L’inséparabilité entre corps et technologies crée de nouvelles épreuves éthiques, en produisant deux séries de problèmes : d’une part, elle rend possible de nouveaux technopouvoirs, via l’impossibilité de sortir de la boucle (selon la figure de la matrice popularisée par la science-fiction) ; d’autre part, elle annihile d’office toute distanciation critique, et faute de pouvoir se déprendre, les acteurs ne peuvent que faire avec les technologies, réduits à la seule critique régulatrice, tournée vers la sécurité ou la performance des dispositifs.