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Serge Thibault : Prétopologie et espaces habités. - 0 views

  • Cette définition de l’organisation de l’espace est présente dans nombre des recherches qui visent à caractériser un sous-ensemble par une association de ses dimensions topographiques et topologiques, c’est-à-dire par ce qui l’environne au sens de la distance usuelle et par la connexion à des sous-ensembles qui peuvent être plus ou moins lointains au sens de cette distance.
  • Alors que les espaces géographiques contiennent des éléments caractérisés en premier lieu par leur localisation et leur étendue, les espaces mathématiques contiennent des éléments qui n’ont pas nécessairement d’étendue et de localisation. Un espace mathématique est une structure qui correspond aux règles qui régissent les relations entre les éléments d’un ensemble, formant alors une totalité organisée.
  • Par cette voie, la définition de l’espace ne repose pas sur un a priori de type métaphysique mais par la mise en ordre des observations et la conception de théories. Cette voie de la modélisation de l’espace fait que ses propriétés , sa géométrie par exemple, sa morphologie, la distribution de ses composants, ne sont pas nécessairement des données, mais bien des propriétés qui découlent d’une structure.
  • ...37 more annotations...
  • Leibnizienne, cette théorie de l’espace géographique est contemporaine de celle qui aujourd’hui prévaut dans les sciences de la nature (Jammer 2008). Cette géographie s’appuie sur l’usage de deux types de métriques, les métriques topographiques et les métriques topologiques.
  • Un espace métrique mathématique est un ensemble d’éléments muni d’une distance, qui est une relation binaire entre les éléments de l’ensemble. La distance est une structure correspondant aux propriétés, au nombre de quatre, qui sont celles de la distance euclidienne classique, la distance dite à vol d’oiseau. La relation doit donner un nombre réel positif (il n’y a pas de distance négative&nbsp;!). Les trois autres propriétés sont la régularité (si la distance entre deux éléments est nulle, ces deux éléments sont identiques[5]), la symétrie (la distance entre x et y est la même qu’entre y et x), l’inégalité triangulaire (la distance entre deux éléments est toujours plus courte ou égale à celle correspondant à un chemin passant par un autre élément[6]). Un espace peut être métrique sans que pour autant sa distance corresponde à la distance commune, à partir du moment où la relation binaire choisie vérifie les principes de positivité, de régularité, de symétrie et d’inégalité triangulaire.
  • Cette théorie de l’espace propose comme second grand type de métrique, une métrique dite topologique à laquelle est associée l’image du réseau, alors qu’au premier est associé l’image de l’aire ou du territoire. La distinction entre ces deux métriques semble plus renvoyer à la différence entre le proche et le lointain. Au proche est associé un espace du voisinage marqué par sa dimension de type surfacique. Au lointain correspond l’image du réseau qui sépare, éloigne mais également relie.
  • Cette topologie permet de traiter des rapports de proximité et d’éloignement, non pas fondés sur l’usage d’une distance, mais sur des seules propriétés de formes. Par exemple, des éléments sont qualifiés de proches s’ils font partie d’un même intérieur, comme sont qualifiés de proches les éléments d’un intervalle ouvert de l’ensemble des nombre réels.
  • Une représentation graphique de la topologie de la partie (x, y, z) pourrait être la suivante, avec son intérieur et son bord, esquissant ainsi le rapport entre le proche et le lointain[7].
  • Avec cet exemple commun, l’usage de la topologie générale pour caractériser la morphologie d’espaces au départ non dotés d’une structure mathématique se révèle un exercice qui peut être périlleux. En effet, il faut que cet espace non mathématique, comme un espace géographique par exemple, soit doté de parties. Il faut ensuite trouver, parmi celles-ci, celles qui sont stables par l’union et l’intersection. Ils constitueraient une base d’ouverts. Dès lors que cette identification est faite, l’étude topologique de l’ensemble, devenu un espace topologique, peut débuter, relativement à cette base d’ouverts.
  • le groupe Belmandt
  • Ce principe, qui décompose un objet selon une base bien établie et qui fonde le principe de l’analyse, est à l’origine d’une partie de la démarche mise en œuvre par la géographie contemporaine des espaces habités.
  • Pour étudier la morphologie d’un ensemble de parties P(E), on le dote d’un processus d’extension (a) qui pour toute partie P lui fait correspondre par extension une autre partie a(P) qui inclut P, ∀P∈P(E), P⊂a(P), a(P)∈P(E) avec ∀, quel que soit, ∈, appartenant à, ⊂,inclus dans[9]. La morphologie d’un ensemble de parties dépend du processus d’extension pris en compte. En quelque sorte, le processus d’extension est le moteur d’exploration de l’ensemble et le constituant de l’espace qu’il devient.
  • Entre l’intérieur et l’extérieur, deux types de parties caractérisent cet entre-deux, le bord et l’abord de la partie. Le bord est défini comme étant la différence ensembliste entre l’intérieur et la partie elle-même.
  • L’union du bord et de l’abord constitue la frontière de la partie&nbsp;: δ(P)=b(P)∪ab(P)
  • Cette proximité et cet éloignement prétopologiques ne sont donc pas relatifs à des propriétés inter-éléments qui leur seraient spécifiques, liés à une quelconque relation entre ces seuls éléments, mais sont le résultat d’un rapport d’une partie à son complémentaire, établi par un processus d’extension. Autrement dit, l’échelle «&nbsp;proche, intermédiaire, lointain&nbsp;» est une propriété ensembliste et non pas élémentaire&nbsp;; les éléments ne doivent leurs propriétés topologiques que par leur appartenance à des sous-ensembles dans un ensemble et aux relations prétopologiques entre ces sous-ensembles.
  • un élément est séparé d’un autre élément ou lui est au contraire relié s’ils appartiennent à des parties séparées ou au contraire, non séparées. Pour définir cette qualité, la prétopologie introduit les notions de fermeture et d’ouverture (F(P), O(P)) d’une partie P, correspondant respectivement au plus petit fermé contenant la partie et le plus grand ouvert inclus dans la partie.
