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"Le Conseil d'Etat a confirmé, mercredi 27 novembre, un refus de nationalité prononcé en 2012 par l'administration, « pour défaut d'assimilation », à l'encontre d'un homme originaire du Maghreb, marié à une Française. Les raisons invoquées reposent sur son « refus d'accepter les valeurs essentielles de la société française et notamment l'égalité entre les hommes et les femmes »."

"L'un des points communs à ces persécutions, le plus paradoxal sans doute, est l'identification du christianisme à un Occident dominateur alors que des communautés chrétiennes sont installées depuis la nuit des temps - et avant même la plupart des pays européens - en Afrique (de l'Égypte au Maghreb) et en Asie (Irak, Syrie, Iran, etc.). "

"C'est même devenu une priorité un peu partout en Europe, après les agressions du Nouvel An commises par des jeunes venus en majorité du Moyen-Orient et du Maghreb. "

D'après un sondage Ipsos - Le Figaro, pour 43% des Français la présence d'une communauté musulmane dans l'Hexagone est « plutôt une menace » et pour 67% d'entre eux, les musulmans ou les personnes d'origine musulmane seraient « plutôt pas ou pas du tout bien intégrées dans la société française ».1 Quelle explication donnez-vous à ces chiffres ?

"Le dialogue interreligieux est une part importante de la vie de vos Églises. Dans ce domaine aussi, l'imagination de la charité sait ouvrir d'innombrables chemins pour porter le souffle évangélique dans les cultures et dans les milieux sociaux les plus divers. (cf. Lettre Apostolique à tous les consacrés à l'occasion de l'Année de la Vie consacrée, 28 novembre 2014). Vous savez combien la méconnaissance mutuelle est la source de tant d'incompréhensions et parfois même d'affrontements. Pourtant, comme l'a écrit Benoît XVI dans l'Exhortation apostolique Africae munus « si nous tous, croyants en Dieu, désirons servir la réconciliation, la justice et la paix, nous devons œuvrer ensemble pour bannir toutes les formes de discrimination, d'intolérance et de fondamentalisme confessionnel » (n. 94). L'antidote la plus efficace contre toute forme de violence est l'éducation à la découverte et à l'acceptation de la différence comme richesse et fécondité. Aussi est-il indispensable que dans vos diocèses prêtres, religieuses et laïcs soient formés dans ce domaine. Et à ce propos, je suis heureux de relever que l'Institut pontifical d'Etudes arabes et islamiques (PISAI), qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire, est né dans votre région, à Tunis. Soutenir et utiliser cette institution si nécessaire pour s'imprégner de la langue et de la culture permettra d'approfondir un dialogue en vérité et dans l'amour entre chrétiens et musulmans. Le dialogue, vous le vivez aussi au jour le jour avec les chrétiens de diverses confessions. Que l'Institut œcuménique, Al Mowafaqa, fondé au Maroc afin de promouvoir le dialogue œcuménique et interreligieux dans le contexte qui est le vôtre, contribue lui aussi à une meilleure connaissance réciproque !"

"Moins de deux jours avant son arrivée au Maroc, le chef de l'Église catholique a tenu à adresser un message au peuple marocain. "