"Le parlement européen devait se saisir hier d'une résolution sur le généricide. Le mot peut désorienter. Que signifie ce néologisme, fabriqué à partir du mot fétiche du moment qu'est le genre ? Généricide, c'est simplement l'élimination d'un genre, et plus précisément du genre ou du sexe féminin. Ce n'est pas une menace en l'air, car il s'agit d'une pratique à l'échelon mondial, qui consiste à éliminer les filles au moyen d'un avortement ciblé sur le genre féminin. Ou encore, si l'on veut, d'un avortement sélectif qui permet de choisir qui l'on désire voir vivre, ou voir disparaître. Il est vrai, malheureusement, que sur certaines aires culturelles, l'éventualité de la naissance d'une petite fille est mal reçue, et que le généricide correspond à une tendance sociale. Mais en Occident même, il peut arriver qu'une mentalité insidieusement eugéniste aboutisse à des demandes précises en matière de sexe ou d'autres caractéristiques physiques."
"L'essayiste et philosophe Michel Onfray sort un livre* dans lequel il dresse une théorie de la dictature en s'appuyant sur l'œuvre de George Orwell. Il y affirme que nous sommes entrés dans un nouveau type de société totalitaire qui détruit la liberté, abolit la vérité ou bien nie la nature."
Ces deux parlementaires UMP jugent que «la théorie du
gender» menace notre contrat social. Les chercheurs
s'inquiètent d'une vision fantasmée de ces études
"e Pr. Money pensait que l'identité sexuelle des enfants, garçon ou fille, était suffisamment plastique, durant les premières années de la vie, pour permettre de réassigner un nouveau genre à un enfant grâce à un suivi médical (pris d'hormone), psychologique (une thérapie) et culturel (rôle de l'environnement et des parents)."
"Double abaissement du quotient familial, réforme du congé parental ou plus récemment réduction des aides au logement… Les coups de rabot successifs du gouvernement dans la politique familiale ne passent pas."
"Le Pape défend l'enfance contre la dictature de l'idéologie du Genre Le Pape François a dénoncé avec vigueur vendredi dernier au Vatican le conditionnement « dictatorial » de la « pensée unique » à propos de l'éducation des enfants. Il faisait allusion à l'inoculation de l'idéologie du « Genre » dans les jeunes esprits par le biais de l'école."
"Explosion des subventions de la région Île-de-France aux « études de genre ». Près de huit millions d'euros sont consacrés par la région Île-de-France au financement du domaine d'intérêt majeur (DIM) « Genre-inégalités-discriminations ». Soit près de 20% des crédits de recherche votés par la région. Est-ce bien raisonnable ?"
Cette proposition de résolution intervient alors que font rage les débats sur le « mariage pour tout·e·s », présenté par les deux signataires comme une conséquence de l'influence de la « théorie du gender ». L'initiative a fait l'objet d'un écho assez faible dans les médias, qui soulignent son lien avec la polémique lancée en 2011 par des traditionalistes et conservateurs milieux catholiques, déjà relayée à l'époque par 80 déput·e·s UMP. L'un d'eux avait même demandé une enquête de la Miviludes, l'organisme chargé de la lutte contre les sectes.
"Elle est pas belle la vie ? Oui, mais…
Je ne cesse de m'émerveiller devant la beauté de l'homme, de tout homme quel que soit son âge, sa nationalité, sa couleur, sa religion. Quand je vois un nouveau-né, je m'émerveille devant la beauté de l'œuvre de Dieu et je voudrais vous inviter tous à regarder tous ceux que vous rencontrez tout au long de vos journées avec un regard d'émerveillement. Puissions-nous tous témoigner de la beauté de la vie humaine de sa conception jusqu'à son terme naturel, oui "l'homme est homme de l'utérus au sépulcre" pour reprendre les mots de Léon Bloy.
Oui la vie est belle, mais à condition qu'elle ne soit pas abîmée, défigurée, bafouée comme elle l'est trop souvent aujourd'hui. Nous devons avoir le courage de dénoncer toute atteinte à la vie de l'homme quelle qu'en soit la nature ou les auteurs : l'existence du quart-monde demeure un scandale, l'élargissement du fossé nord-sud est inacceptable ; le tsunami idéologique fondé sur la pseudo "théorie du genre" qui déferle sur notre monde est tout aussi irrecevable, comme l'est toute atteinte à la vie d'un fœtus ou la mise en place d'un soi-disant droit à mourir dans la dignité."
"Interview de Drieu Godefridi à l'occasion de la sortie de La loi du genre, dans la collection « Les insoumis », dirigée par Patrick Smets, aux Belles Lettres."