  • la qualité de séparé ou relié est mathématiquement rapportée à la définition de la connexité. Ce terme ne traite pas uniquement des relations qui sont fondées sur la figure classique du réseau, entendu comme ensemble de nœuds et de lignes. Le caractère connexe ou non connexe d’un ensemble est établi à partir de la fermeture de ses parties. La prétopologie propose différents niveaux de connexité, de la forte à la simple
  • &nbsp;«&nbsp;En particulier, chacun, à un moment donné, a été confronté au problème de la formalisation du concept de proximité&nbsp;: recherche d’agents économiques “proches”, étude de réseaux de diffusion des phénomènes, formation des coalitions en théorie des jeux, analyse locale en reconnaissance des formes, classification et affectation des objets à des groupes, en fonction de leurs caractéristiques. Chacun a ressenti comme une contrainte incompatible avec le terrain étudié, le capital d’axiomes constituant la topologie. D’où l’idée de développer une “topologie” mieux adaptée aux problèmes rencontrés, et ne pas, envers et contre tout, contraindre le réel à subir une axiomatique ne lui convenant pas&nbsp;» (Belmandt 1993, p.&nbsp;13)
  • Cinq topotypes.
  • Le connexe. Deux parties sont connexes entre elles quand l’une peut être atteinte en partant de l’autre&nbsp;; elles sont reliées et non pas séparées. Le réseau est classiquement la figure emblématique de ce type de rapport. Nous verrons que cette relation entre réseau et connexe doit être relativisée.
  • Le lieu. Lorsque toutes les parties d’un ensemble sont telles qu’au bout d’un processus d’extension, elles ne sont plus qu’une, donc toutes identiques après l’application du processus d’extension, nous qualifierons de lieu l’ensemble.
  • La communauté. Le deuxième degré correspond à l’intersection entre les parties qui ne se recouvrent pas totalement. Un ensemble de parties constitue une communauté dès lors qu’elles ont toutes en commun quelques éléments.
  • L’agglomérat. Ce troisième niveau de relation est caractérisé par la contiguïté entre les parties. Communément une partie, n’importe laquelle, est en contact avec l’ensemble des autres parties par l’intermédiaire d’au moins l’une d’entre elles.
  • L’amas. À l’inverse, lorsque une partie ne peut pas être atteinte ou ne permet pas d’atteindre son complémentaire, elle est séparée du restant. La non-connexité caractérise l’amas.
  • L’éclairage que peut apporter la prétopologie est fondé sur les rapports prétopologiques entre les parties d’un ensemble, la proximité et l’éloignement, la relation et la séparation. Ces rapports sont fondés sur les seuls cinq types de proximité et d’éloignement que peuvent entretenir entre elles les parties.
  • Un ensemble est une communauté si toutes ses parties ont un sous-ensemble commun.
  • Le centre de la communauté étant au sein de l’intersection des accroissements des parties, il ne peut se situer que dans leur frontière, soit au sein de leur bord ou au sein de leur abord. En effet, l’intérieur d’une partie est ce qu’il en reste après l’accroissement de son complémentaire. Le centre de la communauté ne peut être au-delà de cette extension de la partie, donc dans aucun intérieur.
  • Alors qu’un lieu est une communauté, l’inverse n’est généralement pas vrai.
  • C’est une forme d’organisation telle que n’importe quelle partie est contigüe au restant de l’ensemble. La contiguïté est habituellement définie comme étant un «&nbsp;bord à bord&nbsp;» entre deux objets, sans qu’il y ait d’espacement entre eux.
  • Un ensemble E est un agglomérat si&nbsp;: ∀ P∈P(E), a(P)∩aC(P)≠∅
  • Un ensemble E est un agglomérat si la frontière de n’importe laquelle de ses parties possède une intersection non vide avec la frontière de son complémentaire&nbsp;: ∀ P ∈P(E), δ(P)∩δ(C(P))≠∅
  • Alors qu’une agglomération urbaine est un agglomérat de par la contigüité topographique des communes ou sous-ensembles de communes qui la constituent, la définition prétopologique d’un agglomérat est telle qu’il est possible, par exemple, de configurer un ensemble d’agglomérations urbaines lui-même en agglomérat, par le choix d’un opérateur d’extension ad hoc, bien qu’il n’y ait pas de contigüité topographique
  • Une communauté est un agglomérat. L’inverse n’est pas vrai, en règle générale.
  • Le réseau n’est donc pas un topotype particulier&nbsp;; c’est un ensemble organisé par des relations entre les éléments qui composent l’ensemble
  • Le passage du métrique au topologique, grâce au caractère opératoire de la prétopologie, permet alors de rendre compte d’une géographie complexe, qui n’est pas basée sur la seule distance ou sur une palette de distances, quantitatives et qualitatives, mais sur tout un ensemble d’opérateurs diversifiés, engagés à la fois dans le placement des réalités et la compréhension des morphologies spatiales. Ces opérateurs, qui sont des expressions multiples du processus d’extension, peuvent s’appuyer sur la distance mais également en être partiellement ou totalement détachés.
  • Elle revient à donner la faveur à des types de sous-ensembles qui font, par leurs relations, l’espace habité&nbsp;; la prétopologie est une structure qui fait alors des ensembles habités des espaces.
  • Un intérieur peut être un bord géographique, une frontière au milieu de l’espace, et le lointain dans le voisinage habituel.
  • Le second enseignement de la prétopologie porte sur la relativité d’une morphologie&nbsp;; elle dépend explicitement d’un opérateur d’extension. Un changement d’opérateur peut bouleverser un ordre donné proche, intermédiaire, lointain, comme il peut modifier le statut prétopologique des parties, d’être ouvertes, non ouvertes, fermées, non fermées&nbsp;; ce qu’est l’espace dépend bien d’une structure[18].
  • Il n’y a pas une topologie des espaces habités, mais une diversité liée à la pluralité possible des processus d’extension, c’est-à-dire des modes d’exploration de ces espaces, une pluralité que l’on peut lier aux modes d’habiter, d’être acteurs de la configuration de ces espaces. Seule la structure est commune.
  • L’ensemble possède un élément particulier (ø) le vide, c’est-à-dire le rien[8].
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De l'intelligence… des plantes. Entretien avec Marc-Williams Debono | Paris-S... - 0 views

