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Christophe Deschamps

Entreprise 2.0 en 2011 : la valeur ou le déni ? - 3 views

  • Maintenant il y a loin des discours aux actes et tout dépendra de la capacité de l’entreprise 2.0 à sortir d’une forme de déni d’entreprise. Accepter de parler franchement de valeur, mettre les mains dans les sujets complexes et sensibles de la mécanique productive, sortir de la vision idéaliste et angélique d’une entreprise rêvée menée par la passion, l’ouverture et les bons sentiments seront des sujets clé en 2011.
  • C’est ce qu’il nomme la mise en capacité de l’organisation par la technologie (ou tech-enabled organization). Ce mode de fonctionnement étant rendu souhaitable, voire nécessaire, par la transformation des modes de travail induite par l’évolution de notre économie et des modèles de création de valeur, on a essayé d’implanter ces fameux outils dans l’entreprise. Souvent en vain. On s’est alors rendu compte (pour ceux qui en doutaient) que l’outil n’était qu’un facilitateur
  • il est devenu évident qu’il fallait s’attaquer en profondeur à la structure du travail et de l’organisation (voir mes “prédictions” 2009 et 2010), à la fois pour rendre les choses possibles et pour s’assurer du bénéfice de l’opération en termes de création de valeur. Ce qui a amené un certain consensus courant 2010 vers la nécessité de s’attaquer, entre autres, aux business process à la fois pour des raisons d’alignement et d’impact sur la valeur.
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  • Récapitulons : • Prise de conscience qu’il faut s’attaquer aux rouages, à la mécanique de l’organisation • Prise de conscience qu’il faut articuler les dynamiques “hors flux” et “dans le flux” de travail (in the flow et above the flow pour les érudits). • Prise de conscience qu’il faut aller au delà des simples dynamiques communautaires. • Développement, par ailleurs, d’un grand savoir faire sur la mise en place de ces dynamiques communautaires. Soyons honnêtes : on a les best practices, des monceaux de méthodologie, des cas à foison et des outils pour supporter le tout. On sait faire fonctionner des communautés et ce qui donne le sentiment contraire, fait penser que la réussite dans ce domaine est rare, c’est qu’on veut transformer en communautés ce qui n’en n’est pas (d’où l’intérêt d’aller voir au delà…). • On a des outils qui tiennent la route.
  • N’avez vous pas remarqué que finalement peu de choses nouvelles vraiment intéressantes ont été dites ou écrites ces derniers mois (j’ai dit “peu”…pas “pas”) ? Qu’on pourrait republier nos billets d’il y a un an sans que personne ne s’en rende compte ? Deux reponses à cela : soit nous étions quelques visionnaires vraiment en avance…soit rien n’a changé. Et je penche plutôt pour la seconde solution.
  • La raison ? Le microcosme 2.0 se complait dans une forme d’angélisme fondé sur une sorte de “flower power management” qui aurait été de bon teint dans les années 70. Tout doit n’être qu’engagement volontaire, passion, démonstration, engouement. Le process c’est le vieux monde et c’est sale. La valeur et l’argent aussi. Le ROI n’en parlons pas. Il y a un point de basculement a passer, des choses à acter, une direction à prendre mais au delà du consensus mou il y a une gêne évidente. On rechigne a abandonner le territoire de l’entreprise confraternelle idéalisée pour mettre le bleu de chauffe et aller réparer la chaudière et la tuyauterie dans la salle des machines.
  • quelques tendances fortes pour 2011 :
  • 1°) Futile : Beaucoup de temps et d’énergie seront gaspillés à discuter les mérites respectifs de l’entreprise 2.0 et du social business. Ca évitera de parler d’autre chose et laissera les entreprises dans un doute encore plus profond qu’aujourd’hui.
  • 2°) Stratégique : soit l‘entreprise 2.0 reste dans le déni de réalité soit elle met les mains dans le cambouis. Dans le second cas on sera encore là pour parler du sujet dans un an ou deux, avec des résultats tangibles et mesurables, dans le premier les entreprises se seront lassées avant.
  • Avoir le courage de parler des sujets qui font peur : redéfinir le travail, la manière dont on évalue la contribution de chacun à la création de valeur, dont on rémunère les gens en fonction, trouver des indicateurs financiers et comptables pertinents pour rendre les modes de fonctionnement nouveaux acceptables.
  • Assumer le fait que soit on parle d’un projet stratégique d’entreprise qui doit s’imposer à tous, ce qui implique d’assumer ses choix et avoir le courage d’en tirer toutes les conséquences, soit on est dans le nice to have cosmétique et se demander si l’énergie et l’argent dépensés en valent la peine.
  • Et attendons à entendre des choses du genre “pour faire les malins avec des médias sociaux et avoir des discussions sympas y’a du monde, pour régler des vrais problèmes business y’a plus personne”. Et ça sera mérité.
  • On ne transformera pas l’essai tant que les “outils sociaux” constitueront une bulle à part, seront indépendants du reste des outils de l’entreprise. Devoir dire à un utilisateur : “rendez vous sur tel outil” c’est déjà perdre la partie.
  • intégration avec toute type d’outil du SI traditionnel et possibilité d’utiliser (et enrichir)les fonctionnalités de l’application en tant que services hors de l’application, au sein d’une couche sociale commune à l’ensemble du SI.
  • Une entreprise est une structure économique et sociale qui regroupe des moyens humains, matériels, immatériels (service) et financiers, qui sont combinés de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) ou non concurrentiel (le monopole) avec un objectif de rentabilité.
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    Excellent billet de @bduperrin
Christophe Gauthier

