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Home/ Capitalisme | la dictature du profit/ Group items tagged impôt

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G Hald

Observatoire des inégalités - Qui s'enrichit pendant la crise ? - 0 views

  • Entre 2008 et 2010 (dernière année connue), le revenu global des ménages, après impôts et prestations sociales, s’est accru de 23,8 milliards d’euros, inflation déduite. Si la richesse était équitablement répartie, chaque tranche de 10 % aurait donc dû recevoir 2,4 milliards, soit un hausse de 1,7 %
  • Entre 2008 et 2010, les 10 % les plus pauvres (ils touchent moins de 870 euros par mois pour une personne seule [1]) ont vu la masse globale de leurs revenus baisser de 519 millions d’euros, soit -1,1 %. Pendant ce temps, les 10 % les plus riches (au moins 3 000 euros de revenu par mois pour une personne seule) ont accru leurs revenus de 14 milliards sur cette même période, soit +4,3 %. La tranche comprise entre les 10 % et les 20 % les plus pauvres (entre 870 et 1 080 euros de revenus mensuels) a connu la plus grosse perte : -1,5 milliard (-2%).
  • Les 10 % les plus pauvres reçoivent 3,5 % de l’ensemble du revenu global en 2010, contre 24,9 % pour les 10 % les plus riches. Au cours des dix dernières années, la répartition s’est déformée au profit des plus aisés, qui recevaient 23,5 % du revenu total en 2000. Au cours des dix dernières années, le revenu total des ménages a augmenté de 218 milliards, dont 70,6 milliards (un tiers de l’ensemble) est revenu aux 10 % les plus favorisés, contre 4,1 milliards (2 % de l’ensemble) aux 10 % les moins favorisés. Les 30 % les plus pauvres ont touché 12 % de l’ensemble et les 30 % les plus riches 55 %..
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    Entre 2008 et 2010, les 10 % les plus pauvres ont perdu 520 millions d'euros, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 14 milliards.
G Hald

L'évasion fiscale coûte plus de 50 milliards d'euros - Privilèges - Basta ! - 0 views

  • Chaque année, l’État français perd entre 50 et 80 milliards d’euros de recettes à cause de la fraude fiscale
  • Selon le Syndicat unifié des impôts, les paradis fiscaux abriteraient aujourd’hui 8 % de la richesse financière mondiale.
  • Et 50 % des transactions internationales transitent par eux, d’après les estimations du FMI.
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  • « De nombreuses entreprises françaises possèdent des entités dans de nombreux paradis fiscaux », explique Éric Bocquet : la BNP avec « 189 entités », le Crédit agricole (115 entités), la Banque populaire (90), la Société générale (57) et la Banque postale (1). Selon la Banque de France, « les sommes totalisées par ces banques seraient de 532 milliards de dollars »
G Hald

Etats-Unis: profit ne rime pas forcément avec impôt | Pertes et Profits - 0 views

  • On apprend ainsi dans cette étude que, sur les trois exercices étudiés, 78 d’entre elles n’ont pas payé d’impôt pendant au moins un an. C’est le cas par exemple d’ExxonMobil, la première capitalisation du monde ou encore Boeing, le géant de l’aéronautique. Une trentaine ont même reçu de l’argent du fisc, sous la forme de subventions, pour un total de 222,7 milliards de dollars.
  • Record toutes catégories, la banque Wells Fargo, qui a bénéficié de 18 milliards de dollars d'argent public. Au total, 30 multinationales n’ont pas payé un seul cent d’impôt au cours des trois derniers exercices Le taux moyen d’imposition s’élève ainsi à 18,5%, alors que la législation américaine prévoit un taux de 35%.
  • Sur les 280 entreprises, 111, soit 40%, ont bénéficié d’un taux d’impôt moyen de 4,6%.
G Hald

« Ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut », par Serge Halimi (... - 0 views

