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peir ric

Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
Alain Marois

Identité numérique : ce miroir déformant - Blog du modérateur - 1 views

  • Toutes ces interactions et échanges virtuels ont rapidement mis en exergue la possibilité de se forger une image sur la toile. Si je participe activement à la production de contenus pertinents et à l'animation de sites en lien avec mes compétences, pourquoi n'utiliserais-je mon vrai nom ? Le personal branding est né.
  • L'accès à un média de masse pour consommer de l'information a rapidement donné la possibilité de se forger une identité numérique. Et même si beaucoup de résistants ou de "dépassés" ne cherchent pas à disposer d'une identité sur le web, on se rend compte que le web vous a déjà rentré dans son catalogue. Et oui, la technologie est un train qui ne vous attend pas et qui vous rattrape bien souvent malgré vous.
  • C'est face à ce constat qu'est apparue la notion d'e-réputation. Véritable buzzword de l'année 2010, ce terme est le témoin d'une démocratisation des outils pouvant nous permettre de gérer notre vie virtuelle. Par e-réputation, on entend l'image que les autres ont de nous sur le web. Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas de notre image numérique (celle que l'on souhaite se donner), mais bien de notre réputation numérique (ce que les moteurs de recherche et nos contacts pensent de nous).
  • ...7 more annotations...
  • Il ne s'agit donc plus simplement de chercher à se valoriser socialement sur le net, mais également de gérer sa propre image.
  • Que l'on soit une marque, un particulier, un personne célèbre ou inconnue, on observe que la toile s'est enracinée dans notre quotidien. Cette cohabitation exige que l'on contrôle notre identité numérique pour nous faciliter le travail. Il ne s'agit donc plus réellement d'un besoin, mais plutôt d'un devoir.
  • Le voilà donc ce fameux revers de la médaille. Croire que nous devons gérer qu'une seule identité est une utopie. Nos différentes identités réelles nous rattrapent sur le virtuel. Seule solution, trouver un compromis. Soit en segmentant son réseau en fonction des outils, soit en triant des contacts pour faire des listes et ainsi contrôler sa communication.
  • La nouvelle orientation de Facebook semble atteindre le paroxysme d'une volonté d'exhibitionnisme. Facebook Timeline nous permet dorénavant d'avoir accès à ce que nos contacts écoutent, lisent, regardent, à l'ensemble de leur statuts depuis leur inscription sur la plateforme, etc. Bref, notre réseau s'est transformé en un Big Brother de masse, une caméra de surveillance sur notre vie 24/24, 7j/7. Gérer son identité sur Facebook est presque devenu un emploi à mi-temps,
  • Désormais, on pense plus aux répercussions de nos interventions qu'au plaisir que l'on a à les partager. On nous observe, on nous écoute, on nous lit, et cela nous force à être vigilant sur notre identité numérique
  • Malgré tout, un palier psychologique a été franchi, qui fait que la technologie nous est purement et simplement nécessaire. Cette dépendance nous amène à un choix cornélien (ou pas) : Choisir de profiter des bienfaits du net tout en " pervertissant " une partie de son image pour disposer d'une identité numérique homogène, ou préférer s'interdire ces outils pour respecter notre identité originelle mais se priver des modes de communication d'aujourd'hui ?
  • C'est en cela qu'Internet peut être considéré comme un investissement. Rien n'est vraiment gratuit.
peir ric

Identité numérique, recrutement et marronniers - CaddE-Réputation - 1 views

  •  
    Le concept d'identité numérique a fait son chemin sur le web, devenant un terme courant pour désigner sa présence en ligne ou encore les traces informationnelles disséminées au gré de sa navigation participative. Souvent associée à l'e-réputation, l'identité numérique est généralement présentée (sur le web, dans la presse, en conférences ou ailleurs) comme un levier ou un facteur de recrutement. Au risque d'en faire trop, et de développer des « marronniers » largements diffusés... Voyons en quelques-uns...
peir ric

