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G Hald

Japon: les clochards du nucléaire - L'EXPRESS - 0 views

  • environ 80% des travailleurs du nucléaire au Japon sont en fait des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise. Ces travailleurs pauvres et non qualifiés effectuent pour quelques jours, parfois quelques semaines, les tâches les plus dangereuses au coeur des centrales nucléaires. Parce qu'ils se déplacent de centrale en centrale, on les appelle au Japon les "gitans du nucléaire" (
  • Un reportage d'El Mundo révélait en 2003 que la centrale de Fukushima Daiichi allait jusqu'à recruter des sans-abris dans les parcs de Tôkyô. Depuis la récession au début des années 1990, tous les parcs des grandes villes se sont transformés en véritable campement, avec de multiples abris de fortune faits de bâches bleues. C'est ici que les sociétés de sous-traitance souvent détenues par des yakuzas, envoient leurs recruteurs à la recherche de travailleurs journaliers. Dans le cas de la centrale de Fukushima Daiichi, on expliquait à ces travailleurs pauvres qu'il s'agissait d'un emploi de "nettoyeurs". Puis envoyés à 200 km de Tokyo, ils réalisaient au dernier moment qu'il s'agissait de travailler au coeur d'un réacteur nucléaire. 
  • La famille Shimahashi fut la première à gagner un procès pour maladie professionnelle: leur fils, Nobuki, après 8 huit ans de travail dans la centrale nucléaire d'Hamaoka était mort à 29 ans d'une leucémie. Ce cas pourrait être l'arbre qui cache la forêt: d'après un rapport du docteur Fujita, professeur de physique de l'université de Keiô, il y aurait entre 700 et 1000 "gitans du nucléaire" qui seraient déjà morts et des milliers atteint de cancers.
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    80% des travailleurs du nucléaire au Japon sont en fait des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise. Enquête sur les "gitans du nucléaire".
G Hald

L'industrie nucléaire française procède à un véritable pillage au Niger - Fra... - 0 views

  • La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) révèle que les eaux distribuées dans la ville minière d’Arlit, où opère Areva, ne sont pas aux normes de potabilité : d’après les prélèvements de 2004 et 2005, le taux de contamination de ces eaux dépasse de 7 à 110 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ! Toujours selon la Criirad, des boues radioactives et d’énormes masses de déchets radioactifs, les « stériles », sont stockées à l’air libre.
  • « L’économie pastorale est en train de disparaître dans le Nord du Niger, région où s’installent les miniers du monde entier. On va vers une catastrophe environnementale et économique », prévient l’hydrogéologue Alain Joseph. L’élevage extensif - principale source de revenus d’un des Etats les plus pauvres de la planète - mené par les Touaregs, les Peulhs et les tribus arabes Kounta dans l’immense plaine de l’Irhazer est fortement remis en cause par l’assèchement des nappes phréatiques d’Agadez (nord du Niger), seule ressource en eau de la région. La cause de leur épuisement ? L’octroi de concessions minières : 139 permis de recherche et d’exploitation ont été vendus en moins d’un an. L’eau des nappes est acheminée vers des mines de charbon qui alimente en électricité les installations d’Areva à Arlit.
  • A Akokan et Arlit, les sociétés Cominak et Somaïr, dont Areva est l’opérateur, ont déjà épuisé à 70% l’aquifère carbonifère au nord du Tarat, à raison de 22 000 m3/j depuis 38 ans. Ces deux sociétés envisagent d’utiliser un pipeline de 30 km et de déplacer leurs pompages vers l’ouest, dans la nappe des grès d’Agadez. « C’est significatif du comportement prédateur minier : on s’installe, on prend le maximum et après moi, le désert,
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  • Johnny Da Silva du Réseau Sortir du Nucléaire. « La France importe 100 % de son uranium pour 80 % de son électricité. C’est sans compter les transports de matières radioactives sur des milliers de kilomètres. » « Quand on nous explique que le nucléaire est une énergie propre, c’est un mensonge à plusieurs niveaux, poursuit le Député Vert Noël Mamère. Ce n’est ni une énergie renouvelable, ni une énergie propre mais bien une énergie sale dans sa contribution à soutenir les réseaux de la Françafrique et les régimes dictatoriaux. »
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    Par Sophie Chapelle (26 octobre 2009) Depuis 40 ans, la multinationale Areva puise abondamment dans les ressources d'un des pays les plus pauvres de la planète. Le Niger pourrait demain devenir le deuxième producteur mondial d'uranium. Pourtant, le pays figure à la dernière place de l'indicateur de développement humain. C'est dans cette absence de partage des richesses et sur fond de crise institutionnelle, que se profile une catastrophe sociale, environnementale et économique. Produire ici de l'électricité d'origine nucléaire a pour corollaire, là-bas, contaminations radioactives et désertification.
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