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peir ric

FredCavazza.net > Comment les nouvelles règles de Facebook vont modifier le c... - 0 views

  • Publier des profils et des informations personnelles n’est pas très choquant en soit (après tout c’est ce que font des millions de blogueurs et tweeteurs) mais ce qui est gênant c’est que le service s’est toujours vanté d’être respectueux de la confidentialité des données, et maintenant qu’il a constitué une base de données gigantesque de profils (avec moyens de contact, listes d’amis, photos, vidéos…) il nous informe que tout ceci est librement accessible à moins que vous ne changiez vos paramètres de confidentialité.
    • peir ric
       
      ce qui gonfle, c'est le changement unilatéral des règles du jeu
  • Tout ceci est d’autant plus regrettable que certaines règles de sécurité ne sont pas respectées (Pourquoi Facebook a crucifié la sécurité) et que de nombreuses irrégularités ont déjà été constatées (Why You Shouldn’t Trust Facebook with Your Data: An Employee’s Revelations).
  • la confidentialité est un élément moteur dans la dynamique communautaire, changez les règles et vous changez la façon dont les utilisateurs vont se comporter.
    • peir ric
       
      YES !
  • ...6 more annotations...
  • Même si la majorité des utilisateurs des médias sociaux est avant tout en recherche de visibilité (cf. La vie privée n’est pas ce que l’on croit et Ok You Luddites, Time To Chill Out On Facebook Over Privacy) ce n’est pas une raison pour forcer la publicité des données personnelles
  • Nous nous retrouvons donc avec une meta-plateforme de publication qui en voulant enterrer ses concurrents (MySpace, Twitter…) va accélérer un phénomène d’avatarisation des membres.
  • Toutes les informations publiées sont ainsi autant de moyen de façonner un personnage qui vous ressemble et qui va renvoyer l’image que vous avez choisi, une image valorisante et forcément légèrement déformée de la réalité.
  • Rien de très malsain dans cette attitude (nous cherchons tous à montrer la meilleur image de nous-même) mais problématique pour un service qui se vante d’avoir le meilleur système de ciblage comportemental.
  • Les mécanismes de ciblage comportemental fondés sur un cookie (Wunderloop) ou sur l’historique de recherche (Google) ne sont pas affectés par ce phénomène de “travestissement” car les internautes n’ont pas l’habitude de tricher dans une situation de surf ou de recherche. Par contre cela risque de nuire à la performance des campagnes ciblées sur Facebook.
  • L’impact du changement des règles de confidentialité va donc être majeur mais va surtout se faire sentir dans la durée avec une prise de conscience de la part des utilisateurs que les données personnelles sont un actif et que la confidentialité est un business.
peir ric

Identité et mémoire : la réputation des internautes sur le Web | Figoblog - 0 views

  • acteur
  • enjeux liés à la mémoire individuelle
    • peir ric
       
      à mettre en lien avec mes billets sur l'histoire d'internet et l'identité numérique
    • peir ric
  • l’internaute crée ou met en ligne des contenus qui autrefois restaient dans sa sphère personnelle
  • ...10 more annotations...
  • alors que les contenus les plus institutionnalisés ou travaillés reposent sur un investissement technologique de leur créateur
  • dimension paradoxale de la permanence des contenus
  • Facebook confirme un usage des technologies en ligne destiné à renforcer des liens existants, des communautés déjà soudées
  • et donc tendent à disparaître lorsque celui-ci s’en désintéresse
  • es contenus générés par les utilisateurs et hébergés sur les plateformes 2.0 ont une permanence forte
  • C’est ainsi qu’apparaissent sur le Web 2.0 des « friches »
  • D’innombrables données sont stockées, parfois à l’insu de leurs producteurs, par des sociétés commerciales, constituant un réseau d’informations personnelles sur lesquelles repose la réputation des individus.
  • recoupement de ces informations
  • En réalité, si les internautes consentent à fournir une quantité croissante d’information personnelle sur les sites du Web 2.0, c’est parce que cette information, de plus en plus, est maîtrisée.
  • construire une image de soi
peir ric