Identité numérique et détournements - CaddE-Réputation - 1 views

  • Et, surtout, que la notion de web social amène celle de profils (sur les plates-formes), d’exposition de soi et de développement d’interactions et d’échanges entre internautes.
  • info-communicationnelle
  • Ce qui impact alors directement l’e-réputation, considérant entre autre que celle-ci repose sur la mise en contexte et l’interprétation que l’on fait du comportement de  quelqu’un ou quelque chose en fonction des informations qui circulent sur lui en ligne.
  • ...14 more annotations...
  •  l’ensemble des traces que nous laissons derrière nous [sur le web] ».
  • Traces qui peuvent être profilaires (les profils que l’on remplit), navigationnelles (laissées par la navigation sur les applications web) ou encore inscriptibles (contenu que l’on produit sur le web, et qui est généralement indexé donc mémorisé).
  • Nous ne nous inscrivons donc pas tous dans les mêmes cercles. Si Milgram nous a appris que nous étions tous connectés les uns aux autres à divers degrés, le web permet de faire une séparation entre ce que nous montrons aux uns et aux autres. Et c’est des relations que nous avons avec les cercles les plus « obscurs » que nous développons une identité numérique qui nous est propre, donc difficilement détournable.
  • Ses attributs identitaires (ses traces) sont à la fois indexés par les plates-formes qu’il utilise, par lui-même, par les autres, ils sont sans cesse réarticulés sémiotiquement parlant (redocumentarisés diront certains), changés de contextes, intégrés dans des bases de données, etc.
  • En résumé, et en gardant l’analogie documentaire (voire même plus loin, avec l’idée que nous sommes des « textes commentés par d’autres  textes »), il est intéressant de souligner que l’on peut falsifier et/ou détourner un document ou un texte (et encore plus son sens et sa possible interprétation)…
  • ces fameuses traces sont à la fois beaucoup plus et beaucoup moins que l’identité.
  • Idée qui se rapproche, de mon point de vue, de celle de la théâtralisation de soi de Goffman, où l’on choisit consciemment ou non ce que l’on souhaite projeter aux autres comme image de nous (de manière très schématique).
  • En bref, les réactions des contacts « proches » (les quelques contacts avec lesquels on échange constamment) face aux traces et à leur visibilité sont une forme de mise en contexte qui permettent de définir l’identité numérique d’un individu. Et, surtout, d’identifier un détournement.
  • le meilleur moyen est d’observer les échanges et contacts avec les cercles proches de l’IDN que l’on observe.
  • la réputation est avant tout (d’un point de vue informationnel) un système d’évaluation. Un ensemble de critères permettant de définir l’intérêt que l’on porte ou pas à quelqu’un d’autre, ou encore d’influer sur  le choix d’une information.
  • artant de ce principe, si le détournement change le sens des attributs identitaires, influe sur le contexte d’interprétation des signes que l’on émet, alors il modifie certains attributs réputationnels…donc la possible évaluation que les autres portent sur nous.
  • Le risque est donc là, le détournement des traces que l’on laisse peut redéfinir le sens qu’on leur donne, et donc biaiser l’évaluation que les autres portent sur nous.
  • Si le web est grand producteur de données, seule leur mise en contexte (par les autres notamment, la manière dont ils articulent, réarticulent les traces, les échanges, leur comportement face aux traces, etc.) permet de définir un début d’identité numérique.
  • Mais, pour ma part, je ne fouillerai pas jusque-là, l’idée étant ici de seulement souligner que le détournement de l’IDN est un détournement du sens, et que le contexte relationnel est un indicateur de l’impact de ce détournement.
peir ric

4 approches pour définir et analyser l'e-réputation d'une organisation - Cadd... - 2 views

  • Ils viennent donner du sens aux documents en eux-mêmes, sont des indicateurs de l’opinion exprimée, permettent de redéfinir le contexte ou le sens donné à une opinion…
  • Lorsqu’une image (par exemple) est remise dans un contexte différent que celui d’origine (comme d’un blog à un autre), lorsque certains ajouts y sont faits (cf. mème et lolcats), l’interprétation possible de cette image devient différente.
  • l’analyse de l’identité numérique des internautes s’inscrit dans ce cadre documentaire.
  • ...9 more annotations...
  • La mémorisation : mais qu’est-ce que telle ou telle plate-forme conserve, comment, pourquoi ?...
  • La visibilité. Celle des contenus, des sources, des documents, voire des internautes.
  • un passage de l’influence à l’autorité réputationnelle, une nouvelle manière de hiérarchiser les informations sur le web qui est alors nécessaire d’appréhender pour mieux analyser son e-réputation…
  • Le traitement automatisé, qui englobe les questionnements précédents. Approche dans lequel est inclue celle des traces, autrement dit de ce que les systèmes conservent et de la manière dont ils les traitent par la suite
  • Si l’opinion suppose en partie une formulation par le groupe, et que par définition une opinion est toujours formulée (contrairement à un jugement), il n’en reste pas moins que celle-ci repose sur des expériences internes à un individu qu’il convient de questionner
  • une analyse quasi inaccessible de l’extérieur…
  • L’attention. Celle portée à tel ou tel contenu par exemple.
  • de s’auto-évaluer par l’analyse du contexte informationnel
  • En somme, de ne plus voir l’e-réputation comme la simple constatation de « ce qui se dit sur l’organisation », mais plutôt comme un outil décisionnel,
peir ric