Ten Leading Business Intelligence Software Solutions - 2 views

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    "Ten Leading Business Intelligence Software Solutions By Thor Olavsrud May 5, 2010 The Business Intelligence software market is shaping up as a David vs. Goliath struggle. Behemoths like Microsoft, Oracle and IBM offer feature-rich BI suites along with their many other enterprise software products. Meanwhile, pure-play business intelligence software vendors -- such as MicroStrategy and Tableau -- have avid followers and are known for innovating around new features and quickly adjusting to the shifting marketplace. Why is this important? Because Business Intelligence software is used to extract data from disparate sources -- spreadsheets, databases and other software programs -- inside companies and then analyze that business data to better understand a firm's internal and external strengths and weaknesses. A business relies heavily on this data. Bottom line: Business intelligence software enables managers to better see the relationship between different data for critical decision-making -- particularly opportunities for innovation, cost reduction and optimal resource deployment. The list below includes ten industry-leading BI solutions, from vendors large and not-so-large. If you're looking for a bird's eye view of this rapidly evolving market, the following condensed portraits should help. Business Intelligence Software: Ten Solutions Note: This list is NOT ordered "best to worst." The question of what business intelligence software solution is best for a given company depends on an entire matrix of factors. This list is simply an overview of BI solutions, with the debate about quality left to individual clients. SAP Crystal Reports Crystal Reports is part of SAP's Business Objects portfolio of business intelligence software solutions. It allows users to graphically design interactive reports and connect them to virtually any data source, Microsoft Excel spreadsheets, Oracle databases, Business Objects Enterprise business views and local file system info
Christophe Gauthier

Sens du client - Le blog des professionnels du marketing client: Les 10 tendances du Se... - 3 views

