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peir ric

Masculinités, colonialité et néolibéralisme. Entretien avec Raewyn Connell | ... - 0 views

  • J’ai toujours été très réticente vis-à-vis des théories fonctionnalistes et des théories de la reproduction sociale, qu’elles émanent de la droite comme de la gauche, et qu’elles concernent la classe ou le genre.
  • Lorsque ces théories sont le fait d’intellectuels conservateurs (comme Parsons ou Easton), elles deviennent partie prenante de l’ordre hégémonique. Et même lorsqu’elles émanent de penseurs plus progressistes (comme Althusser, Bourdieu ou Poulantzas), ces théories tendent à inhiber, plutôt qu’à augmenter, la capacité d’agir militante.
  • L’ironie du sort est que je me rends désormais compte que ce modèle initial partage en réalité beaucoup avec les systèmes théoriques clos que je m’efforçais par ailleurs de dépasser !
  • ...29 more annotations...
  • D’abord parce que les ordres du genre pré-coloniaux ne sont eux-mêmes pas statiques.
  • la colonisation détruit les structures sociales locales et les dynamiques qui leurs sont propres.
  • Par la suite, le colonialisme reconstruit – ou s’efforce de reconstruire – un ordre du genre reposant sur de nouvelles bases ; mais ce qui en résulte est une société aux tensions exacerbées et à la violence endémique.
  • Par rapport au modèle initial, je conçois aujourd’hui l’hégémonie comme une tentative de réalisation du pouvoir [achievement of power] davantage pétrie de contradictions, historiquement transitoire et plus directement liée à la violence.
  • Les masculinity studies sont avant tout un projet de production de connaissances : enquêter, théoriser, publier, diffuser.
  • Un corpus de connaissances solides et accessibles sur les enjeux relatifs aux masculinités est en soi une ressource sociale.
  • Une contribution importante des masculinity studies peut ici tout simplement consister en l’apport de la preuve – désormais très bien documentée – que les masculinités sont diverses et historiquement changeantes.
  • Il y a des niveaux de profit très différents et certains groupes d’hommes payent en réalité un prix fort (en pauvreté, en violence, en dépression) pour le maintien de l’ordre du genre en vigueur.
  • Je crois que mes recherches sur les masculinités, les rapports de classe et la colonialité du savoir partagent un même engagement critique envers le pouvoir, les inégalités sociales, l’institutionnalisation des privilèges et la justice sociale dans son sens le plus large.
  • l’entretien biographique et l’analyse par étude de cas sont les outils que j’ai le plus mobilisés.
  • Cette méthode force également les chercheur•e•s à interagir avec des personnes en chair et en os, que les routines scientifiques tendent à abstraire à travers leur lexique : « sujet », « acteur », « agent ».
  • Dans Southern Theory, vous proposez un récit alternatif de la production du savoir en sciences sociales.
  • En un mot, ce que nous entendons par gender theory est en fait une théorisation des rapports de genre issue de la métropole globale, c’est-à-dire de l’Europe et l’Amérique du Nord.
  • Il s’agit d’un modèle général, qui s’applique aux études de genre.
  • La production du savoir dans la périphérie est alors fortement subordonnée aux concepts, théories, méthodologies et paradigmes de la métropole.
  • Ces pays ont construit une économie globale du savoir dans laquelle la métropole est le lieu de la théorie et la périphérie (où vit la grande majorité de la population mondiale) est le lieu de la collecte des données.
  • Les sociétés colonisées se sont toutefois attachées à penser la colonisation indépendamment des colons.
  • Les sociétés de la périphérie continuent de produire un travail intellectuel à rebours de cette économie dominante du savoir.
  • C’est ce que j’appelle « la théorie du Sud » [southern theory], qui n’est pas un « savoir indigène » statique, mais une réponse intellectuelle à l’expérience sociale de la colonisation et aux sociétés postcoloniales d’aujourd’hui.
  • La production du savoir est un processus social – un processus social globalisé.
  • Cette production mobilise une force de travail différenciée qui, envisagée à l’échelle globale, représente une formation sociale importante.
  • Cette production requière des ressources sociales, elle a des conséquences complexes et elle est historiquement changeante.
  • Il est d’abord fondamental de reconnaître les positions différenciées des divers groupes impliqués dans ce qui est apparemment un champ académique unifié, en l’occurrence les masculinity studies. Quel type de travail obtient les ressources? Quel type de travail manque de ressources ?
  • Envisager les chercheur•e•s comme des travailleurs/euses revient à placer la focale sur les rapports concrets qu’ils et elles entretiennent les un•e•s avec les autres,
  • Cela place également la focale sur les formes de gouvernementalité et de contrôle qui en viennent à régir ce champ scientifique – à l’instar du tournant managérial dans la gestion des universités, de la part croissante des fonds privés dans le financement de la recherche, ou de la prédominance des ONG et des programmes d’aide dans le financement de la recherche sociale dans les pays pauvres.
  • Le modèle de l’ « acteur rationnel », autour duquel la théorie économique néolibérale s’est construite, est une figure masculine.
  • La marchandisation des sports de compétition masculins, de la Formule 1 à la Coupe du Monde de football, constitue un laboratoire fascinant pour l’étude du néolibéralisme et des dynamiques de masculinité.
  • La globalisation néolibérale produit de nouvelles institutions et de nouveaux espaces sociaux qui s’étendent à l’échelle globale – notamment à travers le world wide web,
  • La recherche sur les masculinités n’est bien sûr pas la seule clé de compréhension de l’ordre néolibéral mondial.
Julien PIERRE