  • Loin d’être folles, les politiques mises en œuvre sont rationnelles. Et, pour l’essentiel, elles atteignent leur objectif. Seulement, celui-ci n’est pas de mettre un terme à la crise économique et financière, mais d’en recueillir les fruits, incroyablement juteux. Une crise qui permet de supprimer des centaines de milliers de postes de fonctionnaires (en Grèce, neuf départs à la retraite sur dix ne seront pas remplacés), d’amputer leurs traitements et la durée de leurs congés payés, de brader des pans entiers de l’économie au profit d’intérêts privés, de remettre en cause le droit du travail, d’augmenter les impôts indirects (les plus inégalitaires), de relever les tarifs des services publics, de réduire le remboursement des soins de santé, d’exaucer en somme le rêve d’une société de marché — cette crise-là constitue la providence des libéraux.
  • « L’échelle des rémunérations pour les nouveaux salariés a baissé d’environ 25 % ces dernières années, note l’IBEC. Ce qui montre que le marché du travail répond [sic] à une crise économique et au chômage (1). » Ainsi, le levier de la dette souveraine procure à l’UE et au FMI les moyens de faire régner à Dublin l’ordre dont rêve le patronat irlandais.
  • Quand un prêt souscrit avec un intérêt annuel de 5 % est remboursé avec une monnaie qui fond tous les ans de 10 %, ce qu’on appelle le « taux d’intérêt réel » devient négatif — et c’est le débiteur qui gagne. Justement, de 1945 à 1980, le taux d’intérêt réel fut négatif presque chaque année dans la plupart des pays occidentaux. Résultat, « les épargnants déposaient leur argent dans des banques qui prêtaient aux Etats à des taux inférieurs à celui de l’inflation (7) ». La dette publique se dégonflait alors sans grand effort : aux Etats-Unis, des taux d’intérêt réels négatifs rapportèrent au Trésor américain un montant égal à 6,3 % du PIB par an pendant toute la décennie 1945-1955
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  •  Jean-Claude Trichet, président de la BCE, imagine déjà que « les autorités européennes aient un droit de veto sur certaines décisions de politique économique nationale (12) ».
  • Le Honduras a créé des zones franches où la souveraineté de l’Etat ne s’applique pas (13). L’Europe institue à présent des « sujets francs » (économie, social) à propos desquels le débat entre partis politiques s’évanouit, puisqu’il s’agit de domaines de souveraineté limitée ou nulle. La discussion se concentre alors sur les « thèmes de société » : burqa, légalisation du cannabis, radars sur les autoroutes, polémique du jour à propos de la phrase malencontreuse, du geste impatient, du juron d’un homme politique étourdi ou d’un artiste qui a trop bu. Ce tableau d’ensemble confirme une tendance déjà perceptible depuis deux décennies : la délocalisation du pouvoir politique réel vers des lieux d’apesanteur démocratique. Jusqu’au jour où l’indignation éclate. Nous y sommes.
  • Les solutions — tourner le dos aux politiques monétaristes et déflationnistes qui aggravent la « crise », annuler tout ou partie de la dette, saisir les banques, dompter la finance, démondialiser, récupérer les centaines de milliards d’euros que l’Etat a perdus sous forme de baisses d’impôts privilégiant les riches (70 milliards rien qu’en France depuis dix ans) — sont connues
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    La crise de la dette qui balaie certains pays européens prend une tournure inédite : née du choix des Etats d'emprunter pour sauver les banques, elle place des pouvoirs publics exsangues sous la tutelle d'institutions soustraites au suffrage universel. Le destin des peuples de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande ne se forge plus dans les Parlements, mais dans les bureaux de la Banque centrale, de la Commission européenne et du Fonds monétaire international. En attendant une convergence des mouvements sociaux ? Par Serge Halim
G Hald