  • Les 10 tendances du Sens du client 2010
  • LE CLIENT SERA PLUSIEURS Le client est devenu mutliple. Présent à plusieurs endroits sous une forme différente, c’est un individu fragmenté auquel les marketers doivent désormais faire face. Multiples identités (on compte en France 2,4 adresses mails par personne et 65% ont 2 adresses ou plus), contextes variables : le client est plusieurs et il devient parfois invisible. Pour les entreprises qui gèrent des données concernant leurs clients (une catégorie en très forte augmentation), l’organisation de ces données, la déduplication et la segmentation sont devenues des exercices complexes.
  • Au moment ou le marketing de masse laisse place au marketing comportemental ou ciblé, le marketing des données devient un marketing de masse. La preuve : le one-to-one est moins à la mode que la gestion des communautés qui est une espèce de one to many. On parle désormais de social CRM comme pour habiller délicatement l’ignorance dans laquelle se trouvent beaucoup d’entreprises. Les systèmes d’information qui ont couté des millions aux entreprises se révèlent insuffisants pour appréhender la réalité du client. Comment donner du sens à ces masses de données ? Comment appréhender les nouveaux segments de clients ?
  • ...26 more annotations...
  • les nouveaux segments sont devenus un fait acquis, alors demandez-vous : comment concevrais-je mon organisation si je savais que dans les cinq prochaines années, 5 ou 6 segments émergeront pour occuper plus de la moitié de mon chiffre d'affaire ?
  • la convergence des canaux de relation et la cohérence des sollicitations. Comment avoir une vision unique du client et comment gérer la pression de communication ? Comment comprendre un client multiple et anticiper son comportement ?
  • LE CLIENT SERA SEUL Le self-service est un progrès de notre société
  • LE CLIENT SERA ECO-SENSIBLE Passer la marque à la machine sur le programme « GreenWashing » : l'occupation de ces dernières années pour les entreprises au marketing qui lave plus vert. Sous la pression d’une actualité dramatisante et de clients anxieux, presque toutes les entreprises adoptent les valeurs « développement durable » ou « respect de l’environnement », espérant réchauffer le climat entre leurs clients et elles
  • Mais le client veut des marques ou des enseignes disponibles et réactives, il désire être autonome, échanger en temps réel n’importe quel jour et à n’importe quelle heure, dans une relation personnalisée
  • En 2009, 36% des entreprises, soit deux fois plus qu’en 2008, (selon cette étude) « ont opté pour les modes de communication économiques, comme le Web et le self-service ». Parfois mauvais calcul quand on constate que –selon la même étude- « Malgré la mise en place de ces services sur Internet, les centres de contacts constatent que le nombre d’appels entrants n’a pas été impacté
  • Dès qu’on ouvre un nouveau canal de relation avec le client type Serveur Vocal Interactif, celà aurait plutôt tendance à faire croitre le nombre de contact globalement. Au bénéfice de la marque qui maitrise l’information qui la concerne et héberge la conversation, et au bénéfice du client qui choisit son mode de communication
  • apporter un vrai bénéfice au client lorsqu’il est seul. Seul face à un site Internet, avec un SVI, une borne interactive, il se sent trop souvent abandonné
  • Bénéfices évidents du client seul : l’aspect pratique et la réduction des prix.
  • les marques ont l’occasion unique de redonner du sens à leur discours avec des valeurs et de créer du lien avec leurs clients. Seront gagnantes les marques qui apporteront des preuves concrètes, qui feront des gestes sans calcul cynique sur un sujet qui n’est pas prêt de quitter l’esprit du client
  • LE CLIENT SERA ORGANISE On sait que le client est multiple, tout comme le sont les propositions commerciales qui s’adressent à lui. Lorsque celles–ci manquent de clarté ou sont défaillantes dans le bénéfice réel, le client revoit ses préférences et hiérarchise ses fournisseurs. Parfois perdu (8 français sur 10 ignorent encore ce que sont les soldes flottants ), souvent sur-sollicité (rappelons que nous sommes confrontés à 400 messages commerciaux par jour-source Francoscopie 2010), le client doit s’organiser
  • LSA nous rapporte qu’une enseigne espagnole a conçu et marketé son espace de vente en trois circuits d’achat : court (convenience store), moyen (achats quotidiens) et longs (courses de la semaine) pour répondre aux besoins du client.
