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Saisir ce temps d'épreuve pour faire des choix Le 27 mars, devant une place St Pierre, vide et rendue luisante par la pluie, le pape François faisait face à Rome et priait pour le monde : La pandémie « démasque notre vulnérabilité », a-t'il dit en ajoutant : « nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et des injustices planétaires, nous n'avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade ». Selon le pape, nous avons poursuivi notre chemin comme si de rien n'était et il invitait alors à « saisir ce temps d'épreuve comme un temps de choix ». Le moment que nous vivons a des aspects dramatiques, mais sans céder trop vite au pessimisme ni au catastrophisme comme y invitent, par exemple, Giorgio Agamben et André Comte-Sponville dans des textes récents, il est très salutaire d'entendre le pape François s'adresser à cette dimension qui révèle autant la noblesse que le mystère et la fragilité humaines: la capacité de choisir. Message exigeant, appel confiant, profession d'espérance. Voici, dit le pape, « le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l'est pas ». En cette semaine des fêtes de Pessah et de Pâques, alors qu'approche le Ramadan (23 avril), de nombreux croyants avec leurs contemporains qui prient, méditent et cherchent la vérité selon diverses voies, continuent d'ouvrir leur cœur à cette exigence : choisir ce qui importe. Continuons de marcher, sans céder à la peur ou à la sidération, sans cesser de raisonner en vue d'accomplir ce qui est juste, et en cultivant pour nous-mêmes et pour les autres la vertu irremplaçable de l'espérance. Au fil des articles qui paraissent, parfois sous la plume de conférenciers invités par DECERE, nous aimerions attirer l'attention sur certains sujets qui vont requérir notre réflexion et appeler, sans doute un approfondissement, voire des choix de notre part à tous. Il est impossible d'être

"Je résume : il y a peu de temps, Denis Viénot, secrétaire général de Justice et Paix, et Adrien Chaboche, secrétaire général des EEUdF, m'ont demandé d'animer un temps particulier lors de la Journée des religions pour le climat. Ils n'entrent pas trop dans les détails et j'accepte. Pour rendre service, parce que je suis touchée qu'ils aient pensé à moi, parce que le réchauffement climatique m'angoisse, parce que je trouve formidable que les religions du monde se mobilisent autour de la COP21. Et me voilà embarquée dans le rôle de Mme Loyal, à accueillir sur scène des responsables religieux du monde entier, des pèlerins, des politiques. Le tout, détail qui m'a valu quelques insomnies, en anglais, pendant une heure ! « Que diable suis-je allée faire dans cette galère ? » La veille, Molière passe en boucle dans ma tête. Pas Shakespeare ! Et, bien sûr, je ne remercierai jamais assez ces deux-là de m'avoir proposé ce défi. Car, évidemment, j'ai reçu au centuple le peu que j'ai donné. Échanger quelques mots avec l'archevêque Thabo Makgoba, impressionnant de charisme, saluer le Philippin Yeb Sano, entamer deux pas de danse avec l'évêque luthérien Heinrich Bedford-Strohm, assister au plus près aux discours de Nicolas Hulot et de Christiana Figueres, entonner avec les participants We shall overcome (lire p. 4). Le plus extraordinaire fut sans doute le mélange entre l'énorme travail de préparation des organisateurs et la petite étincelle de l'improvisation, du moment gratuit, de l'inattendu, qui embrase les cœurs et les esprits. Elle se prénomme Espérance..."

"Alors que se prépare la conférence de Paris sur le climat, prévue en décembre prochain, le Vatican accueille mardi un symposium sur la dimension morale du changement climatique et du développement durable, organisé par l'Académie pontificale des Sciences et le Conseil pontifical Justice et Paix. Cette conférence réunissant des scientifiques de haut niveau et des représentants des différentes religions du monde doit se dérouler en présence du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du chef de l'État italien, Sergio Mattarella, et de la présidente du mouvement des Focolari, Maria Voce. Les promoteurs souhaitent élever le débat sur les dimensions morales que représente la protection de l'environnement. L'objectif du Vatican est de susciter un mouvement mondial porté par toutes les religions et de mettre en lumière les liens très étroits entre le respect de l'environnement et celui des personnes, spécialement des pauvres, des exclus, des victimes des trafics et de l'esclavage moderne, des enfants et des futures générations."

"Billet de Stéphane Foucart (journaliste spécialiste de l'écologie) dans Le Monde du 6 /06 : À l'annonce du jeûne pour le climat parrainé notamment par la Conférence épiscopale française (notre blog : 4/06), Stéphane Foucart écrit dans Le Monde que c'est le début d'un affrontement entre « deux formes de pensée religieuse » : d'un côté, les fidèles du Dieu Créateur ; de l'autre, les « fondamentalistes du marché », selon qui « les seules lois de l'offre et de la demande, adjuvées par la libre entreprise et l'innovation technique, peuvent résoudre tous les problèmes rencontrés par les sociétés »."

"Fête de la Création : une origine orthodoxe En 1989, le patriarche de Constantinople Dimitri 1er a décidé d'instaurer le 1er septembre (début de l'année liturgique orthodoxe), une journée pour la sauvegarde de la création. Il a ainsi invité toutes les églises du monde orthodoxe et chrétien à faire des prières de remerciement pour le don du monde créé, et pour sa protection. Son successeur, le patriarche Bartholomée 1er a poursuivi et développé cette initiative, organisant notamment, plusieurs colloques de scientifiques et de théologiens sur cette question. Dix ans plus tard, en 1999, le Réseau Chrétien Européen pour l'environnement reprend cette proposition. Plusieurs communautés de religions différentes vont emboîter le pas et feront une journée spéciale de prière pour la création, mais à différentes dates."