Adolescents, se raconter sur Internet - francetv éducation - 0 views

  • Le secret est propre à la culture française et c’est peut-être une des raisons pour lesquelles on considère le blog comme un espace intime surexposé.
  • exister dans le regard de l’autre
  • comme un désir d’exister autrement et d’exister aussi, avec la confirmation des autres, à travers les commentaires et les clics, que cette zone obscure, c’est bien moi.
  • ...8 more annotations...
  • comment faire pour se dégager, non pas d’un surmoi rassurant, mais d’un idéal du moi profondément tyrannisant et très sadisant.
  • On a le blog rassurant que l’on donnera à ses parents
  • dans un autre (dont l’adolescent ne donnera pas forcément l’adresse à ses amis), l’adolescent exprimera son mal-être
  • dans un autre encore, il se dévoilera en tant qu’être en devenir
  • Nous nous trouvons ainsi conviés à une sorte de de bal masqué de mots et d’images
  • C’est important car la mise à distance est en train d’être bouleversée.
  • ne mise à distance qui se fait avec des images : penser en images équivaudrait à aimer, à se venger et à détester en images.
  • s’il y a un travail de limites à poser et de réflexion à mener, en dehors de la question des lois, c’est avant tout sur celle de la modération qu’il faut s’engager.
Julien PIERRE

Vie privée : Où sont les régulateurs ? Où sont les régulations ? | InternetAc... - 0 views

  • Pourquoi nos outils ne nous laissent-ils pas le choix ?
  • besoin d’outils extimes
  • combattre la diffraction de notre identité - qu’elle soit numérique ou réelle -
  • ...6 more annotations...
  • besoin de nous exposer pour mieux maîtriser notre image
  • nos données deviennent nos marqueurs sociaux
  • c’est justement l’exploitation de ces données personnelles qui va nourrir l’économie de l’immatériel.
  • besoin de droits à l’ère du numérique
  • Droit à la protection de nos données. Droit à l’anonymat. Droit à récupérer ses données. Droit à la personnalisation sans identification et à l’authentification sans identification.
  • Affirmer que la société a besoin de nouvelles règles législatives pour protéger ses libertés à l’heure de l’électronique n’est pas neutre. Il y a bien sûr plusieurs manières d’y répondre. Celle d’un certain libéralisme : le marché et les outils finiront par faire émerger usages, services et standards avec lesquels chacun chacun se débrouillera, bricolera, renégociera, trichera.. Celle d’un certain interventionnisme, où la loi et la standardisation peuvent dire ce que l’on peut faire ou pas de ses données et décider enfin à qui elles appartiennent, et les options possibles.
peir ric

L'identité dans le cyberespace, par Yann Leroux - Blog du modérateur : consei... - 0 views