Le dictionnaire des 52 nuances de genre de Facebook | Slate.fr - 1 views

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    La fin du binaire dans les formulaires de Facebook : Le dictionnaire des 52 nuances de genre de Facebook http://t.co/hrA72mIVwG
peir ric

Economie de surveillance - Bloc-notes de Jean-Michel Salaün - 1 views

  • 1. L’économie souterraine du ciblage
  • Mais les logiciels espions ne s’en tiennent pas à des cookies et sont de plus en plus sophistiqués. Certains, par exemple, suivent ce que font les gens en temps réel, et évaluent instantanément le lieu, les revenus, les comportements d’achat et même les conditions médicales des personnes.
  • Les profils des individus ainsi recueillis, constamment actualisés, sont achetés et vendus sur une sorte de bourse qui a pris son envol dans les derniers 18 mois.
  • ...20 more annotations...
  • Parmi celles-ci la société BlueKai surveille, par exemple, les visiteurs de eBay.com ou de Expedia.com en temps réel et ces données sont revendues sur son site. Plus de 50 millions d’informations sur les habitudes de navigation des internautes sont vendues chaque jour à 1/10 de centime de $ pièce.
  • l semble néanmoins que, naïfs, inconscients ou complices passifs, nombre de sites ne sont pas au courant des logiciels espions qu’ils transmettent et qui sont initiés par des entreprises-tiers d’un nouveau genre où règnent les statisticiens.
  • « Les annonceurs veulent accéder aux personnes, pas aux pages web » ; « Quand une publicité est correctement ciblée, elle cesse d’être une publicité pour devenir une importante information » ; « Nous dirigeons les gens vers différentes files de l’autoroute ».
  • 2. L’importance du navigateur et des choix techniques
  • D’une part, il illustre combien la logique économique du web est radicalement différente de celle de l’économie classique des logiciels, culture initial de MSN, et repose exclusivement sur la publicité ciblée.
  • 4. Anonymat et personnalisation
  • L’épisode peut aussi faire réfléchir à la stratégie de Mozilla avec Firefox, drapé dans la vertu du logiciel libre, mais ne défendant pas mieux les données privées..
  • 3. Cellulaire ou mobile
  • Une même technologie, un même service est désigné selon les continents par des qualificatifs opposés. Ici, je garderai « cellulaire », plus représentatif des propos du WSJ. Les compagnies de téléphone savent, en effet, où se trouvent leurs abonnés à trente mètres près.
  • En réalité, les enjeux me paraissent ailleurs : sur la surveillance policière ou le contrôle social d’un côté, la publicité contextualisée, de l’autre
  • il suffisait du numéro de cellulaire de la personne, d’un ordinateur, de quelques connaissances sur la technologie des cellulaires pour surveiller n’importe qui.
  • Pour les paranos ou les incrédules, toutes les explications du chercheur sont ici . Il y explique comment il est possible de savoir, pour quelques cents et, tout de même, avec quelques compétences informatiques : qui vous êtes, quels sont les membres de votre famille, vos amis, vos collègues, où vous êtes, où ils sont, ce que vous êtes probablement en train de faire, pourquoi.. et ce que vous allez probablement faire ensuite.
  • D’autre part, il montre le rôle essentiel dans cette économie du navigateur dont les choix techniques ne sont pas gravés dans le marbre.
  • Sans doute, il leur arrive de se tromper, mais leurs propositions sont suffisamment fiables pour qu’ils aient trouvé un marché auprès des vendeurs de cartes de crédit qui évaluent ainsi en temps réel la fiabilité de leurs nouveaux clients.
  • Comme le dit le journaliste : « en résumé, les sites web ont gagné la possibilité de décider si vous serez un bon consommateur ou non, avant même que vous ne leur disiez quoi que ce soit sur vous-même ».
  • Mais la préservation de l’anonymat est toute relative et, par ailleurs même si ces sociétés disent ne pas faire de discrimination selon les genres, les profils ethniques, les handicaps qui tombent sous le coup de la loi, de tels profilages peuvent conduire facilement à des dérives éthiques.
  • 5. Contextuel ou comportemental
  • La firme détient par son moteur la plus grosse base de données sur les intentions des internautes, mais a résisté jusqu'à présent à surveiller ces derniers sans leur consentement pour préserver son image.
  • Le savoir faire de Google est d'abord contextuel, une expertise de traitement des textes, aussi bien les requêtes des internautes que les documents publiés sur le web et non comportemental, une connaissance des réactions des personnes. Cette dernière expertise est celle de FaceBook ou des jeunes firmes présentés dans les autres articles de la série.
  • comment préserver la culture de l'entreprise tout en faisant face à la concurrence ?
peir ric