  • LE CLIENT SERA AMELIORE (Photo Avatar). Le client est un roi doté de super-pouvoirs. Entourés, enrichis, connectés, les français sont 67% à avoir accès à Internet chez eux (+6% en un an), et 82% des Français de plus de 12 ans ont un téléphone mobile. Le monde dans le creux de sa main est une réalité pour déjà 5 millions de personnes utilisant Internet mobile (doublement en un an) Source : ARCEP. Le client est assisté, aidé : il ne faut plus faire partie d'une minorité de privilégiés pour savoir qu'il faut tourner à droite dans 200 mètres avec son GPS embarqué dans sa voiture ou sur son téléphone mobile... Le client français a adopté les réseaux sociaux : près de 16 millions d’inscrits dont les trois quarts pour « rester en contact avec leurs amis ». Le réseau social virtuel qui entoure le client l’aide aussi à faire des choix dans sa consommation. Selon Harris interactive (pour Fleishman Hillard), "50% des français pensent qu’Internet les aide à prendre de meilleures décisions d’achat" et "85% des consommateurs consultent les avis des internautes avant d’acheter". Le téléphone est devenu « smart » pour 3,5 millions d’utilisateurs nouveaux en une année, et pas tous des professionnels ! Que vous partiez en voyage ou que vous vous rendiez au restaurant du coin, vous trouverez sur la route de votre choix des avis de consommateurs en qui vous avez confiance.
  • prendre sa place dans un monde digital et virtuel pour y accueillir son client. Proposer de nouvelles voies d'accès et de dialogue avec lui.
  • LE CLIENT SERA OCCUPE La moitié des adolescents regardent déjà la télé en surfant sur le net et 47% utilisent leur téléphone mobile en étant connectés (source Forrester). La multi-activité se développe
  • Le client est surbooké et ce que nous nommons une maladie pour nos enfants n’est que la caricature et le signe précurseur d’un futur proche de consommateur de média. Le client n’est pas absent ou distrait, il est très occupé. Les Français ont eu en moyenne 40,4 contacts par jour avec une activité média ou multimédia (hors ordinateur) en 2009, un chiffre toujours en augmentation. Un français sur deux se connecte chaque jour à Internet, et les médias sont de plus en plus consultés sur de nouveaux supports
  • LE CLIENT SERA FAN Les grandes marques vont sortir de la crise avec panache et le client n’attend que ça. Pourquoi ? Parce qu’il a désormais la possibilité de se manifester et de faire savoir qu’il aime une marque ou qu’il s’y intéresse sur les réseaux sociaux. 40% des inscrits à Facebook sont amis ou fans des marques et 25% « suivent » des marques sur Twitter selon Razorfish
  • LE CLIENT SERA BAVARD Si je me fie à ce compteur Twitter, au mois de mars prochain, nous passerons la barre des 10 milliards de tweets. Rien qu’en France, si on suit les 25 premiers utilisateurs de ce réseau social, on peut lire 360 000 posts de 140 caractères Pour 23% des Français de plus de 12 ans inscrits sur les réseaux sociaux , le quotidien est fait de conversations.
  • Un tweet sur 5 concernerait un échange d’expérience à propos d’une marque. C’est considérable. A la recherche de la relation authentique, de l’avis sincère, le client est prêt à contribuer et donner de son temps. Sur le très fiable site d’avis consommateurs Beauté Test par exemple, tous les jours, 400 nouveaux avis sont postés et 10 à 20 nouveaux produits sont référencés. On donne la parole au client, il en fait un usage à son profit !
  • les avis seront de plus en plus donnés en temps réel (18% des membres Facebook mettent à jour leur profil depuis un téléphone mobile)
  • favoriser l’expression du client en la rationnalisant. Et face à l’infopollution, investir dans le tri sélectif
  • LE CLIENT SERA AVENTUREUX Seuls 15 %, c’est-à dire un client sur sept se déclare «fidèle » aux marques et 21 % sont moins fidèle qu’avant, c’est ce qu’avait révélé l’étude faite en 2009 à l’occasion de la Saint Fidèle sur ce blog.
  • Laurent Habib de RSCG C&O déclarait à LSA le 29 octobre dernier : «les marques ne parviennent plus à justifier leur positionnement premium, ni a susciter la préférence et la fidélité». Sensible au prix, le client observe avec un scanner dans les yeux les propositions low cost et les propositions premium, délaissant un ventre mou sans odeur et sans saveur. Il privilégie la valeur d’usage et se montre critique envers les innovations sans bénéfice
  • proposer aux clients de vraies innovations, prendre des risques. C’est le moment de mettre en pratique le subtil précepte de Jacques Séguéla (qui a le sens de la formule) : « moins de tests, plus de testicules »
  • LE CLIENT SERA ENTENDU 20% des français ont déjà dénoncé en ligne des entreprises ayant mal agi à leurs yeux TNS Sofres LSA 11/09. Nous sommes entrés dans le nouvel âge de la relation client, l’époque où le client peut s’exprimer et être entendu par des milliers de personnes (cf mon billet à ce sujet). Le patron d’Amazon disait "Si vous rendez vos clients mécontents dans le monde réèl, ils sont susceptibles d'en parler chacun à 6 amis. Sur internet, vos clients mécontents peuvent en parler chacun à 6000 amis."
  • gérer sa réputation et repenser son organisation pour l’orienter vers un client omniprésent. Il ne s’agit plus de surveiller ou faire du buzz monitoring mais bien de pratiquer une écoute active et participer à un nouvel échange.
Christophe Deschamps

