. Johnson n'est pas un négociateur
Dans ces échanges, M. Johnson n'a pas le statut de négociateur mais bien plutôt celui d'observateur pour le gouvernement du Québec. Alors, l'auteur, sciemment ou pas, induit le public en erreur. Officellement, le Québec ne fait pas partie des né.gociations. C,est le fédéral seul qui nous représente vraiment.
Notre avenir politique, économique et social sae joue sans que nous ayons un mot à dire dans ces tractations.
D'autant plus quel la véritable raison d’être des accords de libre-échange est de réduire le pouvoir des états de réglementer de façon à faciliter l’expansion des entreprises.
En autant que ces accords se limitent au commerce, ils ont un côté fort positifs. Mais de plus en plus, ils s’intéressent à bien d’autres secteurs : l’industrie, la finance, l’agriculture, les services publics, l’eau, l’environnement. Telle une pieuvre, le libre-échange étend son hégémonie dans tous les secteurs d’activité et tente de paralyser les l’action réglementaire des gouvernements.
Alors force est de conclure que M. Johnson représente beraucoup plus les intérêts des oligarques que ceux de la population du Québec.