  • Ces capacités sont telles qu’il n’est pas excessif de parler d’intelligence distribuée, sinon de « systèmes cognitifs incarnés » au sens du neurobiologiste et philosophe Francisco Varela.
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      théorie des écosystèmes
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      Référence à lire
  • Italie
  • Allemagne
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  • Etats-Unis
  • L’année suivante, j’ai été invité à y présenter une conférence sur le thème « Perception et plasticité active du monde ». Je n’abordais pas ici la question des végétaux, mais bien les neurosciences au regard des systèmes de perception. J’ai cependant commencé à faire le lien dans ce cadre entre la plasticité – un concept épistémique que je développe depuis des années en allant de l’observation d’une plasticité fonctionnelle vers celle d’une plasticité plus systémique, consistant à prendre en considération l’ensemble des domaines de la connaissance – et l’apport de la mésologie.
  • Les plantes sont aussi des organismes biosémiotiques par excellence : elles sont capables d’extraire des signaux biologiques et biochimiques, une information particulière et prégnante. Certes, nous ne sommes pas dans l’ordre du signifié et du signifiant, mais dans une co-inscription ou, pour le dire autrement, une sorte de corporéité adossée au monde, qui suppose de la signification, qu’il nous revient d’interpréter autant que possible.
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Revue Revue d'anthropologie des connaissances 2013/1 | Cairn.info - 0 views

  • Les frontières de la mobilisation scientifique, entre recherche et administrationDémarcation et alignement de la recherche finalisée face à l'introduction de pathogènes agricoles
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‪La théorie de l'argumentation comme épistémologie sociale naturalisée‪ | Cai... - 0 views