  • Serge Tisseron a mis la construction de l'identité au regard du développement des dispositifs d'image : le miroir de bronze, puis le miroir argentique et enfin les images de la photographie et du cinéma ont conduit Ego à prendre de moins en moins appui sur l'autre dans la construction de certains aspects de l'image de soi
  • L'identité est au carrefour de trois éléments : le corps, le groupe et Ego
  • Le groupe est un des hauts fourneaux de l'identité. La famille, comme groupe primaire, participe bien évidement à la construction de l'identité, mais également tous les groupes auxquels Ego va appartenir : classes, clubs, groupes de travail...
  • ...24 more annotations...
  • Finalement, on peut définir l'identité par les flux de discours conscients et inconscients tenus sur et par une personne. C'est une définition qui est suffisamment large pour prendre en compte l'identité dans ce qu'elle a de complexe et surtout qui permet d'avancer dans la compréhension de la façon dont fonctionne l'identité en ligne.
  • Enfin, Ego est lui-même le lieu ou se fonde son identité. Dans la façon dont se raconte ce qui est vécu, l'identité se construit. Elle se construit également dans ce qui se tait : réserves conscientes, secrets maintenus ou dont Ego est l'objet, refoulements, cryptes inconscientes.
  • L'identité s'enracine dans le corps : le sexe, la taille, la corpulence, la carnation de la peau, la pilosité sont des éléments qui ont donné bon nombre de noms de famille.
  • Nous n'avons pas besoin de nous y présenter en un tout puisque sur Internet nos différents investissements peuvent être dissociés.
  • A chaque espace social son rôle, et à chaque rôle son espace social, telle semble être la promesse de l'Internet.
  • 1. Le niveau de dissociation et d'intégration
  • 2. La valence positive et négative.
  • 3. Le niveau de fantasme et de réalité
  • car Ego est toujours réel et ce jusque dans les identités qu'il se rêve.
  • Ce que l'on appelle identité réelle est une convention : c'est l'identité par laquelle on se fait reconnaître par l'Etat : âge, sexe, lieu d'habitation, profession.
  • 4. Le niveau de contrôle conscient.
  • 5. Le média choisi.
  • Dans le cyberespace, les canaux de communication sont des moyens d'expression pour Ego. Certains préfèrent les longs échanges des forums tandis que d'autres sont attirés par le côté électrique des messageries instantanées et des bavardoirs. Les premiers donnent le temps de la réflexion, tandis que les autres sont plus orientés vers la spontanéité et l'immédiateté. Pour Suler, ces dispositifs attireront Ego en fonction de leur style cognitif.
  • Lisa Nakamura parle même de "tourisme identitaire"
  • L'adresse IP est la moins personnelle et la plus sociale des adresses. Elle rattache l'individu à une machine
  • cette adresse donne aux jeux de cache-cache que l'on peut trouver sur l'Internet leur valeur exacte : il s'agit de positions imaginaires par lesquels se disent le rapport à la loi, à la culpabilité ou à sa propre origine.
  • L'adresse email
  • Elle s'articule de part et d'autre du signe arobase "@".
  • Le nom - ou le pseudo
  • La signature
  • a signature est le lieu de la permanence. Elle dit en effet, quelque soit le contexte, quelque soit l'humeur ou la tonalité du message que l'on vient d'écrire, que le fond des choses reste toujours identique à lui-même.
  • L'avatar signale le sujet pour les autres depuis que le Web s'est doté de dispositifs sociaux comme les forums. Il s'agit d'une image, choisie par l'utilisateur qui le représente.
  • A l'exception de l'adresse I.P. qui est donnée par un tiers, tous les autres marqueurs d'identité sont des échos de la vie imaginaire et inconsciente de l'utilisateur. Les marqueurs d'identité disent vers qui vont les idéalisations ; ils peuvent commémorer des événements heureux ou malheureux, et cette commémoration peut être privée, familiale, ou publique.
peir ric

Processus identitaire et ordre de l'interaction sur les rÉseaux socionumÉriqu... - 4 views

    • peir ric
       
      A mettre en lien bien sur avec l'apprentissage social ou faire c'est apprendre et aussi en lien avec cette affirmation, apprendre, c'est développer son identité.
    • peir ric
       
