de produire, de diffuser en s'émancipant complètement des anciennes instances de labellisation et de légitimation que peuvent être l'École, les institutions culturelles, les majors de disque..., alors le périmètre de définition d'un objet culturel devient poreux.
  • oui, les parents y sont sensibles et certains établissements scolaires ont recours à des associations qui proposent d'intervenir pour sensibiliser les élèves aux dangers d'internet et parfois aussi les parents.
  • L'argument de la pédophilie est une arme absolue pour un gouvernement par la peur.
  • La société de surveillance est l'aboutissement de quatre mouvements convergents, à savoir : les progrès de la numérisation ; la paranoïa déclenchée par le 11 septembre 2001 qui a inversé la présomption d'innocence en présomption de culpabilité ; la dictature du « risque zéro » ; et enfin la dictature du secteur marchand.
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