  • la pertinence de la théorie générale de l’argumentation en train de se constituer en mainstream du domaine dans la littérature internationale, la théorie pragma-dialectique de van&nbsp;Eemeren et de son école
  • Cette théorie a été complétée récemment par une théorie des stratégies rhétoriques [van&nbsp;Eemeren &amp; Houtlosser 2006], [van&nbsp;Eemeren 2009, 2015].
  • la communication argumentée réussie reposerait sur le respect d’un certain nombre de normes générales et de maximes particulières largement implicites [Grice 1969]
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Controverses et STS : stop ou encore ? | Cairn.info - 0 views

  • À côté des études de laboratoire, les études de controverses sont peu à peu devenues un genre «&nbsp;canonique&nbsp;» auquel, à partir des années 1970, il fallait sacrifier pour rendre compte de la construction des sciences et techniques.
  • Les controverses auraient donc d’abord un intérêt méthodologique.
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Entre science et société, les controverses comme enquêtes collectives | Cairn... - 0 views

  • Comment caractériser la différence entre un simple désaccord et une controverse&nbsp;? Cette interrogation liminaire appelle à porter attention à la centralité des questions de temporalités, puisque c’est bien souvent le prolongement dans la durée qui annonce, ou préfigure, l’importance d’un différend, sa complexité et la radicalité des oppositions qui peuvent s’y constituer.
  • Le terme «&nbsp;controverse&nbsp;» est donc utilisé dans diverses situations de différend, mais ici nous en limiterons les acceptions à une définition précise. La controverse est un processus public d’échanges d’arguments sur un ou plusieurs points litigieux, dans lequel deux parties ou plus visent à un accord sur la nature du problème soulevé, et pour ce faire sur les faits recevables et les arguments légitimes en vue de cette résolution.
  • Face à la relance continuelle des contre-arguments, de la critique et du doute, favorisée par le déplacement continu des objets de discussion, le régime de controverse constitue une procédure de stabilisation qui vise à la clôture du débat par la production de points d’arrêts reconnus par l’ensemble des participants
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  • Les controverses constituent un moteur essentiel de la production de connaissances, et participent d’un processus d’explicitation, de confrontation, d’éclaircissement, d’enrichissement des arguments et d’institution du social, même si les instants agonistiques en eux-mêmes peuvent constituer des moments de troubles et de flou. Les controverses autour des études de controverses ne font pas exception à la règle.
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Les études de controverse et le récit du renouveau méthodologique en STS | Ca... - 0 views

  • la dissection des controverses a été conçue comme une sorte de clé universelle pour parachever une orthodoxie méthodologique
  • Malheureusement, l’une des conséquences de la confiance des STS dans la justesse de leurs méthodologies est peut-être une forme de négligence vis-à-vis de la nécessité d’organiser et de piloter collectivement les recherches menées en leur sein. En l’absence d’une telle «&nbsp;intendance&nbsp;», le travail de la communauté des STS, quoique souvent individuellement très bon, échoue à se présenter comme un tout bien intégré et vigoureux, persistant plutôt dans la voie d’une accumulation expansive d’études relativement déconnectées. C’est entre autres à cause de cette incohérence que les STS échouent à trouver une pertinence sociale et politique à laquelle elles aspirent.
  • Le strong programme mena à environ deux décennies de débats critiques et philosophiques sur la question de la légitimité à concevoir le savoir scientifique comme «&nbsp;construit socialement&nbsp;» ou comme intrinsèquement «&nbsp;situé&nbsp;», ou bien à celle de la distinction des facteurs «&nbsp;internes&nbsp;» et «&nbsp;externes&nbsp;» dans la pensée et le travail scientifiques.
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  • durant les années qui ont suivi, il y a eu une profusion de disputes&nbsp;: qui de la SSK, de l’ethnométhodologie ou de la théorie de l’acteur-réseau de Bruno Latour détenait la pierre de Rosette susceptible d’enfin développer un portrait réaliste de la science
  • Cet article ne donne pas la carte routière menant à un tel cadre, mais il énonce l’importance pour les chercheurs d’en créer une et de cultiver, afin de garder le cap, l’engagement envers l’intendance intellectuelle des STS.
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Institut des sciences de l'information et de leurs interactions - CNRS - Le bon poids s... - 0 views

  • Les chercheurs ont réduit pour le moment à neuf le nombre d’axiomes fondamentaux, qui sont indispensables au bon fonctionnement d’une méthode de pondération. Maximality par exemple veut que si un argument ne reçoit aucune attaque, alors son poids final doit être égal à son poids de base. Neutrality quant à lui impose que si les attaquants d’un argument A sont les mêmes que ceux d’un argument B plus un autre attaquant X, mais que le poids final de X est 0, alors le poids final de A doit être égal à celui de B.
  • l’axiome optionnel Resilience qui dit qu’un argument de poids de base non-nul ne pourra jamais être totalement anéanti, quel que soit le nombre et la force de ses attaquants, ce qui en fait un axiome important dans les discussions portant sur des questions de société
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