      Cela me rappelle l'idée que j'ai des blasons que nous affichons et qui fonctionnent un peu comme les blasons des arbres de connaissance de authier et levy
  • Erving Goffman
  • ...59 more annotations...
  • L’analyse des "profils" des utilisateurs offre en effet un matériau de choix pour étudier la mise en scène de soi et les processus identitaires des participants.
  • de la mise en visibilité de soi
  • de l’affichage des goûts
  • de l’ostentation de son capital social
  • de l’inclusion sociale
  • ou de l’expression et l’entretien d’une culture commune
  • Dans cet article, nous analysons comment les différentes applications disponibles sur les Rsn peuvent être envisagées comme des supports (Caradec, Martuccelli, 2004 ; Martuccelli, 2002) à l’invention de soi (Kaufmann, 2004) des adolescents et jeunes adultes.
  • toute interaction est régie par un ensemble de normes constituant ce qu’il a nommé l’ordre de l’interaction
  • c’est par nos actions que nous construisons notre être.
  • Le self (soi) y est théorisé comme le résultat d’une négociation entre les participants où l’individu ne dispose que d’une autonomie relative. Il incarne un ensemble de rôles dans la limite de ce qui est compatible avec le respect des règles et des formes ritualisées. Le jeu est donc circonscrit par les règles et les ressources cérémonielles qui, dans le même temps, rendent ce jeu possible.
  • L’individu anticipe aussi sur les situations. Il soignera donc sa face selon les enjeux qu’il perçoit des situations dans lesquelles il va se trouver.
  • Chaque interaction provoque ainsi une figuration, entendue par Goffman comme le jeu mutuel de ménagement de la face de chaque interactant, chacun ayant tout intérêt à faire en sorte que l’interaction réussisse.
  • Cette conception de l’interaction sociale accorde une large place au contexte, puisque l’individu pourra se comporter différemment selon les audiences auxquelles il est confronté
  • Martuccelli
  • Elle rappelle que le processus identitaire ne fonctionne pas ex nihilo, il a besoin d’être tenu par de nombreux supports symboliques et physiques.
  • Ces supports se révèlent particulièrement essentiels à l’invention de soi, envisagée par Kaufmann (2004) comme le travail réflexif de chacun au quotidien pour se définir et qui aboutit à ce que l'identité puisse être considérée comme "le processus par lequel tous les supports de la socialisation sont travaillés et dynamisés, y compris les plus résistants, chevillés au biologique "
  • Cette prise en compte conjointe des objets et des activités que les individus développent, coïncide avec le cadre épistémologique proposé par plusieurs auteurs
  • Il s’agit en toute occasion de comprendre comment les individus "font avec " (Certeau, 1980) des objets, discours, dispositifs en redonnant toutes leur place aux activités ordinaires du quotidien, souvent ignorées des théories explicatives du social alors qu’elles constituent la base la plus fondamentale de la réalité perçue par les individus
    • peir ric
       