du9 - L'autre Bande Dessinée - Dossier: Crise de l'autobiographie - 0 views

  • Le terme d’autobiographie de proximité, proposé par Neaud-Menu, décrit assez bien, il me semble, cette praxis établie en genre, et qui relève en fin de compte de la chronique à la petite semaine.
  • Proximité, car c’est précisément ce rapport d’amitié apparente, autre nom pour la popularité, que recherche l’auteur de telles œuvres 
  • et qui se décline d’abord en réseaux sociaux plutôt qu’en supports de publication
  • ...27 more annotations...
  • le petit ourson n’attend pas tant des « bisous » que des indices plus abstraits de sa popularité, tels que lui fourniront, par exemple, les statistiques de fréquentation de son site, ou bien les « amis » collectionnés dans son facebook.
  • On le voit, la définition du personnage en tant que tel finit toujours par dériver vers sa fonction réelle ou assumée, qui est de provoquer l’identification du lecteur.
  • on me rétorquera que ce qui importe, c’est l’intention de l’auteur.
  • Là encore, terrain glissant. Comment juger de cette intention, autrement que par indices extérieurs, potentiellement trompeurs ?
  • L’autobiographie est, pour la bande dessinée moderne, un terrain qui revêt une signification historique toute particulière ; car c’est le plus évident vecteur de sa modernité même.
  • on dit souvent que le but du dessin schématique, au premier plan la ligne claire, est l’identification du lecteur (c’est en tout cas ce que disait Hergé pour Tintin). Le dessin naturaliste, au contraire, complique cette identification : plus le trait est précis, moins le lecteur peut s’y reconnaître.
  • la mise en danger dont parle Neaud est plus banale : ce qu’elle veut souligner, c’est le caractère profondément antisocial de l’autobiographie, sa manière de réfuter certains tabous sociaux, notamment en ce qui a trait au secret dont on s’attend implicitement qu’il voile certaines de nos pensées et actions.
  • Le lecteur, bien entendu, est a priori le dernier visé par ce malaise qui touche d’abord ceux qui sont inclus, explicitement ou non, dans le récit même ; mais ce même lecteur peut toutefois ressentir très physiquement ce malaise, comme s’il en était, en bout de compte, le destinataire premier
  • persona qui éloignent de fait le personnage de l’individu qu’il est censé représenter.
  • le Blog de Frantico, qui lui est antérieur, a sans doute exercé une influence bien plus significative sur la « forme blogue », en popularisant un rythme, un style graphique, jusqu’au format idéal de la page et du récit
  • Résumons les termes du conflit : d’une part, nous avons des auteurs (de type Trondheim ou Boulet) dont l’interrogation éthique se place d’abord sur la dyade (que je reprends de Neaud-Menu) « ce-qui-doit-rester-privé / ce-qui-peut-être-dit » 
  • d’autre part nous avons ces mêmes Neaud et Menu dont l’éthique, en quelque sorte, inverse les termes de cette même dyade : ce qui peut rester privé, ce qui doit être dit.
  • une éthique de travail
  • il importe peu que cette éthique provienne d’une patiente réflexion ou d’une conviction spontanée, il suffit que celle-ci soit présente et agissante au sein même du projet autobiographique.