Qu'est ce qu'une entreprise 2.0 fin 2010 ? - 7 views

  • Et là… la problématique est plus lourde. C’est d’ailleurs sur ces éléments qu’on constate les plus grands écarts générationnels (Attention je ne parle pas de génération Y). Nous avons d’un coté les jeunes qui contestent la hiérarchie ou la propriété auxquels ils n’ont pas accès et les anciens qui en sont dotés et pas tout à fait prêts à s’en défaire.
  • Une façon pour les jeunes de renverser la question et de ne pas demander le pouvoir mais le répartir de facto… Un sujet à creuser assurément, qui en dit long aussi sur la dimension symbolique que prennent les luttes actuelles
  • Prenons une entreprise qui propose des services « 2.0 ». Si on prend l’hypothèse qu’elle double son chiffre tous les ans (ce qui est déjà un signe de croissance exceptionnelle), qui commence avec 100K€ de chiffre d’affaire…elle pèse actuellement au mieux 0,8M euros… Moins que le chiffre d’affaire d’une brasserie ! Normal donc, que pour un grand compte, ces budgets « 2.0 » soient vus comme « faibles »… Mais faible, ne veut pas dire non stratégique.
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  • Généralement les mêmes qui avaient tourné le dos au Web. Il faut bien comprendre que nombreuses sont les entreprises qui n’ont pas besoin de relais de croissance que ce soit par la situation économique ou un effet de « monopole ».
  • Ensuite, nombreuses sont les entreprises qui se sont lancées dans le 2.0 comme elles s ‘étaient ruées sur SecondLife. Pour faire bien. On retrouve ce type de projets dans les grands groupes qui s’essayent à des nouveaux concepts. Ce qui caractérise ces projets c’est le fait qu’ils ne sont pas en lien avec le business. L’exemple qui me vient à l’esprit est celui de rendre « 2.0 » une communauté visible… Cette Entreprise2.0 on l’aura compris n’a pas dépassé le stade d’intérêt poli des décideurs.
  • Il y a enfin ceux qui prennent ce concept en se posant la question simple « Qu’est ce que ce nouveau machin peut m’apporter à mon business ? ». Sans préjugés, ni arrières pensées et de sous un angle très pragmatique. Et là, le résultat est somme toute très différent. Car il est indéniable que les concepts du 2.0 (collaboration, temps réel, connexions des personnes, informations etc…)  sont de nature à faire progresser le business. Encore faut-il le démontrer ? Et c’est justement la bonne récolte 2010. Les premiers projets mis en place à dimension business donnent des résultats concrets : plus de ventes, plus de qualité dans la relation client etc…
  • L’entreprise 2.0 –en tout cas son concept papier –  vit sans doute ces derniers jours, au profit d’une nouvelle ère : l’irruption massive des réseaux sociaux dans le champ numérique de l’entreprise : depuis les entrepôts, jusqu’aux points de ventes en passant par les bureaux.
Christophe Deschamps