      Là, on est tout à fait dans la notion de traces à mettre en paralèlle avec la notion de bricolage
  • La reconnaissance du profil comme une face que l’individu va construire et négocier avec autrui permet de soulever plusieurs points importants.
  • Un premier constat s’impose : s’il n’existe pas de profils exclusivement constitués de ce que Goffman nomme des porte-identités, des éléments hérités, stables,
  • Il convient cependant de bien identifier cette démarche non pas comme une marque d’autonomie de l’individu mais plutôt comme une manière de "faire avec" des éléments fournis, où la créativité consiste dans l’agencement différent par l’individu de ces éléments.
  • François de Singly
  • notre identité peut être vue comme un patchwork personnel réalisé avec des matériaux sociaux
  • Le processus identitaire oscille effectivement entre la nécessaire inscription dans un collectif et la volonté d’individuation de l’individu au sein de ces collectifs.
  • La thèse de Goffman selon laquelle le principe du cérémoniel autour des faces pouvait être retenu comme un phénomène anthropologique dont les traits structurants se retrouveraient dans toutes les situations se trouve ici renforcée.
  • Cependant, bien que ces principes demeurent, les dispositifs offrent aussi des potentialités originales en matière de présentation de soi, de protection de sa face ou de soustraction, temporaire et partielle, aux règles de l’interaction.
  • Les normes de ménagement de la sacralité de la face se retrouvent sur les Rsn. Un accord tacite se fait sur les sujets à ne pas aborder et sur la modération des propos. Celui-ci est extrêmement encouragé sur Facebook, dont la fonction "j’aime " illustre bien l’orientation positive des échanges.
  • On voit alors la norme sociale prendre le relais du dispositif technique puisque les participants trop vindicatifs sont dépréciés, voire exclus, par les autres intervenants.
  • À ce titre l’affichage d’une distance au rôle et la modalisation des situations où les taquineries sont clairement identifiées comme sans conséquence (notamment par l’emploi systématique des lol, mdr, ptdr et des smileys), constituent des ressources fortement mobilisées.
  • en s’essayant en ligne, ils peuvent assimiler les grandes lignes du cadre social adéquat sans avoir à gérer les difficultés liées à leur physique et en disposant de davantage de temps pour construire leurs réparties que lorsqu’ils sont en face de la personne.
  • a même évoqué à propos de Facebook la multiplication des liens faibles comme un moyen de connaître les centres d’intérêt des individus pour gagner du temps dans leurs relations quotidiennes.
  • Il s’agit donc bien d’une négociation de la mise en scène de soi.
  • On voit ici la convergence entre la norme sociale et le dispositif technique dans la création d’un espace sécurisé où développer des interactions (3).
  • On perçoit chez les enquêtés une compréhension des possibilités d’invention que recèlent ces profils mais aussi une acceptation que cette créativité demeure représentative de la personne.
  • On peut donc en conclure que nous sommes toujours dans des modalisations (Goffman, 1991) où les parts les plus affabulatrices de nos mises en scène sont tolérées.
  • Cet accord ne demeure cependant que dans la mesure où ces comportements soulignent un trait de caractère reconnu hors-ligne.
  • es Rsn restant des lieux de socialisation circonscrits à un environnement relativement proche, les utilisateurs demeurent alors contraints dans leur tentative de fabrication par le fait que leur audience les connaît plus ou moins directement.
  • Les individus font avec des porte-identités et utilisent des éléments (imaginaires comme concrets) de leur environnement pour développer leur invention de soi sans établir de rupture entre ces deux contextes.
  • Les enquêtés affirment d’ailleurs régulièrement que leur profil représente une version améliorée de soi, dont tous les traits ne se vérifient pas nécessairement hors ligne, mais qui témoignent néanmoins de leurs aspirations. Reconnaissant ce fonctionnement dans leur profil, ils le reconnaissent d’autant plus facilement aux autres.
