A l'heure de l'Internet des Objets, le nombre d'écrans auxquels nous sommes susceptibles de nous connecter ne cesse de grandir. Cette fragmentation des médias et des audiences reste paradoxalement complémentaire, puisqu'elle est à l'origine d'un comportement appelé Multitasking. Pour ceux qui peinent à définir cette approche, il s'agit de notre capacité à réaliser différentes tâches en simultané, plus précisément à utiliser plusieurs moyens de communication en même temps.
"À l'ère du numérique, piloter des projets et des équipes de manière performante n'est pas envisageable rationnellement sans des outils internet dynamiques. Fini les seuls courriels et pièces jointes. Fini les répertoires de fichiers sur l'intranet. Ces fameux outils sont symbolisés par l'appellation « technologies web 2.0 » [...]."
Le mode de fonctionnement de la télévision reste par essence inéquitable : une station émet, produit ; le téléspectateur reçoit, consomme, voire subit. Il en va tout autrement sur internet, un média où l'on peut choisir soi-même ses programmes (ses vidéos, ses émissions en streaming et, plus largement, ses lectures).
"La télévision ne pose pas problème en tant qu'outil technologique, ce qui indigne ses contradicteurs ce sont les intérêts qu'elle sert désormais. Parce qu'après une courte phase de soumission au pouvoir politique, le petit écran est passé sous le contrôle quasi exclusif des as du marketing, c'est-à-dire des prescripteurs de comportements que sont les publicitaires."