La collaboration… une fumisterie ? - 8 views

  • Le Web social montre la voie à de nouvelles manières de faciliter l’échange de savoir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de nos organisations, mais les comportements collaboratifs, indispensables à l’éclosion de modes de travail en accord avec la nouvelle économie en réseau qui est en train de se dessiner, ne sont présents (voire même imaginables) que chez bien peu d’entre nous.
  • Des milliers de pages Facebook sont créées chaque jour au nom de la promesse presque toujours fallacieuse de construire des communautés.
  • Les communautés de pratiques, qui développent avec le temps de véritables comportements collaboratifs et adaptatifs, reposent bien plus sur la passion, la patience et l’implication que sur les technologies 2.0. Elles fonctionnent généralement bien en ligne lorsqu’elles fonctionnent bien hors ligne.
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  • La véritable collaboration requiert non seulement le développement d’un environnement collectif favorable, mais aussi de la confiance. Le problème est que la confiance est une qualité en voie de disparition. Les marques ne peuvent prétendre ignorer que les clients leur font chaque année de moins en moins confiance, et que cette érosion de la confiance s’exprime partout, y compris sur les médias sociaux. Dans les entreprises, le niveau de confiance est encore plus bas. Le micro-management, l’évaluation continue basée sur la performance dans des environnements de travail prédéfinis, la pression hiérarchique et économique, ont gravement endommagée la confiance parmi les employés. Dans la plupart des cas, la collaboration est une fumisterie.
  • Les travailleurs du savoir doivent continuellement pouvoir disposer de nouvelles ressources, tandis que travail et apprentissage doivent se fondre en un flux continu. Mais, alors que si peu d’entreprises sont suffisamment mûres pour accepter et adopter cette complexité et ainsi redéfinir le travail en termes de flux fluide et collaboratif, comment pouvons-nous aider et accompagner les autres ?
  • Un tel modèle facilite l’adoption de pratiques collaboratives, mais ne tient compte ni des relations réelles entre les membres d’une entreprise et du manque sous-jacent de confiance, ni d’un des défauts majeurs des processus business : les «socialiser» permet plus facilement de prendre en compte les opérations floues ou incertaines, une approche voisine de celle des Barely Repeatable Processes de Thingamy, mais ne fonctionne pas correctement lorsque l’issue elle-même est incertaine. Les processus fonctionnent lorsque le résultat en est prévisible, ce qui est de moins en moins le cas.
  • Ce dont nous avons besoin n’est pas de forcer l’adoption de nouvelles pratiques dans des structures conservatrices, mais de faciliter leur diffusion, par l’utilisation et la modification de mécanismes existants, quoique latents, pour permettre l’émergence de nouvelles pratiques.
  • Ces relations ne sont pas basées sur une transaction, mais reposent sur la valeur que les entreprises peuvent créer en aidant les clients à résoudre les problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne, en leur proposant de meilleurs produits et services. Le Web social facilite cette logique à dominante service, permettant de recueillir davantage d’informations à partir des interactions entre les individus (c’est ce à quoi s’emploie le CRM Social). La mise en place de ce type de relation est un pré-requis de la collaboration, dont le but ultime est la co-création de valeur.
  • Plutôt que d’aider leurs clients à faire ce qu’ils ont à faire en entretenant une interaction constante, beaucoup de fonctions support les mettent au bout d’un entonnoir orienté processus. Par exemple, la DSI formalise en vain ses relations avec ses clients internes à travers la gestion des exigences, malgré leur inaptitude avérée à résoudre des problèmes réels en temps réel.
  • Redéfinir le client interne en suivant une logique orientée service permettrait de jeter les bases organisationnelles de la collaboration. La plupart des services en bénéficierait; les Ressources Humaines, par exemple, pourrait mettre en place un vrai développement de carrière, au-delà des référentiels métiers et fonctions.
  • Que se passerait-il si les managers considéraient leurs équipes comme des clients ? Faciliter la tâche de ses subordonnés et observer la manière dont ils les gèrent…
  • Je crois que l’application en interne de ce que nous apprenons à faire vis-à-vis de nos clients externes fournit une solution concrète à la préparation du changement vers une entreprise collaborative, pour la grande majorité des entreprises pour qui la collaboration est une fumisterie. Je ne propose pas de modèle, juste un appel au passage à l’acte. Pour faciliter la diffusion de pratiques collaboratives, redéfinissons le client interne, et tenons en compte de la même manière que nous devons à présent tenir compte des clients de nos marques.
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    Texte essentiel de @tdebaillon
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    Bravo, une grande part de ces constats est faire un pas dans une conscience de soi et de son impact sur la société. Les entreprises sont les ultimes clés, aussi je vous propose de penser en terme d'entreprise civile... voir ici: http://www.facebook.com/topic.php?uid=67036426665&topic=8274 le groupe ADN2 .. don t vous pourrez constater qu'il n'y a pratiquement jamais d'intervenants ou de critiques constructives (c'est à dire basée sur ce que l'autre pose comme support ou erreur à corriger.). souvent les forums sont au plus près de ce que les gens arrivent à faire: parler dans leur coin et corriger un par un.. mais il est vrai qu'il y a toujours un aspect "virtuel" sur ce qui est déposé en commun. Or c'est à partir du moment où nous pourrons affirmer travailler en efforts personnels pour des projets communs que nous pourrons parler de réelle collaboration. La différence entre "participer" à un débat en y déposant son avis (et donc d'en recevoir sa propre satisfaction egotiste) ET tenter de construire afin d'affiner et d'optimiser une réponse, en théorie comme en concret est vicieuse: la forme prime encore parce qu'apposer sa signature est devenu le gage d'un "pseudo-engagement, proche de ce que les gouvernances actuelles nous sommes de faire: voter" : cela se rejoint parfaitement dans un lien direct.
Ray Dacteur