  • Le jeu des tags pousse les autres à nous classer dans un caractère ou une pratique (pas toujours réelle, elle peut être une référence revendiquée par la personne sans qu’elle ait pour autant abouti à une pratique effective) et ramène ainsi l’idée que la face "est fonction de l’interprétation que les autres en feront, de l’interprétation que la personne fera de cette interprétation, et ainsi de suite, potentiellement au énième degré "
  • Les Rsn constituent enfin l’occasion d’observer comment les individus gèrent leurs changements de rôles.
  • Goffman souligne effectivement que ceux-ci ne posent pas de problème dans la mesure où nous agissons différemment dans des contextes différents.
  • Mais les Rsn peuvent potentiellement réunir sur une même scène les personnes avec qui l’on entre en interaction dans ces différents contextes
  • La multiplication de ces comptes constitue aussi un moyen de leurrer les observateurs non désirés comme les parents ou les enseignants, en leur fournissant un profil officiel facile à trouver et en utilisant des pseudos seulement connus des amis.
  • Les enquêtés ne pensent pas à fermer leur profil ou à exclure leurs amis inopportuns. Les règles de l’interaction rendent effectivement difficile de retirer explicitement son amitié à quelqu’un et il est moins facilement accepté que l’on prenne un "nouveau départ " passé un certain âge.
  • Le concept de distance au rôle déjà évoqué dans la manière de ménager les faces soulève aussi la question de l’acceptabilité d’une exposition des activités quotidiennes.
  • Chaque activité ordinaire d’un individu sur son profil va donner lieu à des interactions auxquelles l’auteur de l’activité choisira de participer ou pas.
  • Il ressort de l’analyse des profils que cette différence peut servir à les évaluer sur un axe allant du plus "narcissique " au plus tourné vers les autres, que nous qualifierons de "négocié " en référence aux explications de Goffman sur l’aspect interactif de la construction de la face.
  • l’individu modifiera son activité selon les retours des autres et ne parviendra jamais à imposer une image de lui que les autres ne partageraient pas.
  • De la même manière, parler de présentation de soi narcissique ne doit pas non plus faire oublier que l’ordre de l’interaction impose non seulement de construire sa face, mais aussi une image de la situation et du groupe qui y est impliqué.
  • L’individu se définit par ses appartenances.
  • L’évaluation de la tendance vers le narcissisme ou vers la négociation se fonde sur le cumul de l’orientation narcissique/négociée de chaque activité menée par l’individu.
  • C’est le cumul des manières de pratiquer chaque activité, pondéré par l’intensité de chaque pratique, qui permettra en définitive de classer le profil.
  • Ce premier axe structurant des profils retrouvés sur les Rsn peut être complété par un autre évaluant ces derniers selon le degré d’intimité qu’ils préservent.
  • Figure 4 : Cartographie des modes de présentation des profils sur les Rsn
  • On retrouve notre proposition selon laquelle le profil doit être envisagé comme une narration construisant notre identité.
  • L’analyse des processus identitaires des jeunes sur les Rsn met en évidence la dynamique individuelle, collective et sociotechnique de la mise en scène de soi sur les profils.
  • Ce travail identitaire est réalisé par les acteurs eux-mêmes, à l’aide d’outils spécifiques et avec leurs "amis".
  •  
    Les travaux ayant abordé l'engouement pour les réseaux socionumériques soulignent régulièrement à quel point ils constituent des scènes favorisant l'expression identitaire. Cet article propose d'analyser comment la mise en scène de soi qu'y effectuent les jeunes utilisateurs se fonde sur et remodèle en partie le cadre de l'ordre de l'interaction hors ligne. Il met en lumière les différents supports sociotechniques sur lesquels s'appuient les utilisateurs pour composer leur face. Il conclut en proposant une manière d'évaluer les profils selon deux axes concernant le degré de négociation de la face qui y est visible et le degré de visibilité de celui-ci.
peir ric