"Sensibiliser les participants aux questions écologiques et solidaires en vue d'un monde plus fraternel et respectueux de l'environnement. Un Eco festival pourquoi faire ? :  Pour sensibiliser les participants aux questions écologiques et solidaires en vue d'un monde plus fraternel et respectueux de l'environnement.  Pour vivre un temps fort festif en présentiel pour les jeunes de l'aumônerie et leurs familles, largement ouvert à tous ceux qui le souhaitent.  Pour renforcer les liens avec les communautés de l'esplanade des religions et des cultures, le CCFD-Terre Solidaire, Eglise Verte, les Scouts, l'aumônerie de Lagny,…"

Presse Le Monde des religions La religion au service de l'écologie, au sommet des peuples à Rio ACY - Vu le 19/06/2012

"Dans un entretien au « Monde », l'ex-ministre de la transition écologique et le philosophe invitent la société à « s'interroger en permanence sur la finalité de ses choix ». Cette « révolution des consciences » est, alertent-ils, une « question de survie »."

"Entretien - Comment le religieux peut-il être source d'Esperance ? C'est un des thèmes abordés lors de la 90ème session des Semaines sociales, qui s'achevait ce dimanche à Paris. Pendant trois jours, les intervenants; des chrétiens engagés dans la vie de la cité ont débattu autour du thème « religions et cultures, ressources pour imaginer le monde ». Parmi les intervenants, des figures très éclectiques comme l'ancien député européen Daniel Cohn-Bendit. Les échanges de cette session ont largement été articulé autour de l'encyclique du Pape François Laudato Si'. Une encyclique qui a aussi éclairé la réflexion de Bernard Perret, économiste et essayiste. Il est intervenu sur le lien entre religieux et espérance.Des propos recueillis par Anne-Sophie Saint-Martin."

"La pandémie faisait partie des scénarios envisagés par les survivalistes, hantés par des fantasmes de catastrophes. Mais pas tout à fait comme ils l'imaginaient, explique Bertrand Vidal, sociologue de l'imaginaire et auteur de Survivalisme. Êtes-vous prêts pour la fin du monde ?*"

"Le texte est rédigé et en cours de traduction. La date précise de sa publication fait l'objet de supputations - sans doute fin juin. L'encyclique sur l'écologie humaine que le pape François mûrit depuis le début de son pontificat, en mars 2013, est attendue par les catholiques, mais aussi par les défenseurs de l'environnement, comme un moment important dans la préparation de la conférence sur le climat, qui se tiendra à Paris en décembre. Le 28 avril, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est ainsi rendu au Vatican, où l'Académie pontificale des sciences avait organisé un colloque sur le thème « Protéger la planète, rendre digne l'humanité »."

"La Conférence des Responsables de Culte en France (CRCF), organisait à Paris le 21 mai un colloque sur le climat et les religions. À cette occasion, Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France (RMF) et vice-président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), a invité la communauté musulmane française à se mobiliser pour la préservation de l'environnement."

"Dans un entretien au « Monde », le ministre de l'écologie rejette les conservatismes et la radicalité, « les deux faces de l'impuissance »."

"Rarement, encyclique de pape aura suscité une telle attente: le grand texte du pape François sur l'écologie devrait s'appeler « Laudato si » (« Loué sois tu », les premiers mots du Cantique des créatures de François d'Assise). Sa sortie, annoncée pour la mi-juin, est guettée bien au-delà des sphères catholiques habituelles : de Ban Ki-moon à François Hollande, en passant par Obama ou Angela Merkel, les « grands » de ce monde ont rivalisé de déclarations ces dernières semaines pour dire combien la prise de parole de l'Eglise catholique, au plus haut niveau, sur le sujet de l'écologie, à quelques semaine de la Cop 21 sur le climat, revêtait un caractère important."

"Alors que se prépare la conférence de Paris sur le climat, prévue en décembre prochain, le Vatican accueille mardi un symposium sur la dimension morale du changement climatique et du développement durable, organisé par l'Académie pontificale des Sciences et le Conseil pontifical Justice et Paix. Cette conférence réunissant des scientifiques de haut niveau et des représentants des différentes religions du monde doit se dérouler en présence du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, du chef de l'État italien, Sergio Mattarella, et de la présidente du mouvement des Focolari, Maria Voce."

"Les responsables des six principaux cultes en France (catholique, musulman, protestant, juif, orthodoxe et bouddhiste) ont observé un jeûne collectif mercredi qui revêtait une double signification. Il a eu lieu d'abord au 14e jour du ramadan, mois de jeûne pour les musulmans. D'autre part, jusqu'à la COP21 à Paris en décembre prochain, des dizaines de milliers de personnes engagées pour le climat à travers le monde observent le premier jour de chaque mois une journée de jeûne pour peser sur les négociations sur le réchauffement climatique."

"Le Sommet des consciences pour le climat, qui s'est tenu à Paris le mardi 21 juillet avec des représentants des grandes religions et spiritualités du monde entier, a permis de lancer un appel aux dirigeants en prévision de la conférence climat Cop21. "

"À New York, le 21 septembre, des représentants des religions du monde ont exhorté les dirigeants politiques à s'attaquer aux causes du dérèglement climatique. Voici des extraits de ce texte."

"Pour Christophe Monnot, sociologue des religions, l'écospiritualité promue par les défenseurs de l'environnement emprunte à la religion ses rituels, sans pour autant conduire à un retour du religieux."

"La crise écologique actuelle nous exhorte à repenser notre relation avec le monde animal et végétal. Comment les différentes traditions religieuses peuvent-elles nous y aider ? Place des religions saison 5. Écologie, où sont les religions ? (12/12)"