Un changement de paradigme est en cours. Internet est un nouvel environnement qui nous permet de passer du statut de consommateur passif à celui de consomm'acteur, co-créateur d'informations et de services. Chacun peut faire des retours sur les produits, évaluer un service, vendre lui-même, apprendre à gérer sa propre réputation... Nous ne sommes plus séparés, mais tous reliés, tous à même d'apporter notre pierre à l'édifice. Nous intégrons une nouvelle culture (la culture numérique, alias eCulture) où le modèle n'est plus...
L'industrie du logiciel libre (ou open source) connaît une forte croissance dans le monde. « Ces logiciels sont omniprésents dans les infrastructures Web et la mobilité, et dans les logiciels embarqués, c'est-à-dire des logiciels présents dans les voitures, avions ou électroménagers », explique Stéphane Couture, chercheur en sociologie et communication numérique à l'Université McGill.
Les libertés d'utiliser, de copier, d'étudier et de modifier les logiciels ainsi que de redistribuer les versions modifiées constituent l'essence même du logiciel libre.
"Depuis la généralisation d'Internet dans tous les domaines de la société, la problématique des logiciels propriétaires, opposés aux logiciels libres, est devenue cruciale, quoiqu'encore ignorée par la grande majorité des utilisateurs. Par définition, le logiciel libre peut être exploité, amélioré et distribué par tous. Or, la plupart des logiciels auxquels nous recourons quotidiennement sont dit "propriétaires" : leur code source appartient à de grandes entreprises, qui en tirent des bénéfices conséquents. Les résistants de l'open source y voient ainsi un enjeu philosophique autant qu'un choix de société : les nouvelles technologies devraient être contrôlées par leurs utilisateurs, plutôt que de limiter leur liberté à leur trouver des alternatives."
"« Tous droits réservés », « marque déposée », « brevet », « copie ou reproduction réservée à un usage strictement privé »... Dès que nous parlons « culture », nous sommes ramenés à la notion de propriété, en l'occurrence intellectuelle. Or, pour le courant de la culture Libre, les idées appartiennent à tous, un peu comme l'air et l'eau, nos besoins fondamentaux."
Comment préserver l'intérêt général quand partout, l'argent semble remplacer le vote ? Depuis 7 ans, Larry Lessig dénonce sans relâche l'emprise des intérêts privés sur la démocratie américaine. Défenseur de la culture libre, c'est un pilier de la Silicon Valley. Professeur de droit et d'éthique à Harvard, conseiller d'Obama en 2008, fin constitutionnaliste, il connaît tous les rouages de Washington.
"La notion de « Communs culturels » s'est construite en réaction à certaines évolutions de la propriété intellectuelle, perçue comme un phénomène « d'enclosure » par les défenseurs des Communs[1]. Modelé à partir de la matrice des « Communs de la connaissance » ou des « Communs immatériels », le concept de « Communs culturels » présente une morphologie découlant pour une grande part de ce rôle « défensif » qui fut originellement le sien. D'une certaine manière, on peut dire que la propriété intellectuelle a même « informé » le concept de « Communs culturels » en surdéterminant ses traits principaux."
"acebook has finally revealed the details of its cryptocurrency, Libra, which will let you buy things or send money to people with nearly zero fees. You'll pseudonymously buy or cash out your Libra online or at local exchange points like grocery stores, and spend it using interoperable third-party wallet apps or Facebook's own Calibra wallet that will be built into WhatsApp, Messenger and its own app. Today Facebook released its white paper explaining Libra and its testnet for working out the kinks of its blockchain system before a public launch in the first half of 2020."