A 75 % les riches partiront ? - Les blogs du Diplo - 0 views

  • Précisément, on reconnaît la gauche serpillière, la gauche pleurnicheuse, la gauche qui ne veut pas être de gauche, aux chaudes larmes qu’elle verse sur la souffrance sociale sans jamais vouloir interroger, et encore moins modifier, les structures qui ne cessent de la recréer. On la reconnaît par conséquent aussi à ses instruments : emplois-jeunes, éducation-formation — avec le double aveu implicite que l’éducation est surtout une formation professionnelle et que, si bien sûr on les y aidera, il appartient tout de même aux individus de se rendre « employables » —, fiscalité enfin, soit tout ce qu’il reste de leviers secondaires pour atténuer les effets à l’intérieur du cadre mais sans jamais y toucher.
  • Entre temps, et comme toujours dans ce genre de circonstances, le syndicat des malévolents monte en chœur au créneau, mais caparaçonné d’arguments « techniques » qui disent tous « l’impossibilité », et en particulier, délicieuse menace, l’inconstitutionnalité, supposée fatale aux 75%. À cette dernière en particulier, comme en fait au parti des « impossibilistes » en général, il faudra rappeler que les déclarations d’impossibilité sont le plus souvent l’expression de leur mauvais vouloir. À eux qui, fondamentalement, ne désirent pas changer l’ordre des choses, il est bien certain que les difficultés semblent tout de suite immenses et les impossibilités immédiatement constituées. Il faudrait redire ce que la capacité de penser doit au désir de penser, et que l’imagination ne vient qu’à ceux qui en ont vraiment envie. Pour tous les autres qui ont surtout envie de conserver, la conservation est à coup sûr la solution de bon sens, et comme elle est l’attracteur de toute leur pensée il n’y a pas lieu de s’étonner qu’ils s’y rendent aussi vite — à moins que ne se produise un événement exceptionnel dont la force finit par leur arracher un doute. Ainsi des laudateurs de la mondialisation financière qui auraient tous déclaré « impossible » de toucher en rien aux structures de la finance, mais découvrent, à partir de 2007, et leurs tares congénitales et qu’il est finalement possible d’y faire quelque chose (au moins d’y songer…) ; ainsi également des bons apôtres de la construction européenne à qui il faut le bord du gouffre pour être dessillés mais avaient tout nié en bloc tant qu’on en n’était pas à la dernière extrémité — et que la réalité finira bien par forcer à bazarder leurs dogmes (celui de la BCE indépendante, celui de l’article 63, etc.).
  • Mais ça n’est pas tout que la chose puisse s’avérer possible, reprend alors le chœur, mise en place elle serait terriblement néfaste. Il est donc temps de rappeler une ou deux choses à propos des supposés bienfaits de la présence des riches. Et d’abord à propos de l’idée que, entre joyaux de la couronne et cœur battant de l’économie, les riches seraient simplement indispensables à notre prospérité collective. La transfiguration des intérêts particuliers en intérêt général est certes l’enfance de l’art idéologique, mais, s’il est des cas où elle est aidée par un certain état des structures économiques qui produit objectivement l’alignement des intérêts de tous sur celui de quelques-uns — à l’image du risque systémique bancaire qui force à venir au secours des institutions financières sauf à encourir une destruction sociale générale —, il en est d’autres où la revendication d’utilité sociale des dominants n’a pas d’autre consistance que celle d’un pur et simple coup de force propagandiste.
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  • Pour se montrer conforme à son concept, ou plutôt à son ambition imaginaire, il aurait fallu que le dynamisme boursier profitât exclusivement, ou majoritairement, au marché primaire, guichet de l’émission de nouvelles actions, c’est-à-dire lieu exclusif où s’opèrent les transferts réels de fonds (propres) des épargnants vers les entreprises. Hors de ces opérations de souscription, les entreprises ne voient pas la couleur des liquidités qui se déversent sur le marché secondaire, quand bien même ces liquidités prennent leurs titres pour support. Car le marché secondaire, marché de l’occasion où ne s’échangent que des titres déjà émis, met, par définition, en rapport non pas entreprises et apporteurs de fonds nouveaux, mais les investisseurs financiers entre eux, détenteurs de titres anciens désireux de s’en défaire et nouveaux acquéreurs qui leurs transféreront leurs épargnes, les uns comme les autres n’ayant rien d’autre en vue que la plus-value (présente pour les uns, future pour les autres), et les entreprises, au loin, observant ce jeu qui ne les concerne pas. Par construction, la circulation autocentrée des marchés secondaires n’offre aucune insertion aux entreprises demandeuses de fonds [7] et l’énorme masse des opérations qui s’y accomplit quotidiennement, faisant pour une part écrasante « l’activité de la Bourse », n’emporte aucune contrepartie en termes de moyens de financement supplémentaires de l’investissement productif.
  • C’est bien dans cette formidable disproportion des marchés respectivement primaire et secondaire, opportunément confondus dans le générique fourre-tout « La Bourse », que sombre l’argumentaire des bienfaits économiques de la déréglementation financière. Car voilà son admirable bilan en cette matière : le total des émissions nettes d’actions cotées (1650 sociétés) pour 2010 est de... 13 milliards d’euros [8]
  • À quoi sert donc l’argent des riches ? Mais à rien d’autre qu’à faire tourner la machine entropique qui soutient à peine 7% de la FBCF annuelle [11] et, des énormes masses financières qu’elle enfourne, n’en convertit qu’une portion ridicule en investissement effectif. Pour le dire plus simplement : l’argent des riches ne sert à rien — qu’à s’augmenter lui-même.
  • Le plus étonnant étant, à la fin des fins, que même les grandes entreprises cotées, a priori les mieux placées pour faire appel à l’épargne-action, ne s’y résolvent qu’avec une extrême parcimonie. Non pas qu’elles en auraient une réticence de principe... mais parce que ce sont leurs actionnaires eux-mêmes qui les en découragent ! C’est que les émissions de nouvelles actions ont, pour les actionnaires dans la place, le mauvais goût d’être dilutives, c’est-à-dire, à court terme en tout cas, de répartir le profit existant sur un plus grand nombre de parts, donc de faire baisser mécaniquement le bénéfice par action... et le cours de Bourse avec lui. Paradoxe suprême : c’est le capitalisme actionnarial lui-même qui ne veut pas des émissions d’actions ! — de là d’ailleurs cette aberration monumentale qui voit les entreprises sommées par leurs actionnaires de racheter leurs propres actions, selon la simple logique que, si les émissions ont de mauvaises propriétés dilutives, les buy-back [12] ont les propriétés dites « relutives » exactement inverses. Résumons-nous : la Bourse a été déréglementée au prétendu motif d’encourager le financement par actions des entreprises — et porter à son plus haut l’utilité sociale de la fortune privée —, mais la logique profonde du capitalisme actionnarial qui s’est édifié sur la déréglementation financière décourage absolument ces émissions... Pendant ce temps la spéculation continue et l’on continue de clamer que les riches qui envoient leurs épargnes à la Bourse sont la providence de l’économie réelle !
  • laissons les riches s’enrichir ; par une cascade de retombées bienfaisantes ce sont de proche en proche toutes les couches sociales inférieures qui finiront par en profiter. Car après tout les riches investissent, sans doute on vient de voir ce qu’il faut en penser..., mais au moins ils consomment et font tourner le petit commerce, disons plutôt le gros, mais qui fera tourner le moyen, etc. Un quart de siècle d’expérimentation en vraie grandeur devrait faire un délai suffisant pour tirer le bilan — rigoureusement nul — de cette idée à laquelle continuent de s’accrocher la défense et illustration de la vertu sociale des riches. Et l’on finit par se demander s’il ne reste plus que le moyen de la dérision pour balayer enfin ce fatras mensonger, comme celui choisi par le Daily Show de Jon Stewart montrant de quelle manière la trickle down economics a inopinément muté en trickle up economics, les canalisations censément dirigées vers le bas prenant soudain un tour biscornu pour se retourner vers le haut...
  • Quand bien même, dans l’ensemble des patrons supposés providentiels, on aurait fait le tri des vendus aux actionnaires, des illuminés et des naufrageurs pour ne garder que les raisonnablement compétents, il n’en est probablement pas un auquel ne puisse se substituer la démocratie récommunale [14] des producteurs assemblés, sagesse des (petites) foules qui vaut au moins celle des marchés...
G Hald