  • Il n’est pas innocent que Trondheim en soit venu, après bien des essais de nature autobiographiques, à des pages dont le but avoué est d’en dire aussi peu que possible
  • pas innocent non plus qu’un Neaud aux visées radicalement impudiques se dise bloqué dans son travail par ce qu’il ressent comme la prolifération tout azimuts de l’autobiographie bienséante, dont la persistante existence ne peut qu’éroder férocement le fondement même de sa démarche.
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres. Car qu’est-ce qu’une représentation sinon un faire semblant ?
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres.
  • Faire semblant c’est mentir, qui dans son titre même expose une éthique assez fine de la représentation de soi et des autres. Car qu’est-ce qu’une représentation sinon un faire semblant ? La véritable personne de l’auteure, qu’on le veuille ou non, ne sera jamais réellement sur la page ; c’est bien un personnage qui est là, devant nous, à interpréter quelque chose qui, on voudrait le croire, a été vécu par un individu véritable.
  • a remarquable Chronographie de Goblet en collaboration avec sa fille Nikita Foussoul, dont la forme narrative est évidemment celle du dialogue.
  • pèse très consciencieusement à la fois ce qui doit et ce qui peut être dit. D’abord, par une multiplicité des je et donc des points de vue : le récit se focalise au gré du discours des protagonistes sans préférer nettement un point de vue en particulier, ce qui tend à neutraliser quelque peu la charge du regard
  • . Car après tout, ce qui reste de l’autobiographie, peu importe sa modalité, c’est bien cette cassure entre les niveaux narratifs, qui fait que la réalité point sauvagement dans l’œuvre, réalité qui autrement n’aurait aucun moyen de parvenir à tel faîte.
  • L’autobiographie doit sans doute rester ce lieu instable de la littérature, cette cité bruyante où les réponses ne sont pas données d’avance, et où demeure cependant l’inquiétude fondatrice de l’auteur rendu profondément et impeccablement conscient de lui-même et de ce qui vit autour de lui.
  • Le « pacte autobiographique » n’est pas seulement un contrat entre l’auteur et son lecteur : il est aussi un pacte entre la fiction et la réalité puisque, qu’on le veuille ou non, les outils de la première restent indispensables à la mise en scène de la seconde.
  • La simple fiction, on le constate, n’a pas à s’embarrasser d’éthique : elle invite à la liberté pure, elle autorise à peu près n’importe quel contenu se tenant plus ou moins à l’intérieur de ses genres canoniques.
  • Que l’autobiographie oblige au contraire l’auteur à se méfier activement de cette infinie liberté de la fiction n’est pas sans contrepartie. La fiction reste un univers clos et par là, dépourvu de conséquence.
  • L’autobiographie, quant à elle, n’est pas qu’un reflet du monde : elle agit sur le monde. En cela, et pour peu qu’elle soit le fruit d’un investissement véritable doublé d’une intelligence féconde, elle ne sera jamais inoffensive.
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    Débat passionnant sur l'autobiographie en bande dessinée que l'on peut transposer dans le blogging. A lire les commmentaires des principaux auteurs de bd actuel
Julien PIERRE

