Ne te joindrastu pasà moi dans cetteheure solennelle qui décidera peutêtre dans les cieuxdes destinéesde ton amour sur la terre ? ? toi, monnoble enfant, à qui l’éternel a conservétoutes lesvertus, malgré les épreuves qu’il a laissé subir à ta foipremière ! toique j’ai vu, dans ton enfance, agenouillé à mes c?tés sur la tombe de ta mère, etpriant comme unjeune ange ce ma?tre souver ain dont tu ne doutais pasalors !refuserastu aujourd’hui d’élever ta voix vers lui,pour que la mienne ne soit pasinutile ?Mon père, répondit Albert en pressant le vieillarddans ses bras, si notrefoi diffère quant à la forme et auxdogmes, nos ames restent toujours d’accord surunprincipe éternel et divin. Vous servez un Dieu desagesse et de bonté, un idéalde perfection, de science,et de justice, que je n’ai jamais cessé d’adorer.?divin crucifié, ditil en s’agenouillant auprès de sonpère devant l’image deJésus ; toi que les hommesadorent comme le Verbe, et que je révère comme laplusnoble et la plus pure manifestation de l’amouruniversel parmi nous ! entends maprière, toi dont lapensée vit éternellement en Dieu et en nous ! Bénislesinstincts justes et les intentions droites ! Plains laperversité qui triomphe,et soutiens l’innocence quicombat ! Qu’il en soit de mon bonheur ce queDieuvoudra ! Mais, ? Dieu humain ! que ton influence dirigeet anime les c?urs quin’ont d’autre force et d’autreconsolation que ton passage et ton exemple surlaterre ! LXIII Anzoleto poursuivait sa route vers Prague en pureperte ; caraussit?t après avoir donné à son guide lesinstructions trompeuses qu’elle jugeaitnécessaires ausuccès de son entreprise, Consuelo avait pris, sur lagauche, unchemin qu’elle connaissait, pour avoiraccompagné deux fois en voiture la baronneAmélie àun chateau voisin de la petite ville de Tauss. Ce chateauétait le but leplus éloigné des rares courses qu’elleavait eu occasion de faire durant sonséjour àRiesenburg. Aussi l’aspect de ces parages et la directiondes routes quiles traversaient, s’étaientils présentésnaturellement à sa mémoire, lorsqu’elleavait con?u etréalisé à la hate le téméraire projet de sa fuite. Elle serappelaitqu’en la promenant sur la terrasse de cechateau, la dame qui l’habitait luiavait dit, tout en luifaisant admirer la vaste étendue des terres qu’ondécouvraitau loin: Ce beau chemin planté que vousvoyez làbas, et qui se perd à l’horizon,va rejoindre laroute du Midi, et c’est par là que nous nous rendons àVienne. sac pas cher longchamp Consuelo, avec cette indication et ce souvenirprécis, était donc certaine de nepas s’égarer, et de regagner à une certaine distance la route par laquelleelleétait venue en Bohême. Elle atteignit le chateau deBiela, longea les cours duparc, retrouva sans peine,malgré l’obscurité, le chemin planté ; et avant lejourelle avait réussi à mettre entre elle et le point dont ellevoulait s’éloignerune distance de trois lieues environ àvol d’oiseau. Jeune, forte, et habituée dèsl’enfance à delongues marches, soutenue d’ailleurs par une volontéaudacieuse,elle vit poindre le jour sans éprouverbeaucoup de fatigue. Le ciel était serein,les cheminssecs, et couverts d’un sable assez doux aux pieds. Legalop du cheval,auquel elle n’était point habituée,l’avait un peu brisée ; mais on sait que lamarche, enpareil cas, est meilleure que le repos, et que, pour lestempéramentsénergiques, une fatigue délasse d’uneautre. Cependant, à mesure que les étoilespalissaient, etque le crépuscule achevait de s’éclaircir, ellecommen?ait à s’effrayer de son isolement. longchamp porte monnaie Elle s’étaitsentie bien tranquille dans les ténèbres.Toujours auxaguets, elle s’était crue s?re, en cas de poursuite, depouvoir secacher avant d’être aper?ue ; mais au jour,forcée de traverser de vastes espacesdécouverts, ellen’osait plus suivre la route battue ; d’autant plus qu’ellevitbient?t des groupes se montrer au loin, et serépandre comme des points noirs surla raie blanche quedessinait le chemin au milieu des terres encore assombries. Sipeu loin de Riesenburg, elle pouvait êtrereconnue par le premier passant ; et elleprit le parti dese jeter dans un sentier qui lui sembla devoir abrégerson chemin,en allant couper à angle droit le détour quela route faisait autour d’unecolline. Elle marcha encoreainsi près d’une heure sans rencontrer personne, etentradans un endroit boisé, où elle put espérer de se déroberfacilement auxregards. Si je pouvais ainsi gagner, pensaitelle, une avancede huit à dix lieuessans être découverte, je marcheraisensuite tranquillement sur la grande route ;et, à lapremière occasion favorable, je louerais une voiture etdes chevaux. Cettepensée lui fit porter la main à sa poche pour yprendre sa bourse, Et calculer cequ’après son généreuxpaiement au guide qui l’avait fait sortir de Riesenburg,illui restait d’argent pour entreprendre ce long etdifficile voyage. http://www.sacspascherlongchamp.com Elle ne s’était pas encore donné letemps d’y réfléchir ; et si elle e?t fait touteslesréflexions que suggérait la prudence, e?telle résolucette fuite aventureuse ?Mais quelles furent sa surpriseet sa consternation, lorsqu’elle trouva saboursebeaucoup plus légère qu’elle ne l’avait supposé ! Dansson empressement,elle n’avait emporté tout au plus quela moitié de la petite somme qu’ellepossédait ; ou bienelle avait donné au guide, dans l’obscurité, des pièces d’orpour de l’argent ; ou bien encore, en ouvrant sabourse pour le payer, elle avaitlaissé tomber dans lapoussière de la route une partie de sa fortune. Tant il y aqu’après avoir bien compté et recompté sans pouvoir sefaire illusion sur sesfaibles ressources, elle reconnutqu’il fallait faire à pied toute la route deVienne. Cette découverte lui causa un peu dedécouragement, non pas à cause de lafatigue, qu’ellene redoutait point, mais à cause des dangers,inséparables pourune jeune femme, d’une aussi longueroute pédestre. La peur que jusquelà elleavaitsurmontée, en se persuadant que bient?t elle pourrait semettre dans unevoiture à l’abri des aventures de grandchemin, commen?a à parler plus haut qu’elle ne l’avaitprévu dans l’effervescence de ses idées ; et, commevaincue pourla première fois de sa vie par l’effroi de samisère et de sa faiblesse, elle semit à marcherprécipitamment, cherchant les taillis les plus sombrespour seréfugier en cas d’attaque. Pour comble d’inquiétude, elle s’aper?ut bient?tqu’elle ne suivait plus aucun sentier battu, et qu’ellemarchait au hasard dans unbois de plus en plus profondet désert. Si cette morne solitude la rassurait àcertainségards, l’incertitude de sa direction lui faisaitappréhender de revenirsur ses pas et de se rapprocher àson insu du chateau des Géants., http://longchampdc1.webnode.fr http://lclongchamp1.spyuser.com http://newpaces.com/members/profile/9487
http://longchampdc1.webnode.fr
http://lclongchamp1.spyuser.com
http://newpaces.com/members/profile/9487