Le blog du Modérateur - - 1 views

  • À l’adolescence, le besoin de se socialiser est à son apogée.
  • Famille, amis, collègues, nous adaptons nos comportements à nos interlocuteurs pour nous présenter sous notre meilleur jour.
  • En effet, dans la réalité, notre entourage sait dissocier le vrai du faux car il nous connaît et nous côtoie au quotidien.
  • ...13 more annotations...
  • Mais notre réseau digital est principalement constitué de connaissances ou de contacts professionnels purement virtuels. Ces derniers ne peuvent donc pas vérifier toutes nos allégations sur notre personne. Nous avons donc carte blanche pour laisser libre cours à nos « arrangements ».
  • Désormais, on pense plus aux répercussions de nos interventions qu’au plaisir que l’on a à les partager.
  • Doit-on centraliser toutes nos productions autour de notre réseaux réel et virtuel, ou doit-on scinder nos interventions pour ne pas salir nos costumes identitaires ?
  • une impasse inévitable. Comment dissocier notre communication pour nos contacts ?
  • Par e-réputation, on entend l’image que les autres ont de nous sur le web. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de notre image numérique (celle que l’on souhaite se donner), mais bien de notre réputation numérique (ce que les moteurs de recherche et nos contacts pensent de nous).
  • À l’aube de la structuration de l’égo et de l’estime de soi, l’image numérique des adolescents est donc un enjeu crucial dans la construction de leur personnalité.
  • l’illusion d’être plus libre car elle a su briser les frontières physiques.
  • pas plutôt restreints dans nos choix et nos actes face à cette culture de l’image ?
  • la technologie nous est purement et simplement nécessaire. Cette dépendance nous amène à un choix cornélien
  • Choisir de profiter des bienfaits du net tout en  » pervertissant  » une partie de son image pour disposer d’une identité numérique homogène, ou préférer s’interdire ces outils pour respecter notre identité originelle mais se priver des modes de communication d’aujourd’hui ?
  • plus jeunes ont toujours connu Internet
  • notre comportement est déjà le fruit de nos interactions sociales. C’est bien le cas, mais seulement en partie selon moi. Car le web a cette particularité d’impacter directement et visiblement nos choix puisque que ce sont nos prises de paroles et nos productions qui sont les témoins de cette influence.
  • cette image idéalisée présente sur la toile est souvent bien éloignée de la réalité.
Eric Delcroix

E-réputation : approche sémantique de l'offre - CaddE-Réputation - 0 views

  •  
    Suite à la création d'une liste de préstataires français en gestion de la réputation sur le web, j'ai eu l'occasion de visionner un grand nombre d'offres. Ce qui apparait comme marquant e ... Hébergé par Overblog
Julien PIERRE

E-réputation : le contentieux décolle - 0 views

  •  
    JUSTICE>Les procès pour atteinte à la "réputation numérique" sont en augmentation, nous disent les chiffres. Mais quels chiffres (comme les commentaires sont désactivés, il n'y a pas moyen d'interroger les auteurs, dommage...). Cela dit, le phénomène ne m
Julien PIERRE

Louise Merzeau - 0 views

  • ette entité est en passe de devenir la principale monnaie d’une économie numérique où chaque échange se paie en données personnelles
  • Les techniques de tracking permettant d’obtenir des données beaucoup plus fiables que les larges panels, on peut ajuster les publicités au comportement individuel des prospects, et « vendre des consommateurs aux annonceurs » (Douplitzky, 2009)
  • Web 2.0. Pour l’utilisateur, l’attrait des blogs, des plates-formes de partage et des réseaux sociaux consiste dans la mise en commun de ses marqueurs individuels
  • ...15 more annotations...
    • Julien PIERRE
       
      cf. économie de la recommandation
  • L’économie numérique poursuit donc le processus d’industrialisation de la culture, qui visait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir (Stiegler et alii, 2005)
  • Assemblage temporaire d’indices, l’individu ne contrôle plus ni l’émission ni la destination de ses empreintes. Désormais, le volume de traces non intentionnelles qu’il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La part déclarative a l’initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence. L’utilisateur apprend en effet à interpréter en termes d’influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que valorise le Web « social »
  • Cette superposition de traces comportementales avec des informations déclaratives et des données nominatives fait de la personne numérique un composite inédit. Rompant avec les conceptions de l’identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d’échange et de visibilité
  • « Unités isolables, agençables et calculables », « si élémentaires qu’on les croit vierges de toute signification » (Roger T. Pédauque, 2006, pp. 186 et 14)
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées. Détachées des énoncés, elles ne sont que des déictiques qui pointent vers des trajectoires et des fragments
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c’est cette délégation de l’intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu’il faut souligner.
  • Mais pour ceux qui les prélèvent et les traitent, elles mettent en jeu des intérêts et des pouvoirs
  • Face à cette externalisation de l’identité, un nombre croissant d’initiatives manifestent le besoin d’une réappropriation.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l’image par laquelle l’internaute cherche à se situer dans un réseau. Plus qu’à multiplier les masques, la dissémination des traces peut servir à distribuer l’identité selon différentes logiques.
  • Le principe du e-Portfolio résume cette nouvelle aspiration : ne plus laisser ses indices s’éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d’identités
  • es stratégies individuelles de réappropriation sont elles-mêmes « incluses » dans celles des systèmes de traçage, portant la même adhésion aux « logiques absolues de sécurité, d’efficacité, de confort et d’interaction » (Rouvroy, 2009, p. 7), devenues indiscutées. N’ayant d’autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n’ont qu’une faible marge de manœuvre
  • la puissance publique n’envisage plus l’internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquan
Emilie Bouvrand