Get a great intranet by involving everyone « Mark Morrell - 3 views

  • BT’s intranet builds on this by supporting collaboration with anyone in BT including senior managers.
Christophe Deschamps

Ce qui manque aux médias sociaux ? L'intelligence - 4 views

  • La valeur de ces outils dans l’entreprise repose sur l’intelligence, et ce à double titre :- l’intelligence que les utilisateurs y déposent- l’intelligence dont ils font preuve pour s’y retrouver
  • Aujourd’hui les utilisateurs les plus actifs en entreprise sont ceux qui satisfont le second critère, que ce soit par habitude personnelle ou capacité à apprendre vite. Ce qui pose deux problèmes :- la valeur résultant d’un certain niveau critique d’utilisation, il faut aller au delà de ce premier groupe de personnes et rendre les choses simples pour n’importe qui dans l’entreprise.- tout étant question de temps, il est logique qu’au niveau de l’entreprise on soit soucieux de voir les collaborateurs utiliser leur temps pour partager de l’intelligence et l’utiliser dans le cadre de leur travail que la trier pour se la rendre utilisable.
  • il serait bon de ne pas seulement se fier à l’intelligence des utilisateurs mais également essayer d’incorporer une forme d’intelligence dans le produit. Autrement dit, après avoir exploré la manière de mettre les logiques de social media au service de la Business Intelligence, essayons de mettre la BI au service de ces outils.
  • ...5 more annotations...
  • il importe donc de réunir l’ensemble de ces signaux en un endroit unique où ils pourront être traités sans que le collaborateur ne se disperse, ce qui rend encore plus indispensable de rendre cet endroit unique intelligent. Cela peut se faire de deux manières :- en laissant l’utilisateur “dire” à l’outil ce qui est le plus important pour lui- en rendant l’outil capable de comprendre les priorités de chacun en apprenant de leurs usages, ce qui est un pur travail de BI.
  • on ne s’attend pas une seconde à ce qu’un outil métier anticipe un besoin et vienne se mêler à une conversation. C’est pourtant quelque chose de souhaitable qui finira bien par arriver.
  • . Plus on rendra le système intelligent plus le collaborateur pourra se consacrer à des tâches où sa valeur ajoutée est unique, où il est irremplaçable. L’outil métier, avant d’intéragir avec l’utilisateur doit en effet être capable d’apprendre de lui.
  • Une dernière raison à cette évolution inéluctable : lorsqu’on regarde le marché des logiciels “sociaux” d’entreprise on ne peut que constater deux choses :- leur valeur réside dans l’intelligence des collaborateurs- en termes de produit n’importe qui peut, avec quelques moyens, développer une application comprenant blogs, wikis, boomarks, microblog, espaces communautaires et activity stream. La preuve : de nouvelles plateformes voient le jour chaque semaine et la plupart se ressemblent trait pour trait.
  • Pour exister durablement sur ce marché, un éditeur devra apporter une valeur ajoutée propre, interne au produit. On va donc passer d’outils “qui ne font rien” et tirent leur valeur de ce que font les utilisateurs à des outils qui “font” et apportent une valeur ajoutée à l’utilisateur.
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    Bertrand Duperrin pour l'intégration d'algos apprenants et de BI dans les plateformes sociales, au service de l'utilisateur final. Comment être contre?
Ray Dacteur

