Actualites sur la Prostitution

"Bon d'accord, la prostitution c'est pas bien, le corps c'est sacré, le vendre c'est un péché, l'acheter ou le louer encore pire, un sacrilège ! Et maintenant que fait-on ? Une loi ! "

"Quel que soit le sexe de la personne qui se prostitue, 99 % des clients sont des hommes. C'est ce qui dégageait des travaux d'une commission parlementaire en 2011 dont le but affiché était d' « en finir avec le plus vieux métier du monde ». Aujourd'hui, peut-on lire dans la proposition des députés qui ont repris le flambeau, il s'agit de soustraire « la sexualité à la violence et à la domination masculine ». En fait, en épluchant ce texte, on a un peu l'impression que les propositions qui visent à aider les femmes à se sortir de la prostitution ne sont là que pour mieux enrober la volonté de punir le client."

"L'Assemblée nationale débat d'une proposition de loi visant à lutter contre la prostitution. Le 1er décembre est une journée traditionnellement dédiée à la lutte contre le VIH-Sida. Une étude publiée par l'Institut de Veille sanitaire (InVS) permet de réfléchir aux liens entre ces deux faits."

"Les Vices ne sont pas des Crimes: c'est le titre du manifeste de l'anarchiste légaliste américain Lysander Spooner, publié en 1875 et traduit par notre contributeur Mickael Korvin il y 20 ans. Un pamphlet que ce dernier relie au débat sur la pénalisation des clients de prostituées, votée à l'Assemblée il y a deux jours. "

"Non, faire le trottoir n'est pas une activité choisie librement. Non, la relation de couple ne peut pas s'apparenter à de la prostitution. Et non, la pénalisation n'est pas vaine. C'est l'avis de Jean-Sébastien Mallet et Laurence Dell'Aitante, militants des Droits de l'Homme. Ils s'adressent à la philosophe, Élisabeth Badinter, dont un entretien a été publié dans "Le Monde", mardi 19 novembre."

"Le colloque organisé par le GIP contre les violences faites aux femmes aura lieu demain à Hendaye alors qu'à Paris, l'Assemblée nationale examinera la semaine prochaine une proposition de loi très controversée visant à pénaliser les clients des prostitué(e)s. Hasard du calendrier ou pas, le colloque consacrera une partie de l'après-midi aux "problématiques spécifiques liées à la prostitution"."

"Sylviane Agacinski, 68 ans, est philosophe. Elle a consacré de nombreux ouvrages à la question de la différence et des rapports entre les sexes et critique la marchandisation du corps humain, notamment dans Corps en miettes (Flammarion, 138 p., 12 euros). Elle défend la proposition de loi visant notamment à sanctionner les clients de prostituées, qu'une commission spéciale de l'Assemblée nationale a adoptée, mardi 19 novembre, et dont les députés débattront fin novembre."

"La complaisance a assez duré. C'est le sentiment de l'urgence qui nous pousse aujourd'hui, quelle que soit la diversité de nos horizons, à nous mobiliser ensemble autour d'un vrai mouvement citoyen."

"La France envisage d'imiter la Suède, qui pénalise les clients depuis 1999. Efficace ou pas ? Rue89 a épluché toutes les études sur le sujet."

"Les risques sanitaires spécifiquement liés à la pratique de la prostitution sont connus : VIH/sida, hépatites, autres infections sexuellement transmissibles, IVG et problèmes divers de santé sexuelle constituent des risques accrus par une activité sexuelle multipartenaires si la prévention n'est pas parfaitement maîtrisée."

"Le texte d'Esther Benbassa (Europe Ecologie-Les Verts) a été voté par les groupes de gauche PS, EELV, CRC (communistes) et RDSE (à majorité Parti radical de gauche), tandis que l'UDI-UC (centriste) s'est abstenue et que l'UMP a voté contre."

"aut-il supprimer le délit de racolage passif ? Adoptée à l'unanimité à la commission des lois, mercredi 20 mars, la suppression du racolage est débattue au Sénat jeudi. Malgré les bisbilles provoquées par le texte au sein de la majorité, le bilan mitigé de cette mesure risque d'en signer la fin."

"La sénatrice (EELV) Esther Benbassa est une femme obstinée, le gouvernement en fait la désagréable expérience. L'élue a déposé une proposition de loi, examinée jeudi 28 mars au Sénat, qui met l'exécutif dans l'embarras sur le sujet brûlant de la prostitution. Son énoncé est très court. "L'article 225-10-1 du code pénal est abrogé." Il s'agit de supprimer le délit de racolage passif, puni depuis la loi sur la sécurité intérieure de 2003 de deux mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. Auparavant, seul le racolage actif était sanctionné d'une contravention"

"Près de quinze ans après l'entrée en vigueur d'une loi pionnière sur la pénalisation des seuls acheteurs de services sexuels, le bilan de la Suède est élogieux. C'est en tout cas le message qu'a reçu la ministre française des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, lors d'un voyage à Stockholm fin 2012."

"E PLUS. Lundi 25 mars 2013, le Conseil général de l'Essonne a voté le lancement d'une "réflexion aux enjeux de l'éveil et de l'accompagnement dans la sexualité des personnes lourdement handicapées". Si Jérôme Guedj, son président, se dit "opposé à la marchandisation du corps", nombreux sont ceux qui voient dans l'assistance sexuelle une forme de prostitution. Explications avec Fatima-Ezzahra Benomar, secrétaire générale de l'association Les efFRONTé-e-s."

"La commission des affaires sociales, présidée par Annie David (CRC - Isère), a confié à deux de ses membres, Chantal Jouanno (UDI - Paris) et Jean-Pierre Godefroy (Soc - Manche), la préparation d'un rapport d'information sur la situation sociale des personnes prostituées. Le débat sur la pénalisation des clients a été relancé récemment. Sans chercher à lui apporter une réponse définitive, les rapporteurs se sont fixé pour objectif d'analyser, dans le cadre juridique existant, les enjeux sociaux de la prostitution. Ils s'intéresseront notamment aux facteurs d'entrée dans la prostitution, aux outils de réinsertion sociale permettant d'en sortir ainsi qu'aux motifs sociaux et psychologiques expliquant la démarche des clients des personnes prostituées. Les rapporteurs s'attacheront également à prendre en compte la situation particulière dans laquelle se trouvent certaines personnes prostituées (mineurs, étudiants, personnes âgées, étrangers en situation irrégulière, transsexuels) sous l'angle de leur accès aux droits sociaux (couverture maladie, assurance vieillesse, minima sociaux, prestations familiales, logement…), de leur état de santé physique et psychique, et des risques liés à la précarité de leurs conditions d'existence (violences, isolement familial et social). Ils ont prévu de procéder à l'audition d'un grand nombre d'acteurs : représentants d'associations, responsables politiques et administratifs, professionnels des secteurs de la santé et du médico-social, personnalités qualifiées, etc. Ces auditions seront complétées par des déplacements sur le terrain, en France et à l'étranger."

"Cette proposition de loi sera examinée le 27 novembre. Elle prévoit une contravention de 1 500 euros et des « stages de responsabilisation »."

"EXCLUSIF. Les auteurs d'un rapport sénatorial s'alarment de la situation sanitaire et sociale des personnes prostituées. Revue de détail de leurs propositions. "

"Les annonces se multiplient, plus ou moins ambiguës, pour proposer un logement peu cher contre des «prestations». Enquête sur ces offres qui séduisent parfois les jeunes filles désargentées. "