L'identité numérique et maîtriser sa E-réputation - 1 views

  •  
    Vidéo des journées du e-learning
peir ric

Identité et mémoire : la réputation des internautes sur le Web | Figoblog - 0 views

  • acteur
  • enjeux liés à la mémoire individuelle
    • peir ric
       
      à mettre en lien avec mes billets sur l'histoire d'internet et l'identité numérique
    • peir ric
  • l’internaute crée ou met en ligne des contenus qui autrefois restaient dans sa sphère personnelle
  • ...10 more annotations...
  • alors que les contenus les plus institutionnalisés ou travaillés reposent sur un investissement technologique de leur créateur
  • dimension paradoxale de la permanence des contenus
  • Facebook confirme un usage des technologies en ligne destiné à renforcer des liens existants, des communautés déjà soudées
  • et donc tendent à disparaître lorsque celui-ci s’en désintéresse
  • es contenus générés par les utilisateurs et hébergés sur les plateformes 2.0 ont une permanence forte
  • C’est ainsi qu’apparaissent sur le Web 2.0 des « friches »
  • D’innombrables données sont stockées, parfois à l’insu de leurs producteurs, par des sociétés commerciales, constituant un réseau d’informations personnelles sur lesquelles repose la réputation des individus.
  • recoupement de ces informations
  • En réalité, si les internautes consentent à fournir une quantité croissante d’information personnelle sur les sites du Web 2.0, c’est parce que cette information, de plus en plus, est maîtrisée.
  • construire une image de soi
Julien PIERRE

Wikipédia>Erving Goffman - 0 views

  •  
    SOCIOLOGIE>Des définitions sur l'identité et la réputation, d'après Erving Goffman. A resituer dans le domaine et les pratiques numériques. Voir aussi quelles sont les approches sociologiques concurrentes.
Eric Delcroix

La médiation identitaire - 2 views

  • Bien qu’utopique, cette aspiration à suspendre tout détour par un intermédiaire n’en traverse pas moins les sociétés suréquipées converties à l’injonction de communication.
  • Bien qu’utopique, cette aspiration à suspendre tout détour par un intermédiaire n’en traverse pas moins les sociétés suréquipées converties à l’injonction de communication.
  • De fait, plus on valorise la technique dans la gestion des rapports sociaux, plus sont considérés comme performants les dispositifs perçus comme « transparents ».
  • ...3 more annotations...
  • La médiation est alors réduite à une mise en code opérée dans des couches invisibles de l’interface, ou plus exactement au travail d’effacement qui oblitère les transformations induites par ce codage.
  • on insiste sur la possibilité – réelle ou fantasmée – de court-circuiter les anciens vecteurs de fabrication et de légitimation, sans envisager que ce court-circuit constitue lui-même une nouvelle forme d'intermédiation.
  • le Web dit « social » renouvelle l’administration de la mémoire et de l’autorité plus qu’il ne la suspend, faisant même de la question de la médiation le cœur d'une innovation permanente.
  •  
    "La crise des médiations unanimement observée dans la montée en puissance des pratiques numériques est ici réexaminée comme la mise en œuvre d'une nouvelle forme d'intermédiation centrée sur l'identité. Tout en revenant sur les grandes étapes qui ont conduit à la disqualification des intermédiaires traditionnels, l'article décrit l'avènement d'une forme inédite de régulation économique, technique et cognitive, où l'individu grammatisé sert d'agent de légitimation et d'orientation. La mise en évidence de cette médiation identitaire cherche d'abord à dénoncer les impostures d'une idéologie de l'immédiation propre à déstructurer le corps social. Elle vise ensuite à critiquer la réduction de la problématique de l'identité numérique à des enjeux de réputation individuelle, là où il est en réalité question de la maintenance d'un espace commun. L'objectif est enfin d'alerter sur les risques de contraction que pourrait signifier une personnalisation mal réfléchie des processus informationnels. "
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