le contenu du décret, entre la version mise en consultation l'année dernière et sa version définitive, ait sensiblement évolué, mais pas dans le sens préconisé par les associations. Ainsi, Paysages de France extrêmement remonté, dénonce l'assassinat du Grenelle. "La responsabilité de cet assassinat incombe directement à un gouvernement qui s'est fait le complice attentif du travail de sape poursuivi par les afficheurs depuis plus d'un an", fulmine l'ONG. Tout comme le Collectif des déboulonneurs qui s'interroge : "alors, ce Grenelle de l'environnement, protection des paysages ou des intérêts des copains ?".
Les professionnels, regroupés au sein de l'Union pour la publicité extérieure (UPE), comprennent la colère des associations. Mais, là où Paysages de France dénonce trois années de concertation "bidon" et où le Collectif des déboulonneurs pointe "le silence radio" du Gouvernement après la fin de la consultation sur le texte, Stéphane Dottelonde, président d'UPE, estime lui que "le débat n'a pas été tronqué". Les différentes parties prenantes (parlementaires, élus locaux, associations, professionnels…) se sont exprimées selon ce dernier. Le décret serait le fruit d'un compromis entre ces parties prenantes, de la même manière que cela existe pour l'adoption des règlements locaux de publicité