Et si on transformait EDF, GDF-Suez et France-Télécom en sociétés coopérative... - 0 views

  • EDF, dont l’Etat est encore le propriétaire de fait (84% du capital), redistribue 73% de ses bénéfices (3,4 milliards d’euros) à ses actionnaires. Idem pour GDF-Suez, où l’Etat pèse quand même plus d’un tiers du capital. La multinationale de l’énergie s’apprête à verser en dividendes les trois quarts de ses 6,5 milliards de recettes
  • Le géant des télécommunications se prépare à signer un chèque de 3,5 milliards à ses actionnaires, soit 90% de ses bénéfices. Une augmentation de 8% des dividendes alors que le chiffre d’affaires, lui, n’a pas bougé ! Cerise sur le gâteau : le leader des fournisseurs d’accès à Internet envisagerait de pousser vers la sortie entre 10.000 et 15.000 salariés dans les trois années à venir, selon la Confédération générale des cadres (CFE-CGC).
  • Selon les calculs du mensuel Alternatives économique, la répartition des bénéfices réalisés par l’ensemble des entreprises françaises en 2006 – soit 95 milliards d’euros après impôts - se déclinait ainsi : 75% pour les actionnaire, 16% pour les salariés via l’intéressement et la participation, 9% pour les investissements de l’entreprise [1]
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    " Par Ivan du Roy (13 mars 2009) Les PDG des trois anciennes entreprises publiques semblent prendre Sarkozy pour un sot. EDF, GDF-Suez et France-Télécom, dont l'Etat est pourtant un actionnaire dominant, vont redistribuer en dividendes les trois quarts de leurs bénéfices de 2008, très loin de la proposition présidentielle de les répartir à parts égales entre salariés, actionnaires et investissements. Si l'Elysée veut préserver un semblant de crédibilité, une seule solution : modifier les statuts des trois anciennes entreprises publiques et en faire des sociétés coopératives. "
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