Yammer, le micro blogging (presque) idéal pour les rédactions - Journalistiques - 5 views

  • Gains de productivité: ils échangent non pas sur ce qui les émeut ou sur ce qui pourrait les mettre en valeur - le bruit qui brouille le signal sur Twitter - mais sur l'état d'avancement de leurs tâches respectives.
Ray Dacteur

2 événements Entreprise 2.0 le 5 juillet à Paris | Bloc-Notes de Bertrand Dup... - 3 views

  • Nous vous présenterons un compte rendu de ce que nous avons appris, des derniers retours d’expérience et des tendances stratégiques majeures et des meilleures pratiques en termes de stratégies de mise en œuvre. Le tout agrémenté des remarques et anecdotes glanées au fil de nos discussions avec ceux qui font l’entreprise 2.0 (et notamment les entreprises qui l’implémentent avec succès).
Ray Dacteur

De l'importance des mots de passe - Tech' You! - 1 views

  • Laurent Heslault, directeur des technologies de sécurité chez Symantec, y va même de son petit conseil : « les mots de passe, c’est un peu comme un slip, ça se change souvent, mais ça ne se prête pas ! »
  • Laurent Heslault, directeur des technologies de sécurité chez Symantec, y va même de son petit conseil : « les mots de passe, c’est un peu comme un slip, ça se change souvent, mais ça ne se prête pas ! »
Christophe Deschamps

La fin du management - 2 views

  • le livre de Clayton Christensen, le dilemme de l’innovateur, qui montre comment les entreprises leaders ont bien souvent raté les changements qui ont eu lieu dans leur propre secteur industriel, non pas du fait d’une mauvaise gestion, mais parce qu’ils ont suivi les préceptes de “la bonne gestion”. “Ils ont écouté attentivement leurs clients. Ils ont soigneusement étudié les tendances du marché. Ils se sont réparti le capital autour d’innovations qui promettait le plus grand rendement. Et dans le processus, ils ont manqué les innovations perturbatrices qui se sont ouvertes à de nouveaux clients et à des marchés de faible marge, avant de devenir des produits à succès.”
  • Le consultant Gary Hamel est un ardent défenseur de la nécessité de repenser le management via des laboratoires en ligne, permettant d’élaborer de nouvelles formes de collaboration de masse pour traiter les problèmes actuels du management. “Le nouveau modèle devra être davantage comme le marché, et moins comme les sociétés du passé. Il devra être flexible, agile, capable de s’adapter rapidement aux évolutions du marché, et impitoyable à réaffecter des ressources à de nouvelles opportunités.”
  • Les grandes entreprises étudiées par Clayton Christensen ont échoué, non pas nécessairement parce qu’elles ne voyaient pas les innovations à venir, mais parce qu’elles n’ont pas suffisamment investi dans les innovations. Pour éviter ce problème, les gens qui contrôlent les grands pools de capitaux doivent davantage investir comme des sociétés de capital-risque, et moins comme un ministère des finances de l’entreprise. Ils ont besoin de faire beaucoup de paris.”
  • ...1 more annotation...
  • Or, “le nouveau modèle devra inculquer aux travailleurs la créativité et l’esprit innovant qu’on trouve le plus souvent chez les entrepreneurs. Il faut donner le pouvoir et la prise de décision à l’organisation autant que possible, plutôt que de la laisser concentrée au sommet. Les structures traditionnelles bureaucratiques devraient être remplacées par quelque chose comme des équipes de pairs ad hoc, qui se réunissent pour aborder des projets individuels, avant de se dissoudre”, à la manière de la société de logiciels SAS qui investit massivement dans la recherche et développement et offre des avantages sociaux généreux à ses employés.
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    InternetActu
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