Sur les réseaux sociaux, le profil est une image fidèle de l'individu - 0 views

  •  
    intéressant article sur le rapport entre réalité d'un profil et réalité d'un profil numérique - à mon avis c'est finalement la même chose
  •  
    On ne ment pas sur les réseaux sociaux tout simplement parce que on parle à ceux qui peuvent nous connaitre IRL
peir ric

Identité numérique et détournements - CaddE-Réputation - 1 views

  • Et, surtout, que la notion de web social amène celle de profils (sur les plates-formes), d’exposition de soi et de développement d’interactions et d’échanges entre internautes.
  • info-communicationnelle
  • Ce qui impact alors directement l’e-réputation, considérant entre autre que celle-ci repose sur la mise en contexte et l’interprétation que l’on fait du comportement de  quelqu’un ou quelque chose en fonction des informations qui circulent sur lui en ligne.
  • ...14 more annotations...
  •  l’ensemble des traces que nous laissons derrière nous [sur le web] ».
  • Traces qui peuvent être profilaires (les profils que l’on remplit), navigationnelles (laissées par la navigation sur les applications web) ou encore inscriptibles (contenu que l’on produit sur le web, et qui est généralement indexé donc mémorisé).
  • Nous ne nous inscrivons donc pas tous dans les mêmes cercles. Si Milgram nous a appris que nous étions tous connectés les uns aux autres à divers degrés, le web permet de faire une séparation entre ce que nous montrons aux uns et aux autres. Et c’est des relations que nous avons avec les cercles les plus « obscurs » que nous développons une identité numérique qui nous est propre, donc difficilement détournable.
  • Ses attributs identitaires (ses traces) sont à la fois indexés par les plates-formes qu’il utilise, par lui-même, par les autres, ils sont sans cesse réarticulés sémiotiquement parlant (redocumentarisés diront certains), changés de contextes, intégrés dans des bases de données, etc.
  • En résumé, et en gardant l’analogie documentaire (voire même plus loin, avec l’idée que nous sommes des « textes commentés par d’autres  textes »), il est intéressant de souligner que l’on peut falsifier et/ou détourner un document ou un texte (et encore plus son sens et sa possible interprétation)…
  • Idée qui se rapproche, de mon point de vue, de celle de la théâtralisation de soi de Goffman, où l’on choisit consciemment ou non ce que l’on souhaite projeter aux autres comme image de nous (de manière très schématique).
  • ces fameuses traces sont à la fois beaucoup plus et beaucoup moins que l’identité.
  • En bref, les réactions des contacts « proches » (les quelques contacts avec lesquels on échange constamment) face aux traces et à leur visibilité sont une forme de mise en contexte qui permettent de définir l’identité numérique d’un individu. Et, surtout, d’identifier un détournement.
  • le meilleur moyen est d’observer les échanges et contacts avec les cercles proches de l’IDN que l’on observe.
  • la réputation est avant tout (d’un point de vue informationnel) un système d’évaluation. Un ensemble de critères permettant de définir l’intérêt que l’on porte ou pas à quelqu’un d’autre, ou encore d’influer sur  le choix d’une information.
  • artant de ce principe, si le détournement change le sens des attributs identitaires, influe sur le contexte d’interprétation des signes que l’on émet, alors il modifie certains attributs réputationnels…donc la possible évaluation que les autres portent sur nous.
  • Le risque est donc là, le détournement des traces que l’on laisse peut redéfinir le sens qu’on leur donne, et donc biaiser l’évaluation que les autres portent sur nous.
  • Si le web est grand producteur de données, seule leur mise en contexte (par les autres notamment, la manière dont ils articulent, réarticulent les traces, les échanges, leur comportement face aux traces, etc.) permet de définir un début d’identité numérique.
  • Mais, pour ma part, je ne fouillerai pas jusque-là, l’idée étant ici de seulement souligner que le détournement de l’IDN est un détournement du sens, et que le contexte relationnel est un indicateur de l’impact de ce détournement.
peir ric

A propos d'Ingress, jeu en réalité alternée | Frederic Kaplan - 1 views

  • Les jeux en réalité alternée sont construits autour de scénarios, le plus souvent participatifs, qui se déroulent dans notre monde et en temps réel.
  • Ce sentiment de participer ensemble à des actions à la fois publiques et secrètes fait partie d’un des plaisirs spécifiques des jeux en réalité alternée.
  • Les jeux en réalité augmentée sont ceux qui d’une manière plus générale utilisent des dispositifs informatiques (smartphone, tablette, lunette, etc.) pour superposer des représentations virtuelles sur les images de la réalité.
  • ...6 more annotations...
  • N’importe quel jeu permet de créer momentanément une parenthèse spatiotemporelle dans laquelle les règles de comportements sont différentes
  • Johan Huizinga appelait le « cercle magique »
  • Par ailleurs, toute narration est aussi une réalité virtuelle. L’auteur d’un roman construit un monde parallèle cohérent et nous guide dans son exploration.
  • Les jeux en réalité alternée étendent, d’une part, le cercle magique du jeu à la vie de tous les jours et, d’autre part, synchronisent un univers narratif parallèle dans notre propre espace et notre propre temps.
  • C’est une forme spécifique et efficace de « crowdsourcing » qui permet non seulement de recueillir de très large quantité de données, mais de se servir des joueurs comme sujets d’expérience. Celui qui contrôle le jeu transforme de fait les joueurs en pantins.
  • Quand une entreprise peut non seulement inciter des joueurs à se rendre à un endroit particulier, mais également capter continument leur regard durant ce trajet, elle dispose d’une stratégie sans précédent pour la collection de données.
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