L'identité du blogueur disparaît avec la professionnalisation des blogs - 0 views

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    BLOGUEUR>Vanina Delobelle s'interroge sur la disparition du Moi dans les blogs professionnels, avec pour preuve la faible communauté qui participe à ce genre de sites.
Julien PIERRE

01net. - Avis d'expert : j'ai recruté avec Twitter - 0 views

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    E-RECRUTEMENT>retour d'expérience pour Jacques froissant (Altaïde) qui a dépose des annonces sur Twitter et récolté quelques CV intéressants. Il ajoute que des cabinets comme Michael Page ont intégré ce genre d'outils à leur arsenal RH.
Julien PIERRE

Google Code Blog: Google moves towards single sign-on with OpenID - 0 views

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    Ca bouge autour d'OpenID en ce moment. Après Microsoft qui apporte ses 400 millions d'utilisateurs, c'est désormais au tour de Google de transformer un compte Google en identifiant OpenID (via un email donc). Pour l'heure, seul Zoho autorise ce genre de c
peir ric

La dépression serait-elle liée à l'autonomisation croissante de l'individu ? ... - 3 views

  • Il faut bien admettre que les changements sociaux ne peuvent à eux seuls tout expliquer en matière de dépression.
  • Il faut qu’il existe également une ‘grammaire de la dépression’ à travers laquelle l’individu peut mener son propre diagnostic, et celle-ci ne peut exister que si on institutionnalise la dépression.
  • Autrement dit, la dépression suppose des acteurs qui formulent les comment et les pourquoi de celle-ci, qui seront ensuite relayés par les puissants vecteurs de diffusion que sont les médias de masse.
  • ...7 more annotations...
  • La dépression est donc « produite dans une construction collective qui lui fournit un cadre social pour exister.[15] » La dépression est née ; elle devient une « grammaire de la vie intérieure pour les masses.[16] »
  • Il y a ici crise du lien social et spécifiquement du lien de participation organique : comment l’individu dépressif peut-il exercer sa fonction en société et comment peut-il se sentir utile au sens où Durkheim l’entendait s’il est dépressif ?
  • Est-il possible de réparer l’individu tombé en panne ?
  • Passer de la culpabilité à la responsabilité exige une reconfiguration de l’individu. Ce qui était autrefois vu comme un ‘péché’ de l’individu qui ne respecte pas les règles (permis/défendu) est aujourd’hui perçu comme une ‘panne de la responsabilité’ (possible/impossible) ; c’est donc dans ce cadre qu’Ehrenberg situe la dépression de l’individu : dans la panne des ressorts internes de ce dernier,
  • les individus ne sont plus tenus à une obéissance disciplinaire, mais ils sont tenus à identifier par eux-mêmes ce qui leur permettra d’être eux-mêmes dans un cadre mal défini.
  • La dépression, tout comme le suicide évoqué par Durkheim, serait donc le “mal de l’infini” où tout semble possible, alors qu’en fait tout ne l’est pas.
  • La dépression devient, pour ainsi dire, le garde-fou de l’individu, un genre de contrepartie à toute l’énergie qu’on lui impose de déployer pour être souverain de lui-même.
Christophe Duret

Activité C - Un oeil sur les médias: Communauté et réalité virtuelle: le méla... - 0 views

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    La définition de communauté, de communauté d'intérêt et de réalité virtuelle dans le cadre de la communauté goréenne de Second Life.
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