super intéressant. J'ai lu un livre de Jack Goody : la raison graphique qui m'a servi pour cette fiche de lecture : http://www.calameo.com/read/000303169844880b38775. Une idée intéressante est que grâce à l'écriture l'humain se trouvant libéré du problème de mémorisation a vu accroitre son champs d'activité critique et à évolué lentement vers la rationalité, l'attitude sceptique vers : la pensée logique...
Aujourd'hui je pense que le web2.0 nous libère notamment de contraintes organisationnelles et temporelles pour accroitre nos compétences collaboratives...
Oui, c'est d'ailleurs ce qui inquiète Nicolas Carr dans son ouvrage. On délègue la mémoire à nos machines. On délègue même nos capacités d'orientation (gps...). J'ai l'impression qu'aujourd'hui l'enjeu est plus de savoir ou trouver l'info qd on en a besoin plutôt que de la stocker dans nos petites têtes, on travail à flux tendu. A l'extrême ca peut être dangereux, mais finalement il nous faut qd même de la mémoire ne serait ce que pour savoir ou chercher l'info, mais cette mémoire ne concerne plus la donnée elle-même, elle concerne le support de stockage...a méditer...
« A part la tarte à la crème balancée par les opérateurs, y a-t-il eu une étude sur les risques de congestion du réseau dits “de plus en plus importants” ? »
« Quand les opérateurs se tirent sur la nouille pour se plaindre de la saturation due à Dailymotion ou Youtube, ils sont en train de se chatouiller pour 1 euro par mois et par abonné ! »
« L’argument de congestion est valable sur le mobile, mais n’autorise pas la discrimination »
Ils ont effectivement découvert que la réflexion collective pouvait, dans certains cas, se montrer supérieure à celle des individus. Mais cela n’est pas automatique ; les performances des groupes peuvent connaître jusqu’à 30 à 40% de variations.
Première surprise, la “bonne ambiance” importe peu. La motivation des participants n’est pas non plus fondamentale, ni le niveau intellectuel des individus impliqué
Autre paramètre important : dans les groupes les plus efficaces, les participants tendaient à se partager plus ou moins équitablement le temps de paroles. On n’y trouvait pas une monopolisation de la parole par une minorité des membres.
la “sensibilité sociale” des participants, sensibilité sociale qui a été calculée en soumettant chaque sujet au test de “lecture de l’esprit dans les yeux”. Autrement dit, la facilité qu’à un sujet à déduire l’état émotionnel d’autrui en observant son regard
Les trois facteurs qui auraient effectivement joué sont
Enfin, troisième facteur, et non le moindre : le succès d’un groupe était corrélé au nombre de femmes y participant.
C’est donc bel et bien l’intelligence émotionnelle de ses membres qui apparait comme l’ingrédient fondamental au succès d’un groupe. Cette recherche nous montre à quel point la nature de la collaboration est avant tout physique, incarnée dans le corps.
L’intelligence collective, de même, devrait beaucoup au corps. Elle ne saurait se réduire à une pure communion platonicienne des esprits…
Qu'entend-on généralement par "intelligence collective" ? Pour le monde du web, la messe est dite : c'est le produit émergent de l'interaction entre plusieurs milliers, voire millions d'individus, certains ne partageant avec les autres qu'une quantité minimale de leur réflexion (c'est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l'a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c'est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective.
Donc, comme les autres dépendances potentielles, l'école doit agir pour tenter de les prévenir.
Communiquer avec ses proches
Les TIC ne sont pas LA seule source au problème.
«Netiquette»
Comme pour toutes les technologies, l'utilisation responsable des TIC doit être une autre cible. Mais ça ne tombera pas du ciel, ça doit être appris, expliqué, régulé, alouette...
TIC = oxygène pour les jeunes
Selon moi, dépasser les limites pour éduquer aux limites est une mauvaise stratégie
Le jeu augmente l'engagement des élèves dans la tâche.
Les TIC (la technologie) ne sont pas bonnes ou mauvaises. Elles sont puissantes.
Et comme pour tout outil puissant, ça prend des humains préparés/formés pour les utiliser adéquatement. L'école doit absolument prendre sa place dans cette formation, car sinon ce sont des ti-zamis qui s'en occuperont.
Une des bonnes fonctions des TIC est de pouvoir les éteindre.